Proverbes chapitre 6
- Mon fils, si tu as cautionné ton prochain, Si tu t’es engagé pour autrui,
- Si tu es enlacé par les paroles de ta bouche, Si tu es pris par les paroles de ta bouche,
- Fais donc ceci, mon fils, dégage-toi, Puisque tu es tombé au pouvoir de ton prochain ; Va, prosterne-toi, et fais des instances auprès de lui ;
- Ne donne ni sommeil à tes yeux, Ni assoupissement à tes paupières ;
- Dégage-toi comme la gazelle de la main du chasseur, Comme l’oiseau de la main de l’oiseleur.
La paresse
- Va vers la fourmi, paresseux ; Considère ses voies, et deviens sage.
- Elle n’a ni chef, Ni inspecteur, ni maître ;
- Elle prépare en été sa nourriture, Elle amasse pendant la moisson de quoi manger.
- Paresseux, jusqu’à quand seras-tu couché ? Quand te lèveras-tu de ton sommeil ?
- Un peu de sommeil, un peu d’assoupissement, Un peu croiser les mains pour dormir !…
- Et la pauvreté te surprendra, comme un rôdeur, Et la disette, comme un homme en armes.
L’homme double
- L’homme pervers, l’homme inique, Marche la fausseté dans la bouche ;
- Il cligne des yeux, parle du pied, Fait des signes avec les doigts ;
- La perversité est dans son cœur, Il médite le mal en tout temps, Il excite des querelles.
- Aussi sa ruine arrivera-t-elle subitement ; Il sera brisé tout d’un coup, et sans remède.
- Il y a six choses que hait l’Éternel, Et même sept qu’il a en horreur ;
- Les yeux hautains, la langue menteuse, Les mains qui répandent le sang innocent,
- Le cœur qui médite des projets iniques, Les pieds qui se hâtent de courir au mal,
- Le faux témoin qui dit des mensonges, Et celui qui excite des querelles entre frères.
Les conséquences de l’adultère
- Mon fils, garde les préceptes de ton père, Et ne rejette pas l’enseignement de ta mère.
- Lie-les constamment sur ton cœur, Attache-les à ton cou.
- Ils te dirigeront dans ta marche, Ils te garderont sur ta couche, Ils te parleront à ton réveil.
- Car le précepte est une lampe, et l’enseignement une lumière, Et les avertissements de la correction sont le chemin de la vie :
- Ils te préserveront de la femme corrompue, De la langue doucereuse de l’étrangère.
- Ne la convoite pas dans ton cœur pour sa beauté, Et ne te laisse pas séduire par ses paupières.
- Car pour la femme prostituée on se réduit à un morceau de pain, Et la femme mariée tend un piège à la vie précieuse.
- Quelqu’un mettra-t-il du feu dans son sein, Sans que ses vêtements s’enflamment ?
- Quelqu’un marchera-t-il sur des charbons ardents, Sans que ses pieds soient brûlés ?
- Il en est de même pour celui qui va vers la femme de son prochain : Quiconque la touche ne restera pas impuni.
- On ne tient pas pour innocent le voleur qui dérobe Pour satisfaire son appétit, quand il a faim ;
- Si on le trouve, il fera une restitution au septuple, Il donnera tout ce qu’il a dans sa maison.
- Mais celui qui commet un adultère avec une femme est dépourvu de sens, Celui qui veut se perdre agit de la sorte ;
- Il n’aura que plaie et ignominie, Et son opprobre ne s’effacera point.
- Car la jalousie met un homme en fureur, Et il est sans pitié au jour de la vengeance ;
- Il n’a égard à aucune rançon, Et il est inflexible, quand même tu multiplierais les dons.
Le danger de se porter garant
- Mon fils, si tu t'es porté garant envers ton prochain, si tu as topé dans la main en faveur d'un étranger,
- si tu t'es lié par les paroles de ta bouche, si tu es pris aux paroles de ta bouche,
- fais donc ceci, mon fils, pour te tirer d'affaire, puisque tu es tombé aux mains de ton prochain : Va, prosterne-toi, importune ton prochain,
- n'accorde ni sommeil à tes yeux ni repos à tes paupières,
- dégage-toi, comme du filet la gazelle, ou comme l'oiseau de la main de l'oiseleur.
- Va voir la fourmi, paresseux! observe ses murs et deviens sage :
- elle qui n'a ni magistrat, ni surveillant ni chef,
- durant l'été elle assure sa provende, et amasse, au temps de la moisson, sa nourriture.
- Jusques à quand, paresseux, resteras-tu couché ? Quand te lèveras-tu de ton sommeil ?
- Un peu dormir, un peu s'assoupir, un peu croiser les bras en s'allongeant,
- et, tel un rôdeur, viendra l'indigence, et la disette comme un mendiant.
- Un vaurien, un homme inique, il va, la bouche torse,
- clignant de l'il, traînant les pieds, faisant signe des doigts.
- La fourberie au cur, méditant le mal en toute saison, il suscite des querelles.
- Aussi, soudain viendra sa ruine, à l'instant il sera brisé, sans remède.
- Il y a six choses que hait Yahvé, sept qui lui sont en abomination :
- des yeux hautains, une langue menteuse, des mains qui répandent le sang innocent,
- un cur qui médite des projets coupables, des pieds empressés à courir au mal,
- un faux témoin qui profère des mensonges, le semeur de querelles entre frères.
- Garde, mon fils, le précepte de ton père, ne rejette pas l'enseignement de ta mère.
- Fixe-les constamment dans ton cur, noue-les à ton cou.
- Dans tes démarches ils te guideront, dans ton repos ils te garderont, à ton réveil ils s'entretiendront avec toi.
- Car le précepte est une lampe, l'enseignement une lumière; les exhortations de la discipline sont le chemin de la vie,
- pour te préserver de la femme mauvaise, de la langue doucereuse d'une étrangère.
- Ne convoite pas dans ton cur sa beauté, ne te laisse pas prendre à ses illades,
- car à la prostituée suffit un quignon de pain, mais la femme mariée en veut à une vie précieuse.
- Peut-on porter du feu dans son sein sans enflammer ses vêtements ?
- Peut-on marcher sur des charbons ardents sans se brûler les pieds ?
- Ainsi celui qui court après la femme de son prochain : qui s'y essaie ne s'en tirera pas indemne.
- On ne méprise pas le voleur qui vole pour s'emplir l'estomac quand il a faim;
- pourtant, s'il est pris, il rendra au septuple, il donnera toutes les ressources de sa maison.
- Mais l'adultère est privé de sens, qui veut sa propre perte agit ainsi!
- Il récolte coups et mépris, jamais ne s'effacera son opprobre.
- Car la jalousie excite la rage du mari, au jour de la vengeance il sera sans pitié,
- il n'aura égard à aucune compensation, il ne consentira à rien, même si tu multiplies les présents.
- Mon fils, si tu t’es porté garant des dettes de ton prochain,
si tu t’es engagé pour autrui en topant dans la main. - si tu t’es laissé prendre au piège par tes promesses,
si tu es prisonnier de tes propres paroles, - alors, vite, mon fils, fais ce que je te dis pour te désengager,
car tu t’es livré toi-même au pouvoir d’autrui :
va, humilie-toi devant le créancier, insiste auprès de lui, - n’accorde ni sommeil à tes yeux,
ni assoupissement à tes paupières ; - dégage-toi comme la gazelle du piège tendu,
comme l’oiseau du filet de l’oiseleur.Le paresseux
- Toi qui es paresseux, va donc voir la fourmi,
observe son comportement et tu apprendras la sagesse. - Elle n’a ni surveillant,
ni contremaître, ni chef. - Durant l’été, elle prépare sa nourriture,
au temps de la moisson, elle amasse ses provisions. - Et toi, paresseux, combien de temps vas-tu rester couché ?
Quand donc sortiras-tu de ton sommeil pour te lever ? - « Je vais faire juste un petit somme, dis-tu, juste un peu m’assoupir,
rien qu’un peu croiser les mains et rester couché un instant. » - Mais pendant ce temps, la pauvreté s’introduit chez toi comme un rôdeur,
et la misère comme un pillard.Le colporteur de mensonges
- C’est un vaurien, un personnage ignoble,
celui qui va, colportant des mensonges. - Il appuie ses dires de clignements d’yeux,
de tapements des pieds, et de signes des doigts : - il n’y a que des pensées perverses dans son cœur,
il manigance du mal et passe son temps à susciter des querelles. - Aussi la ruine fondra-t-elle sur lui sans crier gare,
il sera brisé soudainement et sans remède.Ce que l’Éternel déteste
- Il y a six choses que l’Éternel déteste,
et même sept qui lui sont en horreur ; - les yeux qui regardent les autres de haut,
la langue qui répand des mensonges,
les mains qui font couler le sang des innocents, - le cœur qui médite des projets coupables,
les pieds qui se hâtent de courir vers le mal, - le faux témoin qui dit des mensonges
et l’homme qui sème la discorde entre des frères.Comment fuir l’immoralité
- Mon fils, reste attaché aux préceptes de ton père,
et ne rejette pas l’enseignement de ta mère ! - Serre-les constamment dans ton cœur,
attache-les comme un collier à ton cou ! - Ils te guideront quand tu voyageras,
ils veilleront sur toi durant ton sommeil
et s’entretiendront avec toi à ton réveil. - Car le précepte est une lampe, et l’enseignement une lumière.
Les avertissements et les reproches sont le chemin vers la vie. - Ils te préserveront de la femme immorale
et te mettront en garde contre les paroles enjôleuses d’une inconnue. - Ne la convoite pas dans ton cœur à cause de sa beauté,
ne te laisse pas séduire par ses œillades ! - Car, à cause d’une femme débauchée,
on peut être réduit à un morceau de pain,
et la femme adultère met en péril une vie précieuse. - Peut-on mettre du feu dans sa poche
sans que les vêtements s’enflamment ? - Peut-on marcher sur des braises sans se brûler les pieds ?
- De même, celui qui court après la femme de son prochain ne demeurera pas indemne ;
s’il la touche, il ne saurait rester impuni. - On ne méprise pas celui qui a volé
pour assouvir sa faim parce qu’il n’avait rien à manger. - Mais s’il est découvert, il devra restituer sept fois plus,
et il donnera tout ce qu’il a dans sa maison. - Mais celui qui commet un adultère est dépourvu de sens,
agir ainsi, c’est se détruire soi-même ; - celui qui fait cela ne récoltera que souffrances et déshonneur,
sa honte ne s’effacera jamais. - Car la jalousie met le mari en fureur,
il sera sans pitié au jour de la vengeance. - Il ne se laissera apaiser par aucune indemnité ;
il ne l’acceptera pas, même si tu multiplies les présents.
Les promesses impossibles
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בְּ֭נִי אִם־עָרַ֣בְתָּ לְרֵעֶ֑ךָ תָּקַ֖עְתָּ לַזָּ֣ר כַּפֶּֽיךָ׃
Mon fils, si tu as cautionné [pour quelqu'un] envers ton ami, ou si tu as frappé dans la main à l'étranger,
נֹוקַ֥שְׁתָּ בְאִמְרֵי־פִ֑יךָ נִ֝לְכַּ֗דְתָּ בְּאִמְרֵי־פִֽיךָ׃
Tu es enlacé par les paroles de ta bouche, tu es pris par les paroles de ta bouche.
עֲשֵׂ֨ה זֹ֥את אֵפֹ֪וא ׀ בְּנִ֡י וְֽהִנָּצֵ֗ל כִּ֘י בָ֤אתָ בְכַף־רֵעֶ֑ךָ לֵ֥ךְ הִ֝תְרַפֵּ֗ס וּרְהַ֥ב רֵעֶֽיךָ׃
Mon fils, fais maintenant ceci, et te dégage, puisque tu es tombé entre les mains de ton intime ami, va, prosterne-toi, et encourage tes amis.
אַל־תִּתֵּ֣ן שֵׁנָ֣ה לְעֵינֶ֑יךָ וּ֝תְנוּמָ֗ה לְעַפְעַפֶּֽיךָ׃
Ne donne point de sommeil à tes yeux, et ne laisse point sommeiller tes paupières.
הִ֭נָּצֵל כִּצְבִ֣י מִיָּ֑ד וּ֝כְצִפֹּ֗ור מִיַּ֥ד יָקֽוּשׁ׃ פ
Dégage-toi comme le daim de la main [du chasseur], et comme l'oiseau de la main de l'oiseleur.
לֵֽךְ־אֶל־נְמָלָ֥ה עָצֵ֑ל רְאֵ֖ה דְרָכֶ֣יהָ וַחֲכָֽם׃
Va, paresseux, vers la fourmi, regarde ses voies, et sois sage.
אֲשֶׁ֖ר אֵֽין־לָ֥הּ קָצִ֗ין שֹׁטֵ֥ר וּמֹשֵֽׁל׃
Elle n'a ni chef, ni directeur, ni gouverneur,
תָּכִ֣ין בַּקַּ֣יִץ לַחְמָ֑הּ אָגְרָ֥ה בַ֝קָּצִ֗יר מַאֲכָלָֽהּ׃
[Et cependant] elle prépare en été son pain, et amasse durant la moisson de quoi manger.
עַד־מָתַ֖י עָצֵ֥ל ׀ תִּשְׁכָּ֑ב מָ֝תַ֗י תָּק֥וּם מִשְּׁנָתֶֽךָ׃
Paresseux, jusqu'à quand te tiendras-tu couché? Quand te lèveras-tu de ton lit?
מְעַ֣ט נֹות מְעַ֣ט תְּנוּמֹ֑ות מְעַ֓ט ׀ חִבֻּ֖ק יָדַ֣יִם לִשְׁכָּֽב׃
Un peu de sommeil, [dis-tu], un peu de sommeil, un peu de ploiement de bras, afin de demeurer couché;
וּבָֽא־כִמְהַלֵּ֥ךְ רֵאשֶׁ֑ךָ וּ֝מַחְסֹֽרְךָ֗ כְּאִ֣ישׁ מָגֵֽן׃ פ
Et ta pauvreté viendra comme un passant; et ta disette, comme un soldat.
אָדָ֣ם בְּ֭לִיַּעַל אִ֣ישׁ אָ֑וֶן הֹ֝ולֵ֗ךְ עִקְּשׁ֥וּת פֶּֽה׃
L'homme qui imite le démon, est un homme violent et ses discours sont faux.
קֹרֵ֣ץ בְּ֭עֵינָיו מֹלֵ֣ל בְּרַגְלָ֑ו מֹ֝רֶ֗ה בְּאֶצְבְּעֹתָֽיו׃
Il fait signe de ses yeux, il parle de ses pieds, il enseigne de ses doigts.
תַּֽהְפֻּכֹ֨ות ׀ בְּלִבֹּ֗ו חֹרֵ֣שׁ רָ֣ע בְּכָל־עֵ֑ת [מְדָנִים כ] (מִדְיָנִ֥ים ק) יְשַׁלֵּֽחַ׃
Il y a des renversements dans son cœur, il machine du mal en tout temps, il fait naître des querelles.
עַל־כֵּ֗ן פִּ֭תְאֹם יָבֹ֣וא אֵידֹ֑ו פֶּ֥תַע יִ֝שָּׁבֵ֗ר וְאֵ֣ין מַרְפֵּֽא׃ פ
C'est pourquoi sa calamité viendra subitement, il sera subitement brisé, il n'y aura point de guérison.
שֶׁשׁ־הֵ֭נָּה שָׂנֵ֣א יְהוָ֑ה וְ֝שֶׁ֗בַע [תֹּועֲבֹות כ] (תֹּועֲבַ֥ת ק) נַפְשֹֽׁו׃
Dieu hait ces six choses, et même sept lui sont en abomination;
עֵינַ֣יִם רָ֭מֹות לְשֹׁ֣ון שָׁ֑קֶר וְ֝יָדַ֗יִם שֹׁפְכֹ֥ות דָּם־נָקִֽי׃
Savoir, les yeux hautains, la fausse langue, les mains qui répandent le sang innocent;
לֵ֗ב חֹ֭רֵשׁ מַחְשְׁבֹ֣ות אָ֑וֶן רַגְלַ֥יִם מְ֝מַהֲרֹ֗ות לָר֥וּץ לָֽרָעָה׃
Le cœur qui machine de mauvais desseins; les pieds qui se hâtent pour courir au mal;
יָפִ֣יחַ כְּ֭זָבִים עֵ֣ד שָׁ֑קֶר וּמְשַׁלֵּ֥חַ מְ֝דָנִ֗ים בֵּ֣ין אַחִֽים׃ פ
Le faux témoin qui profère des mensonges; et celui qui sème des querelles entre les frères.
נְצֹ֣ר בְּ֭נִי מִצְוַ֣ת אָבִ֑יךָ וְאַל־תִּ֝טֹּ֗שׁ תֹּורַ֥ת אִמֶּֽךָ׃
Mon fils, garde le commandement de ton père, et n'abandonne point l'enseignement de ta mère;
קָשְׁרֵ֣ם עַל־לִבְּךָ֣ תָמִ֑יד עָ֝נְדֵ֗ם עַל־גַּרְגְּרֹתֶֽךָ׃
Tiens-les continuellement liés à ton cœur, et les attache à ton cou.
בְּהִתְהַלֶּכְךָ֨ ׀ תַּנְחֶ֬ה אֹתָ֗ךְ בְּֽ֭שָׁכְבְּךָ תִּשְׁמֹ֣ר עָלֶ֑יךָ וַ֝הֲקִיצֹ֗ותָ הִ֣יא תְשִׂיחֶֽךָ׃
Quand tu marcheras, il te conduira; et quand tu te coucheras, il te gardera; et quand tu te réveilleras, il s'entretiendra avec toi.
כִּ֤י נֵ֣ר מִ֭צְוָה וְתֹ֣ורָה אֹ֑ור וְדֶ֥רֶךְ חַ֝יִּ֗ים תֹּוכְחֹ֥ות מוּסָֽר׃
Car le commandement est une lampe; et l'enseignement une lumière; et les répréhensions propres à instruire [sont] le chemin de la vie.
לִ֭שְׁמָרְךָ מֵאֵ֣שֶׁת רָ֑ע מֵֽ֝חֶלְקַ֗ת לָשֹׁ֥ון נָכְרִיָּֽה׃
Pour te garder de la mauvaise femme, et des flatteries de la langue étrangère,
אַל־תַּחְמֹ֣ד יָ֭פְיָהּ בִּלְבָבֶ֑ךָ וְאַל־תִּ֝קָּֽחֲךָ֗ בְּעַפְעַפֶּֽיהָ׃
Ne convoite point en ton cœur sa beauté, et ne te laisse point prendre à ses yeux.
כִּ֤י בְעַד־אִשָּׁ֥ה זֹונָ֗ה עַֽד־כִּכַּ֫ר לָ֥חֶם וְאֵ֥שֶׁת אִ֑ישׁ נֶ֖פֶשׁ יְקָרָ֣ה תָצֽוּד׃ פ
Car pour l'amour de la femme débauchée on en vient jusqu'à un morceau de pain, et la femme [convoiteuse] d'homme chasse après l'âme précieuse [de l'homme.]
הֲיַחְתֶּ֤ה אִ֓ישׁ אֵ֬שׁ בְּחֵיקֹ֑ו וּ֝בְגָדָ֗יו לֹ֣א תִשָּׂרַֽפְנָה׃
Quelqu'un peut-il prendre du feu dans son sein, sans que ses habits brûlent?
אִם־יְהַלֵּ֣ךְ אִ֭ישׁ עַל־הַגֶּחָלִ֑ים וְ֝רַגְלָ֗יו לֹ֣א תִכָּוֶֽינָה׃
Quelqu'un marchera-t-il sur la braise, sans que ses pieds en soient brûlés?
כֵּ֗ן הַ֭בָּא אֶל־אֵ֣שֶׁת רֵעֵ֑הוּ לֹ֥א יִ֝נָּקֶ֗ה כָּֽל־הַנֹּגֵ֥עַ בָּֽהּ׃
Ainsi [en prend-il] à celui qui entre vers la femme de son prochain; quiconque la touchera, ne sera point innocent.
לֹא־יָב֣וּזוּ לַ֭גַּנָּב כִּ֣י יִגְנֹ֑וב לְמַלֵּ֥א נַ֝פְשֹׁ֗ו כִּ֣י יִרְעָֽב׃
On ne méprise point un larron, s'il dérobe pour remplir son âme, quand il a faim;
וְ֭נִמְצָא יְשַׁלֵּ֣ם שִׁבְעָתָ֑יִם אֶת־כָּל־הֹ֖ון בֵּיתֹ֣ו יִתֵּֽן׃
Et s'il est trouvé, il le récompensera sept fois au double, il donnera tout ce qu'il a dans sa maison.
נֹאֵ֣ף אִשָּׁ֣ה חֲסַר־לֵ֑ב מַֽשְׁחִ֥ית נַ֝פְשֹׁ֗ו ה֣וּא יַעֲשֶֽׂנָּה׃
[Mais] celui qui commet adultère avec une femme, est dépourvu de sens; et celui qui le fera, sera le destructeur de son âme.
נֶֽגַע־וְקָלֹ֥ון יִמְצָ֑א וְ֝חֶרְפָּתֹ֗ו לֹ֣א תִמָּחֶֽה׃
Il trouvera des plaies et de l'ignominie, et son opprobre ne sera point effacé.
כִּֽי־קִנְאָ֥ה חֲמַת־גָּ֑בֶר וְלֹֽא־יַ֝חְמֹ֗ול בְּיֹ֣ום נָקָֽם׃
Car la jalousie est une fureur de mari, qui n'épargnera point [l'adultère] au jour de la vengeance.
לֹא־יִ֭שָּׂא פְּנֵ֣י כָל־כֹּ֑פֶר וְלֹֽא־יֹ֝אבֶ֗ה כִּ֣י תַרְבֶּה־שֹֽׁחַד׃ פ
Il n'aura égard à aucune rançon, et il n'acceptera rien, quand tu multiplierais les présents.
La Bible David Martin 1744.
Audio: ℗ Talking Bibles.
-
— Contre les cautionnements. —
- Mon fils, si tu t'es rendu caution pour ton ami, si tu t'es engagé pour un étranger,
- si tu es lié par les paroles de ta bouche, si tu es pris par les paroles de ta bouche,
- fais donc ceci, mon ami : dégage-toi ! Puisque tu es tombé aux mains de ton prochain, va, prosterne-toi et presse-le vivement !
- Ne donne ni sommeil à tes yeux, ni assoupissement à tes paupières ;
- dégage-toi, comme la gazelle de la main du chasseur, comme l'oiseau de la main de l'oiseleur. — Contre la paresse. —
- Va vers la fourmi ô paresseux ; considère ses voies et deviens sage.
- Elle qui n'a ni chef, ni inspecteur de travaux, ni souverain,
- elle amasse en été de quoi manger, elle recueille pendant la moisson sa nourriture.
- Jusques à quand, ô paresseux, seras-tu couché, quand te lèveras-tu de ton sommeil ?
- « Un peu de sommeil, un peu d'assoupissement, un peu croiser les mains sur son lit. »
- Et ta pauvreté viendra comme un voyageur, et ta disette comme un homme en armes ! — Contre la duplicité. —
- Un homme pervers, un homme inique, marche la perversité dans la bouche ;
- il cligne les yeux, gratte du pied, fait des signes avec les doigts.
- La perversité est dans son cœur, il médite le mal en tout temps, il suscite des querelles.
- Aussi sa ruine viendra subitement ; il sera brisé tout d'un coup et sans remède. — Sept choses qui déplaisent à Yahweh. —
- Il y a six choses que hait Yahweh, il y en a sept qu'il a en horreur :
- les yeux altiers, la langue menteuse, les mains qui font couler le sang innocent,
- le cœur qui médite des projets coupables, les pieds empressés à courir au mal,
- le faux témoin qui profère des mensonges, et celui qui sème la discorde entre frères. — Contre l'adultère. —
- Mon fils, garde le précepte de ton père, et ne rejette pas l'enseignement de ta mère.
- Lie-les constamment sur ton cœur, attache-les à ton cou.
- Il te dirigera dans ta marche, il te gardera dans ton sommeil ; à ton réveil, il conversera avec toi.
- Car le précepte est une lampe, et la loi une lumière, et les avertissements qui instruisent sont le chemin de la vie.
- Ils te préserveront de la femme perverse, de la langue doucereuse de l'étrangère.
- Ne convoite pas sa beauté dans ton cœur, et qu'elle ne te séduise pas par ses paupières.
- Car pour la courtisane on se réduit à un morceau de pain, et la femme mariée prend au piège une vie précieuse.
- Se peut-il qu'un homme mette du feu dans son sein, sans que ses vêtements s'enflamment ?
- Ou bien un homme marchera-t-il sur des charbons ardents sans que ses pieds soient brûlés ?
- Ainsi en est-il de celui qui va vers la femme de son prochain : quiconque la touche ne saurait rester impuni.
- On ne méprise pas un voleur qui dérobe pour satisfaire sa faim, quand il n'a rien à manger :
- surpris, il rend sept fois autant, il donne tout ce qu'il a dans sa maison.
- Mais celui qui corrompt une femme est dépourvu de sens ; il se perd lui-même, celui qui agit de la sorte ;
- il ne recueille que plaie et ignominie, et son opprobre ne s'effacera pas.
- Car la jalousie excite la fureur de l'homme outragé ; il est sans pitié au jour de la vengeance ;
- il n'a égard à aucune rançon ; il n'en veut pas, quand même tu multiplierais les présents.
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