Lamentations chapitre 1
- Eh quoi ! Elle est assise solitaire, cette ville si peuplée ! Elle est semblable à une veuve ! Grande entre les nations, souveraine parmi les états, Elle est réduite à la servitude !
- Elle pleure durant la nuit, et ses joues sont couvertes de larmes ; de tous ceux qui l’aimaient nul ne la console ; Tous ses amis lui sont devenus infidèles, Ils sont devenus ses ennemis.
- Juda est en exil, victime de l’oppression et d’une grande servitude ; Il habite au milieu des nations, Et il n’y trouve point de repos ; Tous ses persécuteurs l’ont surpris dans l’angoisse.
- Les chemins de Sion sont dans le deuil, car on ne va plus aux fêtes ; Toutes ses portes sont désertes, Ses sacrificateurs gémissent, Ses vierges sont affligées, et elle est remplie d’amertume.
- Ses oppresseurs triomphent, ses ennemis sont en paix ; Car l’Éternel l’a humiliée, À cause de la multitude de ses péchés ; Ses enfants ont marché captifs devant l’oppresseur.
- La fille de Sion a perdu toute sa gloire ; Ses chefs sont comme des cerfs Qui ne trouvent point de pâture, Et qui fuient sans force devant celui qui les chasse.
- Aux jours de sa détresse et de sa misère, Jérusalem s’est souvenue De tous les biens dès longtemps son partage, Quand son peuple est tombé sans secours sous la main de l’oppresseur ; Ses ennemis l’ont vue, et ils ont ri de sa chute.
- Jérusalem a multiplié ses péchés, C’est pourquoi elle est un objet d’aversion ; Tous ceux qui l’honoraient la méprisent, en voyant sa nudité ; Elle-même soupire, et détourne la face.
- La souillure était dans les pans de sa robe, et elle ne songeait pas à sa fin ; Elle est tombée d’une manière étonnante, et nul ne la console. — Vois ma misère, ô Éternel ! Quelle arrogance chez l’ennemi ! —
- L’oppresseur a étendu la main Sur tout ce qu’elle avait de précieux ; Elle a vu pénétrer dans son sanctuaire les nations Auxquelles tu avais défendu d’entrer dans ton assemblée.
- Tout son peuple soupire, il cherche du pain ; Ils ont donné leurs choses précieuses pour de la nourriture, Afin de ranimer leur vie. — Vois, Éternel, regarde comme je suis avilie !
- Je m’adresse à vous, à vous tous qui passez ici ! Regardez et voyez s’il est une douleur pareille à ma douleur, À celle dont j’ai été frappée ! L’Éternel m’a affligée au jour de son ardente colère.
- D’en haut il a lancé dans mes os un feu qui les dévore ; Il a tendu un filet sous mes pieds, Il m’a fait tomber en arrière ; Il m’a jetée dans la désolation, dans une langueur de tous les jours.
- Sa main a lié le joug de mes iniquités ; Elles se sont entrelacées, appliquées sur mon cou ; Il a brisé ma force ; le Seigneur m’a livrée à des mains auxquelles je ne puis résister.
- Le Seigneur a terrassé tous mes guerriers au milieu de moi ; Il a rassemblé contre moi une armée, Pour détruire mes jeunes hommes ; le Seigneur a foulé au pressoir la vierge, fille de Juda.
- C’est pour cela que je pleure, que mes yeux fondent en larmes ; Car il s’est éloigné de moi, celui qui me consolerait, Qui ranimerait ma vie. Mes fils sont dans la désolation, parce que l’ennemi a triomphé. —
- Sion a étendu les mains, Et personne ne l’a consolée ; L’Éternel a envoyé contre Jacob les ennemis d’alentour ; Jérusalem a été un objet d’horreur au milieu d’eux. —
- L’Éternel est juste, Car j’ai été rebelle à ses ordres. écoutez, vous tous, peuples, et voyez ma douleur ! Mes vierges et mes jeunes hommes sont allés en captivité.
- J’ai appelé mes amis, et ils m’ont trompée. Mes sacrificateurs et mes anciens ont expiré dans la ville : Ils cherchaient de la nourriture, Afin de ranimer leur vie.
- Éternel, regarde ma détresse ! Mes entrailles bouillonnent, Mon cœur est bouleversé au dedans de moi, Car j’ai été rebelle. Au dehors l’épée a fait ses ravages, au dedans la mort.
- On a entendu mes soupirs, et personne ne m’a consolée ; Tous mes ennemis ont appris mon malheur, Ils se sont réjouis de ce que tu l’as causé ; Tu amèneras, tu publieras le jour où ils seront comme moi.
- Que toute leur méchanceté vienne devant toi, Et traite-les comme tu m’as traitée, À cause de toutes mes transgressions ! Car mes soupirs sont nombreux, et mon cœur est souffrant.
Le malheur de Jérusalem
- Quoi! elle est assise à l'écart, la Ville populeuse! Elle est devenue comme une veuve, la grande parmi les nations. Princesse parmi les provinces, elle est réduite à la corvée.
- Elle passe des nuits à pleurer et les larmes couvrent ses joues. Pas un qui la console parmi tous ses amants. Tous ses amis l'ont trahie, devenus ses ennemis!
- Juda est exilée, soumise à l'oppression, à une dure servitude. Elle demeure chez les nations sans trouver de répit. Tous ses poursuivants l'atteignent en des lieux sans issue.
- Les chemins de Sion sont en deuil, nul ne vient plus à ses fêtes. Toutes ses portes sont désertes, ses prêtres gémissent, ses vierges se désolent. Elle est dans l'amertume!
- Ses oppresseurs ont le dessus, ses ennemis sont heureux, car Yahvé l'a affligée pour ses nombreux crimes; ses petits enfants sont partis captifs devant l'oppresseur.
- De la fille de Sion s'est retirée toute sa splendeur. Ses princes étaient comme des cerfs qui ne trouvent point de pâture; ils cheminaient sans force devant qui les chassait.
- Jérusalem se souvient de ses jours de misère et de détresse, quand son peuple succombait aux coups de l'adversaire sans que nul la secourût. Ses adversaires la voyaient, il riaient de sa ruine.
- Jérusalem a péché gravement, aussi est-elle devenue chose impure. Tous ceux qui l'honoraient la méprisent : ils ont vu sa nudité. Elle, elle gémit et se détourne.
- Sa souillure colle aux pans de sa robe. Elle ne songeait pas à cette fin; elle est tombée si bas! Personne pour la consoler. " Vois, Yahvé, ma misère : l'ennemi triomphe. "
- L'adversaire a étendu la main sur tous ses trésors : elle a vu les païens pénétrer dans son sanctuaire, auxquels tu avais interdit l'entrée de son assemblée.
- Son peuple tout entier gémit, en quête de pain; on donne ses bijoux pour de la nourriture, pour retrouver la vie. " Vois, Yahvé, et regarde combien je suis méprisée.
- Vous tous qui passez par le chemin, regardez et voyez s'il est une douleur pareille à la douleur qui me tourmente, dont Yahvé m'a affligée au jour de sa brûlante colère.
- D'en haut il a envoyé un feu qu'il a fait descendre dans mes os. Il a tendu un filet sous mes pas, il m'a renversée, il m'a rendue désolée, malade tout le jour.
- Il a guetté mes crimes : de sa main il m'enlace, son joug est sur mon cou, il fait fléchir ma force. Le Seigneur m'a mise à leur merci, je ne puis plus tenir!
- Tous mes braves, le Seigneur les a rejetés du milieu de moi. Il a convoqué contre moi une assemblée pour anéantir mon élite. Le Seigneur a foulé au pressoir la vierge, fille de Juda.
- C'est pour cela que je pleure; mes yeux fondent en larmes, car il est loin de moi, le consolateur qui me rendrait la vie. Mes fils sont bouleversés, car l'ennemi est trop fort. "
- Sion tend les mains, pas un qui la console. Yahvé a mandé contre Jacob ses oppresseurs de toutes parts; Jérusalem est devenue chose impure parmi eux.
- " Yahvé, lui, est juste, car à ses ordres je fus rebelle. Écoutez donc, tous les peuples, et voyez ma douleur. Mes vierges et mes jeunes gens sont partis en captivité. .
- J'ai fait appel à mes amants : ils m'ont trahie. Mes prêtres et mes anciens expiraient dans la ville, cherchant une nourriture qui leur rendît la vie.
- Vois, Yahvé, quelle est mon angoisse! Mes entrailles frémissent; mon cur en moi se retourne : Ah! je n'ai fait qu'être rebelle! Au dehors l'épée me prive d'enfants, au dedans, c'est comme la mort.
- Entends-moi qui gémis : pas un qui me console! Tous mes ennemis ont appris mon mal, ils se réjouissent de ce que tu as fait. Fais venir le Jour que tu avais proclamé, pour qu'ils soient comme moi!
- Que toute leur méchanceté te soit présente et traite-les comme tu m'as traitée pour tous mes crimes! Car nombreux sont mes gémissements. et mon cur est malade. "
- Comme elle reste solitaire
la cité qui, naguère, était si populeuse !
Elle est comme une veuve !
Elle qui était importante au milieu des nations,
princesse des provinces,
elle est astreinte à la corvée ! - Tout au long de la nuit, elle pleure, et ses larmes ruissellent sur ses joues.
De tous ceux qui l’aimaient,
aucun ne la console :
tous ses compagnons l’ont trahie
et ils sont devenus ses ennemis. - Juda s’en est allé dans un pays d’exil, accablé de misère,
soumis à un dur esclavage.
Le voici qui habite chez les nations
sans trouver la tranquillité.
Tous ceux qui le pourchassent l’atteignent
au milieu des détresses. - Les chemins de Sion sont plongés dans le deuil
parce qu’il ne vient plus personne pour célébrer la fête.
Ses portes sont en ruine,
ses prêtres se lamentent,
ses jeunes filles sont affligées,
la ville est remplie d’amertume. - Ses ennemis triomphent,
ses adversaires sont heureux,
car l’Éternel l’a affligée
pour ses nombreux péchés,
ses petits enfants sont partis
dans la captivité, poussés par l’oppresseur. - La communauté de Sion a été dépouillée
de toute sa splendeur.
Ses ministres sont devenus semblables à des cerfs
qui ne trouvent pas de pâture,
qui fuient à bout de forces
devant ceux qui les traquent. - Aux jours de son humiliation
et de sa vie errante,
Jérusalem se souvient des trésors
qu’elle avait autrefois,
maintenant que son peuple est, tout entier, tombé aux mains de l’oppresseur
sans qu’il y ait personne qui vienne à son secours.
Les ennemis la voient
et font des gorges chaudes au sujet de sa destruction. - Voici : Jérusalem a gravement péché,
c’est pourquoi elle est devenue comme un déchet.
Tous ceux qui l’honoraient, maintenant la méprisent,
car ils ont vu sa nudité.
Elle-même en gémit et se détourne. - Sa souillure apparaît sur les pans de sa robe.
Elle n’a pas songé à ce qui s’ensuivrait.
Elle est tombée, sa chute est étonnante
et nul ne la console.
« Ô Éternel, dit-elle, vois mon humiliation,
car l’ennemi triomphe. » - L’ennemi a pillé
tous ses objets précieux,
elle a vu les nations
pénétrer dans son sanctuaire.
Pourtant, tu avais dit :
« Elles n’entreront pas dans ta communauté. » - Tout son peuple gémit
en recherchant du pain.
Il donne ses trésors contre des aliments
pour reprendre des forces.
« Vois, Éternel, dit-elle, et considère
l’abjection où je suis. »Les plaintes de Jérusalem
- N’êtes-vous pas touchés,
ô vous tous qui passez ?
Regardez et voyez
s’il est une douleur comparable à la mienne
qui me fait tant souffrir.
L’Éternel me l’a infligée
au jour de sa colère ardente. - D’en haut, il a lancé un feu
qui m’a pénétré jusqu’aux os,
il a tendu un filet sous mes pieds :
il m’a fait reculer
et il a fait de moi une femme esseulée,
accablée tout le jour. - Il a lié le joug que composent mes crimes,
c’est sa main qui les a noués :
ils pèsent sur mon cou.
Il a sapé ma force.
Le Seigneur m’a livrée au pouvoir d’hommes
auxquels je ne peux résister. - Oui, le Seigneur a repoussé tous les vaillants guerriers
qui étaient dans mes murs,
et il a fixé contre moi un rendez-vous
dans le but de briser mes jeunes gens.
Le Seigneur a foulé comme dans un pressoir
la population de Juda. - Pour tout cela, je pleure ;
j’éclate en longs sanglots,
car le consolateur qui ranimerait mon courage
est loin de moi.
Mes fils sont tous plongés dans la désolation,
car l’ennemi a été le plus fort. - Sion étend les mains,
mais nul ne la console.
L’Éternel a donné des ordres,
aux adversaires de Jacob, de l’entourer de toutes parts.
Jérusalem est devenue
un déchet à leurs yeux. - Mais l’Éternel est juste,
car j’ai été rebelle à ses commandements.
Écoutez, je vous prie, vous, tous les peuples,
et voyez ma douleur :
mes jeunes filles, mes jeunes gens
sont partis en captivité. - J’ai fait appel à mes amants,
mais eux ils m’ont trahie.
Mes prêtres et mes dirigeants
ont péri dans la ville
en cherchant de la nourriture
pour reprendre des forces. - Regarde, ô Éternel, je suis dans la détresse ;
tout mon être intérieur est en bouillonnement.
Mon cœur chavire en moi
parce que je me suis gravement révoltée.
Tandis qu’à l’extérieur l’épée me prive de mes enfants,
dans la maison c’est comme chez la mort. - On entend mes soupirs,
mais nul ne me console
et tous mes ennemis, apprenant mon malheur,
sont dans la joie car c’est toi qui as fait cela.
Fais donc venir le jour que tu as annoncé,
et que mes ennemis deviennent comme moi ! - Oh oui, tiens compte de leur méchanceté,
et traite-les
comme tu m’as traitée
pour punir mes forfaits,
car il n’y a de cesse à mes gémissements,
mon cœur est affligé.
Première élégie : Jérusalem abandonnée à ses ennemis
La cité endeuilléea
Copyright © Société Biblique Internationale. Tous droits réservés.
אֵיכָ֣ה ׀ יָשְׁבָ֣ה בָדָ֗ד הָעִיר֙ רַבָּ֣תִי עָ֔ם הָיְתָ֖ה כְּאַלְמָנָ֑ה רַבָּ֣תִי בַגֹּויִ֗ם שָׂרָ֙תִי֙ בַּמְּדִינֹ֔ות הָיְתָ֖ה לָמַֽס׃ ס
[Aleph.] Comment est-il arrivé que la ville si peuplée se trouve si solitaire? que celle qui était grande entre les nations est devenue comme veuve? que celle qui était Dame entre les Provinces a été rendue tributaire?
בָּכֹ֨ו תִבְכֶּ֜ה בַּלַּ֗יְלָה וְדִמְעָתָהּ֙ עַ֣ל לֶֽחֱיָ֔הּ אֵֽין־לָ֥הּ מְנַחֵ֖ם מִכָּל־אֹהֲבֶ֑יהָ כָּל־רֵעֶ֙יהָ֙ בָּ֣גְדוּ בָ֔הּ הָ֥יוּ לָ֖הּ לְאֹיְבִֽים׃ ס
[Beth.] Elle ne cesse de pleurer pendant la nuit, et ses larmes sont sur ses joues; il n'y a pas un de tous ses amis qui la console; ses intimes amis ont agi perfidement contre elle, ils sont devenus ses ennemis.
גָּֽלְתָ֨ה יְהוּדָ֤ה מֵעֹ֙נִי֙ וּמֵרֹ֣ב עֲבֹדָ֔ה הִ֚יא יָשְׁבָ֣ה בַגֹּויִ֔ם לֹ֥א מָצְאָ֖ה מָנֹ֑וחַ כָּל־רֹדְפֶ֥יהָ הִשִּׂיג֖וּהָ בֵּ֥ין הַמְּצָרִֽים׃ ס
[Guimel.] La Judée a été emmenée captive tant elle est affligée, et tant est grande sa servitude; elle demeure maintenant entre les nations, et ne trouve point de repos; tous ses persécuteurs l'ont attrapée entre ses détroits.
דַּרְכֵ֨י צִיֹּ֜ון אֲבֵלֹ֗ות מִבְּלִי֙ בָּאֵ֣י מֹועֵ֔ד כָּל־שְׁעָרֶ֙יהָ֙ שֹֽׁומֵמִ֔ין כֹּהֲנֶ֖יהָ נֶאֱנָחִ֑ים בְּתוּלֹתֶ֥יהָ נּוּגֹ֖ות וְהִ֥יא מַר־לָֽהּ׃ ס
[Daleth.] Les chemins de Sion mènent deuil de ce qu'il n'y a plus personne qui vienne aux fêtes solennelles; toutes ses portes sont désolées, ses Sacrificateurs sanglotent, ses vierges sont accablées de tristesse; elle est remplie d'amertume.
הָי֨וּ צָרֶ֤יהָ לְרֹאשׁ֙ אֹיְבֶ֣יהָ שָׁל֔וּ כִּֽי־יְהוָ֥ה הֹוגָ֖הּ עַ֣ל רֹב־פְּשָׁעֶ֑יהָ עֹולָלֶ֛יהָ הָלְכ֥וּ שְׁבִ֖י לִפְנֵי־צָֽר׃ ס
[He.] Ses adversaires ont été établis pour chefs, ses ennemis ont prospéré; car l'Eternel l'a plongée dans l'affliction à cause de la multitude de ses crimes, ses petits enfants ont marché captifs devant l'adversaire;
וַיֵּצֵ֥א [מִן־בַת־ כ] (מִבַּת־צִיֹּ֖ון ק) כָּל־הֲדָרָ֑הּ הָי֣וּ שָׂרֶ֗יהָ כְּאַיָּלִים֙ לֹא־מָצְא֣וּ מִרְעֶ֔ה וַיֵּלְכ֥וּ בְלֹא־כֹ֖חַ לִפְנֵ֥י רֹודֵֽף׃ ס
[Vau.] Et tout l'honneur de la fille de Sion s'est retiré d'elle; ses principaux sont devenus semblables à des cerfs qui ne trouvent point de pâture, et ils ont marché destitués de force, devant celui qui [les] poursuivait.
זָֽכְרָ֣ה יְרוּשָׁלִַ֗ם יְמֵ֤י עָנְיָהּ֙ וּמְרוּדֶ֔יהָ כֹּ֚ל מַחֲמֻדֶ֔יהָ אֲשֶׁ֥ר הָי֖וּ מִ֣ימֵי קֶ֑דֶם בִּנְפֹ֧ל עַמָּ֣הּ בְּיַד־צָ֗ר וְאֵ֤ין עֹוזֵר֙ לָ֔הּ רָא֣וּהָ צָרִ֔ים שָׂחֲק֖וּ עַ֥ל מִשְׁבַּתֶּֽהָ׃ ס
[Zajin.] Jérusalem dans les jours de son affliction et de son pauvre état s’est souvenue de toutes ses choses désirables qu’elle avait depuis si longtemps, lorsque son peuple est tombé par la main de l’ennemi, sans qu’aucun la secourût; les ennemis l’ont vue, et se sont moqués de ses sabbats.
חֵ֤טְא חָֽטְאָה֙ יְר֣וּשָׁלִַ֔ם עַל־כֵּ֖ן לְנִידָ֣ה הָיָ֑תָה כָּֽל־מְכַבְּדֶ֤יהָ הִזִּיל֙וּהָ֙ כִּי־רָא֣וּ עֶרְוָתָ֔הּ גַּם־הִ֥יא נֶאֶנְחָ֖ה וַתָּ֥שָׁב אָחֹֽור׃ ס
[Heth.] Jérusalem a grièvement péché; c'est pourquoi on a branlé la tête contre elle; tous ceux qui l'honoraient l'ont méprisée, parce qu'ils ont vu son ignominie; elle en a aussi sangloté, et s'est retournée en arrière.
טֻמְאָתָ֣הּ בְּשׁוּלֶ֗יהָ לֹ֤א זָֽכְרָה֙ אַחֲרִיתָ֔הּ וַתֵּ֣רֶד פְּלָאִ֔ים אֵ֥ין מְנַחֵ֖ם לָ֑הּ רְאֵ֤ה יְהוָה֙ אֶת־עָנְיִ֔י כִּ֥י הִגְדִּ֖יל אֹויֵֽב׃ ס
[Teth.] Sa souillure était dans les pans de sa robe, [et] elle ne s'est point souvenue de sa fin; elle a été extraordinairement abaissée, et elle n'a point de consolateur. Regarde, ô Eternel! mon affliction, car l'ennemi s'est élevé [avec orgueil].
יָדֹו֙ פָּ֣רַשׂ צָ֔ר עַ֖ל כָּל־מַחֲמַדֶּ֑יהָ כִּֽי־רָאֲתָ֤ה גֹויִם֙ בָּ֣אוּ מִקְדָּשָׁ֔הּ אֲשֶׁ֣ר צִוִּ֔יתָה לֹא־יָבֹ֥אוּ בַקָּהָ֖ל לָֽךְ׃ ס
[Jod.] L'ennemi a étendu sa main sur toutes ses choses désirables; car elle a vu entrer dans son Sanctuaire les nations au sujet desquelles tu avais donné cet ordre : Elles n'entreront point dans ton assemblée.
כָּל־עַמָּ֤הּ נֶאֱנָחִים֙ מְבַקְּשִׁ֣ים לֶ֔חֶם נָתְנ֧וּ [מַחֲמֹודֵּיהֶם כ] (מַחֲמַדֵּיהֶ֛ם ק) בְּאֹ֖כֶל לְהָשִׁ֣יב נָ֑פֶשׁ רְאֵ֤ה יְהוָה֙ וְֽהַבִּ֔יטָה כִּ֥י הָיִ֖יתִי זֹולֵלָֽה׃ ס
[Caph.] Tout son peuple sanglote, cherchant du pain; ils ont donné leurs choses désirables pour des aliments, afin de se faire revenir le cœur; regarde, ô Eternel! et contemple; car je suis devenue méprisée.
לֹ֣וא אֲלֵיכֶם֮ כָּל־עֹ֣בְרֵי דֶרֶךְ֒ הַבִּ֣יטוּ וּרְא֗וּ אִם־יֵ֤שׁ מַכְאֹוב֙ כְּמַכְאֹבִ֔י אֲשֶׁ֥ר עֹולַ֖ל לִ֑י אֲשֶׁר֙ הֹוגָ֣ה יְהוָ֔ה בְּיֹ֖ום חֲרֹ֥ון אַפֹּֽו׃ ס
[Lamed.] Cela ne vous touche-t-il point? Vous tous passants, contemplez, et voyez s'il y a une douleur, comme ma douleur, qui m'a été faite, à moi que l'Eternel a accablée de douleur au jour de l'ardeur de sa colère.
מִמָּרֹ֛ום שָֽׁלַח־אֵ֥שׁ בְּעַצְמֹתַ֖י וַיִּרְדֶּ֑נָּה פָּרַ֨שׂ רֶ֤שֶׁת לְרַגְלַי֙ הֱשִׁיבַ֣נִי אָחֹ֔ור נְתָנַ֙נִי֙ שֹֽׁמֵמָ֔ה כָּל־הַיֹּ֖ום דָּוָֽה׃ ס
[Mem.] Il a envoyé d'en haut le feu dans mes os, lequel les a tous gagnés; il a tendu un rets à mes pieds, et m'a fait aller en arrière; il m'a rendue désolée [et] languissante pendant tout le jour.
נִשְׂקַד֩ עֹ֨ל פְּשָׁעַ֜י בְּיָדֹ֗ו יִשְׂתָּ֥רְג֛וּ עָל֥וּ עַל־צַוָּארִ֖י הִכְשִׁ֣יל כֹּחִ֑י נְתָנַ֣נִי אֲדֹנָ֔י בִּידֵ֖י לֹא־אוּכַ֥ל קֽוּם׃ ס
[Nun.] Le joug de mes iniquités est tenu serré par sa main; ils sont entortillés, [et] appliqués sur mon cou; il a fait déchoir ma force; le Seigneur m’a livrée entre les mains [de ceux] dont je ne pourrai point me relever.
סִלָּ֨ה כָל־אַבִּירַ֤י ׀ אֲדֹנָי֙ בְּקִרְבִּ֔י קָרָ֥א עָלַ֛י מֹועֵ֖ד לִשְׁבֹּ֣ר בַּחוּרָ֑י גַּ֚ת דָּרַ֣ךְ אֲדֹנָ֔י לִבְתוּלַ֖ת בַּת־יְהוּדָֽה׃ ס
[Samech.] Le Seigneur a abattu tous les [hommes] forts que j'avais au milieu de moi; il a appelé contre moi ses gens assignés, pour mettre en pièces mes gens d'élite. Le Seigneur a tiré le pressoir sur la vierge de la fille de Juda.
עַל־אֵ֣לֶּה ׀ אֲנִ֣י בֹוכִיָּ֗ה עֵינִ֤י ׀ עֵינִי֙ יֹ֣רְדָה מַּ֔יִם כִּֽי־רָחַ֥ק מִמֶּ֛נִּי מְנַחֵ֖ם מֵשִׁ֣יב נַפְשִׁ֑י הָי֤וּ בָנַי֙ שֹֽׁומֵמִ֔ים כִּ֥י גָבַ֖ר אֹויֵֽב׃ ס
[Hajin.] A cause de ces choses je pleure, [et] mon œil, mon œil se fond en eau; car le consolateur qui me faisait revenir le cœur est loin de moi; mes enfants sont désolés, parce que l'ennemi a été le plus fort.
פֵּֽרְשָׂ֨ה צִיֹּ֜ון בְּיָדֶ֗יהָ אֵ֤ין מְנַחֵם֙ לָ֔הּ צִוָּ֧ה יְהוָ֛ה לְיַעֲקֹ֖ב סְבִיבָ֣יו צָרָ֑יו הָיְתָ֧ה יְרוּשָׁלִַ֛ם לְנִדָּ֖ה בֵּינֵיהֶֽם׃ ס
[Pe.] Sion se déchire de ses mains, et personne ne la console; l'Eternel a mandé contre Jacob ses ennemis à l'entour de lui; Jérusalem est devenue entre eux, comme une femme séparée à cause de sa souillure.
צַדִּ֥יק ה֛וּא יְהוָ֖ה כִּ֣י פִ֣יהוּ מָרִ֑יתִי שִׁמְעוּ־נָ֣א כָל־ [עַמִּים כ] (הָֽעַמִּ֗ים ק) וּרְאוּ֙ מַכְאֹבִ֔י בְּתוּלֹתַ֥י וּבַחוּרַ֖י הָלְכ֥וּ בַשֶּֽׁבִי׃ ס
[Tsadi.] L'Eternel est juste, car je me suis rebellée contre son commandement. Ecoutez, je vous prie, vous tous peuples, et regardez ma douleur; mes vierges et mes gens d'élite sont allés en captivité.
קָרָ֤אתִי לַֽמְאַהֲבַי֙ הֵ֣מָּה רִמּ֔וּנִי כֹּהֲנַ֥י וּזְקֵנַ֖י בָּעִ֣יר גָּוָ֑עוּ כִּֽי־בִקְשׁ֥וּ אֹ֙כֶל֙ לָ֔מֹו וְיָשִׁ֖יבוּ אֶת־נַפְשָֽׁם׃ ס
[Koph.] J'ai appelé mes amis, mais ils m'ont trompée. Mes Sacrificateurs, et mes Anciens sont morts dans la ville; car ils ont cherché à manger pour eux, afin de se faire revenir le cœur.
רְאֵ֨ה יְהוָ֤ה כִּֽי־צַר־לִי֙ מֵעַ֣י חֳמַרְמָ֔רוּ נֶהְפַּ֤ךְ לִבִּי֙ בְּקִרְבִּ֔י כִּ֥י מָרֹ֖ו מָרִ֑יתִי מִח֥וּץ שִׁכְּלָה־חֶ֖רֶב בַּבַּ֥יִת כַּמָּֽוֶת׃ ס
[Resch.] Regarde, ô Eternel! car je suis dans la détresse; mes entrailles bruient, mon cœur palpite au dedans de moi, parce que je n'ai fait qu'être rebelle; au dehors l’épée m’a privée d’enfants; au dedans il y a comme la mort.
שָׁמְע֞וּ כִּ֧י נֶאֱנָחָ֣ה אָ֗נִי אֵ֤ין מְנַחֵם֙ לִ֔י כָּל־אֹ֨יְבַ֜י שָׁמְע֤וּ רָֽעָתִי֙ שָׂ֔שׂוּ כִּ֥י אַתָּ֖ה עָשִׂ֑יתָ הֵבֵ֥אתָ יֹום־קָרָ֖אתָ וְיִֽהְי֥וּ כָמֹֽונִי׃ ס
[Scin.] On m'a ouïe sangloter, [et] je n'ai personne qui me console; tous mes ennemis ont appris mon malheur, et s’en sont réjouis, parce que tu l’as fait; tu amèneras le jour que tu as assigné, et ils seront dans mon état.
תָּבֹ֨א כָל־רָעָתָ֤ם לְפָנֶ֙יךָ֙ וְעֹולֵ֣ל לָ֔מֹו כַּאֲשֶׁ֥ר עֹולַ֛לְתָּ לִ֖י עַ֣ל כָּל־פְּשָׁעָ֑י כִּֽי־רַבֹּ֥ות אַנְחֹתַ֖י וְלִבִּ֥י דַוָּֽי׃ פ
[Thau.] Que toute leur malice vienne en ta présence, et fais-leur comme tu m'as fait à cause de tous mes péchés; car mes sanglots sont en grand nombre, et mon cœur est languissant.
La Bible David Martin 1744.
Audio: ℗ Talking Bibles.
-
ALEPH.
- Comment est-elle assise solitaire, la cité populeuse ! Elle est devenue comme une veuve, celle qui était grande parmi les nations. Celle qui était reine parmi les provinces a été soumise au tribut. BETH.
- Elle pleure amèrement durant la nuit, et les larmes couvrent ses joues ; pas un ne la console, de tous ses amants ; tous ses compagnons l'ont trahie, ils sont devenus ses ennemis. GHIMEL.
- Juda s'en est allé en exil, misérable et condamné à un rude travail ; il habite chez les nations, sans trouver le repos ; ses persécuteurs l’ont atteint dans d'étroits défilés. DALETH.
- Les chemins de Sion sont dans le deuil, parce que nul ne vient plus à ses fêtes ; Toutes ses portes sont en ruines, ses prêtres gémissent, ses vierges se désolent, et elle-même est dans l'amertume. HÉ.
- Ses oppresseurs ont le dessus, ses ennemis prospèrent ; car Yahweh l'a affligée, à cause de la multitude de ses offenses ; ses petits enfants s'en sont allés captifs, devant l'oppresseur. VAV.
- Et la fille de Sion a perdu toute sa gloire ; ses princes sont comme des cerfs qui ne trouvent pas de pâture, et qui s'en vont sans force devant celui qui les poursuit. ZAÏN.
- Jérusalem se souvient, aux jours de son affliction et de sa vie errante, de tous ses biens précieux qu'elle possédait, dès les jours anciens. Maintenant que son peuple est tombé sous la main de l'oppresseur, et que personne ne vient a son aide, ses ennemis la voient, et ils rient de son chômage. HETH.
- Jérusalem a multiplié ses péchés ; c'est pourquoi elle est devenue une chose souillée ; tous ceux qui l'honoraient la méprisent, car ils ont vu sa nudité ; elle-même pousse des gémissements, et détourne la face. TETH.
- Sa souillure apparaît sous les pans de sa robe ; elle ne songeait pas à sa fin. Et elle est tombée d'une manière étrange, et personne ne la console ! " Vois, Yahweh, ma misère, car l'ennemi triomphe ! " JOD.
- L'oppresseur a étendu la main sur tous ses trésors ; car elle a vu les nations entrer dans son sanctuaire, les nations au sujet desquelles tu avais donné cet ordre : " Elles n'entreront pas dans ton assemblée. " CAPH.
- Tout son peuple gémit, cherchant du pain ; ils donnent leurs joyaux pour des aliments, qui leur rendent la vie. " Vois Yahweh et considère l'abjection où je suis tombée ! " LAMED.
- " O vous tous, qui passez par le chemin, regardez et voyez s'il y a une douleur pareille à la douleur qui pèse sur moi, moi que Yahweh a frappée, au jour de son ardente colère ! MEM.
- " D'en haut il a lancé dans mes os un feu qui les dévore ; il a étendu un filet devant mes pieds, il m'a fait reculer ; il m'a jeté dans la désolation, je languis tout le jour. NUN.
- " Le joug de mes iniquités a été lié dans sa main ; unies en faisceau, elles pèsent sur mon cou ; il a fait chanceler ma force. Le Seigneur m’a livré à des mains auxquelles je ne puis résister. SAMECH.
- " Le Seigneur a enlevé tous les guerriers qui étaient au milieu de moi ; il a appelé contre moi une armée, pour écraser mes jeunes hommes ; le Seigneur a foulé au pressoir la vierge, fille de Juda. AÏN.
- " C'est pour cela que je pleure, que mon œil, mon œil se fond en larmes ; car il n'y a près de moi personne qui me console, qui me rende la vie ; mes fils sont dans la désolation, car l'ennemi l'emporte. " PHÉ.
- Sion a tendu les mains... Personne qui la console ! Yahweh a mandé contre Jacob ses ennemis qui l'enveloppent ; Jérusalem est devenue au milieu d'eux comme une chose souillée. TSADÉ.
- " Yahweh est vraiment juste, car j'ai été rebelle à ses ordres. Oh ! écoutez tous, peuples, et voyez ma douleur : mes vierges et mes jeunes gens sont allés en exil ! QOPH.
- J'ai appelé mes amants, ils m'ont trompée ; mes prêtres et mes anciens ont péri dans la ville, en cherchant de la nourriture, pour ranimer leur vie. RESCH.
- " Regarde, Yahweh, quelle est mon angoisse ! Mes entrailles sont émues ; mon cœur est bouleversé au dedans de moi, parce que j'ai été bien rebelle. Au dehors l'épée tue mes enfants ; au dedans, c'est la mort ! SIN.
- " On entend mes gémissements ; personne qui me console ! Tous mes ennemis, en apprenant mon malheur, se réjouissent de ce que tu as agi. Tu feras venir le jour que tu as annoncé, et ils deviendront tels que moi ! THAV.
- " Que toute leur méchanceté soit présente devant toi, pour que tu les traites comme tu m'as traitée moi-même, à cause de toutes mes offenses ! Car mes gémissements sont nombreux, et mon cœur est malade ! "
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