Exode chapitre 21
- Voici les lois que tu leur présenteras.
- Si tu achètes un esclave hébreu, il servira six années ; mais la septième, il sortira libre, sans rien payer.
- S’il est entré seul, il sortira seul ; s’il avait une femme, sa femme sortira avec lui.
- Si c’est son maître qui lui a donné une femme, et qu’il en ait eu des fils ou des filles, la femme et ses enfants seront à son maître, et il sortira seul.
- Si l’esclave dit : J’aime mon maître, ma femme et mes enfants, je ne veux pas sortir libre, —
- alors son maître le conduira devant Dieu, et le fera approcher de la porte ou du poteau, et son maître lui percera l’oreille avec un poinçon, et l’esclave sera pour toujours à son service.
- Si un homme vend sa fille pour être esclave, elle ne sortira point comme sortent les esclaves.
- Si elle déplaît à son maître, qui s’était proposé de la prendre pour femme, il facilitera son rachat ; mais il n’aura pas le pouvoir de la vendre à des étrangers, après lui avoir été infidèle.
- S’il la destine à son fils, il agira envers elle selon le droit des filles.
- S’il prend une autre femme, il ne retranchera rien pour la première à la nourriture, au vêtement, et au droit conjugal.
- Et s’il ne fait pas pour elle ces trois choses, elle pourra sortir sans rien payer, sans donner de l’argent.
Dommages corporels et sanctions
- Celui qui frappera un homme mortellement sera puni de mort.
- S’il ne lui a point dressé d’embûches, et que Dieu l’ait fait tomber sous sa main, je t’établirai un lieu où il pourra se réfugier.
- Mais si quelqu’un agit méchamment contre son prochain, en employant la ruse pour le tuer, tu l’arracheras même de mon autel, pour le faire mourir.
- Celui qui frappera son père ou sa mère sera puni de mort.
- Celui qui dérobera un homme, et qui l’aura vendu ou retenu entre ses mains, sera puni de mort.
- Celui qui maudira son père ou sa mère sera puni de mort.
- Si des hommes se querellent, et que l’un d’eux frappe l’autre avec une pierre ou avec le poing, sans causer sa mort, mais en l’obligeant à garder le lit,
- celui qui aura frappé ne sera point puni, dans le cas où l’autre viendrait à se lever et à se promener dehors avec son bâton. Seulement, il le dÉdommagera de son interruption de travail, et il le fera soigner jusqu’à sa guérison.
- Si un homme frappe du bâton son esclave, homme ou femme, et que l’esclave meure sous sa main, le maître sera puni.
- Mais s’il survit un jour ou deux, le maître ne sera point puni ; car c’est son argent.
- Si des hommes se querellent, et qu’ils heurtent une femme enceinte, et la fasse accoucher, sans autre accident, ils seront punis d’une amende imposée par le mari de la femme, et qu’ils paieront devant les juges.
- Mais s’il y a un accident, tu donneras vie pour vie,
- œil pour œil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied,
- brûlure pour brûlure, blessure pour blessure, meurtrissure pour meurtrissure.
- Si un homme frappe l’œil de son esclave, homme ou femme, et qu’il lui fasse perdre l’œil, il le mettra en liberté, pour prix de son œil.
- Et s’il fait tomber une dent à son esclave, homme ou femme, il le mettra en liberté, pour prix de sa dent.
- Si un bœuf frappe de ses cornes un homme ou une femme, et que la mort en soit la suite, le bœuf sera lapidé, sa chair ne sera point mangée, et le maître du bœuf ne sera point puni.
- Mais si le bœuf était auparavant sujet à frapper, et qu’on en ait averti le maître, qui ne l’a point surveillé, le bœuf sera lapidé, dans le cas où il tuerait un homme ou une femme, et son maître sera puni de mort.
- Si on impose au maître un prix pour le rachat de sa vie, il paiera tout ce qui lui sera imposé.
- Lorsque le bœuf frappera un fils ou une fille, cette loi recevra son application ;
- mais si le bœuf frappe un esclave, homme ou femme, on donnera trente sicles d’argent au maître de l’esclave, et le bœuf sera lapidé.
- Si un homme met à découvert une citerne, ou si un homme en creuse une et ne la couvre pas, et qu’il y tombe un bœuf ou un âne,
- le possesseur de la citerne paiera au maître la valeur de l’animal en argent, et aura pour lui l’animal mort.
- Si le bœuf d’un homme frappe de ses cornes le bœuf d’un autre homme, et que la mort en soit la suite, ils vendront le bœuf vivant et en partageront le prix ; ils partageront aussi le bœuf mort.
- Mais s’il est connu que le bœuf était auparavant sujet à frapper, et que son maître ne l’ait point surveillé, ce maître rendra bœuf pour bœuf, et aura pour lui le bœuf mort.
Relations entre maîtres et esclaves
- " Voici les lois que tu leur donneras.
- Lorsque tu acquerras un esclave hébreu, son service durera six ans, la septième année il s'en ira, libre, sans rien payer.
- S'il est venu seul, il s'en ira seul, et s'il était marié, sa femme s'en ira avec lui.
- Si son maître le marie et que sa femme lui donne des fils ou des filles, la femme et ses enfants resteront la propriété du maître et lui s'en ira seul.
- Mais si l'esclave dit : "J'aime mon maître, ma femme et mes enfants, je ne veux pas être libéré",
- son maître le fera s'approcher de Dieu, il le fera s'approcher du vantail ou du montant de la porte ; il lui percera l'oreille avec un poinçon et l'esclave sera pour toujours à son service.
- Si quelqu'un vend sa fille comme servante, elle ne s'en ira pas comme s'en vont les esclaves.
- Si elle déplaît à son maître qui se l'était destinée, il la fera racheter ; il ne pourra la vendre à un peuple étranger, usant ainsi de fraude envers elle.
- S'il la destine à son fils, il la traitera selon la coutume en vigueur pour les filles.
- S'il prend pour lui-même une autre femme, il ne diminuera pas la nourriture, le vêtement ni les droits conjugaux de la première.
- S'il la frustre de ces trois choses, elle s'en ira sans rien payer, sans verser d'argent.
- " Quiconque frappe quelqu'un et cause sa mort sera mis à mort.
- S'il ne l'a pas traqué mais que Dieu l'a mis à portée de sa main, je te fixerai un lieu où il pourra se réfugier.
- Mais si un homme va jusqu'à en tuer un autre par ruse, tu l'arracheras même de mon autel pour qu'il soit mis à mort.
- Qui frappe son père ou sa mère sera mis à mort.
- Qui enlève un homme - qu'il l'ait vendu ou qu'on le trouve en sa possession - sera mis à mort.
- Qui maudit son père ou sa mère sera mis à mort.
- " Si des hommes se querellent et que l'un frappe l'autre avec une pierre ou avec le poing de telle sorte qu'il n'en meure pas mais doive garder le lit, s'il se relève et peut circuler dehors, fût-ce appuyé sur un bâton,
- celui qui a frappé sera quitte, mais il devra le dédommager pour son immobilisation et le soigner jusqu'à sa guérison.
- Si quelqu'un frappe son esclave ou sa servante avec un bâton et que celui-ci meure sous sa main, il subira la vengeance.
- Mais s'il survit un jour ou deux il ne sera pas vengé, car il a été acquis à prix d'argent.
- Si des hommes, en se battant, bousculent une femme enceinte et que celle-ci avorte mais sans autre accident, le coupable paiera l'indemnité imposée par le maître de la femme, il paiera selon la décision des arbitres.
- Mais s'il y a accident, tu donneras vie pour vie,
- il pour il, dent pour dent, pied pour pied,
- brûlure pour brûlure, meurtrissure pour meurtrissure, plaie pour plaie.
- Si un homme frappe l'il de son esclave ou l'il de sa servante et l'éborgne, il lui rendra la liberté en compensation de son il.
- Et s'il fait tomber une dent de son esclave ou une dent de sa servante, il lui rendra la liberté en compensation de sa dent.
- Si un buf encorne un homme ou une femme et cause sa mort, le buf sera lapidé et l'on n'en mangera pas la viande, mais le propriétaire du buf sera quitte.
- Mais si le buf donnait déjà de la corne auparavant, et que le propriétaire, averti de cela, ne l'a pas surveillé, s'il cause la mort d'un homme ou d'une femme, ce buf sera lapidé et son propriétaire sera mis à mort.
- Si on lui impose une rançon, il devra donner pour le rachat de sa vie tout ce qui lui est imposé.
- Si c'est un garçon ou une fille qu'il encorne, on le traitera selon cette coutume.
- Si c'est un esclave ou une servante que le buf encorne, son propriétaire versera le prix - trente sicles - à leur maître, et le buf sera lapidé.
- Si quelqu'un laisse une citerne ouverte, ou si quelqu'un creuse une citerne sans la couvrir et qu'un buf ou un âne y tombe,
- le propriétaire de la citerne indemnisera, il dédommagera en argent son propriétaire, et la bête morte sera pour lui.
- Si le buf de quelqu'un frappe le buf d'autrui et cause sa mort, les propriétaires vendront le buf vivant et s'en partageront le prix, ils se partageront aussi la bête morte.
- Mais s'il est notoire que le buf donnait de la corne auparavant, et que son propriétaire ne l'a pas surveillé, il donnera un buf vivant en compensation du buf mort, et la bête morte sera pour lui.
- " Si quelqu'un vole un buf ou un agneau puis l'abat et le vend, il rendra cinq têtes de gros bétail pour le buf et quatre têtes de petit bétail pour l'agneau.
- L’Éternel dit a Moïse : - Voici les lois que tu exposeras au peuple :
- Lorsque vous achèterez un esclave hébreu, son service durera six ans ; la septième année, il partira libre, sans avoir rien à payer.
- S’il était célibataire en entrant à votre service, il partira seul. S’il était marié, sa femme partira avec lui.
- Si son maître lui a procuré une femme et qu’elle lui a donné des fils ou des filles, la femme et ses enfants resteront la propriété de son maître, lui seul partira libre.
- Mais si le serviteur déclare : « J’aime mon maître, ma femme et mes enfants, je renonce à partir libre »,
- alors le maître prendra Dieu à témoin et fera approcher l’homme du battant de la porte ou de son montant et lui percera l’oreille avec un poinçon et cet homme sera son esclave pour toujours.
- Si un homme a vendu sa fille comme servante, elle ne sera pas libérée dans les mêmes conditions que les esclaves.
- Si elle déplaît à son maître qui se la réservait, il la fera racheter, mais il ne pourra pas la vendre à des étrangers. Ce serait la trahir.
- S’il l’a destinée à son fils, il la traitera selon le droit qui s’applique à des filles.
- Si, après l’avoir épousée, il prend une deuxième femme, il ne retranchera rien à la nourriture et à l’habillement de la première, ni à son devoir conjugal envers elle.
- S’il lui refuse l’une de ces trois choses, elle pourra partir libre, sans paiement.
La loi sur les atteintes aux personnes
- - Celui qui frappera un homme et causera sa mort, sera puni de mort.
- Cependant, s’il n’avait pas l’intention de donner la mort, mais que Dieu a fait tomber l’homme entre ses mains, je te désignerai un endroit où il pourra se réfugier.
- Par contre, si quelqu’un agit avec préméditation, et qu’il assassine son prochain par ruse, vous irez jusqu’à l’arracher à mon autel pour le faire mourir.
- Celui qui frappe son père ou sa mère sera puni de mort.
- Celui qui commet un rapt sera également mis à mort - qu’il ait vendu sa victime comme esclave ou qu’on la trouve encore entre ses mains.
Des crimes passibles de la peine de mort
- Celui qui maudit son père ou sa mère sera puni de mort.
- Si, au cours d’une dispute, un homme en frappe un autre du poing ou à coups de pierres sans causer sa mort, mais en l’obligeant à s’aliter,
- si la victime se relève et peut de nouveau se promener dehors - fût-ce en s’appuyant sur une canne - celui qui l’aura frappé sera acquitté. Toutefois, il dédommagera l’autre pour son temps d’arrêt de travail et il se chargera de le faire soigner.
La loi sur la protection des défavorisés
- Si quelqu’un fait mourir son esclave ou sa servante en le frappant à coups de bâton, il devra être puni.
- Toutefois, si le blessé survit un jour ou deux, son maître ne sera pas puni, car il l’a acquis avec son propre argent.
- Si des hommes, en se battant, heurtent une femme enceinte et causent un accouchement prématuré, mais sans qu’il y ait d’autre conséquence grave, l’auteur de l’accident devra payer une indemnité dont le montant sera fixé par le mari de la femme et approuvé par arbitrage.
- Mais s’il s’ensuit un dommage, tu feras payer vie pour vie,
- œil pour œil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied,
- brûlure pour brûlure, blessure pour blessure, contusion pour contusion.
- Si un homme blesse son esclave ou sa servante à l’œil au point de lui en faire perdre l’usage, il lui rendra la liberté en compensation de l’œil perdu.
La loi sur ce qui est dû à Dieu
- S’il lui fait tomber une dent, il lui rendra également la liberté en compensation de sa dent.
- Si un bœuf tue quelqu’un à coups de corne, il sera abattu à coups de pierres. On n’en mangera pas la viande, mais son propriétaire ne sera pas puni.
- Toutefois si, depuis quelque temps, ce bœuf avait l’habitude d’attaquer les gens à coups de corne et que son propriétaire en a été formellement averti mais ne l’a pas surveillé, et si ce bœuf tue quelqu’un, il sera abattu à coups de pierres et son propriétaire sera puni de mort.
- Si on impose au propriétaire une rançon pour sa vie, il devra donner tout ce qu’on lui réclamera.
- Si le bœuf frappe un garçon ou une fille, on lui appliquera la même loi.
- S’il heurte de sa corne un esclave ou une servante, le propriétaire de l’animal versera au maître de la victime trente pièces d’argent, et le bœuf sera lapidé.
La loi sur les atteintes aux biens
- - Si quelqu’un, après avoir enlevé le couvercle d’une citerne ou après avoir creusé une citerne, la laisse ouverte et qu’un bœuf ou un âne tombe dedans,
- le propriétaire de la citerne paiera au propriétaire de la bête l’argent qu’elle valait, et la bête morte lui appartiendra.
- Si le bœuf de quelqu’un blesse mortellement celui d’un autre, le bœuf vivant sera vendu et les deux propriétaires se partageront l’argent et le bœuf tué.
- Mais si l’on savait que le bœuf qui en a tué un autre avait l’habitude de donner des coups de corne et si son maître ne l’a pas surveillé, celui-ci devra remplacer le bœuf qui a été tué et l’animal mort lui appartiendra.
- Si quelqu’un vole un bœuf ou un mouton et qu’il l’abatte ou le vende, il devra donner cinq bœufs pour le bœuf volé ou quatre moutons pour le mouton volé.
Les lois sur les esclaves hébreux
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וְאֵ֙לֶּה֙ הַמִּשְׁפָּטִ֔ים אֲשֶׁ֥ר תָּשִׂ֖ים לִפְנֵיהֶֽם׃
Ce sont ici les lois que tu leur proposeras.
כִּ֤י תִקְנֶה֙ עֶ֣בֶד עִבְרִ֔י שֵׁ֥שׁ שָׁנִ֖ים יַעֲבֹ֑ד וּבַ֨שְּׁבִעִ֔ת יֵצֵ֥א לַֽחָפְשִׁ֖י חִנָּֽם׃
Si tu achètes un esclave Hébreu, il te servira six ans, et au septième il sortira pour être libre, sans rien payer.
אִם־בְּגַפֹּ֥ו יָבֹ֖א בְּגַפֹּ֣ו יֵצֵ֑א אִם־בַּ֤עַל אִשָּׁה֙ ה֔וּא וְיָצְאָ֥ה אִשְׁתֹּ֖ו עִמֹּֽו׃
S'il est venu avec son corps [seulement], il sortira avec son corps; s'il avait une femme, sa femme sortira aussi avec lui.
אִם־אֲדֹנָיו֙ יִתֶּן־לֹ֣ו אִשָּׁ֔ה וְיָלְדָה־לֹ֥ו בָנִ֖ים אֹ֣ו בָנֹ֑ות הָאִשָּׁ֣ה וִילָדֶ֗יהָ תִּהְיֶה֙ לַֽאדֹנֶ֔יהָ וְה֖וּא יֵצֵ֥א בְגַפֹּֽו׃
Si son maître lui a donné une femme qui lui ait enfanté des fils, ou des filles, sa femme et les enfants qu'il en aura, seront à son maître, mais il sortira avec son corps.
וְאִם־אָמֹ֤ר יֹאמַר֙ הָעֶ֔בֶד אָהַ֙בְתִּי֙ אֶת־אֲדֹנִ֔י אֶת־אִשְׁתִּ֖י וְאֶת־בָּנָ֑י לֹ֥א אֵצֵ֖א חָפְשִֽׁי׃
Que si l'esclave dit positivement : j'aime mon maître, ma femme, et mes enfants, je ne sortirai point pour être libre.
וְהִגִּישֹׁ֤ו אֲדֹנָיו֙ אֶל־הָ֣אֱלֹהִ֔ים וְהִגִּישֹׁו֙ אֶל־הַדֶּ֔לֶת אֹ֖ו אֶל־הַמְּזוּזָ֑ה וְרָצַ֨ע אֲדֹנָ֤יו אֶת־אָזְנֹו֙ בַּמַּרְצֵ֔עַ וַעֲבָדֹ֖ו לְעֹלָֽם׃ ס
Alors son maître le fera venir devant les Juges, et le fera approcher de la porte, ou du poteau, et son maître lui percera l'oreille avec une alêne; et il le servira à toujours.
וְכִֽי־יִמְכֹּ֥ר אִ֛ישׁ אֶת־בִּתֹּ֖ו לְאָמָ֑ה לֹ֥א תֵצֵ֖א כְּצֵ֥את הָעֲבָדִֽים׃
Si quelqu'un vend sa fille pour [être] esclave, elle ne sortira point comme les esclaves sortent.
אִם־רָעָ֞ה בְּעֵינֵ֧י אֲדֹנֶ֛יהָ אֲשֶׁר־ [לֹא כ] (לֹ֥ו ק) יְעָדָ֖הּ וְהֶפְדָּ֑הּ לְעַ֥ם נָכְרִ֛י לֹא־יִמְשֹׁ֥ל לְמָכְרָ֖הּ בְּבִגְדֹו־בָֽהּ׃
Si elle déplaît à son maître, qui ne l'aura point fiancée, il la fera acheter; mais il n'aura pas le pouvoir de la vendre à un peuple étranger, après qu'il lui aura été infidèle.
וְאִם־לִבְנֹ֖ו יִֽיעָדֶ֑נָּה כְּמִשְׁפַּ֥ט הַבָּנֹ֖ות יַעֲשֶׂה־לָּֽהּ׃
Mais s'il l'a fiancée à son fils, il fera pour elle selon le droit des filles.
אִם־אַחֶ֖רֶת יִֽקַּֽח־לֹ֑ו שְׁאֵרָ֛הּ כְּסוּתָ֥הּ וְעֹנָתָ֖הּ לֹ֥א יִגְרָֽע׃
Que s'il en prend une autre pour lui, il ne retranchera rien de sa nourriture, de ses habits, et de l'amitié qui lui est due.
וְאִם־שְׁלָ֨שׁ־אֵ֔לֶּה לֹ֥א יַעֲשֶׂ֖ה לָ֑הּ וְיָצְאָ֥ה חִנָּ֖ם אֵ֥ין כָּֽסֶף׃ ס
S'il ne fait pas pour elle ces trois choses-là, elle sortira sans payer aucun argent.
מַכֵּ֥ה אִ֛ישׁ וָמֵ֖ת מֹ֥ות יוּמָֽת׃
Si quelqu'un frappe un homme, et qu'il en meure, on le fera mourir de mort.
וַאֲשֶׁר֙ לֹ֣א צָדָ֔ה וְהָאֱלֹהִ֖ים אִנָּ֣ה לְיָדֹ֑ו וְשַׂמְתִּ֤י לְךָ֙ מָקֹ֔ום אֲשֶׁ֥ר יָנ֖וּס שָֽׁמָּה׃ ס
Que s'il ne lui a point dressé d'embûche, mais que Dieu l'ait fait tomber entre ses mains, je t'établirai un lieu où il s'enfuira.
וְכִי־יָזִ֥ד אִ֛ישׁ עַל־רֵעֵ֖הוּ לְהָרְגֹ֣ו בְעָרְמָ֑ה מֵעִ֣ם מִזְבְּחִ֔י תִּקָּחֶ֖נּוּ לָמֽוּת׃ ס
Mais si quelqu'un s'est élevé de propos délibéré contre son prochain, pour le tuer par finesse, tu le tireras de mon autel, afin qu'il meure.
וּמַכֵּ֥ה אָבִ֛יו וְאִמֹּ֖ו מֹ֥ות יוּמָֽת׃
Celui qui aura frappé son père, ou sa mère, sera puni de mort.
וְגֹנֵ֨ב אִ֧ישׁ וּמְכָרֹ֛ו וְנִמְצָ֥א בְיָדֹ֖ו מֹ֥ות יוּמָֽת׃ ס
Si quelqu'un dérobe un homme, et le vend, ou s'il est trouvé entre ses mains, on le fera mourir de mort.
וּמְקַלֵּ֥ל אָבִ֛יו וְאִמֹּ֖ו מֹ֥ות יוּמָֽת׃ ס
Celui qui aura maudit son père, ou sa mère, sera puni de mort.
וְכִֽי־יְרִיבֻ֣ן אֲנָשִׁ֔ים וְהִכָּה־אִישׁ֙ אֶת־רֵעֵ֔הוּ בְּאֶ֖בֶן אֹ֣ו בְאֶגְרֹ֑ף וְלֹ֥א יָמ֖וּת וְנָפַ֥ל לְמִשְׁכָּֽב׃
Si quelques-uns ont eu querelle, et que l'un ait frappé l'autre d'une pierre, ou du poing, dont il ne soit point mort, mais qu'il soit obligé de se mettre au lit;
אִם־יָק֞וּם וְהִתְהַלֵּ֥ךְ בַּח֛וּץ עַל־מִשְׁעַנְתֹּ֖ו וְנִקָּ֣ה הַמַּכֶּ֑ה רַ֥ק שִׁבְתֹּ֛ו יִתֵּ֖ן וְרַפֹּ֥א יְרַפֵּֽא׃ ס
S'il se lève, et mArche dehors s'appuyant sur son bâton, celui qui l'aura frappé, sera absous; toutefois il le dédommagera de ce qu'il a chômé, et le fera guérir entièrement.
וְכִֽי־יַכֶּה֩ אִ֨ישׁ אֶת־עַבְדֹּ֜ו אֹ֤ו אֶת־אֲמָתֹו֙ בַּשֵּׁ֔בֶט וּמֵ֖ת תַּ֣חַת יָדֹ֑ו נָקֹ֖ם יִנָּקֵֽם׃
Si quelqu'un a frappé du bâton son serviteur ou sa servante, et qu'il soit mort sous sa main, on ne manquera point d'en faire punition.
אַ֥ךְ אִם־יֹ֛ום אֹ֥ו יֹומַ֖יִם יַעֲמֹ֑ד לֹ֣א יֻקַּ֔ם כִּ֥י כַסְפֹּ֖ו הֽוּא׃ ס
Mais s'il survit un jour ou deux, on n'en fera point de punition, car c'est son argent.
וְכִֽי־יִנָּצ֣וּ אֲנָשִׁ֗ים וְנָ֨גְפ֜וּ אִשָּׁ֤ה הָרָה֙ וְיָצְא֣וּ יְלָדֶ֔יהָ וְלֹ֥א יִהְיֶ֖ה אָסֹ֑ון עָנֹ֣ושׁ יֵעָנֵ֗שׁ כַּֽאֲשֶׁ֨ר יָשִׁ֤ית עָלָיו֙ בַּ֣עַל הָֽאִשָּׁ֔ה וְנָתַ֖ן בִּפְלִלִֽים׃
Si des hommes se querellent, et que l'un d'eux frappe une femme enceinte, et qu'elle en accouche, s'il n'y a pas cas de mort, il sera condamné à l'amende telle que le mari de la femme la lui imposera, et il la donnera selon que les Juges en ordonneront.
וְאִם־אָסֹ֖ון יִהְיֶ֑ה וְנָתַתָּ֥ה נֶ֖פֶשׁ תַּ֥חַת נָֽפֶשׁ׃
Mais s'il y a cas de mort, tu donneras vie pour vie,
עַ֚יִן תַּ֣חַת עַ֔יִן שֵׁ֖ן תַּ֣חַת שֵׁ֑ן יָ֚ד תַּ֣חַת יָ֔ד רֶ֖גֶל תַּ֥חַת רָֽגֶל׃
Œil pour œil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied,
כְּוִיָּה֙ תַּ֣חַת כְּוִיָּ֔ה פֶּ֖צַע תַּ֣חַת פָּ֑צַע חַבּוּרָ֕ה תַּ֖חַת חַבּוּרָֽה׃ ס
Brûlure pour brûlure, plaie pour plaie, meurtrissure pour meurtrissure.
וְכִֽי־יַכֶּ֨ה אִ֜ישׁ אֶת־עֵ֥ין עַבְדֹּ֛ו אֹֽו־אֶת־עֵ֥ין אֲמָתֹ֖ו וְשִֽׁחֲתָ֑הּ לַֽחָפְשִׁ֥י יְשַׁלְּחֶ֖נּוּ תַּ֥חַת עֵינֹֽו׃ ס
Si quelqu'un frappe l'œil de son serviteur, ou l'œil de sa servante, et lui gâte l'œil, il le laissera aller libre pour son œil;
וְאִם־שֵׁ֥ן עַבְדֹּ֛ו אֹֽו־שֵׁ֥ן אֲמָתֹ֖ו יַפִּ֑יל לַֽחָפְשִׁ֥י יְשַׁלְּחֶ֖נּוּ תַּ֥חַת שִׁנֹּֽו׃ פ
Et s'il fait tomber une dent à son serviteur, ou à sa servante, il le laissera aller libre pour sa dent.
וְכִֽי־יִגַּ֨ח שֹׁ֥ור אֶת־אִ֛ישׁ אֹ֥ו אֶת־אִשָּׁ֖ה וָמֵ֑ת סָקֹ֨ול יִסָּקֵ֜ל הַשֹּׁ֗ור וְלֹ֤א יֵאָכֵל֙ אֶת־בְּשָׂרֹ֔ו וּבַ֥עַל הַשֹּׁ֖ור נָקִֽי׃
Si un bœuf heurte de sa corne un homme ou une femme, et que [la personne] en meure, le bœuf sera lapidé sans nulle exception, et on ne mangera point de sa chair, mais le maître du bœuf sera absous.
וְאִ֡ם שֹׁור֩ נַגָּ֨ח ה֜וּא מִתְּמֹ֣ל שִׁלְשֹׁ֗ם וְהוּעַ֤ד בִּבְעָלָיו֙ וְלֹ֣א יִשְׁמְרֶ֔נּוּ וְהֵמִ֥ית אִ֖ישׁ אֹ֣ו אִשָּׁ֑ה הַשֹּׁור֙ יִסָּקֵ֔ל וְגַם־בְּעָלָ֖יו יוּמָֽת׃
Que si le bœuf avait auparavant accoutumé de heurter de sa corne, et que son maître en eût été averti avec protestation, et qu'il ne l'eût point renfermé, s'il tue un homme ou une femme, le bœuf sera lapidé, et on fera aussi mourir son maître.
אִם־כֹּ֖פֶר יוּשַׁ֣ת עָלָ֑יו וְנָתַן֙ פִּדְיֹ֣ן נַפְשֹׁ֔ו כְּכֹ֥ל אֲשֶׁר־יוּשַׁ֖ת עָלָֽיו׃
Que si on lui impose un prix pour se racheter, il donnera la rançon de sa vie, selon tout ce qui lui sera imposé.
אֹו־בֵ֥ן יִגָּ֖ח אֹו־בַ֣ת יִגָּ֑ח כַּמִּשְׁפָּ֥ט הַזֶּ֖ה יֵעָ֥שֶׂה לֹּֽו׃
Si le bœuf heurte de sa corne un fils ou une fille, il lui sera fait selon cette même loi.
אִם־עֶ֛בֶד יִגַּ֥ח הַשֹּׁ֖ור אֹ֣ו אָמָ֑ה כֶּ֣סֶף ׀ שְׁלֹשִׁ֣ים שְׁקָלִ֗ים יִתֵּן֙ לַֽאדֹנָ֔יו וְהַשֹּׁ֖ור יִסָּקֵֽל׃ ס
Si le bœuf heurte de sa corne un esclave, soit homme, soit femme, [celui à qui est le bœuf] donnera trente sicles d'argent au maître de l'esclave, et le bœuf sera lapidé.
וְכִֽי־יִפְתַּ֨ח אִ֜ישׁ בֹּ֗ור אֹ֠ו כִּֽי־יִכְרֶ֥ה אִ֛ישׁ בֹּ֖ר וְלֹ֣א יְכַסֶּ֑נּוּ וְנָֽפַל־שָׁ֥מָּה שֹּׁ֖ור אֹ֥ו חֲמֹֽור׃
Si quelqu'un découvre une fosse, ou si quelqu'un creuse une fosse, et ne la couvre point, et qu'il y tombe un bœuf ou un âne,
בַּ֤עַל הַבֹּור֙ יְשַׁלֵּ֔ם כֶּ֖סֶף יָשִׁ֣יב לִבְעָלָ֑יו וְהַמֵּ֖ת יִֽהְיֶה־לֹּֽו׃ ס
Le maître de la fosse donnera satisfaction, [et] rendra l'argent au maître [du bœuf], mais la bête morte lui appartiendra.
וְכִֽי־יִגֹּ֧ף שֹֽׁור־אִ֛ישׁ אֶת־שֹׁ֥ור רֵעֵ֖הוּ וָמֵ֑ת וּמָ֨כְר֜וּ אֶת־הַשֹּׁ֤ור הַחַי֙ וְחָצ֣וּ אֶת־כַּסְפֹּ֔ו וְגַ֥ם אֶת־הַמֵּ֖ת יֶֽחֱצֽוּן׃
Et si le bœuf de quelqu'un blesse le bœuf de son prochain, et qu'il en meure, ils vendront le bœuf vivant, et en partageront l'argent par moitié, et ils partageront aussi par moitié le bœuf mort.
אֹ֣ו נֹודַ֗ע כִּ֠י שֹׁ֣ור נַגָּ֥ח הוּא֙ מִתְּמֹ֣ול שִׁלְשֹׁ֔ם וְלֹ֥א יִשְׁמְרֶ֖נּוּ בְּעָלָ֑יו שַׁלֵּ֨ם יְשַׁלֵּ֥ם שֹׁור֙ תַּ֣חַת הַשֹּׁ֔ור וְהַמֵּ֖ת יִֽהְיֶה־לֹּֽו׃ ס
[Mais] s'il est connu que le bœuf avait auparavant accoutumé de heurter de sa corne, et que le maître ne l'ait point gardé, il restituera bœuf pour bœuf; mais le bœuf mort sera pour lui.
La Bible David Martin 1744.
Audio: ℗ Talking Bibles.
- Voici les lois que tu leur donneras :
- Quand tu achèteras un serviteur hébreu, il servira six années ; la septième, il sortira libre, sans rien payer.
- S'il est entré seul, il sortira seul ; s'il avait une femme, sa femme sortira avec lui.
- Mais si c'est son maître qui lui a donné une femme, et qu'elle lui ait enfanté des fils et des filles, la femme et ses enfants appartiendront à son maître, et il sortira seul.
- Si le serviteur dit : " J'aime mon maître, ma femme et mes enfants ; je ne veux pas sortir libre ",
- alors son maître le conduira devant Dieu ; puis, l'ayant fait approcher de la porte ou du poteau, son maître lui percera l'oreille avec un poinçon, et le serviteur sera pour toujours à son service.
- Lorsqu'un homme aura vendu sa fille pour être servante, elle ne sortira point comme sortent les serviteurs.
- Si elle déplaît à son maître, qui se l'était destinée, il permettra qu'on la rachète ; mais il ne pourra pas la vendre à des étrangers, après lui avoir été infidèle.
- S'il la destine à son fils, il la traitera selon le droit des filles.
- Et s'il prend une autre femme, il ne retranchera rien à la première pour la nourriture, le vêtement et le couvert.
- Et s'il ne fait pas pour elle ces trois choses, elle pourra sortir sans rien payer, sans donner d'argent.
- Celui qui frappe un homme à mort doit être mis à mort.
- Mais s'il ne lui a pas tendu d'embûches et que Dieu l'ait présenté à sa main, je te fixerai un lieu où il pourra se réfugier.
- Mais si un homme agit méchamment contre son prochain pour le tuer par ruse, tu l'arracheras même de mon autel pour le faire mourir.
- Celui qui frappe son père ou sa mère doit être mis à mort.
- Celui qui dérobe un homme, soit qu'il le vende, soit qu'on le retrouve entre ses mains, doit être mis à mort.
- Celui qui maudira son père ou sa mère sera puni de mort.
- Lorsque des hommes se querellent, et que l'un en frappe un autre avec une pierre ou avec le poing, sans causer sa mort, mais en l'obligeant à tenir le lit,
- celui qui l'aura frappé sera quitte, si l'autre en relève et qu'il puisse se promener, dehors avec son bâton ; seulement, il le dédommagera de son chômage et il le fera soigner.
- Quand un homme frappe du bâton son serviteur ou sa servante, et que ceux-ci meurent sous sa main, ils seront vengés.
- Mais si le serviteur survit un jour ou deux, il ne sera pas vengé ; car il est la propriété de son maître.
- Lorsque des hommes se battent, et qu'ils heurtent une femme enceinte, s'ils la font accoucher, sans autre accident, le coupable sera passible d'une amende que lui imposera le mari de la femme, et qu'il paiera selon la décision des juges.
- Mais s'il y a un accident, tu donneras vie pour vie,
- œil pour œil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied,
- brûlure pour brûlure, blessure pour blessure, meurtrissure pour meurtrissure.
- Si un homme donne un coup dans l'œil de son serviteur ou de sa servante, et qu'il lui fasse perdre l'œil, il le mettra en liberté en compensation de son œil.
- Et s'il fait tomber une dent à son serviteur ou à sa servante, il le mettra en liberté en compensation de sa dent.
- Si un bœuf frappe de sa corne un homme ou une femme, et que la mort s'en suive, le bœuf sera lapidé, on n'en mangera pas la chair, mais le maître du bœuf sera quitte.
- Mais si le bœuf frappait de la corne depuis longtemps, et que son maître, en ayant été averti, ne l'ait pas surveillé, le bœuf sera lapidé, s'il tue un homme ou une femme, et son maître aussi sera mis à mort.
- Si on impose au maître un prix pour le rachat de sa vie, il paiera tout ce qui lui aura été imposé.
- Si le bœuf frappe un fils ou une fille, on appliquera encore cette loi ;
- mais si le bœuf frappe un serviteur ou une servante, on paiera trente sicles d'argent au maître de l'esclave, et le bœuf sera lapidé.
- Si un homme ouvre une citerne, ou bien si un homme creuse une citerne et ne la couvre pas, et qu'il y tombe un bœuf ou un âne,
- le possesseur de la citerne indemnisera : il rendra au maître la valeur de la bête en argent, et la bête tuée sera pour lui.
- Si le bœuf d'un homme frappe de la corne le bœuf d'un autre homme, et que la mort s'en suive, ils vendront le bœuf vivant et s'en partageront le prix ; ils se partageront aussi le bœuf tué.
- Mais s'il est reconnu que le bœuf frappait de la corne depuis longtemps, et que son maître ne l'ait pas surveillé, celui-ci indemnisera en donnant bœuf pour bœuf, et le bœuf tué sera pour lui.
- Si un homme dérobe un bœuf ou un agneau et qu'il l'égorge ou le vende, il restituera cinq bœufs pour le bœuf, et quatre agneaux pour l'agneau.
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