Luc chapitre 7
- Après avoir achevé tous ces discours devant le peuple qui l’écoutait, Jésus entra dans Capernaüm.
- Un centenier avait un serviteur auquel il était très attaché, et qui se trouvait malade, sur le point de mourir.
- Ayant entendu parler de Jésus, il lui envoya quelques anciens des Juifs, pour le prier de venir guérir son serviteur.
- Ils arrivèrent auprès de Jésus, et lui adressèrent d’instantes supplications, disant : Il mérite que tu lui accordes cela ;
- car il aime notre nation, et c’est lui qui a bâti notre synagogue.
- Jésus, étant allé avec eux, n’était guère éloigné de la maison, quand le centenier envoya des amis pour lui dire : Seigneur, ne prends pas tant de peine ; car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit.
- C’est aussi pour cela que je ne me suis pas cru digne d’aller en personne vers toi. Mais dis un mot, et mon serviteur sera guéri.
- Car, moi qui suis soumis à des supérieurs, j’ai des soldats sous mes ordres ; et je dis à l’un : Va ! Et il va ; à l’autre : Viens ! Et il vient ; et à mon serviteur : Fais cela ! Et il le fait.
- Lorsque Jésus entendit ces paroles, il admira le centenier, et, se tournant vers la foule qui le suivait, il dit : Je vous le dis, même en Israël je n’ai pas trouvé une aussi grande foi.
- De retour à la maison, les gens envoyés par le centenier trouvèrent guéri le serviteur qui avait été malade.
Résurrection à Naïn
- Le jour suivant, Jésus alla dans une ville appelée Naïn ; ses disciples et une grande foule faisaient route avec lui.
- Lorsqu’il fut près de la porte de la ville, voici, on portait en terre un mort, fils unique de sa mère, qui était veuve ; et il y avait avec elle beaucoup de gens de la ville.
- Le Seigneur, l’ayant vue, fut ému de compassion pour elle, et lui dit : Ne pleure pas !
- Il s’approcha, et toucha le cercueil. Ceux qui le portaient s’arrêtèrent. Il dit : Jeune homme, je te le dis, lève-toi !
- Et le mort s’assit, et se mit à parler. Jésus le rendit à sa mère.
- Tous furent saisis de crainte, et ils glorifiaient Dieu, disant : Un grand prophète a paru parmi nous, et Dieu a visité son peuple.
- Cette parole sur Jésus se répandit dans toute la Judée et dans tout le pays d’alentour.
Jean-Baptiste vu par Jésus
- Jean fut informé de toutes ces choses par ses disciples.
- Il en appela deux, et les envoya vers Jésus, pour lui dire : Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ?
- Arrivés auprès de Jésus, ils dirent : Jean Baptiste nous a envoyés vers toi, pour dire : Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ?
- À l’heure même, Jésus guérit plusieurs personnes de maladies, d’infirmités, et d’esprits malins, et il rendit la vue à plusieurs aveugles.
- Et il leur répondit : Allez rapporter à Jean ce que vous avez vu et entendu : les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres.
- Heureux celui pour qui je ne serai pas une occasion de chute !
- Lorsque les envoyés de Jean furent partis, Jésus se mit à dire à la foule, au sujet de Jean : Qu’êtes-vous allés voir au désert ? Un roseau agité par le vent ?
- Mais, qu’êtes-vous allés voir ? Un homme vêtu d’habits précieux ? Voici, ceux qui portent des habits magnifiques, et qui vivent dans les délices, sont dans les maisons des rois.
- Qu’êtes-vous donc allés voir ? Un prophète ? Oui, vous dis-je, et plus qu’un prophète.
- C’est celui dont il est écrit : Voici, j’envoie mon messager devant ta face, Pour préparer ton chemin devant toi.
- Je vous le dis, parmi ceux qui sont nés de femmes, il n’y en a point de plus grand que Jean. Cependant, le plus petit dans le royaume de Dieu est plus grand que lui.
- Et tout le peuple qui l’a entendu et même les publicains ont justifié Dieu, en se faisant baptiser du baptême de Jean ;
- mais les pharisiens et les docteurs de la loi, en ne se faisant pas baptiser par lui, ont rendu nul à leur égard le dessein de Dieu.
- À qui donc comparerai-je les hommes de cette génération, et à qui ressemblent-ils ?
- Ils ressemblent aux enfants assis dans la place publique, et qui, se parlant les uns aux autres, disent : Nous vous avons joué de la flûte, et vous n’avez pas dansé ; nous vous avons chanté des complaintes, et vous n’avez pas pleuré.
- Car Jean Baptiste est venu, ne mangeant pas de pain et ne buvant pas de vin, et vous dites : Il a un démon.
- Le Fils de l’homme est venu, mangeant et buvant, et vous dites : C’est un mangeur et un buveur, un ami des publicains et des gens de mauvaise vie.
- Mais la sagesse a été justifiée par tous ses enfants.
Une femme verse du parfum sur Jésus
- Un pharisien pria Jésus de manger avec lui. Jésus entra dans la maison du pharisien, et se mit à table.
- Et voici, une femme pécheresse qui se trouvait dans la ville, ayant su qu’il était à table dans la maison du pharisien, apporta un vase d’albâtre plein de parfum,
- et se tint derrière, aux pieds de Jésus. Elle pleurait ; et bientôt elle lui mouilla les pieds de ses larmes, puis les essuya avec ses cheveux, les baisa, et les oignit de parfum.
- Le pharisien qui l’avait invité, voyant cela, dit en lui-même : Si cet homme était prophète, il connaîtrait qui et de quelle espèce est la femme qui le touche, il connaîtrait que c’est une pécheresse.
- Jésus prit la parole, et lui dit : Simon, j’ai quelque chose à te dire. — Maître, parle, répondit-il. —
- Un créancier avait deux débiteurs : l’un devait cinq cents deniers, et l’autre cinquante.
- Comme ils n’avaient pas de quoi payer, il leur remit à tous deux leur dette. Lequel l’aimera le plus ?
- Simon répondit : Celui, je pense, auquel il a le plus remis. Jésus lui dit : Tu as bien jugé.
- Puis, se tournant vers la femme, il dit à Simon : Vois-tu cette femme ? Je suis entré dans ta maison, et tu ne m’as point donné d’eau pour laver mes pieds ; mais elle, elle les a mouillés de ses larmes, et les a essuyés avec ses cheveux.
- Tu ne m’as point donné de baiser ; mais elle, depuis que je suis entré, elle n’a point cessé de me baiser les pieds.
- Tu n’as point versé d’huile sur ma tête ; mais elle, elle a versé du parfum sur mes pieds.
- C’est pourquoi, je te le dis, ses nombreux péchés ont été pardonnés : car elle a beaucoup aimé. Mais celui à qui on pardonne peu aime peu.
- Et il dit à la femme : Tes péchés sont pardonnés.
- Ceux qui étaient à table avec lui se mirent à dire en eux-mêmes : Qui est celui-ci, qui pardonne même les péchés ?
- Mais Jésus dit à la femme : Ta foi t’a sauvée, va en paix.
Guérison d’un esclave à Capernaüm
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- Après qu'il eut fini de faire entendre au peuple toutes ses paroles, il entra dans Capharnaüm.
- Or un centurion avait, malade et sur le point de mourir, un esclave qui lui était cher.
- Ayant entendu parler de Jésus, il envoya vers lui quelques-uns des anciens des Juifs, pour le prier de venir sauver son esclave.
- Arrivés auprès de Jésus, ils le suppliaient instamment : " Il est digne, disaient-ils, que tu lui accordes cela ;
- il aime en effet notre nation, et c'est lui qui nous a bâti la synagogue. "
- Jésus faisait route avec eux, et déjà il n'était plus loin de la maison, quand le centurion envoya des amis pour lui dire : " Seigneur, ne te dérange pas davantage, car je ne mérite pas que tu entres sous mon toit ;
- aussi bien ne me suis-je pas jugé digne de venir te trouver. Mais dis un mot et que mon enfant soit guéri.
- Car moi, qui n'ai rang que de subalterne, j'ai sous moi des soldats, et je dis à l'un : Va ! et il va, et à un autre : Viens ! et il vient, et à mon esclave : Fais ceci ! et il le fait. "
- En entendant ces paroles, Jésus l'admira et, se retournant, il dit à la foule qui le suivait : " Je vous le dis : pas même en Israël je n'ai trouvé une telle foi. "
- Et, de retour à la maison, les envoyés trouvèrent l'esclave en parfaite santé.
- Et il advint ensuite qu'il se rendit dans une ville appelée Naïm. Ses disciples et une foule nombreuse faisaient route avec lui.
- Quand il fut près de la porte de la ville, voilà qu'on portait en terre un mort, un fils unique dont la mère était veuve ; et il y avait avec elle une foule considérable de la ville.
- En la voyant, le Seigneur eut pitié d'elle et lui dit : " Ne pleure pas. "
- Puis, s'approchant, il toucha le cercueil, et les porteurs s'arrêtèrent. Et il dit : " Jeune homme, je te le dis, lève-toi. "
- Et le mort se dressa sur son séant et se mit à parler. Et il le remit à sa mère.
- Tous furent saisis de crainte, et ils glorifiaient Dieu en disant : " Un grand prophète s'est levé parmi nous et Dieu a visité son peuple. "
- Et ce propos se répandit à son sujet dans la Judée entière et tout le pays d'alentour.
- Les disciples de Jean l'informèrent de tout cela. Appelant à lui deux de ses disciples, Jean
- les envoya dire au Seigneur : " Es-tu celui qui doit venir ou devons-nous en attendre un autre ? "
- Arrivés auprès de lui, ces hommes dirent : " Jean le Baptiste nous envoie te dire : Es-tu celui qui doit venir ou devons-nous en attendre un autre ? "
- A cette heure-là, il guérit beaucoup de gens affligés de maladies, d'infirmités, d'esprits mauvais, et rendit la vue à beaucoup d'aveugles.
- Puis il répondit aux envoyés : " Allez rapporter à Jean ce que vous avez vu et entendu : les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés et les sourds entendent, les morts ressuscitent, la Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres ;
- et heureux celui qui ne trébuchera pas à cause de moi ! "
- Quand les envoyés de Jean furent partis, il se mit à dire aux foules au sujet de Jean : " Qu'êtes-vous allés contempler au désert ? Un roseau agité par le vent ?
- Alors qu'êtes-vous allés voir ? Un homme vêtu d'habits délicats ? Mais ceux qui ont des habits magnifiques et vivent dans les délices sont dans les palais royaux.
- Alors qu'êtes-vous allés voir ? Un prophète ? Oui, je vous le dis, et plus qu'un prophète.
- C'est celui dont il est écrit : Voici que j'envoie mon messager en avant de toi pour préparer ta route devant toi.
- " Je vous le dis : de plus grand que Jean parmi les enfants des femmes, il n'y en a pas ; et cependant le plus petit dans le Royaume de Dieu est plus grand que lui.
- Tout le peuple qui a écouté, et même les publicains, ont justifié Dieu en se faisant baptiser du baptême de Jean ;
- mais les Pharisiens et les légistes ont annulé pour eux le dessein de Dieu en ne se faisant pas baptiser par lui.
- " A qui donc vais-je comparer les hommes de cette génération ? A qui ressemblent-ils ?
- Ils ressemblent à ces gamins qui sont assis sur une place et s'interpellent les uns les autres, en disant : "Nous vous avons joué de la flûte, et vous n'avez pas dansé ! Nous avons entonné un chant funèbre, et vous n'avez pas pleuré ! "
- " Jean le Baptiste est venu en effet, ne mangeant pas de pain ni ne buvant de vin, et vous dites : "Il est possédé ! "
- Le Fils de l'homme est venu, mangeant et buvant, et vous dites : "Voilà un glouton et un ivrogne, un ami des publicains et des pécheurs ! "
- Et la Sagesse a été justifiée par tous ses enfants. "
- Un Pharisien l'invita à manger avec lui ; il entra dans la maison du Pharisien et se mit à table.
- Et voici une femme, qui dans la ville était une pécheresse. Ayant appris qu'il était à table dans la maison du Pharisien, elle avait apporté un vase de parfum.
- Et se plaçant par derrière, à ses pieds, tout en pleurs, elle se mit à lui arroser les pieds de ses larmes ; et elle les essuyait avec ses cheveux, les couvrait de baisers, les oignait de parfum.
- A cette vue, le Pharisien qui l'avait convié se dit en lui-même : " Si cet homme était prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche, et ce qu'elle est : une pécheresse ! "
- Mais, prenant la parole, Jésus lui dit : " Simon, j'ai quelque chose à te dire. " - " Parle, maître ", répond-il. -
- " Un créancier avait deux débiteurs ; l'un devait cinq cents deniers, l'autre cinquante.
- Comme ils n'avaient pas de quoi rembourser, il fit grâce à tous deux. Lequel des deux l'en aimera le plus ? "
- Simon répondit : " Celui-là, je pense, auquel il a fait grâce de plus. " Il lui dit : " Tu as bien jugé. "
- Et, se tournant vers la femme : " Tu vois cette femme ? dit-il à Simon. Je suis entré dans ta maison, et tu ne m'as pas versé d'eau sur les pieds ; elle, au contraire, m'a arrosé les pieds de ses larmes et les a essuyés avec ses cheveux.
- Tu ne m'as pas donné de baiser ; elle, au contraire, depuis que je suis entré, n'a cessé de me couvrir les pieds de baisers.
- Tu n'as pas répandu d'huile sur ma tête ; elle, au contraire, a répandu du parfum sur mes pieds.
- A cause de cela, je te le dis, ses péchés, ses nombreux péchés, lui sont remis parce qu'elle a montré beaucoup d'amour. Mais celui à qui on remet peu montre peu d'amour. "
- Puis il dit à la femme : " Tes péchés sont remis. "
- Et ceux qui étaient à table avec lui se mirent à dire en eux-mêmes : " Qui est-il celui-là qui va jusqu'à remettre les péchés ? "
- Mais il dit à la femme : " Ta foi t'a sauvée ; va en paix. "
- Après avoir dit au peuple tout ce qu’il avait à lui dire, Jésus se rendit à Capernaüm.
- Un officier romain avait un esclave malade, qui était sur le point de mourir. Or, son maître tenait beaucoup à lui.
- Quand il entendit parler de Jésus, l’officier envoya auprès de lui quelques responsables juifs pour le supplier de venir guérir son esclave.
- Ils vinrent trouver Jésus et ils le prièrent instamment : - Cet homme, disaient-ils, mérite vraiment que tu lui accordes cette faveur.
- En effet, il aime notre peuple : il a même fait bâtir notre synagogue à ses frais.
- Jésus partit avec eux. Il n’était plus qu’à une faible distance de la maison quand l’officier envoya des amis pour lui dire : - Seigneur, ne te donne pas tant de peine, car je ne suis pas qualifié pour te recevoir dans ma maison.
- C’est la raison pour laquelle je n’ai pas osé venir en personne te trouver. Mais, dis un mot et mon serviteur sera guéri.
- Car, moi-même, je suis un officier subalterne, mais j’ai des soldats sous mes ordres, et quand je dis à l’un : « Va ! », il va. Quand je dis à un autre : « Viens ! », il vient. Quand je dis à mon esclave : « Fais ceci ! », il le fait.
- En entendant ces paroles, Jésus fut rempli d’admiration pour cet officier : il se tourna vers la foule qui le suivait et dit : - Je vous l’assure, nulle part en Israël, je n’ai trouvé une telle foi !
- Les envoyés de l’officier s’en retournèrent alors à la maison où ils trouvèrent l’esclave en bonne santé.
- Ensuite, Jésus se rendit dans une ville appelée Naïn. Ses disciples et une grande foule l’accompagnaient.
- Comme il arrivait à la porte de la ville, il rencontra un convoi funèbre : on enterrait le fils unique d’une veuve. Beaucoup d’habitants de la ville suivaient le cortège.
- Le Seigneur vit la veuve et il fut pris de pitié pour elle ; il lui dit : - Ne pleure pas !
- Puis il s’approcha de la civière et posa sa main sur elle. Les porteurs s’arrêtèrent. - Jeune homme, dit-il, je te l’ordonne, lève-toi !
- Le mort se redressa, s’assit et se mit à parler. Jésus le rendit à sa mère.
- Saisis d’une profonde crainte, tous les assistants louaient Dieu et disaient : - Un grand prophète est apparu parmi nous ! Et ils ajoutaient : - Dieu est venu prendre soin de son peuple !
- Cette déclaration concernant Jésus se répandit dans toute la Judée et dans les régions environnantes.
Jésus et Jean-Baptiste
- Jean fut informé par ses disciples de tout ce qui se passait. Il appela alors deux d’entre eux
- et les envoya auprès du Seigneur pour demander : - Es-tu celui qui devait venir, ou bien devons-nous en attendre un autre ?
- Ces hommes se présentèrent à Jésus et lui dirent : - C’est Jean-Baptiste qui nous envoie. Voici ce qu’il te fait demander : « Es-tu celui qui devait venir, ou bien devons-nous en attendre un autre ? »
- Or, au moment où ils arrivaient, Jésus guérit plusieurs personnes de diverses maladies et infirmités. Il délivra des gens qui étaient sous l’emprise d’esprits mauvais et rendit la vue à plusieurs aveugles.
- Il répondit alors aux envoyés : - Retournez auprès de Jean et racontez-lui ce que vous avez vu et entendu : les aveugles voient, les paralysés marchent, les lépreux sont guéris, les sourds entendent, les morts ressuscitent, la Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres.
- Heureux celui qui ne perdra pas la foi à cause de moi !
- Après le départ des messagers de Jean, Jésus saisit cette occasion pour parler de Jean à la foule : - Qu’êtes-vous allés voir au désert ? Un roseau agité çà et là par le vent ?
- Qui donc êtes-vous allés voir ? Un homme habillé avec élégance ? Ceux qui portent des habits somptueux et qui vivent dans le luxe habitent les palais royaux.
- Mais qu’êtes-vous donc allés voir ? Un prophète ? Oui, je vous l’assure, et même bien plus qu’un prophète.
- Car c’est celui dont il est écrit : J’enverrai mon messager devant toi, il te préparera le chemin.
- Je vous l’assure, parmi tous les hommes qui sont nés d’une femme, il n’y en a pas de plus grand que Jean. Et pourtant, le plus petit dans le royaume de Dieu est plus grand que lui.
- - Tous les gens du peuple et tous les collecteurs d’impôts qui ont écouté le message de Jean et se sont fait baptiser par lui ont reconnu que Dieu est juste.
- Mais les pharisiens et les enseignants de la Loi, qui ont refusé de se faire baptiser par lui, ont rejeté la volonté de Dieu à leur égard.
- À qui donc pourrais-je comparer les gens de notre temps ? À qui ressemblent-ils ?
- Ils sont comme des enfants assis sur la place du marché qui se crient les uns aux autres : Quand nous avons joué de la flûte, vous n’avez pas dansé ! Et quand nous avons chanté des airs de deuil, vous ne vous êtes pas mis à pleurer !
- En effet, Jean-Baptiste est venu, il ne mangeait pas de pain, il ne buvait pas de vin. Qu’avez-vous dit alors ? « Il a un démon en lui ».
- Le Fils de l’homme est venu, il mange et boit, et vous vous écriez : « Cet homme ne pense qu’à faire bonne chère et à boire du vin, il est l’ami des collecteurs d’impôts et des pécheurs notoires. »
- Cependant, la sagesse de Dieu est reconnue comme telle par ceux qui la reçoivent.
L’amour, fruit du pardon
- Un pharisien invita Jésus à manger. Jésus se rendit chez lui et se mit à table.
- Survint une femme connue dans la ville pour sa vie dissolue. Comme elle avait appris que Jésus mangeait chez le pharisien, elle avait apporté un flacon d’albâtre rempli de parfum.
- Elle se tint derrière lui, à ses pieds. Elle pleurait ; elle se mit à mouiller de ses larmes les pieds de Jésus ; alors elle les essuya avec ses cheveux et, en les embrassant, elle versait le parfum sur eux.
- En voyant cela, le pharisien qui l’avait invité se dit : Si cet homme était vraiment un prophète, il saurait quelle est cette femme qui le touche, que c’est quelqu’un qui mène une vie de débauche.
- Jésus lui répondit à haute voix : - Simon, j’ai quelque chose à te dire. - Oui, Maître, parle, répondit le pharisien.
- - Il était une fois un prêteur à qui deux hommes devaient de l’argent. Le premier devait cinq cents pièces d’argent ; le second cinquante.
- Comme ni l’un ni l’autre n’avaient de quoi rembourser leur dette, il fit cadeau à tous deux de ce qu’ils lui devaient. À ton avis, lequel des deux l’aimera le plus ?
- Simon répondit : - Celui, je suppose, auquel il aura remis la plus grosse dette. - Voilà qui est bien jugé, lui dit Jésus.
- Puis, se tournant vers la femme, il reprit : - Tu vois cette femme ? Eh bien, quand je suis entré dans ta maison, tu ne m’as pas apporté d’eau pour me laver les pieds ; mais elle, elle me les a arrosés de ses larmes et les a essuyés avec ses cheveux.
- Tu ne m’as pas accueilli en m’embrassant, mais elle, depuis que je suis entré, elle n’a cessé de couvrir mes pieds de baisers.
- Tu n’as pas versé d’huile parfumée sur ma tête, mais elle, elle a versé du parfum sur mes pieds.
- C’est pourquoi je te le dis : ses nombreux péchés lui ont été pardonnés, c’est pour cela qu’elle m’a témoigné tant d’amour. Mais celui qui a eu peu de choses à se faire pardonner ne manifeste que peu d’amour !
- Puis il dit à la femme : - Tes péchés te sont pardonnés.
- Les autres invités se dirent en eux-mêmes : « Qui est donc cet homme qui ose pardonner les péchés ? »
- Mais Jésus dit à la femme : - Parce que tu as cru en moi, tu es sauvée ; va en paix.
La victoire sur la mort
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Ἐπει δὲ ἐπλήρωσεν πάντα τὰ ῥήματα αὐτοῦ εἰς τὰς ἀκοὰς τοῦ λαοῦ εἰσῆλθεν εἰς Καπερναούμ
Et quand il eut achevé tout ce discours devant le peuple qui l'écoutait, il entra dans Capernaüm.
Ἑκατοντάρχου δέ τινος δοῦλος κακῶς ἔχων ἤμελλεν τελευτᾶν ὃς ἦν αὐτῷ ἔντιμος
Or le serviteur d'un certain Centenier, à qui il était fort cher, était malade, et s'en allait mourir.
ἀκούσας δὲ περὶ τοῦ Ἰησοῦ ἀπέστειλεν πρὸς αὐτὸν πρεσβυτέρους τῶν Ἰουδαίων ἐρωτῶν αὐτὸν ὅπως ἐλθὼν διασώσῃ τὸν δοῦλον αὐτοῦ
Et quand [le Centenier] eut entendu parler de Jésus, il envoya vers lui quelques Anciens des Juifs, pour le prier de venir guérir son serviteur.
οἱ δὲ παραγενόμενοι πρὸς τὸν Ἰησοῦν παρεκάλουν αὐτὸν σπουδαίως λέγοντες ὅτι Ἄξιός ἐστιν ᾧ παρέξει τοῦτο·
Et étant venus à Jésus, ils le prièrent instamment, en lui disant qu'il était digne qu'on lui accordât cela.
ἀγαπᾷ γὰρ τὸ ἔθνος ἡμῶν καὶ τὴν συναγωγὴν αὐτὸς ᾠκοδόμησεν ἡμῖν
Car, [disaient-ils], il aime notre nation, et il nous a bâti la Synagogue.
ὁ δὲ Ἰησοῦς ἐπορεύετο σὺν αὐτοῖς ἤδη δὲ αὐτοῦ οὐ μακρὰν ἀπέχοντος ἀπὸ τῆς οἰκίας ἔπεμψεν πρὸς αὐτὸν ὁ ἑκατόνταρχος φίλους λέγων αὐτῷ, Κύριε μὴ σκύλλου οὐ γὰρ εἰμι ἱκανός ἵνα ὑπὸ τὴν στέγην μου εἰσέλθῃς·
Jésus s'en alla donc avec eux; et comme déjà il n'était plus guère loin de la maison, le Centenier envoya ses amis au-devant de lui, pour lui dire : Seigneur ne te fatigue point; car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit;
διὸ οὐδὲ ἐμαυτὸν ἠξίωσα πρὸς σὲ ἐλθεῖν· ἀλλὰ εἰπὲ λόγῳ καὶ ἰαθήσεται ὁ παῖς μου
C'est pourquoi aussi je ne me suis pas cru digne d'aller moi-même vers toi; mais dis [seulement] une parole, et mon serviteur sera guéri.
καὶ γὰρ ἐγὼ ἄνθρωπός εἰμι ὑπὸ ἐξουσίαν τασσόμενος ἔχων ὑπ' ἐμαυτὸν στρατιώτας καὶ λέγω τούτῳ Πορεύθητι καὶ πορεύεται καὶ ἄλλῳ Ἔρχου καὶ ἔρχεται καὶ τῷ δούλῳ μου Ποίησον τοῦτο καὶ ποιεῖ
Car moi-même qui suis un homme constitué sous la puissance d'autrui, j'ai sous moi des gens de guerre; et je dis à l'un : va, et il va; et à un autre : viens, et il vient; et à mon serviteur : fais cela, et il le fait.
ἀκούσας δὲ ταῦτα ὁ Ἰησοῦς ἐθαύμασεν αὐτόν καὶ στραφεὶς τῷ ἀκολουθοῦντι αὐτῷ ὄχλῳ εἶπεν Λέγω ὑμῖν οὐδὲ ἐν τῷ Ἰσραὴλ τοσαύτην πίστιν εὗρον
Ce que Jésus ayant entendu, il l'admira; et se tournant, il dit à la troupe qui le suivait : je vous dis, que je n'ai pas trouvé, même en Israël, une si grande foi.
καὶ ὑποστρέψαντες οἱ πεμφθέντες εἰς τὸν οἶκον εὗρον τὸν ἀσθενοῦντα δοῦλον ὑγιαίνοντα
Et quand ceux qui avaient été envoyés furent de retour à la maison, ils trouvèrent le serviteur qui avait été malade, se portant bien.
Καὶ ἐγένετο ἐν τῇ ἑξῆς ἐπορεύετο εἰς πόλιν καλουμένην Ναΐν καὶ συνεπορεύοντο αὐτῷ οἱ μαθηταὶ αὐτοῦ ἱκανοὶ, καὶ ὄχλος πολύς
Et le jour d'après il arriva que Jésus allait à une ville nommée Naïn, et plusieurs de ses disciples et une grosse troupe allaient avec lui.
ὡς δὲ ἤγγισεν τῇ πύλῃ τῆς πόλεως καὶ ἰδού, ἐξεκομίζετο τεθνηκὼς υἱὸς μονογενὴς τῇ μητρὶ αὐτοῦ καὶ αὐτὴ ἦν χήρα καὶ ὄχλος τῆς πόλεως ἱκανὸς σὺν αὐτῇ
Et comme il approchait de la porte de la ville, voici, on portait dehors un mort, fils unique de sa mère, qui était veuve; et une grande troupe de la ville était avec elle.
καὶ ἰδὼν αὐτὴν ὁ κύριος ἐσπλαγχνίσθη ἐπ' αὐτῇ καὶ εἶπεν αὐτῇ Μὴ κλαῖε
Et quand le Seigneur l'eut vue, il fut touché de compassion envers elle; et il lui dit : ne pleure point.
καὶ προσελθὼν ἥψατο τῆς σοροῦ οἱ δὲ βαστάζοντες ἔστησαν καὶ εἶπεν Νεανίσκε σοὶ λέγω ἐγέρθητι
Puis s'étant approché, il toucha la bière; et ceux qui portaient [le corps] s'arrêtèrent, et il dit : Jeune homme, je te dis, lève-toi.
καὶ ἀνεκάθισεν ὁ νεκρὸς καὶ ἤρξατο λαλεῖν καὶ ἔδωκεν αὐτὸν τῇ μητρὶ αὐτοῦ
Et le mort se leva en son séant, et commença à parler; et [Jésus] le rendit à sa mère.
ἔλαβεν δὲ φόβος ἅπαντας, καὶ ἐδόξαζον τὸν θεὸν λέγοντες ὅτι Προφήτης μέγας ἐγήγερται ἐν ἡμῖν καὶ ὅτι Ἐπεσκέψατο ὁ θεὸς τὸν λαὸν αὐτοῦ
Et ils furent tous saisis de crainte, et ils glorifiaient Dieu, disant : certainement un grand Prophète s'est levé parmi nous; et certainement Dieu a visité son peuple.
καὶ ἐξῆλθεν ὁ λόγος οὗτος ἐν ὅλῃ τῇ Ἰουδαίᾳ περὶ αὐτοῦ καὶ ἐν πάσῃ τῇ περιχώρῳ
Et le bruit de ce [miracle] se répandit dans toute la Judée, et dans tout le pays circonvoisin.
Καὶ ἀπήγγειλαν Ἰωάννῃ οἱ μαθηταὶ αὐτοῦ περὶ πάντων τούτων
Et toutes ces choses ayant été rapportées à Jean par ses Disciples,
καί προσκαλεσάμενος δύο τινάς τῶν μαθητῶν αὐτοῦ ὁ Ἰωάννης ἔπεμψεν πρὸς τὸν Ἰησοῦν, λέγων, Σὺ εἶ ὁ ἐρχόμενος ἢ ἄλλον προσδοκῶμεν
Jean appela deux de ses disciples, et les envoya vers Jésus, pour lui dire : es-tu celui qui devait venir, ou si nous devons en attendre un autre?
παραγενόμενοι δὲ πρὸς αὐτὸν οἱ ἄνδρες εἶπον, Ἰωάννης ὁ βαπτιστὴς ἀπέσταλκεν ἡμᾶς πρὸς σὲ λέγων, Σὺ εἶ ὁ ἐρχόμενος ἢ ἄλλον προσδοκῶμεν
Et étant venus à lui, ils lui dirent : Jean-Baptiste nous a envoyés auprès de toi, pour te dire : es-tu celui qui devait venir, ou si nous devons en attendre un autre?
ἐν αὐτῇ δὲ τῇ ὥρᾳ ἐθεράπευσεν πολλοὺς ἀπὸ νόσων καὶ μαστίγων καὶ πνευμάτων πονηρῶν καὶ τυφλοῖς πολλοῖς ἐχαρίσατο τὸ βλέπειν
(Or, en cette même heure-là il guérit plusieurs personnes de maladies et de fléaux, et des malins esprits; et il donna la vue à plusieurs aveugles.)
καὶ ἀποκριθεὶς ὁ Ἰησοῦς εἶπεν αὐτοῖς Πορευθέντες ἀπαγγείλατε Ἰωάννῃ ἃ εἴδετε καὶ ἠκούσατε· ὅτι τυφλοὶ ἀναβλέπουσιν χωλοὶ περιπατοῦσιν λεπροὶ καθαρίζονται κωφοὶ ἀκούουσιν νεκροὶ ἐγείρονται πτωχοὶ εὐαγγελίζονται·
Ensuite Jésus leur répondit, et leur dit : allez, et rapportez à Jean ce que vous avez vu et ouï, que les aveugles recouvrent la vue; que les boiteux marchent ; que les lépreux sont nettoyés; que les sourds entendent; que les morts ressuscitent; et que l'Evangile est prêché aux pauvres.
καὶ μακάριός ἐστιν ὃς ἐὰν μὴ σκανδαλισθῇ ἐν ἐμοί
Mais bienheureux est quiconque n'aura point été scandalisé à cause de moi.
Ἀπελθόντων δὲ τῶν ἀγγέλων Ἰωάννου ἤρξατο λέγειν πρὸς τοὺς ὄχλους περὶ Ἰωάννου Τί ἐξεληλύθατε εἰς τὴν ἔρημον θεάσασθαι κάλαμον ὑπὸ ἀνέμου σαλευόμενον
Puis quand les messagers de Jean furent partis, il se mit à dire de Jean aux troupes : qu'êtes-vous allés voir au désert? Un roseau agité du vent?
ἀλλὰ τί ἐξεληλύθατε ἰδεῖν ἄνθρωπον ἐν μαλακοῖς ἱματίοις ἠμφιεσμένον ἰδού, οἱ ἐν ἱματισμῷ ἐνδόξῳ καὶ τρυφῇ ὑπάρχοντες ἐν τοῖς βασιλείοις εἰσίν
Mais qu'êtes-vous allés voir? Un homme vêtu de précieux vêtements? Voici, c'est dans les palais des Rois que se trouvent ceux qui sont magnifiquement vêtus, et qui vivent dans les délices.
ἀλλὰ τί ἐξεληλύθατε ἰδεῖν προφήτην ναί λέγω ὑμῖν καὶ περισσότερον προφήτου
Mais qu'êtes-vous [donc] allés voir? Un Prophète? Oui, vous dis-je, et plus qu'un Prophète.
οὗτός ἐστιν περὶ οὗ γέγραπται Ἰδού, ἐγώ ἀποστέλλω τὸν ἄγγελόν μου πρὸ προσώπου σου ὃς κατασκευάσει τὴν ὁδόν σου ἔμπροσθέν σου
C'est de lui qu'il est écrit : voici, j'envoie mon Messager devant ta face, et il préparera ta voie devant toi.
λέγω γὰρ ὑμῖν μείζων ἐν γεννητοῖς γυναικῶν προφήτης Ἰωάννου τοῦ βαπτιστοῦ οὐδείς ἐστιν· ὁ δὲ μικρότερος ἐν τῇ βασιλείᾳ τοῦ θεοῦ μείζων αὐτοῦ ἐστιν
Car je vous dis qu'entre ceux qui sont nés de femme, il n'y a aucun Prophète plus grand que Jean Baptiste; et toutefois le moindre dans le Royaume de Dieu est plus grand que lui.
Καὶ πᾶς ὁ λαὸς ἀκούσας καὶ οἱ τελῶναι ἐδικαίωσαν τὸν θεόν βαπτισθέντες τὸ βάπτισμα Ἰωάννου·
Et tout le peuple qui entendait cela, et les péagers qui avaient été baptisés du Baptême de Jean justifièrent Dieu.
οἱ δὲ Φαρισαῖοι καὶ οἱ νομικοὶ τὴν βουλὴν τοῦ θεοῦ ἠθέτησαν εἰς ἑαυτούς μὴ βαπτισθέντες ὑπ' αὐτοῦ
Mais les Pharisiens, et les Docteurs de la Loi, qui n'avaient point été baptisés par lui, rendirent le dessein de Dieu inutile à leur égard.
εἶπεν δὲ ὁ Κύριος, Τίνι οὖν ὁμοιώσω τοὺς ἀνθρώπους τῆς γενεᾶς ταύτης καὶ τίνι εἰσὶν ὅμοιοι
Alors le Seigneur dit : à qui donc comparerai-je les hommes de cette génération; et à quoi ressemblent-ils?
ὅμοιοί εἰσιν παιδίοις τοῖς ἐν ἀγορᾷ καθημένοις καὶ προσφωνοῦσιν ἀλλήλοις καὶ λέγουσιν, Ηὐλήσαμεν ὑμῖν καὶ οὐκ ὠρχήσασθε ἐθρηνήσαμεν ὑμῖν, καὶ οὐκ ἐκλαύσατε
Ils sont semblables aux enfants qui sont assis au marché, et qui crient les uns aux autres, et disent : nous avons joué de la flûte, et vous n'avez point dansé; nous vous avons chanté des airs lugubres, et vous n'avez point pleuré.
ἐλήλυθεν γὰρ Ἰωάννης ὁ βαπτιστὴς μήτε ἄρτον ἐσθίων μὴτὲ οἶνον πίνων καὶ λέγετε Δαιμόνιον ἔχει
Car Jean Baptiste est venu ne mangeant point de pain, et ne buvant point de vin; et vous dites : il a un Démon.
ἐλήλυθεν ὁ υἱὸς τοῦ ἀνθρώπου ἐσθίων καὶ πίνων καὶ λέγετε Ἰδού, ἄνθρωπος φάγος καὶ οἰνοπότης τελωνῶν φίλος καὶ ἁμαρτωλῶν
Le Fils de l'homme est venu mangeant et buvant; et vous dites : voici un mangeur et un buveur, un ami des péagers et des gens de mauvaise vie.
καὶ ἐδικαιώθη ἡ σοφία ἀπὸ τῶν τέκνων αὐτῆς πάντων
Mais la sagesse a été justifiée par tous ses enfants.
Ἠρώτα δέ τις αὐτὸν τῶν Φαρισαίων ἵνα φάγῃ μετ' αὐτοῦ καὶ εἰσελθὼν εἰς τὴν οἶκὶαν τοῦ Φαρισαίου ἀνεκλίθη
Or un des Pharisiens le pria de manger chez lui; et il entra dans la maison de ce Pharisien, et se mit à table.
καὶ ἰδού, γυνὴ ἐν τῇ πόλει ἥτις ἦν ἁμαρτωλός ἐπιγνοῦσα ὅτι ἀνάκειται ἐν τῇ οἰκίᾳ τοῦ Φαρισαίου κομίσασα ἀλάβαστρον μύρου
Et voici, il y avait dans la ville une femme de mauvaise vie, qui ayant su que [Jésus] était à table dans la maison du Pharisien, apporta un vase d'albâtre plein d'une huile odoriférante.
καὶ στᾶσα παρὰ τοὺς πόδας αὐτοῦ ὀπίσω κλαίουσα ἤρξατο βρέχειν τοὺς πόδας αὐτοῦ τοῖς δάκρυσιν καὶ ταῖς θριξὶν τῆς κεφαλῆς αὐτῆς ἐξέμασσεν καὶ κατεφίλει τοὺς πόδας αὐτοῦ καὶ ἤλειφεν τῷ μύρῳ
Et se tenant derrière à ses pieds, et pleurant, elle se mit à les arroser de ses larmes, et elle les essuyait avec ses propres cheveux, et lui baisait les pieds, et les oignait de cette huile odoriférante.
ἰδὼν δὲ ὁ Φαρισαῖος ὁ καλέσας αὐτὸν εἶπεν ἐν ἑαυτῷ λέγων, Οὗτος εἰ ἦν προφήτης ἐγίνωσκεν ἂν τίς καὶ ποταπὴ ἡ γυνὴ ἥτις ἅπτεται αὐτοῦ ὅτι ἁμαρτωλός ἐστιν
Mais le Pharisien qui l'avait convié, voyant cela, dit en soi-même : si celui-ci était Prophète, certes il saurait qui et quelle est cette femme qui le touche : car c'est [une femme] de mauvaise vie.
καὶ ἀποκριθεὶς ὁ Ἰησοῦς εἶπεν πρὸς αὐτόν Σίμων ἔχω σοί τι εἰπεῖν ὁ δέ φησίν Διδάσκαλε εἰπέ
Et Jésus prenant la parole lui dit : Simon, j'ai quelque chose à te dire; et il dit : Maître, dis-la.
δύο χρεωφειλέται ἦσαν δανειστῇ τινι· ὁ εἷς ὤφειλεν δηνάρια πεντακόσια ὁ δὲ ἕτερος πεντήκοντα
Un créancier avait deux débiteurs : l'un lui devait cinq cents deniers, et l'autre cinquante.
μὴ ἐχόντων δὲ αὐτῶν ἀποδοῦναι ἀμφοτέροις ἐχαρίσατο τίς οὖν αὐτῶν εἶπὲ, πλεῖον αὐτόν ἀγαπήσει
Et comme ils n'avaient pas de quoi payer, il quitta la dette à l'un et à l'autre; dis donc, lequel d'eux l'aimera le plus?
ἀποκριθεὶς δὲ ὁ Σίμων εἶπεν Ὑπολαμβάνω ὅτι ᾧ τὸ πλεῖον ἐχαρίσατο ὁ δὲ εἶπεν αὐτῷ Ὀρθῶς ἔκρινας
Et Simon répondant lui dit : j'estime que c'est celui à qui il a quitté davantage. Et [Jésus] lui dit : tu as droitement jugé.
καὶ στραφεὶς πρὸς τὴν γυναῖκα τῷ Σίμωνι ἔφη Βλέπεις ταύτην τὴν γυναῖκα εἰσῆλθόν σου εἰς τὴν οἰκίαν ὕδωρ ἐπὶ τοὺς πόδας μου οὐκ ἔδωκας· αὕτη δὲ τοῖς δάκρυσιν ἔβρεξέν μου τοὺς πόδας καὶ ταῖς θριξὶν τὴς κεφαλῆς αὐτῆς ἐξέμαξεν
Alors se tournant vers la femme, il dit à Simon : vois-tu cette femme? je suis entré dans ta maison, et tu ne m'as point donné d'eau pour laver mes pieds; mais elle a arrosé mes pieds de ses larmes, et les a essuyés avec ses propres cheveux.
φίλημά μοι οὐκ ἔδωκας· αὕτη δὲ ἀφ' ἡς εἰσῆλθον οὐ διέλιπεν καταφιλοῦσά μου τοὺς πόδας
Tu ne m'as point donné un baiser, mais elle, depuis que je suis entré, n'a cessé de baiser mes pieds.
ἐλαίῳ τὴν κεφαλήν μου οὐκ ἤλειψας· αὕτη δὲ μύρῳ ἤλειψεν μου τοὺς πόδας
Tu n'as point oint ma tête d'huile; mais elle a oint mes pieds d'une huile odoriférante :
οὗ χάριν λέγω σοι ἀφέωνται αἱ ἁμαρτίαι αὐτῆς αἱ πολλαί ὅτι ἠγάπησεν πολύ· ᾧ δὲ ὀλίγον ἀφίεται ὀλίγον ἀγαπᾷ
C'est pourquoi je te dis, que ses péchés, qui sont grands, lui sont pardonnés; car elle a beaucoup aimé; or celui à qui il est moins pardonné, aime moins.
εἶπεν δὲ αὐτῇ Ἀφέωνταί σου αἱ ἁμαρτίαι
Puis il dit à la femme : tes péchés te sont pardonnés.
καὶ ἤρξαντο οἱ συνανακείμενοι λέγειν ἐν ἑαυτοῖς Τίς οὗτός ἐστιν ὃς καὶ ἁμαρτίας ἀφίησιν
Et ceux qui étaient avec lui à table, se mirent à dire entre eux : qui est celui-ci qui même pardonne les péchés.
εἶπεν δὲ πρὸς τὴν γυναῖκα Ἡ πίστις σου σέσωκέν σε· πορεύου εἰς εἰρήνην
Mais il dit à la femme : ta foi t'a sauvée; va-t'en en paix.
La Bible David Martin 1744.
- Après qu'il eut achevé de faire entendre au peuple tous ses discours, Jésus entra dans Capharnaüm.
- Or, un centurion avait un serviteur malade, qui allait mourir et il l'aimait beaucoup.
- Ayant entendu parler de Jésus, il lui députa quelques anciens d'entre les Juifs, pour le prier de venir guérir son serviteur.
- Ceux-ci étant arrivés vers Jésus, le prièrent avec grande instance, en disant : " Il mérite que vous fassiez cela pour lui ;
- car il aime notre nation, et il a même bâti notre synagogue. "
- Jésus s'en alla donc avec eux. Il n'était plus loin de la maison, lorsque le centurion envoya quelques-uns de ses amis lui dire : " Seigneur, ne prenez pas tant de peine, car je ne suis pas digne que vous entriez sous mon toit ;
- aussi ne me suis-je pas même jugé digne de venir auprès de vous ; mais dites un mot, et mon serviteur sera guéri.
- Car moi, qui suis soumis à des supérieurs, j'ai des soldats sous mes ordres, et je dis à l'un : Va, et il va ; à un autre : Viens, et il vient ; et à mon serviteur : Fais cela, et il le fait. "
- Ce qu'ayant entendu, Jésus admira cet homme, et, se tournant vers la foule qui le suivait, il dit : " Je vous le dis, en vérité, en Israël même je n'ai pas trouvé une si grande foi. "
- A leur retour dans la maison du centurion, les envoyés trouvèrent guéri le serviteur qui était malade.
- Quelques temps après, Jésus se rendait à une ville appelée Naïm ; de nombreux disciples et une grande foule faisaient route avec lui.
- Comme il arrivait près de la porte de la ville, il se trouva qu'on emportait un mort, fils unique de sa mère, et celle-ci était veuve, et beaucoup de gens de la ville l'accompagnaient.
- Le Seigneur l'ayant vue, fut touché de compassion pour elle, et lui dit : " Ne pleurez pas. "
- Et s'approchant, il toucha le cercueil, les porteurs s'étant arrêtés ; puis il dit : " Jeune homme, je te le commande, lève-toi. "
- Aussitôt le mort se leva sur son séant, et se mit à parler, et Jésus le rendit à sa mère.
- Tous furent saisis de crainte, et ils glorifiaient Dieu en disant : " Un grand prophète a paru parmi nous, et Dieu a visité son peuple. "
- Et cette parole prononcée à son sujet se répandit dans toute la Judée et dans tout le pays d'alentour.
- Les disciples de Jean lui ayant rapporté toutes ces choses,
- il en appela deux, et les envoya vers Jésus pour lui dire : " Etes-vous celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? "
- Etant donc venus à lui : " Jean-Baptiste, lui dirent-ils, nous a envoyés vers vous pour vous demander : Etes-vous celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? "
- — A ce moment même, Jésus guérit un grand nombre de personnes affligées par la maladie, les infirmités, ou les esprits malins, et accorda la vue à plusieurs aveugles. —
- Puis il répondit aux envoyés : " Allez rapporter à Jean ce que vous avez vu et entendu : les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, les pauvres sont évangélisés.
- Heureux celui qui ne se scandalise pas en moi ! "
- Lorsque les envoyés de Jean furent partis, Jésus se mit à dire au peuple, au sujet de Jean : " Qu'êtes-vous allés voir au désert ? Un roseau agité par le vent ?
- Qu'êtes-vous allés voir au désert ? Un homme vêtu d'habits moelleux ? Mais ceux qui portent des vêtements précieux et vivent dans les délices sont dans les palais royaux.
- Enfin qu'êtes-vous allés voir ? Un prophète ? Oui, je vous le dis, et plus qu'un prophète.
- C'est de lui qu'il est écrit : J'envoie mon messager devant votre face, pour vous précéder et vous préparer la voie.
- Je vous le dis en effet, parmi les enfants des femmes, il n'y a pas de prophète plus grand que Jean-Baptiste ; mais le plus petit dans le royaume de Dieu est plus grand que lui.
- Tout le peuple qui l'a entendu, et les publicains eux-mêmes, ont justifié Dieu, en se faisant baptiser du baptême de Jean,
- tandis que les Pharisiens et les Docteurs de la Loi ont annulé le dessein de Dieu à leur égard, en ne se faisant pas baptiser par lui. "
- " A qui donc, dit encore le Seigneur, comparerai-je les hommes de cette génération ? A qui sont-ils semblables ?
- Ils sont semblables à des enfants assis dans la place publique, qui s'interpellent entre eux et se disent les uns aux autres : Nous vous avons joué de la flûte, et vous n'avez pas dansé ; nous vous avons chanté des complaintes, et vous n'avez point pleuré.
- Car Jean-Baptiste est venu, ne mangeant point de pain et ne buvant point de vin, et vous dites : Il est possédé du démon.
- Le Fils de l'homme est venu mangeant et buvant, et vous dites : C'est un homme de bonne chère et un buveur, un ami des publicains et des gens de mauvaise vie.
- Mais la Sagesse a été justifiée par tous ses enfants. "
- Un Pharisien ayant prié Jésus de manger avec lui, il entra dans sa maison et se mit à table.
- Et voici qu'une femme qui menait dans la ville une vie déréglée, ayant su qu'il était à table dans la maison du Pharisien, apporta un vase d'albâtre plein de parfum ;
- et se tenant derrière lui, à ses pieds, tout en pleurs, elle se mit à les arroser de ses larmes et à les essuyer avec les cheveux de sa tête, et elle les baisait et les oignait de parfum.
- A cette vue, le Pharisien qui l'avait invité, dit en lui-même : " Si cet homme était prophète, il saurait qui et de quelle espèce est la femme qui le touche, et que c'est une pécheresse. "
- Alors prenant la parole, Jésus lui dit : " Simon, j'ai quelque chose à te dire. " — " Maître, parlez ", dit-il. —
- " Un créancier avait deux débiteurs ; l'un devait cinq cents deniers et l'autre cinquante.
- Comme ils n'avaient pas de quoi payer leur dette, il en fit grâce à tous deux. Lequel donc l'aimera davantage ? "
- Simon répondit : " Celui, je pense, auquel il a fait grâce de la plus forte somme. " Jésus lui dit : " Tu as bien jugé. "
- Et, se tournant vers la femme, il dit à Simon : " Vois-tu cette femme ? Je suis entré dans ta maison, et tu n'as pas versé d'eau sur mes pieds ; mais elle, elle les a mouillés de ses larmes, et les a essuyés avec ses cheveux.
- Tu ne m'as point donné de baiser ; mais elle, depuis que je suis entré, elle n'a cessé de me baiser les pieds.
- Tu n'as pas oint ma tête d'huile, mais elle a oint mes pieds de parfum.
- C'est pourquoi, je te le déclare, ses nombreux péchés lui sont pardonnés, parce qu'elle a beaucoup aimé ; mais celui à qui l'on pardonne peu, aime peu. "
- Puis il dit à la femme : " Tes péchés te sont pardonnés. "
- Et ceux qui étaient à table avec lui se mirent à dire en eux-mêmes : " Qui est celui-ci qui remet même les péchés ? "
- Mais Jésus dit à la femme : " Ta foi t'a sauvée, va en paix. "
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