Luc chapitre 13
- En ce même temps, quelques personnes qui se trouvaient là racontaient à Jésus ce qui était arrivé à des Galiléens dont Pilate avait mêlé le sang avec celui de leurs sacrifices.
- Il leur répondit : Croyez-vous que ces Galiléens fussent de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, parce qu’ils ont souffert de la sorte ?
- Non, je vous le dis. Mais si vous ne vous repentez, vous périrez tous également.
- Ou bien, ces dix-huit personnes sur qui est tombée la tour de Siloé et qu’elle a tuées, croyez-vous qu’elles fussent plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ?
- Non, je vous le dis. Mais si vous ne vous repentez, vous périrez tous également.
- Il dit aussi cette parabole : Un homme avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint pour y chercher du fruit, et il n’en trouva point.
- Alors il dit au vigneron : Voilà trois ans que je viens chercher du fruit à ce figuier, et je n’en trouve point. Coupe-le : pourquoi occupe-t-il la terre inutilement ?
- Le vigneron lui répondit : Seigneur, laisse-le encore cette année ; je creuserai tout autour, et j’y mettrai du fumier.
- Peut-être à l’avenir donnera-t-il du fruit ; sinon, tu le couperas.
Guérison de la femme courbée
- Jésus enseignait dans une des synagogues, le jour du sabbat.
- Et voici, il y avait là une femme possédée d’un esprit qui la rendait infirme depuis dix-huit ans ; elle était courbée, et ne pouvait pas du tout se redresser.
- Lorsqu’il la vit, Jésus lui adressa la parole, et lui dit : Femme, tu es délivrée de ton infirmité.
- Et il lui imposa les mains. À l’instant elle se redressa, et glorifia Dieu.
- Mais le chef de la synagogue, indigné de ce que Jésus avait opéré cette guérison un jour de sabbat, dit à la foule : Il y a six jours pour travailler ; venez donc vous faire guérir ces jours-là, et non pas le jour du sabbat.
- Hypocrites ! Lui répondit le Seigneur, est-ce que chacun de vous, le jour du sabbat, ne détache pas de la crèche son bœuf ou son âne, pour le mener boire ?
- Et cette femme, qui est une fille d’Abraham, et que Satan tenait liée depuis dix-huit ans, ne fallait-il pas la délivrer de cette chaîne le jour du sabbat ?
- Tandis qu’il parlait ainsi, tous ses adversaires étaient confus, et la foule se réjouissait de toutes les choses glorieuses qu’il faisait.
La graine de moutarde et le levain
- Il dit encore : À quoi le royaume de Dieu est-il semblable, et à quoi le comparerai-je ?
- Il est semblable à un grain de sénevé qu’un homme a pris et jeté dans son jardin ; il pousse, devient un arbre, et les oiseaux du ciel habitent dans ses branches.
- Il dit encore : À quoi comparerai-je le royaume de Dieu ?
- Il est semblable à du levain qu’une femme a pris et mis dans trois mesures de farine, pour faire lever toute la pâte.
L’entrée dans le royaume
- Jésus traversait les villes et les villages, enseignant, et faisant route vers Jérusalem.
- Quelqu’un lui dit : Seigneur, n’y a-t-il que peu de gens qui soient sauvés ? Il leur répondit :
- Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite. Car, je vous le dis, beaucoup chercheront à entrer, et ne le pourront pas.
- Quand le maître de la maison se sera levé et aura fermé la porte, et que vous, étant dehors, vous commencerez à frapper à la porte, en disant : Seigneur, Seigneur, ouvre-nous ! Il vous répondra : Je ne sais d’où vous êtes.
- Alors vous vous mettrez à dire : Nous avons mangé et bu devant toi, et tu as enseigné dans nos rues.
- Et il répondra : Je vous le dis, je ne sais d’où vous êtes ; retirez-vous de moi, vous tous, ouvriers d’iniquité.
- C’est là qu’il y aura des pleurs et des grincements de dents, quand vous verrez Abraham, Isaac et Jacob, et tous les prophètes, dans le royaume de Dieu, et que vous serez jetés dehors.
- Il en viendra de l’orient et de l’occident, du nord et du midi ; et ils se mettront à table dans le royaume de Dieu.
- Et voici, il y en a des derniers qui seront les premiers, et des premiers qui seront les derniers.
- Ce même jour, quelques pharisiens vinrent lui dire : Va-t’en, pars d’ici, car Hérode veut te tuer.
- Il leur répondit : Allez, et dites à ce renard : Voici, je chasse les démons et je fais des guérisons aujourd’hui et demain, et le troisième jour j’aurai fini.
- Mais il faut que je marche aujourd’hui, demain, et le jour suivant ; car il ne convient pas qu’un prophète périsse hors de Jérusalem.
- Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble sa couvée sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu !
- Voici, votre maison vous sera laissée ; mais, je vous le dis, vous ne me verrez plus, jusqu’à ce que vous disiez : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !
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- En ce même temps survinrent des gens qui lui rapportèrent ce qui était arrivé aux Galiléens, dont Pilate avait mêlé le sang à celui de leurs victimes.
- Prenant la parole, il leur dit : " Pensez-vous que, pour avoir subi pareil sort, ces Galiléens fussent de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens ?
- Non, je vous le dis, mais si vous ne vous repentez pas, vous périrez tous pareillement.
- Ou ces dix-huit personnes que la tour de Siloé a tuées dans sa chute, pensez-vous que leur dette fût plus grande que celle de tous les hommes qui habitent Jérusalem ?
- Non, je vous le dis ; mais si vous ne voulez pas vous repentir, vous périrez tous de même. "
- Il disait encore la parabole que voici : " Un homme avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint y chercher des fruits et n'en trouva pas.
- Il dit alors au vigneron : "Voilà trois ans que je viens chercher des fruits sur ce figuier, et je n'en trouve pas. Coupe-le ; pourquoi donc use-t-il la terre pour rien ?"
- L'autre lui répondit : "Maître, laisse-le cette année encore, le temps que je creuse tout autour et que je mette du fumier.
- Peut-être donnera-t-il des fruits à l'avenir... Sinon tu le couperas". "
- Or il enseignait dans une synagogue le jour du sabbat.
- Et voici qu'il y avait là une femme ayant depuis dix-huit ans un esprit qui la rendait infirme ; elle était toute courbée et ne pouvait absolument pas se redresser.
- La voyant, Jésus l'interpella et lui dit : " Femme, te voilà délivrée de ton infirmité " ;
- puis il lui imposa les mains. Et, à l'instant même, elle se redressa, et elle glorifiait Dieu.
- Mais le chef de la synagogue, indigné de ce que Jésus eût fait une guérison le sabbat, prit la parole et dit à la foule : " Il y a six jours pendant lesquels on doit travailler ; venez donc ces jours-là vous faire guérir, et non le jour du sabbat ! "
- Mais le Seigneur lui répondit : " Hypocrites ! chacun de vous, le sabbat, ne délie-t-il pas de la crèche son buf ou son âne pour le mener boire ?
- Et cette fille d'Abraham, que Satan a liée voici dix-huit ans, il n'eût pas fallu la délier de ce lien le jour du sabbat ! "
- Comme il disait cela, tous ses adversaires étaient remplis de confusion, tandis que toute la foule était dans la joie de toutes les choses magnifiques qui arrivaient par lui.
- Il disait donc : " A quoi le Royaume de Dieu est-il semblable et à quoi vais-je le comparer ?
- Il est semblable à un grain de sénevé qu'un homme a pris et jeté dans son jardin ; il croît et devient un arbre, et les oiseaux du ciel s'abritent dans ses branches. "
- Il dit encore : " A quoi vais-je comparer le Royaume de Dieu ?
- Il est semblable à du levain qu'une femme a pris et enfoui dans trois mesures de farine, jusqu'à ce que le tout ait levé. "
- Et il cheminait par villes et villages, enseignant et faisant route vers Jérusalem.
- Quelqu'un lui dit : " Seigneur, est-ce le petit nombre qui sera sauvé ? " Il leur dit :
- " Luttez pour entrer par la porte étroite, car beaucoup, je vous le dis, chercheront à entrer et ne pourront pas.
- " Dès que le maître de maison se sera levé et aura fermé la porte, et que, restés dehors, vous vous serez mis à frapper à la porte en disant : "Seigneur, ouvre-nous", il vous répondra : "Je ne sais d'où vous êtes. "
- Alors vous vous mettrez à dire : "Nous avons mangé et bu devant toi, tu as enseigné sur nos places. "
- Mais il vous répondra : "Je ne sais d'où vous êtes ; éloignez-vous de moi, vous tous qui commettez l'injustice. "
- " Là seront les pleurs et les grincements de dents, lorsque vous verrez Abraham, Isaac, Jacob et tous les prophètes dans le Royaume de Dieu, et vous, jetés dehors.
- Et l'on viendra du levant et du couchant, du nord et du midi, prendre place au festin dans le Royaume de Dieu.
- " Oui, il y a des derniers qui seront premiers et il y a des premiers qui seront derniers. "
- A cette heure même s'approchèrent quelques Pharisiens, qui lui dirent : " Pars et va-t'en d'ici ; car Hérode veut te tuer. "
- Il leur dit : " Allez dire à ce renard : Voici que je chasse des démons et accomplis des guérisons aujourd'hui et demain, et le troisième jour je suis consommé !
- Mais aujourd'hui, demain et le jour suivant, je dois poursuivre ma route, car il ne convient pas qu'un prophète périsse hors de Jérusalem.
- " Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes et lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois j'ai voulu rassembler tes enfants à la manière dont une poule rassemble sa couvée sous ses ailes..., et vous n'avez pas voulu !
- Voici que votre maison va vous être laissée. Oui, je vous le dis, vous ne me verrez plus, jusqu'à ce qu'arrive le jour où vous direz : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! "
- À cette époque survinrent quelques personnes qui informèrent Jésus que Pilate avait fait tuer des Galiléens pendant qu’ils offraient leurs sacrifices.
- Jésus leur dit : - Pensez-vous que ces Galiléens ont subi un sort si cruel parce qu’ils étaient de plus grands pécheurs que tous leurs compatriotes ?
- Non, je vous le dis ; mais vous, si vous ne changez pas, vous périrez tous, vous aussi.
- Rappelez-vous ces dix-huit personnes qui ont été tuées quand la tour de Siloé s’est effondrée sur elles. Croyez-vous qu’elles aient été plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ?
- Non, je vous le dis ; mais vous aussi, si vous ne changez pas, vous périrez tous.
- Là-dessus, il leur raconta cette parabole : - Un homme avait un figuier dans sa vigne. Un jour, il voulut y cueillir des figues, mais n’en trouva pas.
- Il dit alors à celui qui s’occupait de sa vigne : « Voilà trois ans que je viens chercher des figues à cet arbre, sans pouvoir en trouver. Arrache-le ; je ne vois pas pourquoi il occupe la place inutilement. »
- « Maître, lui répondit l’homme, laisse-le encore cette année ! Je bêcherai encore la terre tout autour et j’y mettrai du fumier ;
- peut-être qu’il portera du fruit à la saison prochaine. Sinon, tu le feras arracher. »
Une guérison le jour du sabbat
- Un jour de sabbat, Jésus enseignait dans une synagogue.
- Il s’y trouvait une femme qui, depuis dix-huit ans, était sous l’emprise d’un esprit qui la rendait infirme : elle était voûtée et n’arrivait absolument pas à se redresser.
- Lorsque Jésus la vit, il l’appela et lui dit : - Femme, tu es délivrée de ton infirmité !
- Il posa ses mains sur elle et, immédiatement, elle se redressa et se mit à louer Dieu.
- Mais le chef de la synagogue fut fâché que Jésus ait fait cette guérison le jour du sabbat. S’adressant à la foule, il lui dit : - Il y a six jours pour travailler : venez donc vous faire guérir ces jours-là, mais pas le jour du sabbat !
- Le Seigneur lui répondit : - Hypocrites que vous êtes ! Chacun de vous détache bien son bœuf ou son âne de la mangeoire pour le mener à l’abreuvoir le jour du sabbat, n’est-ce pas ?
- Et cette femme, qui fait partie des descendants d’Abraham, et que Satan tenait en son pouvoir depuis dix-huit ans, ne fallait-il pas la délivrer de sa chaîne aujourd’hui, parce que c’est le jour du sabbat ?
- Cette réponse de Jésus remplit de confusion tous ceux qui avaient pris parti contre lui, tandis que le peuple était enthousiasmé de le voir accomplir tant d’œuvres merveilleuses.
Les paraboles de la graine de moutarde et du levain
- Jésus dit alors : - À quoi ressemble le royaume de Dieu ? À quoi pourrais-je le comparer ?
- Il ressemble à une graine de moutarde qu’un homme a prise pour la semer dans son jardin ; la graine pousse jusqu’à devenir un arbuste, et les oiseaux du ciel nichent dans ses branches.
- Puis il ajouta : - À quoi comparerai-je encore le royaume de Dieu ?
- Il ressemble à du levain qu’une femme a pris pour le mélanger à vingt kilogrammes de farine. Et à la fin, toute la pâte a levé.
L’entrée dans le royaume
- Jésus passait ainsi à travers villes et villages ; il y enseignait, tout en se dirigeant vers Jérusalem.
- Quelqu’un lui demanda : - Seigneur, n’y a-t-il qu’un petit nombre de gens qui seront sauvés ? Il répondit en s’adressant à tous ceux qui étaient là :
- - Faites tous vos efforts pour entrer par la porte étroite, car nombreux sont ceux qui chercheront à entrer et n’y parviendront pas.
- - Dès que le maître de la maison se sera levé et qu’il aura fermé la porte à clé, si vous êtes restés dehors, vous aurez beau frapper à la porte en suppliant : « Seigneur, Seigneur, ouvre-nous ! » il vous répondra : « Je ne sais pas d’où vous venez. »
- - Alors vous direz : « Mais nous étions à table avec toi, nous avons mangé et bu sous tes yeux. Tu as enseigné dans nos rues… »
- Il vous répondra : « Je vous le répète, je ne sais pas d’où vous venez. Allez-vous-en, vous qui commettez le mal. »
- - C’est là qu’il y aura des pleurs et d’amers regrets, quand vous verrez Abraham, Isaac et Jacob et tous les prophètes dans le royaume de Dieu, tandis que vous-mêmes vous en serez exclus.
- Des hommes viendront de l’Orient et de l’Occident, du Nord et du Midi, et prendront place à table dans le royaume de Dieu.
- Alors, certains de ceux qui sont maintenant les derniers seront les premiers ; et certains de ceux qui sont maintenant les premiers seront les derniers.
Jésus poursuit sa route vers Jérusalem
- À ce moment-là, quelques pharisiens s’approchèrent de Jésus et l’avertirent : - Tu devrais quitter cette région et aller loin d’ici, car Hérode veut te faire mourir.
- Mais Jésus leur répondit : - Allez dire de ma part à ce renard : « Aujourd’hui, je chasse des démons et je guéris des malades ; demain, je ferai de même et après-demain, j’aurai achevé ma tâche.
- Mais il faut que je poursuive ma route aujourd’hui, demain et après-demain, car il est impensable qu’un prophète soit mis à mort ailleurs qu’à Jérusalem ! »
- - Ah, Jérusalem ! Jérusalem ! Toi qui fais mourir les prophètes et qui tues à coups de pierres ceux que Dieu t’envoie ! Combien de fois j’ai voulu rassembler tes habitants auprès de moi comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes ! Mais vous ne l’avez pas voulu !
- Eh bien, maintenant, votre maison va être livrée à l’abandon. Oui, je vous le déclare : dorénavant vous ne me verrez plus jusqu’à ce que le temps soit arrivé où vous direz : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !
La nécessité de changer de vie
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Παρῆσαν δέ τινες ἐν αὐτῷ τῷ καιρῷ ἀπαγγέλλοντες αὐτῷ περὶ τῶν Γαλιλαίων ὧν τὸ αἷμα Πιλᾶτος ἔμιξεν μετὰ τῶν θυσιῶν αὐτῶν
En ce même temps quelques-uns qui se trouvaient là présents, lui racontèrent [ce qui s'était passé] touchant les Galiléens, desquels Pilate avait mêlé le sang avec leurs sacrifices.
καὶ ἀποκριθεὶς ὁ Ἰησοῦς εἶπεν αὐτοῖς Δοκεῖτε ὅτι οἱ Γαλιλαῖοι οὗτοι ἁμαρτωλοὶ παρὰ πάντας τοὺς Γαλιλαίους ἐγένοντο ὅτι τοιαῦτα πεπόνθασιν
Et Jésus répondant leur dit : croyez-vous que ces Galiléens fussent plus pécheurs que tous les Galiléens, parce qu'ils ont souffert de telles choses?
οὐχί λέγω ὑμῖν ἀλλ' ἐὰν μὴ μετανοῆτε πάντες ὡσαύτως ἀπολεῖσθε
Non, vous dis-je; mais si vous ne vous repentez, vous périrez tous de la même manière.
ἢ ἐκεῖνοι οἱ δεκα καὶ οκτὼ, ἐφ' οὓς ἔπεσεν ὁ πύργος ἐν τῷ Σιλωὰμ καὶ ἀπέκτεινεν αὐτούς δοκεῖτε ὅτι οὐτοὶ ὀφειλέται ἐγένοντο παρὰ πάντας ἀνθρώπους τοὺς κατοικοῦντας ἐν Ἰερουσαλήμ
Ou croyez-vous que ces dix-huit sur qui la tour de Siloé tomba, et les tua, fussent plus coupables que tous les habitants de Jérusalem?
οὐχί λέγω ὑμῖν ἀλλ' ἐὰν μὴ μετανοῆτε πάντες ὁμοίως ἀπολεῖσθε
Non, vous dis-je; mais si vous ne vous repentez, vous périrez tous de la même manière.
Ἔλεγεν δὲ ταύτην τὴν παραβολήν· Συκῆν εἶχέν τις ἐν τῷ ἀμπελῶνι αὐτοῦ πεφυτευμένην καὶ ἦλθεν καρπὸν ζητῶν ἐν αὐτῇ καὶ οὐχ εὗρεν
Il disait aussi cette parabole : quelqu'un avait un figuier planté dans sa vigne, et il y vint chercher du fruit, mais il n'y en trouva point.
εἶπεν δὲ πρὸς τὸν ἀμπελουργόν Ἰδού, τρία ἔτη ἔρχομαι ζητῶν καρπὸν ἐν τῇ συκῇ ταύτῃ καὶ οὐχ εὑρίσκω· ἔκκοψον αὐτήν ἱνατί καὶ τὴν γῆν καταργεῖ
Et il dit au vigneron : voici, il y a trois ans que je viens chercher du fruit en ce figuier, et je n'y en trouve point; coupe-le; pourquoi occupe-t-il inutilement la terre?
ὁ δὲ ἀποκριθεὶς λέγει αὐτῷ Κύριε ἄφες αὐτὴν καὶ τοῦτο τὸ ἔτος ἕως ὅτου σκάψω περὶ αὐτὴν καὶ βάλω κόπριαν,
Et le [vigneron] répondant, lui dit : Seigneur, laisse-le encore pour cette année, jusqu'à ce que je l'aie déchaussé, et que j'y aie mis du fumier.
κἂν μὲν ποιήσῃ καρπὸν εἰ δὲ μήγε, εἰς τὸ μέλλον· ἐκκόψεις αὐτήν
Que s'il fait du fruit, [tu le laisseras]; sinon, tu le couperas après cela.
Ἦν δὲ διδάσκων ἐν μιᾷ τῶν συναγωγῶν ἐν τοῖς σάββασιν
Or comme il enseignait dans une de leurs Synagogues un jour de Sabbat,
καὶ ἰδού, γυνὴ ἦν πνεῦμα ἔχουσα ἀσθενείας ἔτη δέκα καὶ ὀκτὼ, καὶ ἦν συγκύπτουσα καὶ μὴ δυναμένη ἀνακύψαι εἰς τὸ παντελές
Voici, il y avait là une femme qui était possédée d'un démon qui la rendait malade depuis dix-huit ans, et elle était courbée, et ne pouvait nullement se redresser.
ἰδὼν δὲ αὐτὴν ὁ Ἰησοῦς προσεφώνησεν καὶ εἶπεν αὐτῇ Γύναι ἀπολέλυσαι τῆς ἀσθενείας σου
Et quand Jésus l'eut vue, il l'appela, et lui dit : femme, tu es délivrée de ta maladie.
καὶ ἐπέθηκεν αὐτῇ τὰς χεῖρας· καὶ παραχρῆμα ἀνωρθώθη καὶ ἐδόξαζεν τὸν θεόν
Et il posa les mains sur elle; et dans ce moment elle fut redressée, et glorifiait Dieu.
ἀποκριθεὶς δὲ ὁ ἀρχισυνάγωγος ἀγανακτῶν ὅτι τῷ σαββάτῳ ἐθεράπευσεν ὁ Ἰησοῦς ἔλεγεν τῷ ὄχλῳ Ἓξ ἡμέραι εἰσὶν ἐν αἷς δεῖ ἐργάζεσθαι· ἐν ταύταις οὖν ἐρχόμενοι θεραπεύεσθε καὶ μὴ τῇ ἡμέρᾳ τοῦ σαββάτου
Mais le Maître de la Synagogue, indigné de ce que Jésus avait guéri au jour du Sabbat, prenant la parole dit à l'assemblée : il y a six jours auxquels il faut travailler; venez donc ces jours-là, et soyez guéris, et non point au jour du Sabbat.
ἀπεκρίθη οὖν αὐτῷ ὁ κύριος καὶ εἶπεν ὑποκριτά ἕκαστος ὑμῶν τῷ σαββάτῳ οὐ λύει τὸν βοῦν αὐτοῦ ἢ τὸν ὄνον ἀπὸ τῆς φάτνης καὶ ἀπαγαγὼν ποτίζει
Et le Seigneur lui répondit, et dit : hypocrite, chacun de vous ne détache-t-il pas son bœuf ou son âne de la crèche le jour du Sabbat, et ne les mène-t-il pas boire?
ταύτην δὲ θυγατέρα Ἀβραὰμ οὖσαν ἣν ἔδησεν ὁ Σατανᾶς ἰδού, δέκα καὶ ὀκτὼ ἔτη οὐκ ἔδει λυθῆναι ἀπὸ τοῦ δεσμοῦ τούτου τῇ ἡμέρᾳ τοῦ σαββάτου
Et ne fallait-il pas délier de ce lien au jour du Sabbat celle-ci qui est fille d'Abraham, laquelle satan avait liée il y a déjà dix-huit ans?
καὶ ταῦτα λέγοντος αὐτοῦ κατῃσχύνοντο πάντες οἱ ἀντικείμενοι αὐτῷ καὶ πᾶς ὁ ὄχλος ἔχαιρεν ἐπὶ πᾶσιν τοῖς ἐνδόξοις τοῖς γινομένοις ὑπ' αὐτοῦ
Comme il disait ces choses, tous ses adversaires étaient confus; mais toutes les troupes se réjouissaient de toutes les choses glorieuses qu'il opérait.
Ἔλεγεν δὲ, Τίνι ὁμοία ἐστὶν ἡ βασιλεία τοῦ θεοῦ καὶ τίνι ὁμοιώσω αὐτήν
Il disait aussi : à quoi est semblable le Royaume de Dieu, et à quoi le comparerai-je?
ὁμοία ἐστὶν κόκκῳ σινάπεως ὃν λαβὼν ἄνθρωπος ἔβαλεν εἰς κῆπον ἑαυτοῦ καὶ ηὔξησεν καὶ ἐγένετο εἰς δένδρον μέγα, καὶ τὰ πετεινὰ τοῦ οὐρανοῦ κατεσκήνωσεν ἐν τοῖς κλάδοις αὐτοῦ
Il est semblable au grain de semence de moutarde qu'un homme prit, et mit en son jardin, lequel crût, et devint un grand arbre, tellement que les oiseaux du ciel faisaient leurs nids dans ses branches.
Καὶ πάλιν εἶπεν Τίνι ὁμοιώσω τὴν βασιλείαν τοῦ θεοῦ
Il dit encore : à quoi comparerai-je le Royaume de Dieu?
ὁμοία ἐστὶν ζύμῃ ἣν λαβοῦσα γυνὴ ἐνέκρυψεν εἰς ἀλεύρου σάτα τρία ἕως οὗ ἐζυμώθη ὅλον
Il est semblable au levain qu'une femme prit, et qu'elle mit parmi trois mesures de farine, jusqu'à ce qu'elle fût toute levée.
Καὶ διεπορεύετο κατὰ πόλεις καὶ κώμας διδάσκων καὶ πορείαν ποιούμενος εἰς Ἰερουσαλήμ
Puis il s'en allait par les villes et par les bourgades, enseignant, et tenant le chemin de Jérusalem.
εἶπεν δέ τις αὐτῷ Κύριε εἰ ὀλίγοι οἱ σῳζόμενοι ὁ δὲ εἶπεν πρὸς αὐτούς
Et quelqu'un lui dit : Seigneur, n'y a-t-il que peu de gens qui soient sauvés?
Ἀγωνίζεσθε εἰσελθεῖν διὰ τῆς στενῆς πύλης· ὅτι πολλοί λέγω ὑμῖν ζητήσουσιν εἰσελθεῖν καὶ οὐκ ἰσχύσουσιν
Et il leur dit : faites effort pour entrer par la porte étroite; car je vous dis que plusieurs tâcheront d'entrer, et ils ne le pourront.
ἀφ' οὗ ἂν ἐγερθῇ ὁ οἰκοδεσπότης καὶ ἀποκλείσῃ τὴν θύραν καὶ ἄρξησθε ἔξω ἑστάναι καὶ κρούειν τὴν θύραν λέγοντες Κύριε Κύριε, ἄνοιξον ἡμῖν καὶ ἀποκριθεὶς ἐρεῖ ὑμῖν Οὐκ οἶδα ὑμᾶς πόθεν ἐστέ
Et après que le père de famille se sera levé, et qu'il aura fermé la porte, et que vous étant dehors vous vous mettrez à heurter à la porte, en disant : Seigneur! Seigneur! ouvre-nous; et que lui vous répondant vous dira : je ne sais d'où vous êtes;
τότε ἄρξεσθε λέγειν Ἐφάγομεν ἐνώπιόν σου καὶ ἐπίομεν καὶ ἐν ταῖς πλατείαις ἡμῶν ἐδίδαξας·
Alors vous vous mettrez à dire : nous avons mangé et bu en ta présence, et tu as enseigné dans nos rues.
καὶ ἐρεῖ λέγω ὑμῖν Οὐκ οἶδα ὑμᾶς πόθεν ἐστέ· ἀπόστητε ἀπ' ἐμοῦ πάντες οἱ ἐργάται τῆς ἀδικίας
Mais il dira : je vous dis que je ne sais d'où vous êtes; retirez-vous de moi, vous tous qui faites le métier d'iniquité.
ἐκεῖ ἔσται ὁ κλαυθμὸς καὶ ὁ βρυγμὸς τῶν ὀδόντων ὅταν ὄψησθε Ἀβραὰμ καὶ Ἰσαὰκ καὶ Ἰακὼβ καὶ πάντας τοὺς προφήτας ἐν τῇ βασιλείᾳ τοῦ θεοῦ ὑμᾶς δὲ ἐκβαλλομένους ἔξω
Là il y aura des pleurs et des grincements de dents; quand vous verrez Abraham, et Isaac, et Jacob, et tous les Prophètes dans le Royaume de Dieu, et que vous serez jetés dehors.
καὶ ἥξουσιν ἀπὸ ἀνατολῶν καὶ δυσμῶν καὶ ἀπὸ βορρᾶ καὶ νότου καὶ ἀνακλιθήσονται ἐν τῇ βασιλείᾳ τοῦ θεοῦ
Il en viendra aussi d'Orient, et d'Occident, et du Septentrion, et du Midi, qui seront à table dans le Royaume de Dieu.
καὶ ἰδού, εἰσὶν ἔσχατοι οἳ ἔσονται πρῶτοι καὶ εἰσὶν πρῶτοι οἳ ἔσονται ἔσχατοι
Et voici, ceux qui sont les derniers seront les premiers, et ceux qui sont les premiers seront les derniers.
Ἐν αὐτῇ τῇ ἡμέρα προσῆλθόν τινες Φαρισαῖοι λέγοντες αὐτῷ Ἔξελθε καὶ πορεύου ἐντεῦθεν ὅτι Ἡρῴδης θέλει σε ἀποκτεῖναι
En ce même jour-là quelques Pharisiens vinrent à lui et lui dirent : retire-toi et t'en va d'ici; car Hérode te veut tuer.
καὶ εἶπεν αὐτοῖς Πορευθέντες εἴπατε τῇ ἀλώπεκι ταύτῃ Ἰδού, ἐκβάλλω δαιμόνια καὶ ἰάσεις ἐπιτελῶ σήμερον καὶ αὔριον καὶ τῇ τρίτῃ τελειοῦμαι
Et il leur répondit : allez, et dites à ce renard : voici, je chasse les démons, et j'achève aujourd'hui et demain de faire des guérisons, et le troisième jour je prends fin.
πλὴν δεῖ με σήμερον καὶ αὔριον καὶ τῇ ἐχομένῃ πορεύεσθαι ὅτι οὐκ ἐνδέχεται προφήτην ἀπολέσθαι ἔξω Ἰερουσαλήμ
C'est pourquoi il me faut marcher aujourd'hui et demain, et le jour suivant; car il n'arrive point qu'un Prophète meure hors de Jérusalem.
Ἰερουσαλὴμ Ἰερουσαλήμ ἡ ἀποκτείνουσα τοὺς προφήτας καὶ λιθοβολοῦσα τοὺς ἀπεσταλμένους πρὸς αὐτήν ποσάκις ἠθέλησα ἐπισυνάξαι τὰ τέκνα σου ὃν τρόπον ὄρνις τὴν ἑαυτῆς νοσσιὰν ὑπὸ τὰς πτέρυγας καὶ οὐκ ἠθελήσατε
Jérusalem, Jérusalem, qui tues les Prophètes, et qui lapides ceux qui te sont envoyés; combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme la poule [rassemble] ses poussins sous [ses] ailes, et vous ne l'avez point voulu?
ἰδού, ἀφίεται ὑμῖν ὁ οἶκος ὑμῶν ἔρημος· ἀμὴν δὲ λέγω ὑμῖν ὅτι οὐ μὴ με ἴδητέ ἕως ἄν ἥξῃ, ὅτε εἴπητε Εὐλογημένος ὁ ἐρχόμενος ἐν ὀνόματι κυρίου.
Voici, votre maison va être déserte; et je vous dis en vérité, que vous ne me verrez point jusqu'à ce qu'il arrivera que vous direz : béni [soit] celui qui vient au nom du Seigneur.
La Bible David Martin 1744.
- En ce même temps, quelques-uns vinrent raconter à Jésus ce qui était arrivé aux Galiléens, dont Pilate avait mêlé le sang avec celui de leurs sacrifices.
- Il leur répondit : " Pensez-vous que ces Galiléens fussent de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, pour avoir souffert de la sorte ?
- Non, je vous le dis ; mais si vous ne vous repentez, vous périrez tous comme eux.
- Ou bien ces dix-huit sur qui tomba la tour de Siloé, et qu'elle tua, pensez-vous que leur dette fût plus grande que celle de tous les autres habitants de Jérusalem ?
- Non, je vous le dis ; mais si vous ne vous repentez, vous périrez tous de même. "
- Il dit aussi cette parabole : " Un homme avait un figuier planté dans sa vigne ; il vint pour y chercher des fruits, et n'en trouvant point,
- il dit au vigneron : Voilà trois ans que je viens chercher du fruit à ce figuier, et je n'en trouve point ; coupe-le donc : pourquoi rend-il la terre improductive ?
- Le vigneron lui répondit : Seigneur, laissez-le encore cette année, jusqu'à ce que j'aie creusé et mis du fumier tout autour.
- Peut-être portera-t-il du fruit ensuite ; sinon, vous le couperez. "
- Jésus enseignait dans une synagogue un jour de sabbat.
- Or, il y avait là une femme possédée depuis dix-huit ans d'un esprit qui la rendait infirme : elle était courbée, et ne pouvait absolument pas se redresser.
- L'ayant vue, Jésus l'appela et lui dit : " Femme, tu es délivrée de ton infirmité. "
- Et il lui imposa les mains ; aussitôt elle se redressa, et elle glorifiait Dieu.
- Mais le chef de synagogue, indigné de ce que Jésus avait fait cette guérison un jour de sabbat, prit la parole et dit au peuple : " Il y a six jours pour travailler, venez donc vous faire guérir ces jours-là et non pas le jour du sabbat. —
- Hypocrite, lui répondit le Seigneur, est-ce que chacun de vous, le jour du sabbat, ne détache pas de la crèche son bœuf ou son âne, pour le mener boire ?
- Et cette fille d'Abraham, que Satan tenait liée depuis dix-huit ans, il ne fallait pas la délivrer de cette chaîne le jour du sabbat ! "
- Pendant qu'il parlait ainsi, tous ses adversaires étaient couverts de confusion, et tout le peuple était ravi de toutes les choses merveilleuses qu'il accomplissait.
- Il disait encore : " A quoi le royaume de Dieu est-il semblable, et à quoi le comparerai-je ?
- Il est semblable à un grain de sénevé qu'un homme prit et jeta dans son jardin ; il poussa et il devint un arbre, et les oiseaux du ciel firent leur demeure dans ses rameaux. "
- Il dit encore : " A quoi comparerai-je le royaume de Dieu ?
- Il est semblable au levain qu'une femme prend et mêle dans trois mesures de farine, de façon à faire lever toute la pâte. "
- Il allait donc par les villes et les villages, enseignant et s'avançant vers Jérusalem.
- Quelqu'un lui demanda : " Seigneur, n'y aura-t-il qu'un petit nombre de sauvés ? " Il leur dit :
- " Efforcez-vous d'entrer par la porte étroite ; car beaucoup, je vous le dis, chercheront à entrer, et ne le pourront pas.
- Une fois que le père de famille se sera levé et aura fermé la porte, si vous êtes dehors et que vous vous mettiez à frapper, en disant : Seigneur, ouvrez-nous ! Il vous répondra : Je ne sais d'où vous êtes.
- Alors vous vous mettrez à dire : Nous avons mangé et bu devant vous, et vous avez enseigné dans nos places publiques.
- Et il vous répondra : Je vous le dis, je ne sais d'où vous êtes ; retirez-vous de moi, vous tous, ouvriers d'iniquités.
- C'est alors qu'il y aura des pleurs et des grincements de dents, lorsque vous verrez Abraham, Isaac et Jacob, et tous les prophètes dans le royaume de Dieu, tandis que vous serez jetés dehors.
- Il en viendra de l'Orient et de l'Occident, de l'Aquilon et du Midi ; et ils prendront place au banquet dans le royaume de Dieu.
- Et tels sont les derniers, qui seront les premiers ; et tels sont les premiers, qui seront les derniers. "
- Le même jour, quelques Pharisiens vinrent lui dire : " Retirez-vous et partez d'ici ; car Hérode veut vous faire mourir. "
- Il leur répondit : " Allez et dites à ce renard : Je chasse les démons et guéris les malades aujourd'hui et demain, et le troisième jour j'aurai fini.
- Seulement il faut que je poursuive ma route aujourd'hui, et demain, et le jour suivant ; car il ne convient pas qu'un prophète meure hors de Jérusalem.
- Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes, et lapide ceux qui sont envoyés vers elle ! Combien de fois j'ai voulu rassembler tes enfants comme la poule rassemble sa couvée sous ses ailes, et vous ne l'avez pas voulu !
- Voici que votre maison va vous être laissée. Je vous le dis, vous ne me verrez plus, jusqu'à ce que vienne le jour où vous direz : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! "
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