Genèse chapitre 19
- Les deux anges arrivèrent à Sodome sur le soir ; et Lot était assis à la porte de Sodome. Quand Lot les vit, il se leva pour aller au-devant d’eux, et se prosterna la face contre terre.
- Puis il dit : Voici, mes seigneurs, entrez, je vous prie, dans la maison de votre serviteur, et passez-y la nuit ; lavez-vous les pieds ; vous vous lèverez de bon matin, et vous poursuivrez votre route. Non, répondirent-ils, nous passerons la nuit dans la rue.
- Mais Lot les pressa tellement qu’ils vinrent chez lui et entrèrent dans sa maison. Il leur donna un festin, et fit cuire des pains sans levain. Et ils mangèrent.
- Ils n’étaient pas encore couchés que les gens de la ville, les gens de Sodome, entourèrent la maison, depuis les enfants jusqu’aux vieillards ; toute la population était accourue.
- Ils appelèrent Lot, et lui dirent : Où sont les hommes qui sont entrés chez toi cette nuit ? Fais-les sortir vers nous, pour que nous les connaissions.
- Lot sortit vers eux à l’entrée de la maison, et ferma la porte derrière lui.
- Et il dit : Mes frères, je vous prie, ne faites pas le mal !
- Voici, j’ai deux filles qui n’ont point connu d’homme ; je vous les amènerai dehors, et vous leur ferez ce qu’il vous plaira. Seulement, ne faites rien à ces hommes puisqu’ils sont venus à l’ombre de mon toit.
- Ils dirent : Retire-toi ! Ils dirent encore : Celui-ci est venu comme étranger, et il veut faire le juge ! Eh bien, nous te ferons pis qu’à eux. Et, pressant Lot avec violence, ils s’avancèrent pour briser la porte.
- Les hommes étendirent la main, firent rentrer Lot vers eux dans la maison, et fermèrent la porte.
- Et ils frappèrent d’aveuglement les gens qui étaient à l’entrée de la maison, depuis le plus petit jusqu’au plus grand, de sorte qu’ils se donnèrent une peine inutile pour trouver la porte.
- Les hommes dirent à Lot : Qui as-tu encore ici ? Gendres, fils et filles, et tout ce qui t’appartient dans la ville, fais-les sortir de ce lieu.
- Car nous allons détruire ce lieu, parce que le cri contre ses habitants est grand devant l’Éternel. L’Éternel nous a envoyés pour le détruire.
- Lot sortit, et parla à ses gendres qui avaient pris ses filles : Levez-vous, dit-il, sortez de ce lieu ; car l’Éternel va détruire la ville. Mais, aux yeux de ses gendres, il parut plaisanter.
- Dès l’aube du jour, les anges insistèrent auprès de Lot, en disant : Lève-toi, prends ta femme et tes deux filles qui se trouvent ici, de peur que tu ne périsses dans la ruine de la ville.
- Et comme il tardait, les hommes le saisirent par la main, lui, sa femme et ses deux filles, car l’Éternel voulait l’épargner ; ils l’emmenèrent, et le laissèrent hors de la ville.
- Après les avoir fait sortir, l’un d’eux dit : Sauve-toi, pour ta vie ; ne regarde pas derrière toi, et ne t’arrête pas dans toute la plaine ; sauve-toi vers la montagne, de peur que tu ne périsses.
- Lot leur dit : Oh ! Non, Seigneur !
- Voici, j’ai trouvé grâce à tes yeux, et tu as montré la grandeur de ta miséricorde à mon égard, en me conservant la vie ; mais je ne puis me sauver à la montagne, avant que le désastre m’atteigne, et je périrai.
- Voici, cette ville est assez proche pour que je m’y réfugie, et elle est petite. Oh ! Que je puisse m’y sauver,… n’est-elle pas petite ?… et que mon âme vive !
- Et il lui dit : Voici, je t’accorde encore cette grâce, et je ne détruirai pas la ville dont tu parles.
- Hâte-toi de t’y réfugier, car je ne puis rien faire jusqu’à ce que tu y sois arrivé. C’est pour cela que l’on a donné à cette ville le nom de Tsoar.
- Le soleil se levait sur la terre, lorsque Lot entra dans Tsoar.
- Alors l’Éternel fit pleuvoir du ciel sur Sodome et sur Gomorrhe du soufre et du feu, de par l’Éternel.
- Il détruisit ces villes, toute la plaine et tous les habitants des villes, et les plantes de la terre.
- La femme de Lot regarda en arrière, et elle devint une statue de sel.
- Abraham se leva de bon matin, pour aller au lieu où il s’était tenu en présence de l’Éternel.
- Il porta ses regards du côté de Sodome et de Gomorrhe, et sur tout le territoire de la plaine ; et voici, il vit s’élever de la terre une fumée, comme la fumée d’une fournaise.
- Lorsque Dieu détruisit les villes de la plaine, il se souvint d’Abraham ; et il fit échapper Lot du milieu du désastre, par lequel il bouleversa les villes où Lot avait établi sa demeure.
Descendance de Lot
- Lot quitta Tsoar pour la hauteur, et se fixa sur la montagne, avec ses deux filles, car il craignait de rester à Tsoar. Il habita dans une caverne, lui et ses deux filles.
- L’aînée dit à la plus jeune : Notre père est vieux ; et il n’y a point d’homme dans la contrée, pour venir vers nous, selon l’usage de tous les pays.
- Viens, faisons boire du vin à notre père, et couchons avec lui, afin que nous conservions la race de notre père.
- Elles firent donc boire du vin à leur père cette nuit-là ; et l’aînée alla coucher avec son père : il ne s’aperçut ni quand elle se coucha, ni quand elle se leva.
- Le lendemain, l’aînée dit à la plus jeune : Voici, j’ai couché la nuit dernière avec mon père ; faisons-lui boire du vin encore cette nuit, et va coucher avec lui, afin que nous conservions la race de notre père.
- Elles firent boire du vin à leur père encore cette nuit-là ; et la cadette alla coucher avec lui : il ne s’aperçut ni quand elle se coucha, ni quand elle se leva.
- Les deux filles de Lot devinrent enceintes de leur père.
- L’aînée enfanta un fils, qu’elle appela du nom de Moab : c’est le père des Moabites, jusqu’à ce jour.
- La plus jeune enfanta aussi un fils, qu’elle appela du nom de Ben Ammi : c’est le père des Ammonites, jusqu’à ce jour.
Destruction de Sodome et de Gomorrhe
- Quand les deux Anges arrivèrent à Sodome sur le soir, Lot était assis à la porte de la ville. Dès que Lot les vit, il se leva à leur rencontre et se prosterna, face contre terre.
- Il dit : Je vous en prie, Messeigneurs ! Veuillez descendre chez votre serviteur pour y passer la nuit et vous laver les pieds, puis au matin vous reprendrez votre route, mais ils répondirent : Non, nous passerons la nuit sur la place.
- Il les pressa tant qu'ils allèrent chez lui et entrèrent dans sa maison. Il leur prépara un repas, fit cuire des pains sans levain, et ils mangèrent.
- Ils n'étaient pas encore couchés que la maison fut cernée par les hommes de la ville, les gens de Sodome, depuis les jeunes jusqu'aux vieux, tout le peuple sans exception.
- Ils appelèrent Lot et lui dirent : Où sont les hommes qui sont venus chez toi cette nuit ? Amène-les-nous pour que nous en abusions.
- Lot sortit vers eux à l'entrée et, ayant fermé la porte derrière lui,
- il dit : Je vous en supplie, mes frères, ne commettez pas le mal !
- Écoutez : j'ai deux filles qui sont encore vierges, je vais vous les amener : faites-leur ce qui vous semble bon, mais, pour ces hommes, ne leur faites rien, puisqu'ils sont entrés sous l'ombre de mon toit.
- Mais ils répondirent : Ote-toi de là ! En voilà un qui est venu en étranger, et il fait le juge ! Eh bien, nous te ferons plus de mal qu'à eux ! Ils le pressèrent fort, lui Lot, et s'approchèrent pour briser la porte.
- Mais les hommes sortirent le bras, firent rentrer Lot auprès d'eux dans la maison et refermèrent la porte.
- Quant aux hommes qui étaient à l'entrée de la maison, ils les frappèrent de berlue, du plus petit jusqu'au plus grand, et ils n'arrivaient pas à trouver l'ouverture.
- Les hommes dirent à Lot : As-tu encore quelqu'un ici ? Tes fils, tes filles, tous les tiens qui sont dans la ville, fais-les sortir de ce lieu.
- Nous allons en effet détruire ce lieu, car grand est le cri qui s'est élevé contre eux à la face de Yahvé, et Yahvé nous a envoyés pour les exterminer.
- Lot alla parler à ses futurs gendres, qui devaient épouser ses filles : Debout, dit-il, quittez ce lieu, car Yahvé va détruire la ville. Mais ses futurs gendres crurent qu'il plaisantait.
- Lorsque pointa l'aurore, les Anges insistèrent auprès de Lot, en disant : Debout ! prends ta femme et tes deux filles qui se trouvent là, de peur d'être emporté par le châtiment de la ville.
- Et comme il hésitait, les hommes le prirent par la main, ainsi que sa femme et ses deux filles, pour la pitié que Yahvé avait de lui. Ils le firent sortir et le laissèrent en dehors de la ville.
- Comme ils le menaient dehors, il dit : Sauve-toi, sur ta vie ! Ne regarde pas derrière toi et ne t'arrête nulle part dans la Plaine, sauve-toi à la montagne pour n'être pas emporté !
- Lot leur répondit : Non, je t'en prie, Monseigneur !
- Ton serviteur a trouvé grâce à tes yeux et tu as montré une grande miséricorde à mon égard en m'assurant la vie. Mais moi, je ne puis pas me sauver à la montagne sans que m'atteigne le malheur et que je meure.
- Voilà cette ville, assez proche pour y fuir, et elle est peu de chose. Permets que je m'y sauve - est-ce qu'elle n'est pas peu de chose ? - et que je vive !
- Il lui répondit : Je te fais encore cette grâce de ne pas renverser la ville dont tu parles.
- Vite, sauve-toi là-bas, car je ne puis rien faire avant que tu n'y sois arrivé. C'est pourquoi on a donné à la ville le nom de Çoar.
- Au moment où le soleil se levait sur la terre et où Lot entrait à Çoar,
- Yahvé fit pleuvoir sur Sodome et sur Gomorrhe du soufre et du feu venant de Yahvé,
- et il renversa ces villes et toute la Plaine, avec tous les habitants des villes et la végétation du sol.
- Or la femme de Lot regarda en arrière, et elle devint une colonne de sel.
- Levé de bon matin, Abraham vint à l'endroit où il s'était tenu devant Yahvé
- et il jeta son regard sur Sodome, sur Gomorrhe et sur toute la Plaine, et voici qu'il vit la fumée monter du pays comme la fumée d'une fournaise !
- Ainsi, lorsque Dieu détruisit les villes de la Plaine, il s'est souvenu d'Abraham et il a retiré Lot du milieu de la catastrophe, dans le renversement des villes où habitait Lot.
- Lot monta de Çoar et s'établit dans la montagne avec ses deux filles, car il n'osa pas rester à Çoar. Il s'installa dans une grotte, lui et ses deux filles.
- L'aînée dit à la cadette : Notre père est âgé et il n'y a pas d'homme dans le pays pour s'unir à nous à la manière de tout le monde.
- Viens, faisons boire du vin à notre père et couchons avec lui; ainsi, de notre père, nous susciterons une descendance.
- Elles firent boire, cette nuit-là, du vin à leur père, et l'aînée vint s'étendre près de son père, qui n'eut conscience ni de son coucher ni de son lever.
- Le lendemain, l'aînée dit à la cadette : La nuit dernière, j'ai couché avec mon père; faisons-lui boire du vin encore cette nuit et va coucher avec lui; ainsi, de notre père nous susciterons une descendance.
- Elles firent boire du vin à leur père encore cette nuit-là, et la cadette s'étendit auprès de lui, qui n'eut conscience ni de son coucher ni de son lever.
- Les deux filles de Lot devinrent enceintes de leur père.
- L'aînée donna naissance à un fils et elle l'appela Moab; c'est l'ancêtre des Moabites d'aujourd'hui.
- La cadette aussi donna naissance à un fils et elle l'appela Ben-Ammi; c'est l'ancêtre des Bené-Ammon d'aujourd'hui.
- Le soir, les deux anges arrivèrent à Sodome. Loth était assis à la porte de la ville. En les voyant, il se leva pour aller à leur rencontre et se prosterna face contre terre.
- Il leur dit : - S’il vous plaît, mes seigneurs, acceptez de faire un détour et de venir loger dans la maison de votre serviteur. Vous pourrez vous y laver les pieds, et vous y passerez la nuit, avant de poursuivre votre route. - Non, lui répondirent-ils, nous passerons la nuit sur la place.
- Mais Loth insista tant qu’ils finirent par accepter de se rendre dans sa maison. Il leur fit préparer un bon repas et cuire du pain sans levain et ils se mirent à manger.
- Quand ils furent sur le point de se coucher, la maison fut encerclée par les gens de la ville : tous les hommes de Sodome, jeunes et vieux, étaient venus là des différents quartiers de la ville.
- Ils appelèrent Loth et lui demandèrent : - Où sont ces hommes qui sont venus chez toi cette nuit ? Amène-les nous pour que nous couchions avec eux !
- Loth sortit sur le pas de sa porte et referma la porte derrière lui.
- - Non, mes frères, leur dit-il, je vous en supplie, ne commettez pas le mal !
- Écoutez : j’ai deux filles qui sont encore vierges. Je vais vous les amener, vous leur ferez ce qui vous plaira, mais ne touchez pas ces hommes puisqu’ils sont venus s’abriter sous mon toit.
- - Ôte-toi de là ! lui crièrent-ils. Puis ils ajoutèrent : Voyez-moi cet individu, il est venu ici comme étranger et maintenant, il veut jouer au juge ! Eh bien, nous t’en ferons voir plus qu’à eux. Puis ils poussèrent violemment Loth de côté et s’approchèrent de la porte pour l’enfoncer.
- Mais les deux hommes venus chez Loth se saisirent de lui, le ramenèrent vers eux à l’intérieur de la maison, et refermèrent la porte.
- Ils frappèrent d’aveuglement les gens massés à l’entrée de la maison, jeunes et vieux, de sorte qu’ils n’arrivaient plus à trouver la porte.
- Alors les deux hommes dirent à Loth : - Qui as-tu encore de ta parenté dans cette ville ? Des gendres, des fils et des filles ? Qui que ce soit, fais-les sortir de là,
- car nous allons détruire cette ville, parce que de graves accusations contre ses habitants sont montées jusque devant l’Éternel. C’est pourquoi l’Éternel nous a envoyés pour détruire la ville.
- Là-dessus, Loth sortit et alla trouver les maris de ses filles. - Allons, leur dit-il, il faut quitter ce lieu car l’Éternel va détruire la ville ! Mais ses gendres prirent ses paroles pour une plaisanterie.
- Dès que l’aube parut, les anges se firent pressants. Ils dirent à Loth : - Debout ! Emmène ta femme et tes deux filles qui sont ici, si tu ne veux pas périr emporté par le jugement qui va s’abattre sur cette ville.
- Comme il hésitait encore, les deux hommes les prirent de force par la main, lui, sa femme et ses deux filles, et les entraînèrent hors de la ville, car Dieu voulait les épargner.
- Une fois hors de la ville, l’un des hommes lui dit : - Sauve-toi ! Il y va de ta vie. Ne regarde pas derrière toi et ne t’arrête nulle part dans la plaine ! Fuis vers la montagne si tu ne veux pas périr !
- - Oh non, mon seigneur, lui dit Loth,
- ton serviteur a déjà obtenu ta faveur et tu as été très bon envers moi en me sauvant la vie ; je ne pourrai pas m’enfuir jusqu’à la montagne, je risque d’être atteint par le malheur et de mourir.
- Il y a cette ville là-bas ; elle est assez proche pour que j’aie le temps de m’y réfugier. Elle est insignifiante, permets-moi de fuir jusque là pour sauver ma vie ! N’est-elle pas peu de chose ?
- - Bon, lui dit l’ange, je t’accorde encore cette faveur et je ne ferai pas venir de catastrophe sur la ville dont tu parles.
- Mais dépêche-toi de t’y sauver, car je ne peux rien faire avant que tu y sois arrivé ! C’est pourquoi on a nommé la ville Tsoar (Peu de chose).
- Au moment où le soleil se levait, Loth arrivait à Tsoar.
- Alors l’Éternel fit tomber sur Sodome et sur Gomorrhe une pluie de soufre enflammé par un feu qui venait du ciel, de l’Éternel.
- Il fit venir une catastrophe sur ces villes ainsi que sur toute la région. Toute la population de ces villes périt ainsi que la végétation.
- La femme de Loth regarda derrière elle et fut changée en une statue de sel.
- Abraham se rendit de bon matin à l’endroit où il s’était tenu en présence de l’Éternel.
- Il porta son regard vers Sodome et Gomorrhe et vers toute la plaine environnante et il vit s’élever de la terre une épaisse fumée, comme celle d’un immense brasier.
- Ainsi, lorsque Dieu détruisit les villes de la plaine, il n’oublia pas Abraham et il fit échapper Loth à la catastrophe par laquelle il anéantit les villes dans lesquelles Loth avait habité.
Une descendance pour Loth
- Par la suite, Loth quitta Tsoar car il avait peur d’y demeurer, et il alla habiter avec ses deux filles dans la montagne. Il s’installa avec elles dans une caverne.
- L’aînée dit à la cadette : - Notre père est déjà âgé et il n’y a pas d’autre homme dans ce pays pour s’unir à nous selon l’usage de tout le monde.
- Allons ! faisons-lui boire du vin et couchons avec lui pour lui donner une descendance.
- Cette nuit-là, elles firent donc boire du vin à leur père et l’aînée vint partager la couche de son père, qui ne se rendit compte de rien, ni quand elle se coucha, ni quand elle se leva.
- Le lendemain, l’aînée dit à la plus jeune : - Voici que la nuit dernière j’ai couché avec mon père ; enivrons-le encore ce soir et tu iras partager son lit. Ainsi nous lui donnerons une descendance.
- Ce soir-là, elles firent donc encore boire du vin à leur père et la cadette alla s’étendre auprès de lui, mais il ne s’aperçut ni quand elle se coucha ni quand elle se leva.
- Les deux filles de Loth devinrent enceintes de leur père.
- L’aînée eut un fils qu’elle appela Moab (Issu du père) ; c’est l’ancêtre des Moabites qui existent encore aujourd’hui.
- La cadette aussi eut un fils, qu’elle appela Ben-Ammi (Fils de mon parent) ; c’est l’ancêtre des Ammonites qui existent encore aujourd’hui.
La destruction de Sodome et de Gomorrhe
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וַ֠יָּבֹאוּ שְׁנֵ֨י הַמַּלְאָכִ֤ים סְדֹ֙מָה֙ בָּעֶ֔רֶב וְלֹ֖וט יֹשֵׁ֣ב בְּשַֽׁעַר־סְדֹ֑ם וַיַּרְא־לֹוט֙ וַיָּ֣קָם לִקְרָאתָ֔ם וַיִּשְׁתַּ֥חוּ אַפַּ֖יִם אָֽרְצָה׃
Or, sur le soir les deux Anges vinrent à Sodome, et Lot était assis à la porte de Sodome, et les ayant vus, il se leva pour aller au-devant d'eux, et se prosterna le visage en terre.
וַיֹּ֜אמֶר הִנֶּ֣ה נָּא־אֲדֹנַ֗י ס֣וּרוּ נָ֠א אֶל־בֵּ֨ית עַבְדְּכֶ֤ם וְלִ֙ינוּ֙ וְרַחֲצ֣וּ רַגְלֵיכֶ֔ם וְהִשְׁכַּמְתֶּ֖ם וַהֲלַכְתֶּ֣ם לְדַרְכְּכֶ֑ם וַיֹּאמְר֣וּ לֹּ֔א כִּ֥י בָרְחֹ֖וב נָלִֽין׃
Et il [leur] dit : Voici, je vous prie, Messieurs, retirez-vous maintenant dans la maison de votre serviteur, et logez-y cette nuit, et lavez vos pieds; puis vous vous lèverez le matin, et continuerez votre chemin; et ils dirent : Non, mais nous passerons cette nuit dans la rue.
וַיִּפְצַר־בָּ֣ם מְאֹ֔ד וַיָּסֻ֣רוּ אֵלָ֔יו וַיָּבֹ֖אוּ אֶל־בֵּיתֹ֑ו וַיַּ֤עַשׂ לָהֶם֙ מִשְׁתֶּ֔ה וּמַצֹּ֥ות אָפָ֖ה וַיֹּאכֵֽלוּ׃
Mais il les pressa tant, qu'ils se retirèrent chez lui; et quand ils furent entrés dans sa maison, il leur fit un festin, et fit cuire des pains sans levain, et ils mangèrent.
טֶרֶם֮ יִשְׁכָּבוּ֒ וְאַנְשֵׁ֨י הָעִ֜יר אַנְשֵׁ֤י סְדֹם֙ נָסַ֣בּוּ עַל־הַבַּ֔יִת מִנַּ֖עַר וְעַד־זָקֵ֑ן כָּל־הָעָ֖ם מִקָּצֶֽה׃
Mais avant qu'ils s'allassent coucher, les hommes de la ville, les hommes de Sodome, environnèrent la maison, depuis le plus jeune jusqu'aux vieillards, tout le peuple depuis un bout [jusqu'à l'autre.
וַיִּקְרְא֤וּ אֶל־לֹוט֙ וַיֹּ֣אמְרוּ לֹ֔ו אַיֵּ֧ה הָאֲנָשִׁ֛ים אֲשֶׁר־בָּ֥אוּ אֵלֶ֖יךָ הַלָּ֑יְלָה הֹוצִיאֵ֣ם אֵלֵ֔ינוּ וְנֵדְעָ֖ה אֹתָֽם׃
Et appelant Lot, ils lui dirent : Où sont ces hommes qui sont venus cette nuit chez toi? Fais-les sortir, afin que nous les connaissions.
וַיֵּצֵ֧א אֲלֵהֶ֛ם לֹ֖וט הַפֶּ֑תְחָה וְהַדֶּ֖לֶת סָגַ֥ר אַחֲרָֽיו׃
Mais Lot sortit de [sa maison] pour leur [parler] à la porte, et ayant fermé la porte après soi,
וַיֹּאמַ֑ר אַל־נָ֥א אַחַ֖י תָּרֵֽעוּ׃
Il leur dit : Je vous prie, mes Frères, ne [leur] faites point de mal.
הִנֵּה־נָ֨א לִ֜י שְׁתֵּ֣י בָנֹ֗ות אֲשֶׁ֤ר לֹֽא־יָדְעוּ֙ אִ֔ישׁ אֹוצִֽיאָה־נָּ֤א אֶתְהֶן֙ אֲלֵיכֶ֔ם וַעֲשׂ֣וּ לָהֶ֔ן כַּטֹּ֖וב בְּעֵינֵיכֶ֑ם רַ֠ק לָֽאֲנָשִׁ֤ים הָאֵל֙ אַל־תַּעֲשׂ֣וּ דָבָ֔ר כִּֽי־עַל־כֵּ֥ן בָּ֖אוּ בְּצֵ֥ל קֹרָתִֽי׃
Voici, j'ai deux filles qui n'ont point encore connu d'homme; je vous les amènerai, et vous les traiterez comme il vous plaira, pourvu que vous ne fassiez point de mal à ces hommes; car ils sont venus à l'ombre de mon toit.
וַיֹּאמְר֣וּ ׀ גֶּשׁ־הָ֗לְאָה וַיֹּֽאמְרוּ֙ הָאֶחָ֤ד בָּֽא־לָגוּר֙ וַיִּשְׁפֹּ֣ט שָׁפֹ֔וט עַתָּ֕ה נָרַ֥ע לְךָ֖ מֵהֶ֑ם וַיִּפְצְר֨וּ בָאִ֤ישׁ בְּלֹוט֙ מְאֹ֔ד וַֽיִּגְּשׁ֖וּ לִשְׁבֹּ֥ר הַדָּֽלֶת׃
Et ils lui dirent : Retire-toi de là. Ils dirent aussi : Cet homme seul est venu pour habiter [ici] comme étranger, et il voudra nous gouverner? Maintenant nous te ferons pis qu'à eux. Et ils faisaient violence à Lot; et ils s'approchèrent pour rompre la porte.
וַיִּשְׁלְח֤וּ הָֽאֲנָשִׁים֙ אֶת־יָדָ֔ם וַיָּבִ֧יאוּ אֶת־לֹ֛וט אֲלֵיהֶ֖ם הַבָּ֑יְתָה וְאֶת־הַדֶּ֖לֶת סָגָֽרוּ׃
Mais ces hommes avançant leurs mains, retirèrent Lot à eux dans la maison, et fermèrent la porte.
וְֽאֶת־הָאֲנָשִׁ֞ים אֲשֶׁר־פֶּ֣תַח הַבַּ֗יִת הִכּוּ֙ בַּסַּנְוֵרִ֔ים מִקָּטֹ֖ן וְעַד־גָּדֹ֑ול וַיִּלְא֖וּ לִמְצֹ֥א הַפָּֽתַח׃
Et ils frappèrent d'éblouissement les hommes qui étaient à la porte de la maison, depuis le plus petit jusqu'au plus grand; de sorte qu'ils se lassèrent à chercher la porte.
וַיֹּאמְר֨וּ הָאֲנָשִׁ֜ים אֶל־לֹ֗וט עֹ֚ד מִֽי־לְךָ֣ פֹ֔ה חָתָן֙ וּבָנֶ֣יךָ וּבְנֹתֶ֔יךָ וְכֹ֥ל אֲשֶׁר־לְךָ֖ בָּעִ֑יר הֹוצֵ֖א מִן־הַמָּקֹֽום׃
Alors ces hommes dirent à Lot : Qui as-tu encore ici qui t'appartienne, soit gendre, soit fils, ou filles, ou quelque autre qui t'appartienne en la ville? Fais-les sortir de ce lieu.
כִּֽי־מַשְׁחִתִ֣ים אֲנַ֔חְנוּ אֶת־הַמָּקֹ֖ום הַזֶּ֑ה כִּֽי־גָֽדְלָ֤ה צַעֲקָתָם֙ אֶת־פְּנֵ֣י יְהוָ֔ה וַיְשַׁלְּחֵ֥נוּ יְהוָ֖ה לְשַׁחֲתָֽהּ׃
Car nous allons détruire ce lieu, parce que leur cri est devenu grand devant l'Eternel, et il nous a envoyés pour le détruire.
וַיֵּצֵ֨א לֹ֜וט וַיְדַבֵּ֣ר ׀ אֶל־חֲתָנָ֣יו ׀ לֹקְחֵ֣י בְנֹתָ֗יו וַיֹּ֙אמֶר֙ ק֤וּמוּ צְּאוּ֙ מִן־הַמָּקֹ֣ום הַזֶּ֔ה כִּֽי־מַשְׁחִ֥ית יְהוָ֖ה אֶת־הָעִ֑יר וַיְהִ֥י כִמְצַחֵ֖ק בְּעֵינֵ֥י חֲתָנָֽיו׃
Lot sortit donc et parla à ses gendres, qui devaient prendre ses filles, et [leur] dit : Levez-vous, sortez de ce lieu, car l'Eternel va détruire la ville; mais il semblait à ses gendres qu'il se moquait.
וּכְמֹו֙ הַשַּׁ֣חַר עָלָ֔ה וַיָּאִ֥יצוּ הַמַּלְאָכִ֖ים בְּלֹ֣וט לֵאמֹ֑ר קוּם֩ קַ֨ח אֶֽת־אִשְׁתְּךָ֜ וְאֶת־שְׁתֵּ֤י בְנֹתֶ֙יךָ֙ הַנִּמְצָאֹ֔ת פֶּן־תִּסָּפֶ֖ה בַּעֲוֹ֥ן הָעִֽיר׃
Et sitôt que l'aube du jour fut levée, les Anges pressèrent Lot, en disant : Lève-toi, prends ta femme et tes deux filles qui se trouvent [ici], de peur que tu ne périsses dans la punition de la ville.
וַֽיִּתְמַהְמָ֓הּ ׀ וַיַּחֲזִ֨קוּ הָאֲנָשִׁ֜ים בְּיָדֹ֣ו וּבְיַד־אִשְׁתֹּ֗ו וּבְיַד֙ שְׁתֵּ֣י בְנֹתָ֔יו בְּחֶמְלַ֥ת יְהוָ֖ה עָלָ֑יו וַיֹּצִאֻ֥הוּ וַיַּנִּחֻ֖הוּ מִח֥וּץ לָעִֽיר׃
Et comme il tardait, ces hommes le prirent par la main, et ils prirent aussi par la main sa femme et ses deux filles, parce que l'Eternel l'épargnait; et ils l'emmenèrent, et le mirent hors de la ville.
וַיְהִי֩ כְהֹוצִיאָ֨ם אֹתָ֜ם הַח֗וּצָה וַיֹּ֙אמֶר֙ הִמָּלֵ֣ט עַל־נַפְשֶׁ֔ךָ אַל־תַּבִּ֣יט אַחֲרֶ֔יךָ וְאַֽל־תַּעֲמֹ֖ד בְּכָל־הַכִּכָּ֑ר הָהָ֥רָה הִמָּלֵ֖ט פֶּן־תִּסָּפֶֽה׃
Or, dès qu'ils les eurent fait sortir, l'[un] dit : Sauve ta vie, ne regarde point derrière toi, et ne t'arrête en aucun endroit de la plaine; sauve-toi sur la montagne, de peur que tu ne périsses.
וַיֹּ֥אמֶר לֹ֖וט אֲלֵהֶ֑ם אַל־נָ֖א אֲדֹנָֽי׃
Et Lot leur répondit : Non, Seigneur, je te prie.
הִנֵּה־נָ֠א מָצָ֨א עַבְדְּךָ֣ חֵן֮ בְּעֵינֶיךָ֒ וַתַּגְדֵּ֣ל חַסְדְּךָ֗ אֲשֶׁ֤ר עָשִׂ֙יתָ֙ עִמָּדִ֔י לְהַחֲיֹ֖ות אֶת־נַפְשִׁ֑י וְאָנֹכִ֗י לֹ֤א אוּכַל֙ לְהִמָּלֵ֣ט הָהָ֔רָה פֶּן־תִּדְבָּקַ֥נִי הָרָעָ֖ה וָמַֽתִּי׃
Voici, ton serviteur a maintenant trouvé grâce devant toi, et la gratuité que tu m'as faite de préserver ma vie est merveilleusement grande, mais je ne me pourrai sauver vers la montagne, que le mal ne m'atteigne, et que je ne meure.
הִנֵּה־נָ֠א הָעִ֨יר הַזֹּ֧את קְרֹבָ֛ה לָנ֥וּס שָׁ֖מָּה וְהִ֣יא מִצְעָ֑ר אִמָּלְטָ֨ה נָּ֜א שָׁ֗מָּה הֲלֹ֥א מִצְעָ֛ר הִ֖וא וּתְחִ֥י נַפְשִֽׁי׃
Voici, je te prie, cette ville-là est proche; je puis m'y enfuir, et elle est petite; je te prie, que je m'y sauve; n'est-elle pas petite? Et mon âme vivra.
וַיֹּ֣אמֶר אֵלָ֔יו הִנֵּה֙ נָשָׂ֣אתִי פָנֶ֔יךָ גַּ֖ם לַדָּבָ֣ר הַזֶּ֑ה לְבִלְתִּ֛י הָפְכִּ֥י אֶת־הָעִ֖יר אֲשֶׁ֥ר דִּבַּֽרְתָּ׃
Et il lui dit : Voici, je t'ai exaucé encore en cela, de ne détruire point la ville dont tu as parlé.
מַהֵר֙ הִמָּלֵ֣ט שָׁ֔מָּה כִּ֣י לֹ֤א אוּכַל֙ לַעֲשֹׂ֣ות דָּבָ֔ר עַד־בֹּאֲךָ֖ שָׁ֑מָּה עַל־כֵּ֛ן קָרָ֥א שֵׁם־הָעִ֖יר צֹֽועַר׃
Hâte-toi, sauve-toi là, car je ne pourrai rien faire jusqu'à ce que tu y sois entré; c'est pourquoi cette ville fut appelée Tsohar.
הַשֶּׁ֖מֶשׁ יָצָ֣א עַל־הָאָ֑רֶץ וְלֹ֖וט בָּ֥א צֹֽעֲרָה׃
Comme le soleil se levait sur la terre, Lot entra dans Tsohar.
וַֽיהוָ֗ה הִמְטִ֧יר עַל־סְדֹ֛ם וְעַל־עֲמֹרָ֖ה גָּפְרִ֣ית וָאֵ֑שׁ מֵאֵ֥ת יְהוָ֖ה מִן־הַשָּׁמָֽיִם׃
Alors l'Eternel fit pleuvoir des cieux, sur Sodome et sur Gomorrhe, du soufre et du feu, de la part de l'Eternel;
וַֽיַּהֲפֹךְ֙ אֶת־הֶעָרִ֣ים הָאֵ֔ל וְאֵ֖ת כָּל־הַכִּכָּ֑ר וְאֵת֙ כָּל־יֹשְׁבֵ֣י הֶעָרִ֔ים וְצֶ֖מַח הָאֲדָמָֽה׃
et il détruisit ces villes-là, et toute la plaine, et tous les habitants des villes, et le germe de la terre.
וַתַּבֵּ֥ט אִשְׁתֹּ֖ו מֵאַחֲרָ֑יו וַתְּהִ֖י נְצִ֥יב מֶֽלַח׃
Mais la femme de Lot regarda en arrière, et elle devint une statue de sel.
וַיַּשְׁכֵּ֥ם אַבְרָהָ֖ם בַּבֹּ֑קֶר אֶל־הַ֨מָּקֹ֔ום אֲשֶׁר־עָ֥מַד שָׁ֖ם אֶת־פְּנֵ֥י יְהוָֽה׃
Et Abraham, se levant de bon matin, vint au lieu où il s'était tenu devant l'Eternel;
וַיַּשְׁקֵ֗ף עַל־פְּנֵ֤י סְדֹם֙ וַעֲמֹרָ֔ה וְעַֽל־כָּל־פְּנֵ֖י אֶ֣רֶץ הַכִּכָּ֑ר וַיַּ֗רְא וְהִנֵּ֤ה עָלָה֙ קִיטֹ֣ר הָאָ֔רֶץ כְּקִיטֹ֖ר הַכִּבְשָֽׁן׃
et, regardant vers Sodome et Gomorrhe, et vers toute la terre de cette plaine-là, il vit monter de la terre une fumée comme la fumée d'une fournaise.
וַיְהִ֗י בְּשַׁחֵ֤ת אֱלֹהִים֙ אֶת־עָרֵ֣י הַכִּכָּ֔ר וַיִּזְכֹּ֥ר אֱלֹהִ֖ים אֶת־אַבְרָהָ֑ם וַיְשַׁלַּ֤ח אֶת־לֹוט֙ מִתֹּ֣וךְ הַהֲפֵכָ֔ה בַּהֲפֹךְ֙ אֶת־הֶ֣עָרִ֔ים אֲשֶׁר־יָשַׁ֥ב בָּהֵ֖ן לֹֽוט׃
Mais il était arrivé lors que Dieu détruisit les villes de la plaine, qu'il s'était souvenu d'Abraham, et avait envoyé Lot hors de la subversion, quand il détruisit les villes où Lot habitait.
וַיַּעַל֩ לֹ֨וט מִצֹּ֜ועַר וַיֵּ֣שֶׁב בָּהָ֗ר וּשְׁתֵּ֤י בְנֹתָיו֙ עִמֹּ֔ו כִּ֥י יָרֵ֖א לָשֶׁ֣בֶת בְּצֹ֑ועַר וַיֵּ֙שֶׁב֙ בַּמְּעָרָ֔ה ה֖וּא וּשְׁתֵּ֥י בְנֹתָֽיו׃
Et Lot monta de Tsohar, et habita sur la montagne avec ses deux filles, car il craignait de demeurer dans Tsohar, et il se retira dans une caverne avec ses deux filles.
וַתֹּ֧אמֶר הַבְּכִירָ֛ה אֶל־הַצְּעִירָ֖ה אָבִ֣ינוּ זָקֵ֑ן וְאִ֨ישׁ אֵ֤ין בָּאָ֙רֶץ֙ לָבֹ֣וא עָלֵ֔ינוּ כְּדֶ֖רֶךְ כָּל־הָאָֽרֶץ׃
Et l'aînée dit à la plus jeune : Notre père est vieux, et il n'y a personne sur la terre pour venir vers nous, selon la coutume de tous les pays.
לְכָ֨ה נַשְׁקֶ֧ה אֶת־אָבִ֛ינוּ יַ֖יִן וְנִשְׁכְּבָ֣ה עִמֹּ֑ו וּנְחַיֶּ֥ה מֵאָבִ֖ינוּ זָֽרַע׃
Viens, donnons du vin à notre père, et couchons avec lui; afin que nous conservions la race de notre père.
וַתַּשְׁקֶ֧יןָ אֶת־אֲבִיהֶ֛ן יַ֖יִן בַּלַּ֣יְלָה ה֑וּא וַתָּבֹ֤א הַבְּכִירָה֙ וַתִּשְׁכַּ֣ב אֶת־אָבִ֔יהָ וְלֹֽא־יָדַ֥ע בְּשִׁכְבָ֖הּ וּבְקוּמָֽהּ ׃
Elles donnèrent donc du vin à boire à leur père cette nuit-là; et l'aînée vint, et coucha avec son père, mais il ne s'aperçut point ni quand elle se coucha, ni quand elle se leva.
וַֽיְהִי֙ מִֽמָּחֳרָ֔ת וַתֹּ֤אמֶר הַבְּכִירָה֙ אֶל־הַצְּעִירָ֔ה הֵן־שָׁכַ֥בְתִּי אֶ֖מֶשׁ אֶת־אָבִ֑י נַשְׁקֶ֨נּוּ יַ֜יִן גַּם־הַלַּ֗יְלָה וּבֹ֙אִי֙ שִׁכְבִ֣י עִמֹּ֔ו וּנְחַיֶּ֥ה מֵאָבִ֖ינוּ זָֽרַע׃
Et le lendemain l'aînée dit à la plus jeune : Voici, j'ai couché la nuit passée avec mon père, donnons-lui encore cette nuit du vin à boire, puis va, et couche avec lui, et nous conserverons la race de notre père.
וַתַּשְׁקֶ֜יןָ גַּ֣ם בַּלַּ֧יְלָה הַה֛וּא אֶת־אֲבִיהֶ֖ן יָ֑יִן וַתָּ֤קָם הַצְּעִירָה֙ וַתִּשְׁכַּ֣ב עִמֹּ֔ו וְלֹֽא־יָדַ֥ע בְּשִׁכְבָ֖הּ וּבְקֻמָֽהּ׃
En cette nuit-là donc elles donnèrent encore du vin à boire à leur père, et la plus jeune se leva et coucha avec lui; mais il ne s'aperçut point ni quand elle se coucha, ni quand elle se leva.
וַֽתַּהֲרֶ֛יןָ שְׁתֵּ֥י בְנֹֽות־לֹ֖וט מֵאֲבִיהֶֽן׃
Ainsi les deux filles de Lot conçurent de leur père.
וַתֵּ֤לֶד הַבְּכִירָה֙ בֵּ֔ן וַתִּקְרָ֥א שְׁמֹ֖ו מֹואָ֑ב ה֥וּא אֲבִֽי־מֹואָ֖ב עַד־הַיֹּֽום׃
Et l'aînée enfanta un fils, et appela son nom Moab; c'est le père des Moabites jusqu'à ce jour.
וְהַצְּעִירָ֤ה גַם־הִוא֙ יָ֣לְדָה בֵּ֔ן וַתִּקְרָ֥א שְׁמֹ֖ו בֶּן־עַמִּ֑י ה֛וּא אֲבִ֥י בְנֵֽי־עַמֹּ֖ון עַד־הַיֹּֽום׃ ס
Et la plus jeune aussi enfanta un fils, et appela son nom Ben-Hammi; c'est le père des enfants de Hammon jusqu'à ce jour.
La Bible David Martin 1744.
Audio: ℗ Talking Bibles.
- Les deux anges arrivèrent à Sodome le soir, et Lot était assis à la porte de Sodome. En les voyant, Lot se leva pour aller au-devant d'eux et il se prosterna le visage contre terre,
- et il dit : " Voici, mes seigneurs, entrez, je vous prie, chez votre serviteur pour y passer la nuit ; lavez vos pieds ; vous vous lèverez de bon matin et vous poursuivrez votre route. " Ils répondirent : " Non, nous passerons la nuit sur la place. "
- Mais Lot leur fit tant d'instances qu'ils vinrent chez lui et entrèrent dans sa maison. Il leur prépara un festin et fit cuire des pains sans levain ; et ils mangèrent.
- Ils n'étaient pas encore couchés que les hommes de la ville, les hommes de Sodome, entourèrent la maison, depuis les enfants jusqu'aux vieillards, le peuple entier, de tous les bouts de la ville.
- Ils appelèrent Lot et lui dirent : " Où sont les hommes qui sont entrés chez toi cette nuit ? Fais-les sortir vers nous, pour que nous les connaissions. "
- Lot s'avança vers eux à l'entrée de la maison et, ayant fermé la porte derrière lui,
- il dit : " Non, mes frères, je vous en prie, ne faites pas le mal !
- Voici, j'ai deux filles qui n'ont pas connu d'homme ; laissez-moi vous les amener, et vous leur ferez ce qu'il vous plaira. Mais ne faites rien à ces hommes, car c'est pour cela qu'ils sont venus s'abriter sous mon toit. "
- Ils répondirent : " Ote-toi de là ! " Et ils ajoutèrent : " Cet individu est venu comme étranger, et il fait le juge ! Eh bien, nous te ferons plus de mal qu'à eux. " Et, repoussant Lot avec violence, ils s'avancèrent pour briser la porte.
- Les deux hommes étendirent la main et, ayant retiré Lot vers eux dans la maison, ils fermèrent la porte.
- Et ils frappèrent d'aveuglement les gens qui étaient à l'entrée de la maison, depuis le plus petit jusqu'au plus grand, et ceux-ci se fatiguèrent inutilement à chercher la porte.
- Les deux hommes dirent à Lot : " Qui as-tu encore ici ? Gendres, fils et filles, et qui que ce soit que tu aies dans la ville, fais-les sortir de ce lieu.
- Car nous allons détruire ce lieu, parce qu'un grand cri s'est élevé de ses habitants devant Yahweh, et que Yahweh nous a envoyés pour le détruire. "
- Lot sortit et parla à ses gendres, qui avaient pris ses filles : " Levez-vous, leur dit-il, sortez de ce lieu, car Yahweh va détruire la ville. " Mais, aux yeux de ses gendres, il parut plaisanter.
- Dès l'aube du jour, les anges pressèrent Lot, en disant : " Lève-toi, prends ta femme et tes deux filles qui sont ici, afin que tu ne périsses pas dans le châtiment de la ville. "
- Comme il tardait, ces hommes le prirent par la main, lui, sa femme et ses deux filles, car Yahweh voulait l'épargner ; ils l'emmenèrent et le mirent hors de la ville.
- Lorsqu'ils les eurent fait sortir, l'un des anges dit : " Sauve-toi, sur ta vie. Ne regarde pas derrière toi, et ne t'arrête nulle part dans la Plaine ; sauve-toi à la montagne, de peur que tu ne périsses. "
- Lot leur dit : " Non, Seigneur.
- Voici votre serviteur a trouvé grâce à vos yeux, et vous avez fait un grand acte de bonté à mon égard en me conservant la vie ; mais je ne puis me sauver à la montagne, sans risquer d'être atteint par la destruction et de périr.
- Voyez, cette ville est assez proche pour m'y réfugier, et elle est peu de chose ; permettez que je m'y sauve, — n'est-elle pas petite ? — et que je vive. "
- Il lui dit : " Voici, je t'accorde encore cette grâce, de ne pas détruire la ville dont tu parles.
- Hâte-toi de t'y sauver, car je ne puis rien faire que tu n'y sois arrivé. " C'est pour cela qu'on a donné à cette ville le nom de Ségor.
- Le soleil se leva sur la terre, et Lot arriva à Ségor.
- Alors Yahweh fit pleuvoir sur Sodome et sur Gomorrhe du soufre et du feu d'auprès de Yahweh, du ciel.
- Il détruisit ces villes et toute la Plaine, et tous les habitants des villes et les plantes de la terre.
- La femme de Lot regarda en arrière et devint une colonne de sel.
- Abraham se leva de bon matin et se rendit au lieu où il s'était tenu devant Yahweh.
- Il regarda du côté de Sodome et de Gomorrhe, et sur toute l'étendue de la Plaine, et il vit monter de la terre une fumée, comme la fumée d'une fournaise.
- Lorsque Dieu détruisit les villes de la Plaine, il se souvint d'Abraham, et il fit échapper Lot au bouleversement, lorsqu'il bouleversa les villes où Lot habitait.
- Lot monta de Ségor et s'établit à la montagne, ayant avec lui ses deux filles, car il craignait de rester à Ségor ; et il habitait dans une caverne avec ses deux filles.
- L'aînée dit à la plus jeune : " Notre père est vieux, et il n'y a pas d'homme dans le pays pour venir vers nous, selon l'usage de tous les pays.
- Viens, faisons boire du vin à notre père et couchons avec lui, afin que nous conservions de notre père une postérité. "
- Elles firent donc boire du vin à leur père cette nuit-là, et l'aînée alla coucher avec son père, et il ne s'aperçut ni du coucher de sa fille ni de son lever.
- Le lendemain, l'aînée dit à la plus jeune : " Voici, j'ai couché la nuit dernière avec mon père ; faisons-lui boire du vin encore cette nuit, et va coucher avec lui afin que nous conservions de notre père une postérité ".
- Cette nuit-là encore elles firent boire du vin à leur père, et la cadette alla se coucher auprès de lui, et il ne s'aperçut ni de son coucher ni de son lever.
- Les deux filles de Lot devinrent enceintes de leur père.
- L'aînée mit au monde un fils, qu'elle nomma Moab : c'est le père des Moabites, qui existent jusqu'à ce jour.
- La cadette eut aussi un fils, qu'elle nomma Ben-Ammi : c'est le père des fils d'Ammon, qui existent jusqu'à ce jour.
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