Psaumes chapitre 18
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- Au chef des chantres. Du serviteur de l’Éternel, de David, qui adressa à l’Éternel les paroles de ce cantique, lorsque l’Éternel l’eut délivré de la main de tous ses ennemis et de la main de Saül. Il dit : Je t’aime, ô Éternel, ma force !
- Éternel, mon rocher, ma forteresse, mon libérateur ! Mon Dieu, mon rocher, où je trouve un abri ! Mon bouclier, la force qui me sauve, ma haute retraite !
- Je m’écrie : Loué soit l’Éternel ! Et je suis délivré de mes ennemis.
- Les liens de la mort m’avaient environné, Et les torrents de la destruction m’avaient épouvanté ;
- Les liens du sépulcre m’avaient entouré, Les filets de la mort m’avaient surpris.
- Dans ma détresse, j’ai invoqué l’Éternel, J’ai crié à mon Dieu ; de son palais, il a entendu ma voix, Et mon cri est parvenu devant lui à ses oreilles.
- La terre fut ébranlée et trembla, Les fondements des montagnes frémirent, Et ils furent ébranlés, parce qu’il était irrité.
- Il s’élevait de la fumée dans ses narines, Et un feu dévorant sortait de sa bouche : Il en jaillissait des charbons embrasés.
- Il abaissa les cieux, et il descendit : Il y avait une épaisse nuée sous ses pieds.
- Il était monté sur un chérubin, et il volait, Il planait sur les ailes du vent.
- Il faisait des ténèbres sa retraite, sa tente autour de lui, Il était enveloppé des eaux obscures et de sombres nuages.
- De la splendeur qui le précédait s’échappaient les nuées, Lançant de la grêle et des charbons de feu.
- L’Éternel tonna dans les cieux, Le Très Haut fit retentir sa voix, Avec la grêle et les charbons de feu.
- Il lança ses flèches et dispersa mes ennemis, Il multiplia les coups de la foudre et les mit en déroute.
- Le lit des eaux apparut, Les fondements du monde furent découverts, Par ta menace, ô Éternel ! Par le bruit du souffle de tes narines.
- Il étendit sa main d’en haut, il me saisit, Il me retira des grandes eaux ;
- Il me délivra de mon adversaire puissant, De mes ennemis qui étaient plus forts que moi.
- Ils m’avaient surpris au jour de ma détresse ; Mais l’Éternel fut mon appui.
- Il m’a mis au large, Il m’a sauvé, parce qu’il m’aime.
- L’Éternel m’a traité selon ma droiture, Il m’a rendu selon la pureté de mes mains ;
- Car j’ai observé les voies de l’Éternel, Et je n’ai point été coupable envers mon Dieu.
- Toutes ses ordonnances ont été devant moi, Et je ne me suis point écarté de ses lois.
- J’ai été sans reproche envers lui, Et je me suis tenu en garde contre mon iniquité.
- Aussi l’Éternel m’a rendu selon ma droiture, Selon la pureté de mes mains devant ses yeux.
- Avec celui qui est bon tu te montres bon, Avec l’homme droit tu agis selon la droiture,
- Avec celui qui est pur tu te montres pur, Et avec le pervers tu agis selon sa perversité.
- Tu sauves le peuple qui s’humilie, Et tu abaisses les regards hautains.
- Oui, tu fais briller ma lumière ; L’Éternel, mon Dieu, éclaire mes ténèbres.
- Avec toi je me précipite sur une troupe en armes, Avec mon Dieu je franchis une muraille.
- Les voies de Dieu sont parfaites, La parole de l’Éternel est éprouvée ; Il est un bouclier pour tous ceux qui se confient en lui.
- Car qui est Dieu, si ce n’est l’Éternel ; Et qui est un rocher, si ce n’est notre Dieu ?
- C’est Dieu qui me ceint de force, Et qui me conduit dans la voie droite.
- Il rend mes pieds semblables à ceux des biches, Et il me place sur mes lieux élevés.
- Il exerce mes mains au combat, Et mes bras tendent l’arc d’airain.
- Tu me donnes le bouclier de ton salut, Ta droite me soutient, Et je deviens grand par ta bonté.
- Tu élargis le chemin sous mes pas, Et mes pieds ne chancellent point.
- Je poursuis mes ennemis, je les atteins, Et je ne reviens pas avant de les avoir anéantis.
- Je les brise, et ils ne peuvent se relever ; Ils tombent sous mes pieds.
- Tu me ceins de force pour le combat, Tu fais plier sous moi mes adversaires.
- Tu fais tourner le dos à mes ennemis devant moi, Et j’extermine ceux qui me haïssent.
- Ils crient, et personne pour les sauver ! Ils crient à l’Éternel, et il ne leur répond pas !
- Je les broie comme la poussière qu’emporte le vent, Je les foule comme la boue des rues.
- Tu me délivres des dissensions du peuple ; Tu me mets à la tête des nations ; Un peuple que je ne connaissais pas m’est asservi.
- Ils m’obéissent au premier ordre, Les fils de l’étranger me flattent ;
- Les fils de l’étranger sont en défaillance, Ils tremblent hors de leurs forteresses.
- Vive l’Éternel, et béni soit mon rocher ! Que le Dieu de mon salut soit exalté,
- Le Dieu qui est mon vengeur, Qui m’assujettit les peuples,
- Qui me délivre de mes ennemis ! Tu m’élèves au-dessus de mes adversaires, Tu me sauves de l’homme violent.
- C’est pourquoi je te louerai parmi les nations, ô Éternel ! Et je chanterai à la gloire de ton nom.
- Il accorde de grandes délivrances à son roi, Et il fait miséricorde à son oint, À David, et à sa postérité, pour toujours.
Louanges après la délivrance
- Du maître de chant. Du serviteur de Yahvé, David, qui adressa à Yahvé les paroles de ce cantique, quand Yahvé l'eut délivré de tous ses ennemis et de la main de Saül. Il dit
- Je t'aime, Yahvé, ma force mon sauveur, tu m'as sauvé de la violence .
- Yahvé est mon roc et ma forteresse, mon libérateur, c'est mon Dieu. Je m'abrite en lui, mon rocher, mon bouclier et ma force de salut, ma citadelle et mon refuge.
- J'invoque Yahvé, digne de louange et je suis sauvé de mes ennemis.
- Les flots de la Mort m'enveloppaient, les torrents de Bélial m'épouvantaient;
- les filets du Shéol me cernaient, les pièges de la Mort m'attendaient.
- Dans mon angoisse j'invoquai Yahvé, vers mon Dieu je lançai mon cri; il entendit de son temple ma voix et mon cri parvint à ses oreilles.
- Et la terre s'ébranla et chancela, les assises des montagnes frémirent, sous sa colère elles furent ébranlées ;
- une fumée monta à ses narines et de sa bouche un feu dévorait des braises s'y enflammèrent .
- Il inclina les cieux et descendit, une sombre nuée sous ses pieds;
- il chevaucha un chérubin et vola, il plana sur les ailes du vent.
- Il fit des ténèbres son voile, sa tente, ténèbre d'eau, nuée sur nuée;
- un éclat devant lui enflammait grêle et braises de feu.
- Yahvé tonna des cieux, le Très-Haut donna de la voix;
- il décocha ses flèches et les dispersa, il lança les éclairs et les chassa.
- Et le lit de la mer apparut, les assises du monde se découvrirent, au grondement de ta menace, Yahvé, au vent du souffle de tes narines.
- Il envoie d'en haut et me prend, il me retire des grandes eaux,
- il me délivre d'un puissant ennemi, d'adversaires plus forts que moi.
- Ils m'attendaient au jour de mon malheur, mais Yahvé fut pour moi un appui;
- il m'a dégagé, mis au large, il m'a sauvé, car il m'aime.
- Yahvé me rend selon ma justice, selon la pureté de mes mains me rétribue,
- car j'ai gardé les voies de Yahvé sans faillir loin de mon Dieu.
- Ses jugements sont tous devant moi, ses décrets, je ne les ai pas écartés,
- mais je suis irréprochable avec lui, je me garde contre le péché.
- Et Yahvé me rétribue selon ma justice, ma pureté qu'il voit de ses yeux.
- Tu es fidèle avec le fidèle, sans reproche avec l'irréprochable,
- pur avec qui est pur mais rusant avec le fourbe,
- toi qui sauves le peuple des humbles, et rabaisses les yeux hautains.
- C'est toi, Yahvé, ma lampe, mon Dieu éclaire ma ténèbre;
- avec toi je force l'enceinte, avec mon Dieu je saute la muraille.
- Dieu, sa voie est sans reproche et la parole de Yahvé sans alliage. Il est, lui, le bouclier de quiconque s'abrite en lui.
- Qui donc est Dieu, hors Yahvé? Qui est Rocher, sinon notre Dieu?
- Ce Dieu qui me ceint de force et rend ma voie irréprochable,
- qui égale mes pieds à ceux des biches et me tient debout sur les hauteurs,
- qui instruit mes mains au combat, mes bras à bander l'arc d'airain.
- Tu me donnes ton bouclier de salut ta droite me soutient , tu ne cesses de m'exaucer,
- tu élargis mes pas sous moi et mes chevilles n'ont point fléchi.
- Je poursuis mes ennemis et les atteins, je ne reviens pas qu'ils ne soient achevés;
- je les frappe, ils ne peuvent se relever, ils tombent, ils sont sous mes pieds.
- Tu m'as ceint de force pour le combat, tu fais ployer sous moi mes agresseurs;
- mes ennemis, tu me fais voir leur dos, ceux qui me haïssent, je les extermine.
- Ils crient, et pas de sauveur, vers Yahvé, mais pas de réponse;
- je les broie comme poussière au vent, je les foule comme la boue des ruelles.
- Tu me délivres des querelles de mon peuple, tu me mets à la tête des nations; le peuple que j'ignorais m'est asservi,
- les fils d'étrangers me font leur cour, ils sont tout oreille et m'obéissent;
- les fils d'étrangers faiblissent, ils quittent en tremblant leurs réduits.
- Vive Yahvé, et béni soit mon rocher, exalté, le Dieu de mon salut,
- le Dieu qui me donne les vengeances et prosterne les peuples sous moi!
- Me délivrant d'ennemis furieux, tu m'exaltes par-dessus mes agresseurs, tu me libères de l'homme de violence.
- Aussi je te louerai, Yahvé, chez les païens, et je veux jouer pour ton nom
- "Il multiplie pour son roi les délivrances et montre de l'amour pour son oint, pour David et sa descendance à jamais."
- Au chef de chœur, de David, serviteur de l’Éternel. Il adressa à l’Éternel les paroles de ce cantique lorsque l’Éternel l’eut délivré de tous ses ennemis et en particulier de Saül.
- Je t’aime, ô Éternel, ma force !
- L’Éternel est ma forteresse, mon rocher, mon libérateur.
Il est mon Dieu, le roc solide où je me réfugie.
Il est mon Sauveur tout-puissant, mon rempart et mon bouclier. - Loué soit l’Éternel : quand je l’ai appelé
j’ai été délivré de tous mes ennemis. - La mort m’enserrait de ses liens,
et, comme un torrent destructeur, me terrifiait. - Oui, le séjour des morts m’entourait de ses liens,
le piège de la mort se refermait sur moi. - Alors, dans ma détresse, j’appelai l’Éternel.
Vers mon Dieu, je lançai mon appel au secours,
mon cri parvint à ses oreilles
et, de son temple, il m’entendit. - La terre s’ébranle et chancelle,
les fondements de ses montagnes se mettent à frémir,
tout secoués par sa colère. - De la fumée s’élève de ses narines,
et un feu dévorant sort de sa bouche :
des charbons embrasés. - Il courbe le ciel et descend,
un sombre nuage à ses pieds. - Un chérubin est sa monture,
le vent le porte sur ses ailes. - Il s’enveloppe de ténèbres pour se cacher dans leurs replis,
dans l’obscurité de l’orage et dans des nuages opaques. - De l’éclat qui est devant lui jaillissent des nuages,
du feu et de la grêle. - L’Éternel tonne dans le ciel,
la voix du Dieu très-haut résonne
parmi la grêle et dans le feu. - Et soudain, il envoie ses flèches pour disperser mes ennemis,
il lance des éclairs pour les mettre en déroute. - À ta menace, ô Éternel,
et au souffle de ta colère,
le fond des océans paraît,
les fondements du monde sont mis à nu. - Du haut du ciel, il étend sa main pour me prendre,
me retirer des grandes eaux, - m’arracher à mes adversaires,
à mes rivaux plus forts que moi. - Ils m’affrontaient au jour de mon désastre,
mais l’Éternel a été mon appui. - Il m’a retiré du danger,
il m’a délivré, car il m’aime. - Oui, l’Éternel a bien voulu me traiter selon ma justice,
il a vu que mes mains sont pures ; l’Éternel m’a récompensé, - puisque je suis resté fidèle aux voies qu’il a prescrites,
je n’abandonne pas mon Dieu pour m’adonner au mal. - J’ai toujours ses lois sous les yeux,
je ne néglige aucun de ses préceptes. - Envers lui, je suis sans reproche,
je me suis gardé du péché. - L’Éternel m’a récompensé d’avoir agi avec droiture
et d’avoir gardé les mains pures. - Avec celui qui t’est fidèle, tu es fidèle.
Avec qui est irréprochable, tu es irréprochable. - Et avec celui qui est pur, tu es toi-même pur,
mais avec les vauriens, tu montres ton habileté. - Ceux qui sont humbles, tu les sauves,
aux orgueilleux, tu fais baisser les yeux. - Tu fais briller ma lampe ;
ô Éternel, mon Dieu, tu illumines mes ténèbres. - Avec toi, je me précipite sur une troupe bien armée,
grâce à toi, je franchis des murs. - Parfaites sont les voies que prescrit l’Éternel,
et sa parole est éprouvée.
Ceux qui le prennent pour refuge trouvent en lui un bouclier. - Qui est Dieu, sinon l’Éternel ?
Qui est un roc ? C’est notre Dieu ! - C’est Dieu qui m’arme de vaillance,
il me trace un chemin parfait. - Grâce à lui, comme une gazelle
je cours et me maintiens sur les hauteurs. - C’est lui qui m’entraîne au combat,
et me fait tendre l’arc de bronze. - Ta délivrance me sert de bouclier
et ta main droite me soutient.
Par ta sollicitude, tu me rends fort, - grâce à toi, j’avance plus vite,
mes jambes ne fléchissent pas. - Je poursuis tous mes adversaires, je les rattrape
et je ne reviens pas sans les avoir brisés. - Je frappe : aucun ne peut se relever,
ils sont étendus sous mes pieds. - Tu me rends fort pour le combat,
tu fais plier mes agresseurs : les voilà à mes pieds. - Tu mets mes ennemis en fuite,
ceux qui m’en veulent sont brisés. - Ils ont beau crier au secours, personne ne vient à leur aide
et s’ils appellent l’Éternel, celui-ci ne leur répond pas. - Je les réduis en poudre emportée par le vent.
Je les balaie comme la boue des rues. - En face d’un peuple en révolte. tu me fais triompher.
Tu m’établis chef des nations.
Un peuple qu’autrefois je ne connaissais pas m’est maintenant soumis. - Au premier mot, ils m’obéissent,
et des étrangers me courtisent. - Les étrangers perdent courage,
tremblants, ils quittent leurs bastions. - Dieu est vivant ! Qu’il soit loué, lui qui est mon rocher !
Que l’on proclame la grandeur de ce Dieu qui est mon Sauveur ! - Ce Dieu m’accorde ma revanche,
c’est lui qui me soumet des peuples. - Des ennemis, tu me délivres,
oui, tu me fais triompher d’eux.
Et tu viens m’arracher aux hommes violents. - Aussi, je publie tes louanges, Éternel, parmi les nations,
je te célèbre par mes chants. - Pour son roi, l’Éternel opère de grandes délivrances.
Il traite avec bonté celui qui a reçu l’onction,
David et sa postérité, pour toute éternité.
Merci pour ta délivrancef
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לַמְנַצֵּ֤חַ ׀ לְעֶ֥בֶד יְהוָ֗ה לְדָ֫וִ֥ד אֲשֶׁ֤ר דִּבֶּ֨ר ׀ לַיהוָ֗ה אֶת־דִּ֭בְרֵי הַשִּׁירָ֣ה הַזֹּ֑את בְּיֹ֤ום הִֽצִּיל־יְהוָ֘ה אֹותֹ֥ו מִכַּ֥ף כָּל־אֹ֝יְבָ֗יו וּמִיַּ֥ד שָׁאֽוּל׃ וַיֹּאמַ֡ר אֶרְחָמְךָ֖ יְהוָ֣ה חִזְקִֽי׃
Psaume de David, serviteur de l'Eternel, qui prononça à l'Eternel les paroles de ce Cantique le jour que l'Eternel l'eut délivré de la main de Saül. [Donné] au maître chantre. Il dit donc : Eternel! qui es ma force, je t'aimerai d'une affection cordiale.
יְהוָ֤ה ׀ סַֽלְעִ֥י וּמְצוּדָתִ֗י וּמְפַ֫לְטִ֥י אֵלִ֣י צ֭וּרִי אֶֽחֱסֶה־בֹּ֑ו מָֽגִנִּ֥י וְקֶֽרֶן־יִ֝שְׁעִ֗י מִשְׂגַּבִּֽי׃
L'Eternel est ma roche, et ma forteresse, et mon libérateur; mon [Dieu] Fort est mon rocher, je me confierai en lui; il est mon bouclier, et la corne de mon salut, ma haute retraite.
מְ֭הֻלָּל אֶקְרָ֣א יְהוָ֑ה וּמִן־אֹ֝יְבַ֗י אִוָּשֵֽׁעַ׃
Je crierai à l'Eternel, lequel on doit louer; et je serai délivré de mes ennemis.
אֲפָפ֥וּנִי חֶבְלֵי־מָ֑וֶת וְֽנַחֲלֵ֖י בְלִיַּ֣עַל יְבַֽעֲתֽוּנִי׃
Les cordeaux de la mort m'avaient environné, et des torrents des méchants m'avaient épouvanté.
חֶבְלֵ֣י שְׁאֹ֣ול סְבָב֑וּנִי קִ֝דְּמ֗וּנִי מֹ֣וקְשֵׁי מָֽוֶת׃
Les cordeaux du sépulcre m'avaient ceint, les filets de la mort m'avaient surpris.
בַּצַּר־לִ֤י ׀ אֶֽקְרָ֣א יְהוָה֮ וְאֶל־אֱלֹהַ֪י אֲשַׁ֫וֵּ֥עַ יִשְׁמַ֣ע מֵהֵיכָלֹ֣ו קֹולִ֑י וְ֝שַׁוְעָתִ֗י לְפָנָ֤יו ׀ תָּבֹ֬וא בְאָזְנָֽיו׃
Quand j'ai été en adversité, j'ai crié à l'Eternel, j'ai, dis-je, crié à mon Dieu; il a ouï ma voix de son palais; le cri que j'ai jeté devant lui, est parvenu à ses oreilles.
וַתִּגְעַ֬שׁ וַתִּרְעַ֨שׁ ׀ הָאָ֗רֶץ וּמֹוסְדֵ֣י הָרִ֣ים יִרְגָּ֑זוּ וַ֝יִּתְגָּֽעֲשׁ֗וּ כִּי־חָ֥רָה לֹֽו׃
Alors la terre fut ébranlée, et trembla ; et les fondements des montagnes croulèrent, et furent ébranlés, parce qu'il était irrité.
עָ֘לָ֤ה עָשָׁ֨ן ׀ בְּאַפֹּ֗ו וְאֵשׁ־מִפִּ֥יו תֹּאכֵ֑ל גֶּ֝חָלִ֗ים בָּעֲר֥וּ מִמֶּֽנּוּ׃
Une fumée montait de ses narines, et de sa bouche [sortait] un feu dévorant, des charbons en étaient embrasés.
וַיֵּ֣ט מַיִם וַיֵּרַ֑ד וַ֝עֲרָפֶ֗ל תַּ֣חַת רַגְלָֽיו׃
Il abaissa donc les cieux, et descendit, ayant une obscurité sous ses pieds.
וַיִּרְכַּ֣ב עַל־כְּ֭רוּב וַיָּעֹ֑ף וַ֝יֵּ֗דֶא עַל־כַּנְפֵי־רֽוּחַ׃
Il était monté sur un Chérubin, et il volait; il était porté sur les ailes du vent.
יָ֤שֶׁת חֹ֨שֶׁךְ ׀ סִתְרֹ֗ו סְבִֽיבֹותָ֥יו סֻכָּתֹ֑ו חֶשְׁכַת־מַ֝֗יִם עָבֵ֥י שְׁחָקִֽים׃
Il mit les ténèbres pour sa demeure secrète : [et] autour de lui était son Tabernacle, [savoir] les ténèbres d'eaux, qui sont les nuées de l'air.
מִנֹּ֗גַהּ נֶ֫גְדֹּ֥ו עָבָ֥יו עָבְר֑וּ בָּ֝רָ֗ד וְגַֽחֲלֵי־אֵֽשׁ׃
De la lueur qui était au-devant de lui ses nuées furent écartées, et il y avait de la grêle, et des charbons de feu.
וַיַּרְעֵ֬ם בַּשָּׁמַ֨יִם ׀ יְֽהוָ֗ה וְ֭עֶלְיֹון יִתֵּ֣ן קֹלֹ֑ו בָּ֝רָ֗ד וְגַֽחֲלֵי־אֵֽשׁ׃
Et l'Eternel tonna dans les cieux, et le Souverain fit retentir sa voix avec de la grêle et des charbons de feu.
וַיִּשְׁלַ֣ח חִ֭צָּיו וַיְפִיצֵ֑ם וּבְרָקִ֥ים רָ֝ב וַיְהֻמֵּֽם׃
Il tira ses flèches, et écarta [mes ennemis]; il lança des éclairs, et les mit en déroute.
וַיֵּ֤רָא֨וּ ׀ אֲפִ֥יקֵי מַ֗יִם וַֽיִּגָּלוּ֮ מֹוסְדֹ֪ות תֵּ֫בֵ֥ל מִגַּעֲרָ֣תְךָ֣ יְהוָ֑ה מִ֝נִּשְׁמַ֗ת ר֣וּחַ אַפֶּֽךָ׃
Alors le fond des eaux parut, et les fondements de la terre habitable furent découverts, à cause que tu les tançais, ô Eternel! par le souffle du vent de tes narines.
יִשְׁלַ֣ח מִ֭מָּרֹום יִקָּחֵ֑נִי יַֽ֝מְשֵׁ֗נִי מִמַּ֥יִם רַבִּֽים׃
Il étendit [la main] d'en haut, il m'enleva, et me tira des grosses eaux.
יַצִּילֵ֗נִי מֵאֹיְבִ֥י עָ֑ז וּ֝מִשֹּׂנְאַ֗י כִּֽי־אָמְצ֥וּ מִמֶּֽנִּי׃
Il me délivra de mon puissant ennemi, et de ceux qui me haïssaient, car ils étaient plus forts que moi.
יְקַדְּמ֥וּנִי בְיֹום־אֵידִ֑י וַֽיְהִי־יְהוָ֖ה לְמִשְׁעָ֣ן לִֽי׃
Ils m'avaient devancé au jour de ma calamité; mais l'Eternel me fut pour appui.
וַיֹּוצִיאֵ֥נִי לַמֶּרְחָ֑ב יְ֝חַלְּצֵ֗נִי כִּ֘י חָ֥פֵֽץ בִּֽי׃
Il m'a fait sortir au large; il m'a délivré, parce qu'il a pris son plaisir en moi.
יִגְמְלֵ֣נִי יְהוָ֣ה כְּצִדְקִ֑י כְּבֹ֥ר יָ֝דַ֗י יָשִׁ֥יב לִֽי׃
L'Eternel m'a rendu selon ma justice, il m'a traité selon la pureté de mes mains.
כִּֽישָׁ֭־מַרְתִּי דַּרְכֵ֣י יְהוָ֑ה וְלֹֽא־רָ֝שַׁ֗עְתִּי מֵאֱלֹהָֽי׃
Parce que j'ai tenu le chemin de l'Eternel, et que je ne me suis point détourné de mon Dieu.
כִּ֣י כָל־מִשְׁפָּטָ֣יו לְנֶגְדִּ֑י וְ֝חֻקֹּתָ֗יו לֹא־אָסִ֥יר מֶֽנִּי׃
Car j'ai eu devant moi tous ses commandements, et je n'ai point rejeté loin de moi ses ordonnances.
וָאֱהִ֣י תָמִ֣ים עִמֹּ֑ו וָ֝אֶשְׁתַּמֵּ֗ר מֵעֲוֹנִֽי׃
J'ai été intègre envers lui, et je me suis donné garde de mon iniquité.
וַיָּֽשֶׁב־יְהוָ֣ה לִ֣י כְצִדְקִ֑י כְּבֹ֥ר יָ֝דַ֗י לְנֶ֣גֶד עֵינָֽיו׃
L'Eternel donc m'a rendu selon ma justice, [et] selon la pureté de mes mains, qu'il a connue.
עִם־חָסִ֥יד תִּתְחַסָּ֑ד עִם־גְּבַ֥ר תָּ֝מִ֗ים תִּתַּמָּֽם׃
Envers celui qui use de gratuité tu uses de gratuité, et envers l'homme entier tu te montres entier.
עִם־נָבָ֥ר תִּתְבָּרָ֑ר וְעִם־עִ֝קֵּ֗שׁ תִּתְפַּתָּֽל׃
Envers celui qui est pur tu te montres pur : mais envers le pervers tu agis selon sa perversité.
כִּֽי־אַ֭תָּה עַם־עָנִ֣י תֹושִׁ֑יעַ וְעֵינַ֖יִם רָמֹ֣ות תַּשְׁפִּֽיל׃
Car tu sauves le peuple affligé, et tu abaisses les yeux hautains.
כִּֽי־אַ֭תָּה תָּאִ֣יר נֵרִ֑י יְהוָ֥ה אֱ֝לֹהַ֗י יַגִּ֥יהַּ חָשְׁכִּֽי׃
Même c'est toi qui fais luire ma lampe; l'Eternel mon Dieu fera reluire mes ténèbres.
כִּֽי־בְ֭ךָ אָרֻ֣ץ גְּד֑וּד וּ֝בֵֽאלֹהַ֗י אֲדַלֶּג־שֽׁוּר׃
Même par ton moyen je me jetterai sur [toute] une troupe, et par le moyen de mon Dieu je franchirai la muraille.
הָאֵל֮ תָּמִ֪ים דַּ֫רְכֹּ֥ו אִמְרַֽת־יְהוָ֥ה צְרוּפָ֑ה מָגֵ֥ן ה֝֗וּא לְכֹ֤ל ׀ הַחֹסִ֬ים בֹּֽו׃
La voie du [Dieu] Fort est pure; la parole de l'Eternel est affinée : c'est un bouclier à tous ceux qui se confient en lui.
כִּ֤י מִ֣י אֱ֭לֹוהַּ מִבַּלְעֲדֵ֣י יְהוָ֑ה וּמִ֥י צ֝֗וּר זוּלָתִ֥י אֱלֹהֵֽינוּ׃
Car qui est Dieu sinon l'Eternel? et qui est Rocher sinon notre Dieu?
הָ֭אֵל הַמְאַזְּרֵ֣נִי חָ֑יִל וַיִּתֵּ֖ן תָּמִ֣ים דַּרְכִּֽי׃
C'est le [Dieu] Fort qui me ceint de force, et qui rend mon chemin uni.
מְשַׁוֶּ֣ה רַ֭גְלַי כָּאַיָּלֹ֑ות וְעַ֥ל בָּ֝מֹתַ֗י יַעֲמִידֵֽנִי׃
Il a rendu mes pieds égaux à ceux des biches, et il m'a fait tenir debout sur mes lieux haut élevés.
מְלַמֵּ֣ד יָ֭דַי לַמִּלְחָמָ֑ה וְֽנִחֲתָ֥ה קֶֽשֶׁת־נְ֝חוּשָׁ֗ה זְרֹועֹתָֽי׃
C'est lui qui a dressé mes mains au combat, tellement qu'un arc d'airain a été rompu avec mes bras.
וַתִּתֶּן־לִי֮ מָגֵ֪ן יִ֫שְׁעֶ֥ךָ וִֽימִינְךָ֥ תִסְעָדֵ֑נִי וְֽעַנְוַתְךָ֥ תַרְבֵּֽנִי׃
Tu m'as aussi donné le bouclier de ta protection, et ta droite m'a soutenu, et ta débonnaireté m'a fait devenir fort grand.
תַּרְחִ֣יב צַעֲדִ֣י תַחְתָּ֑י וְלֹ֥א מָ֝עֲד֗וּ קַרְסֻלָּֽי׃
Tu m'as fait marcher au large, et mes talons n'ont point glissé.
אֶרְדֹּ֣וף אֹ֭ויְבַי וְאַשִּׂיגֵ֑ם וְלֹֽא־אָ֝שׁוּב עַד־כַּלֹּותָֽם׃
J'ai poursuivi mes ennemis, je les ai atteints, et je ne m'en suis point retourné jusqu'à ce que je les eusse consumés.
אֶ֭מְחָצֵם וְלֹא־יֻ֣כְלוּ ק֑וּם יִ֝פְּל֗וּ תַּ֣חַת רַגְלָֽי׃
Je les ai transpercés, tellement qu'ils n'ont point pu se relever : ils sont tombés à mes pieds.
וַתְּאַזְּרֵ֣נִי חַ֭יִל לַמִּלְחָמָ֑ה תַּכְרִ֖יעַ קָמַ֣י תַּחְתָּֽי׃
Car tu m'as ceint de force pour le combat; tu as courbé sous moi ceux qui s'élevaient contre moi.
וְֽאֹיְבַ֗י נָתַ֣תָּה לִּ֣י עֹ֑רֶף וּ֝מְשַׂנְאַ֗י אַצְמִיתֵֽם׃
Tu as fait aussi que mes ennemis ont tourné le dos devant moi, et j'ai détruit ceux qui me haïssaient.
יְשַׁוְּע֥וּ וְאֵין־מֹושִׁ֑יעַ עַל־יְ֝הוָ֗ה וְלֹ֣א עָנָֽם׃
Ils criaient, mais il n'y avait point de libérateur; [ils criaient] vers l'Eternel, mais il ne leur a point répondu.
וְֽאֶשְׁחָקֵ֗ם כְּעָפָ֥ר עַל־פְּנֵי־ר֑וּחַ כְּטִ֖יט חוּצֹ֣ות אֲרִיקֵֽם׃
Et je les ai brisés menu comme la poussière qui est dispersée par le vent, [et] je les ai foulés comme la boue des rues.
תְּפַלְּטֵנִי֮ מֵרִ֪יבֵ֫י עָ֥ם תְּ֭שִׂימֵנִי לְרֹ֣אשׁ גֹּויִ֑ם עַ֖ם לֹא־יָדַ֣עְתִּי יַֽעַבְדֽוּנִי׃
Tu m'as fait échapper aux séditions du peuple; tu m'as établi Chef des nations; le peuple que je ne connaissais point, m'a été asservi.
לְשֵׁ֣מַֽע אֹ֭זֶן יִשָּׁ֣מְעוּ לִ֑י בְּנֵֽי־נֵ֝כָ֗ר יְכַחֲשׁוּ־לִֽי׃
Aussitôt qu'ils ont ouï parler de moi ils se sont rendus obéissants; les étrangers m'ont caché leurs pensées.
בְּנֵי־נֵכָ֥ר יִבֹּ֑לוּ וְ֝יַחְרְג֗וּ מִֽמִּסְגְּרֹֽותֵיהֶֽם׃
Les étrangers se sont enfuis, et ils ont tremblé de peur dans leurs retraites cachées.
חַי־יְ֭הוָה וּבָר֣וּךְ צוּרִ֑י וְ֝יָר֗וּם אֱלֹוהֵ֥י יִשְׁעִֽי׃
L'Eternel est vivant, et mon rocher est béni; que donc le Dieu de ma délivrance soit exalté!
הָאֵ֗ל הַנֹּותֵ֣ן נְקָמֹ֣ות לִ֑י וַיַּדְבֵּ֖ר עַמִּ֣ים תַּחְתָּֽי׃
Le [Dieu] Fort est celui qui me donne les moyens de me venger, et qui a rangé les peuples sous moi.
מְפַלְּטִ֗י מֵאֹ֫יְבָ֥י אַ֣ף מִן־קָ֭מַי תְּרֹומְמֵ֑נִי מֵאִ֥ישׁ חָ֝מָ֗ס תַּצִּילֵֽנִי׃
C'est lui qui m'a délivré de mes ennemis; même tu m'enlèves d'entre ceux qui s'élèvent contre moi, tu me délivres de l'homme violent.
עַל־כֵּ֤ן ׀ אֹודְךָ֖ בַגֹּויִ֥ם ׀ יְהוָ֑ה וּלְשִׁמְךָ֥ אֲזַמֵּֽרָה׃
C'est pourquoi, ô Eternel! je te célébrerai parmi les nations, et je chanterai des Psaumes à ton Nom.
[מִגְדֹּל כ] (מַגְדִּיל֮ ק) יְשׁוּעֹ֪ות מַ֫לְכֹּ֥ו וְעֹ֤שֶׂה חֶ֨סֶד ׀ לִמְשִׁיחֹ֗ו לְדָוִ֥ד וּלְזַרְעֹ֗ו עַד־עֹולָֽם׃
C'est lui qui délivre magnifiquement son Roi, et qui use de gratuité envers David son Oint, et envers sa postérité à jamais.
La Bible David Martin 1744.
Audio: ℗ Talking Bibles.
- Au maître de chant. Psaume du serviteur de Yahweh, de David, qui adressa à Yahweh les paroles de ce cantique, au jour où Yahweh l'eut délivré de la main de tous ses ennemis et de la main de Saül.
- Il dit :Je t'aime, Yahweh, ma force !
- Yahweh mon rocher, ma forteresse, mon libérateur, mon Dieu, mon roc où je trouve un asile, mon bouclier, la corne de mon salut, ma citadelle !
- J'invoquai celui qui est digne de louange, Yahweh, et je fus délivré de mes ennemis.
- Les liens de la mort m'environnaient, les torrents de Bélial m'épouvantaient,
- les liens du schéol m'enlaçaient, les filets de la mort étaient tombés devant moi.
- Dans ma détresse, j'invoquai Yahweh, et je criai vers mon Dieu ; de son temple il entendit ma voix, et mon cri devant lui parvint à ses oreilles.
- La terre fut ébranlée et trembla, les fondements des montagnes s'agitèrent, et ils furent ébranlés, parce qu'il était courroucé ;
- une fumée montait de ses narines, et un feu dévorant sortait de sa bouche ; il en jaillissait des charbons embrasés.
- il abaissa les cieux, et descendit ; une sombre nuée était sous ses pieds.
- Il monta sur un Chérubin, et il volait ; il planait sur les ailes du vent.
- Il fit des ténèbres sa retraite, sa tente autour de lui c'étaient des eaux obscures et de sombres nuages.
- De l'éclat qui le précédait s'élancèrent ses nuées, portant la grêle et les charbons ardents.
- Yahweh tonna dans les cieux, le Très-Haut fit retentir sa voix : grêle et charbons ardents !
- Il lança ses flèches et les dispersa ; il multiplia ses foudres et il les confondit.
- Alors le lit des eaux apparut, les fondements de la terre furent mis à nu, à ta menace, Yahweh, au souffle du vent de tes narines.
- Il étendit sa main d'en haut et me saisit, il me retira des grandes eaux.
- Il me délivra de mon ennemi puissant, de ceux qui me haïssaient, alors qu'ils étaient plus forts que moi.
- Ils m'avaient surpris au jour de mon malheur ; mais Yahweh fut mon appui.
- Il m'a mis au large, il m'a sauvé, parce qu'il s'est complu en moi.
- Yahweh m'a récompensé selon ma justice, il m'a rendu selon la pureté de mes mains.
- Car j'ai gardé les voies de Yahweh, et je n'ai pas péché, pour m'éloigner de mon Dieu.
- Tous ses jugements étaient devant moi, et je n'ai point rejeté loin de moi ses lois.
- J'étais sans reproche envers lui, et je me tenais en garde contre mon iniquité.
- Yahweh m'a rendu selon ma justice, selon la pureté de mes mains devant ses yeux.
- Avec celui qui est bon tu te montres bon, avec l'homme droit tu te montres droit ;
- avec celui qui est pur tu te montres pur, et avec le fourbe tu agis perfidement.
- Car tu sauves le peuple humilié, et tu abaisses les regards hautains.
- Oui, tu fais briller mon flambeau ; Yahweh, mon Dieu, éclaire mes ténèbres.
- Avec toi je me précipite sur les bataillons armés ; avec mon Dieu je franchis les murailles.
- Dieu !... Ses voies sont parfaites ; la parole de Yahweh est éprouvée, il est un bouclier pour tous ceux qui se confient en lui.
- Car qui est Dieu, si ce n'est Yahweh, et qui est un rocher, si ce n'est notre Dieu ?
- Le Dieu qui me ceint de force, qui rend ma voie parfaite ;
- qui rend mes pieds semblables à ceux des biches, et me fait tenir debout sur mes hauteurs ;
- qui forme mes mains au combat, et mes bras tendent l'arc d'airain.
- Tu m'as donné le bouclier de ton salut, et ta droite me soutient, et ta douceur me fait grandir.
- Tu élargis mon pas au-dessous de moi, et mes pieds ne chancellent point.
- Je poursuis mes ennemis et je les atteins ; je ne reviens pas sans les avoir anéantis.
- Je les brise, et ils ne se relèvent pas ; Ils tombent sous mes pieds.
- Tu me ceins de force pour le combat, tu fais plier sous moi mes adversaires.
- Mes ennemis !... tu leur fais tourner le dos devant moi, et j'extermine ceux qui me haïssent.
- Ils crient, et personne pour les sauver ! Ils crient vers Yahweh, et il ne leur répond pas !
- Je les broie comme la poussière livrée au vent, je les balaie comme la boue des rues.
- Tu me délivres des révoltes du peuple, tu me mets à la tête des nations ; Des peuples que je ne connaissais pas me sont asservis.
- Dès qu'ils ont entendu, ils m'obéissent ; les fils de l'étranger me flattent.
- Les fils de l'étranger sont défaillants, ils sortent tremblants de leurs forteresses.
- Vive Yahweh et béni soit mon rocher ! Que le Dieu de mon salut soit exalté ;
- Dieu qui m'accorde des vengeances, qui me soumet les peuples,
- qui me délivre de mes ennemis ! Oui, tu m'élèves au-dessus de mes adversaires, tu me sauves de l'homme de violence.
- C'est pourquoi je te louerai parmi les nations, ô Yahweh ; je chanterai à la gloire de ton nom :
- Il accorde de glorieuses délivrances à son roi, il fait miséricorde à son oint, à David et à sa postérité pour toujours.
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