Luc chapitre 20
- Un de ces jours-là, comme Jésus enseignait le peuple dans le temple et qu’il annonçait la bonne nouvelle, les principaux sacrificateurs et les scribes, avec les anciens, survinrent,
- et lui dirent : Dis-nous, par quelle autorité fais-tu ces choses, ou qui est celui qui t’a donné cette autorité ?
- Il leur répondit : Je vous adresserai aussi une question.
- Dites-moi, le baptême de Jean venait-il du ciel, ou des hommes ?
- Mais ils raisonnèrent ainsi entre eux : Si nous répondons : Du ciel, il dira : Pourquoi n’avez-vous pas cru en lui ?
- Et si nous répondons : Des hommes, tout le peuple nous lapidera, car il est persuadé que Jean était un prophète.
- Alors ils répondirent qu’ils ne savaient d’où il venait.
- Et Jésus leur dit : Moi non plus, je ne vous dirai pas par quelle autorité je fais ces choses.
Parabole des vignerons
- Il se mit ensuite à dire au peuple cette parabole : Un homme planta une vigne, l’afferma à des vignerons, et quitta pour longtemps le pays.
- Au temps de la récolte, il envoya un serviteur vers les vignerons, pour qu’ils lui donnent une part du produit de la vigne. Les vignerons le battirent, et le renvoyèrent à vide.
- Il envoya encore un autre serviteur ; ils le battirent, l’outragèrent, et le renvoyèrent à vide.
- Il en envoya encore un troisième ; ils le blessèrent, et le chassèrent.
- Le maître de la vigne dit : Que ferai-je ? J’enverrai mon fils bien-aimé ; peut-être auront-ils pour lui du respect.
- Mais, quand les vignerons le virent, ils raisonnèrent entre eux, et dirent : Voici l’héritier ; tuons-le, afin que l’héritage soit à nous.
- Et ils le jetèrent hors de la vigne, et le tuèrent. Maintenant, que leur fera le maître de la vigne ?
- Il viendra, fera périr ces vignerons, et il donnera la vigne à d’autres. Lorsqu’ils eurent entendu cela, ils dirent : À Dieu ne plaise !
- Mais, jetant les regards sur eux, Jésus dit : Que signifie donc ce qui est écrit : La pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient Est devenue la principale de l’angle ?
- Quiconque tombera sur cette pierre s’y brisera, et celui sur qui elle tombera sera écrasé.
- Les principaux sacrificateurs et les scribes cherchèrent à mettre la main sur lui à l’heure même, mais ils craignirent le peuple. Ils avaient compris que c’était pour eux que Jésus avait dit cette parabole.
Tentatives de piéger Jésus
- Ils se mirent à observer Jésus ; et ils envoyèrent des gens qui feignaient d’être justes, pour lui tendre des pièges et saisir de lui quelque parole, afin de le livrer au magistrat et à l’autorité du gouverneur.
- Ces gens lui posèrent cette question : Maître, nous savons que tu parles et enseignes droitement, et que tu ne regardes pas à l’apparence, mais que tu enseignes la voie de Dieu selon la vérité.
- Nous est-il permis, ou non, de payer le tribut à César ?
- Jésus, apercevant leur ruse, leur répondit : Montrez-moi un denier.
- De qui porte-t-il l’effigie et l’inscription ? De César, répondirent-ils.
- Alors il leur dit : Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu.
- Ils ne purent rien reprendre dans ses paroles devant le peuple ; mais, étonnés de sa réponse, ils gardèrent le silence.
- Quelques-uns des sadducéens, qui disent qu’il n’y a point de résurrection, s’approchèrent, et posèrent à Jésus cette question :
- Maître, voici ce que Moïse nous a prescrit : Si le frère de quelqu’un meurt, ayant une femme sans avoir d’enfants, son frère épousera la femme, et suscitera une postérité à son frère.
- Or, il y avait sept frères. Le premier se maria, et mourut sans enfants.
- Le second et le troisième épousèrent la veuve ;
- il en fut de même des sept, qui moururent sans laisser d’enfants.
- Enfin, la femme mourut aussi.
- À la résurrection, duquel d’entre eux sera-t-elle donc la femme ? Car les sept l’ont eue pour femme.
- Jésus leur répondit : Les enfants de ce siècle prennent des femmes et des maris ;
- mais ceux qui seront trouvés dignes d’avoir part au siècle à venir et à la résurrection des morts ne prendront ni femmes ni maris.
- Car ils ne pourront plus mourir, parce qu’ils seront semblables aux anges, et qu’ils seront fils de Dieu, étant fils de la résurrection.
- Que les morts ressuscitent, c’est ce que Moïse a fait connaître quand, à propos du buisson, il appelle le Seigneur le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob.
- Or, Dieu n’est pas Dieu des morts, mais des vivants ; car pour lui tous sont vivants.
- Quelques-uns des scribes, prenant la parole, dirent : Maître, tu as bien parlé.
- Et ils n’osaient plus lui faire aucune question.
Reproches de Jésus aux chefs religieux
- Jésus leur dit : Comment dit-on que le Christ est fils de David ?
- David lui-même dit dans le livre des Psaumes : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite,
- Jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied.
- David donc l’appelle Seigneur ; comment est-il son fils ?
- Tandis que tout le peuple l’écoutait, il dit à ses disciples :
- Gardez-vous des scribes, qui aiment à se promener en robes longues, et à être salués dans les places publiques ; qui recherchent les premiers sièges dans les synagogues, et les premières places dans les festins ;
- qui dévorent les maisons des veuves, et qui font pour l’apparence de longues prières. Ils seront jugés plus sévèrement.
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- Et il advint, un jour qu'il enseignait le peuple dans le Temple, et annonçait la Bonne Nouvelle, que les grands prêtres et les scribes survinrent avec les anciens,
- et lui parlèrent en ces termes : " Dis-nous par quelle autorité tu fais cela, ou quel est celui qui t'a donné cette autorité ? "
- Il leur répondit : " Moi aussi, je vais vous poser une question. Dites-moi donc :
- le baptême de Jean était-il du Ciel ou des hommes ? "
- Mais ils firent par-devers eux ce calcul : " Si nous disons : "Du Ciel", il dira : "Pourquoi n'avez-vous pas cru en lui ?"
- Et si nous disons : "Des hommes", tout le peuple nous lapidera, car il est persuadé que Jean est un prophète. "
- Et ils répondirent ne pas savoir d'où il était.
- Et Jésus leur dit : " Moi non plus, je ne vous dis pas par quelle autorité je fais cela. "
- Il se mit alors à dire au peuple la parabole que voici : " Un homme planta une vigne, puis il la loua à des vignerons et partit en voyage pour un temps assez long.
- " Le moment venu, il envoya un serviteur aux vignerons pour qu'ils lui donnent une part du fruit de la vigne ; mais les vignerons le renvoyèrent les mains vides, après l'avoir battu.
- Il recommença, envoyant un autre serviteur ; et celui-là aussi, ils le battirent, le couvrirent d'outrages et le renvoyèrent les mains vides.
- Il recommença, envoyant un troisième ; et celui-là aussi, ils le blessèrent et le jetèrent dehors.
- Le maître de la vigne se dit alors : "Que faire ? je vais envoyer mon fils bien-aimé ; peut-être respecteront-ils celui-là. "
- Mais, à sa vue, les vignerons faisaient entre eux ce raisonnement : "Celui-ci est l'héritier ; tuons-le, pour que l'héritage soit à nous. "
- Et, le jetant hors de la vigne, ils le tuèrent. " Que leur fera donc le maître de la vigne ?
- Il viendra, fera périr ces vignerons et donnera la vigne à d'autres. " A ces mots, ils dirent : " A Dieu ne plaise ! "
- Mais, fixant sur eux son regard, il dit : " Que signifie donc ceci qui est écrit : La pierre qu'avaient rejetée les bâtisseurs, c'est elle qui est devenue pierre de faîte ?
- Quiconque tombera sur cette pierre s'y fracassera, et celui sur qui elle tombera, elle l'écrasera. "
- Les scribes et les grands prêtres cherchèrent à porter les mains sur lui à cette heure même, mais ils eurent peur du peuple. Ils avaient bien compris, en effet, que c'était pour eux qu'il avait dit cette parabole.
- Ils se mirent alors aux aguets et lui envoyèrent des espions, qui jouèrent les justes pour le prendre en défaut sur quelque parole, de manière à le livrer à l'autorité et au pouvoir du gouverneur.
- Ils l'interrogèrent donc en disant : " Maître, nous savons que tu parles et enseignes avec droiture et que tu ne tiens pas compte des personnes, mais que tu enseignes en toute vérité la voie de Dieu.
- Nous est-il permis ou non de payer le tribut à César ? "
- Mais, pénétrant leur astuce, il leur dit :
- " Montrez-moi un denier. De qui porte-t-il l'effigie et l'inscription ? " Ils dirent : " De César ".
- Alors il leur dit : " Eh bien ! rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. "
- Et ils ne purent le prendre en défaut sur quelque propos devant le peuple et, tout étonnés de sa réponse, ils gardèrent le silence.
- S'approchant alors, quelques Sadducéens - ceux qui nient qu'il y ait une résurrection - l'interrogèrent
- en disant : " Maître, Moïse a écrit pour nous : Si quelqu'un a un frère marié qui meurt sans avoir d'enfant, que son frère prenne la femme et suscite une postérité à son frère.
- Il y avait donc sept frères. Le premier, ayant pris femme, mourut sans enfant.
- Le second aussi,
- puis le troisième prirent la femme. Et les sept moururent de même, sans laisser d'enfant après eux.
- Finalement, la femme aussi mourut.
- Eh bien ! cette femme, à la résurrection, duquel d'entre eux va-t-elle devenir la femme ? Car les sept l'auront eue pour femme. "
- Et Jésus leur dit : " Les fils de ce monde-ci prennent femme ou mari;
- mais ceux qui auront été jugés dignes d'avoir part à ce monde-là et à la résurrection d'entre les morts ne prennent ni femme ni mari ;
- aussi bien ne peuvent-ils plus mourir, car ils sont pareils aux anges, et ils sont fils de Dieu, étant fils de la résurrection.
- Et que les morts ressuscitent, Moïse aussi l'a donné à entendre dans le passage du Buisson quand il appelle le Seigneur le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob.
- Or il n'est pas un Dieu de morts, mais de vivants ; tous en effet vivent pour lui. "
- Prenant alors la parole, quelques scribes dirent : " Maître, tu as bien parlé. "
- Car ils n'osaient plus l'interroger sur rien.
- Il leur dit : " Comment peut-on dire que le Christ est fils de David ?
- C'est David lui-même en effet qui dit, au livre des Psaumes : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Siège à ma droite,
- jusqu'à ce que j'aie fait de tes ennemis un escabeau pour tes pieds.
- David donc l'appelle Seigneur ; comment alors est-il son fils ? "
- Comme tout le peuple écoutait, il dit aux disciples :
- " Méfiez-vous des scribes qui se plaisent à circuler en longues robes, qui aiment les salutations sur les places publiques, et les premiers sièges dans les synagogues et les premiers divans dans les festins,
- qui dévorent les biens des veuves, et affectent de faire de longues prières. Ils subiront, ceux-là, une condamnation plus sévère ! "
- Un de ces jours-là, pendant que Jésus enseignait le peuple dans la cour du Temple et lui annonçait la Bonne Nouvelle, les chefs des prêtres survinrent avec les spécialistes de la Loi et les responsables du peuple
- et ils l’interpellèrent en ces termes : - Dis-nous de quel droit tu agis ainsi. Ou bien, qui est celui qui t’a donné ce droit ?
- - Moi aussi, j’ai une question à vous poser, répliqua Jésus. À vous de répondre :
- De qui Jean tenait-il son mandat pour baptiser ? De Dieu ou des hommes ?
- Ils se mirent à raisonner entre eux : Si nous disons : « De Dieu », il va nous demander : « Pourquoi n’avez-vous pas cru en lui ? »
- Mais si nous répondons : « Des hommes », tout le peuple va nous tuer à coups de pierres, car ces gens-là sont tous convaincus que Jean était un prophète.
- Ils répondirent donc qu’ils ne savaient pas d’où Jean tenait son mandat.
- - Eh bien, répliqua Jésus, moi non plus, je ne vous dirai pas de quel droit j’agis comme je le fais.
La culpabilité des chefs religieux juifs
- Il s’adressa ensuite au peuple et se mit à raconter cette parabole : - Un homme planta une vigne ; il la loua à des vignerons et partit en voyage pour un temps assez long.
- Au moment des vendanges, il envoya un serviteur auprès des vignerons afin qu’ils lui remettent une partie du produit de la vigne, mais les vignerons le rouèrent de coups et le renvoyèrent les mains vides.
- Le propriétaire leur envoya un autre serviteur. Celui-là aussi, ils le renvoyèrent les mains vides, après l’avoir roué de coups et couvert d’insultes.
- Le maître persévéra et leur en envoya un troisième. Celui-là aussi, ils le chassèrent, après l’avoir grièvement blessé.
- Le propriétaire du vignoble se dit alors : Que faire ? Je leur enverrai mon fils bien-aimé ; peut-être auront-ils du respect pour lui.
- Mais quand les vignerons l’aperçurent, ils raisonnèrent ainsi entre eux : « Voilà l’héritier ! Tuons-le, afin que l’héritage nous revienne ! »
- Alors ils le traînèrent hors du vignoble et le tuèrent. Comment le propriétaire de la vigne agira-t-il envers eux ?
- Il viendra lui-même, fera exécuter ces vignerons et confiera le soin de sa vigne à d’autres. - Pas question ! s’écrièrent les auditeurs de Jésus en entendant cela.
- Mais lui, fixant le regard sur eux, leur dit : - Que signifie donc ce texte de l’Écriture : La pierre rejetée par les constructeurs est devenue la pierre principale, à l’angle de l’édifice.
- Celui qui tombera contre cette pierre-là se brisera la nuque, et si elle tombe sur quelqu’un, elle l’écrasera ?
- Les spécialistes de la Loi et les chefs des prêtres cherchèrent à mettre immédiatement la main sur Jésus, mais ils eurent peur des réactions du peuple. En effet, ils avaient bien compris que c’était eux que Jésus visait par cette parabole.
Controverse sur l’impôt dû à César
- Dès lors, ils le surveillèrent de près et envoyèrent auprès de lui des agents qui feraient semblant d’être des hommes pieux. Ils devaient le prendre en défaut dans ses paroles. Ainsi ils pourraient le livrer au pouvoir et à l’autorité du gouverneur romain.
- Ces gens-là l’abordèrent donc : - Maître, nous savons que tu dis la vérité et que tu enseignes en toute droiture ; tu ne tiens pas compte de la position sociale des gens, mais c’est en toute vérité que tu enseignes comment Dieu nous demande de vivre.
- Eh bien, dis-nous, si oui ou non, nous avons le droit de payer des impôts à César ?
- Connaissant leur fourberie, Jésus leur répondit :
- - Montrez-moi une pièce d’argent ! De qui porte-t-elle l’effigie et l’inscription ? - De César.
- - Eh bien ! leur dit-il, rendez à César ce qui revient à César, et à Dieu ce qui revient à Dieu.
- Ils furent incapables de le prendre en défaut dans les propos qu’il tenait devant le peuple et, décontenancés par sa réponse, ils ne trouvèrent rien à répliquer.
Controverse sur la résurrection
- Quelques sadducéens, qui nient que les morts ressuscitent, vinrent trouver Jésus. Ils lui posèrent la question suivante :
- - Maître, dans ses écrits, Moïse nous a laissé ce commandement : Si un homme vient à mourir, en laissant une femme mais pas d’enfant, son frère doit épouser la veuve pour donner une descendance au défunt.
- Or, il y avait sept frères. L’aîné se maria, et il mourut sans laisser d’enfant.
- Le second, puis le troisième épousèrent la veuve, et ainsi de suite jusqu’au septième ;
- et ils moururent tous les sept sans avoir eu d’enfant.
- En fin de compte, la femme mourut elle aussi.
- Eh bien, cette femme, à la résurrection, duquel des sept frères sera-t-elle la femme ? Car ils l’ont tous eue pour épouse.
- Jésus leur dit : - Dans le monde présent, hommes et femmes se marient.
- Mais ceux qui seront jugés dignes de ressusciter d’entre les morts pour faire partie du monde à venir, ne se marieront plus.
- Ils ne pourront pas non plus mourir, parce qu’ils seront comme les anges, et ils seront fils de Dieu, puisqu’ils seront ressuscités.
- Que les morts ressuscitent, Moïse lui-même l’a indiqué, lorsqu’il est question du buisson ardent : en effet, il appelle le Seigneur le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob.
- Or, Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais le Dieu des vivants ; c’est donc bien que, pour lui, les patriarches sont tous les trois vivants.
- Là-dessus, quelques spécialistes de la Loi prirent la parole : - Tu as bien répondu, Maître.
- Car ils n’osaient plus lui poser de questions.
Controverse sur l’identité du Messie
- Jésus les interrogea à son tour : - Comment se fait-il que l’on dise que le Messie doit être un descendant de David ?
- Car David lui-même déclare dans le livre des Psaumes : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Viens siéger à ma droite,
- jusqu’à ce que j’aie mis tes ennemis comme un escabeau sous tes pieds.
- David appelle le Messie son Seigneur : comment celui-ci peut-il être son descendant ?
La condamnation des spécialistes de la Loi
- Tandis que la foule l’écoutait, il dit à ses disciples :
- - Gardez-vous des spécialistes de la Loi qui aiment à parader en costumes de cérémonie, qui affectionnent qu’on les salue sur les places publiques, qui veulent les sièges d’honneur dans les synagogues et les meilleures places dans les banquets.
- Ils dépouillent les veuves de leurs biens tout en faisant de longues prières pour l’apparence. Leur condamnation n’en sera que plus sévère.
L’autorité de Jésus contestée
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Καὶ ἐγένετο ἐν μιᾷ τῶν ἡμερῶν ἐκείνων, διδάσκοντος αὐτοῦ τὸν λαὸν ἐν τῷ ἱερῷ καὶ εὐαγγελιζομένου ἐπέστησαν οἱ ἀρχιερεῖς καὶ οἱ γραμματεῖς σὺν τοῖς πρεσβυτέροις
Et il arriva un de ces jours-là, comme il enseignait le peuple dans le Temple, et qu'il évangélisait, que les principaux Sacrificateurs et les Scribes survinrent avec les Anciens.
καὶ Εἰπὸν πρὸς αὐτόν λέγοντες Εἰπε ἡμῖν ἐν ποίᾳ ἐξουσίᾳ ταῦτα ποιεῖς ἢ τίς ἐστιν ὁ δούς σοι τὴν ἐξουσίαν ταύτην
Et ils lui parlèrent, en disant : dis-nous par quelle autorité tu fais ces choses, ou qui est celui qui t'a donné cette autorité?
ἀποκριθεὶς δὲ εἶπεν πρὸς αὐτούς Ἐρωτήσω ὑμᾶς κἀγὼ ἕνα λόγον καὶ εἴπατέ μοι·
Et Jésus répondant leur dit : je vous interrogerai aussi sur un article, et répondez-moi.
Τὸ βάπτισμα Ἰωάννου ἐξ οὐρανοῦ ἦν ἢ ἐξ ἀνθρώπων
Le Baptême de Jean était-il du ciel, ou des hommes?
οἱ δὲ συνελογίσαντο πρὸς ἑαυτοὺς λέγοντες ὅτι Ἐὰν εἴπωμεν Ἐξ οὐρανοῦ ἐρεῖ Διατί οὖν οὐκ ἐπιστεύσατε αὐτῷ
Or ils disputaient entre eux, disant : si nous disons : du ciel; il dira : pourquoi donc ne l'avez-vous point cru?
ἐὰν δὲ εἴπωμεν Ἐξ ἀνθρώπων πᾶς ὁ λαὸς καταλιθάσει ἡμᾶς πεπεισμένος γάρ ἐστιν Ἰωάννην προφήτην εἶναι
Et si nous disons : des hommes, tout le peuple nous lapidera; car ils sont persuadés que Jean était un Prophète;
καὶ ἀπεκρίθησαν μὴ εἰδέναι πόθεν
C'est pourquoi ils répondirent qu'ils ne savaient d'où il était.
καὶ ὁ Ἰησοῦς εἶπεν αὐτοῖς Οὐδὲ ἐγὼ λέγω ὑμῖν ἐν ποίᾳ ἐξουσίᾳ ταῦτα ποιῶ
Et Jésus leur dit : je ne vous dirai point aussi par quelle autorité je fais ces choses.
Ἤρξατο δὲ πρὸς τὸν λαὸν λέγειν τὴν παραβολὴν ταύτην· Ἄνθρωπός τις ἐφύτευσεν ἀμπελῶνα καὶ ἐξέδοτο αὐτὸν γεωργοῖς καὶ ἀπεδήμησεν χρόνους ἱκανούς
Alors il se mit à dire au peuple cette parabole : Un homme planta une vigne, et la loua à des vignerons, et fut longtemps dehors.
καὶ ἐν καιρῷ ἀπέστειλεν πρὸς τοὺς γεωργοὺς δοῦλον ἵνα ἀπὸ τοῦ καρποῦ τοῦ ἀμπελῶνος δῶσιν αὐτῷ· οἱ δὲ γεωργοὶ δείραντες αὐτὸν ἐξαπέστειλαν κενόν
Et dans la saison [du fruit], il envoya un serviteur vers les vignerons, afin qu'ils lui donnassent du fruit de la vigne, mais les vignerons l'ayant battu, le renvoyèrent à vide.
καὶ προσέθετο πέμψαι ἕτερον δοῦλον· οἱ δὲ κἀκεῖνον δείραντες καὶ ἀτιμάσαντες ἐξαπέστειλαν κενόν
Il leur envoya encore un autre serviteur; mais ils le battirent aussi, et après l'avoir traité indignement, ils le renvoyèrent à vide.
καὶ προσέθετο πέμψαι· τρίτον οἱ δὲ καὶ τοῦτον τραυματίσαντες ἐξέβαλον
Il en envoya encore un troisième, mais ils le blessèrent aussi, et le jetèrent dehors.
εἶπεν δὲ ὁ κύριος τοῦ ἀμπελῶνος Τί ποιήσω πέμψω τὸν υἱόν μου τὸν ἀγαπητόν· ἴσως τοῦτον ἰδόντες ἐντραπήσονται
Alors le seigneur de la vigne dit : que ferai-je? j'y enverrai mon fils, le bien aimé; peut-être que quand ils le verront, ils le respecteront.
ἰδόντες δὲ αὐτὸν οἱ γεωργοὶ διελογίζοντο πρὸς ἑαυτοὺς, λέγοντες Οὗτός ἐστιν ὁ κληρονόμος· δεῦτε ἀποκτείνωμεν αὐτόν ἵνα ἡμῶν γένηται ἡ κληρονομία
Mais quand les vignerons le virent, ils raisonnèrent entre eux, en disant : celui-ci est l'héritier; venez, tuons-le, afin que l'héritage soit à nous.
καὶ ἐκβαλόντες αὐτὸν ἔξω τοῦ ἀμπελῶνος ἀπέκτειναν τί οὖν ποιήσει αὐτοῖς ὁ κύριος τοῦ ἀμπελῶνος
Et ils le jetèrent hors de la vigne, et le tuèrent. Que leur fera donc le maître de la vigne?
ἐλεύσεται καὶ ἀπολέσει τοὺς γεωργοὺς τούτους καὶ δώσει τὸν ἀμπελῶνα ἄλλοις ἀκούσαντες δὲ εἶπον, Μὴ γένοιτο
Il viendra, et fera périr ces vignerons-là, et il donnera la vigne à d'autres. Ce qu'eux ayant entendu, ils dirent : à Dieu ne plaise!
ὁ δὲ ἐμβλέψας αὐτοῖς εἶπεν Τί οὖν ἐστιν τὸ γεγραμμένον τοῦτο· Λίθον ὃν ἀπεδοκίμασαν οἱ οἰκοδομοῦντες οὗτος ἐγενήθη εἰς κεφαλὴν γωνίας
Alors il les regarda, et dit : que veut donc dire ce qui est écrit : la pierre que ceux qui bâtissent ont rejetée, est devenue la maîtresse pierre du coin?
πᾶς ὁ πεσὼν ἐπ' ἐκεῖνον τὸν λίθον συνθλασθήσεται· ἐφ' ὃν δ' ἂν πέσῃ λικμήσει αὐτόν
Quiconque tombera sur cette pierre, sera brisé; et elle écrasera celui sur qui elle tombera.
Καὶ ἐζήτησαν οἱ ἀρχιερεῖς καὶ οἱ γραμματεῖς ἐπιβαλεῖν ἐπ' αὐτὸν τὰς χεῖρας ἐν αὐτῇ τῇ ὥρᾳ καὶ ἐφοβήθησαν τὸν λαόν ἔγνωσαν γὰρ ὅτι πρὸς αὐτοὺς τὴν παραβολὴν ταύτην εἶπεν
Les principaux Sacrificateurs et les Scribes cherchèrent dans ce même instant à mettre les mains sur lui : car ils connurent bien qu'il avait dit cette parabole contre eux, mais ils craignirent le peuple.
Καὶ παρατηρήσαντες ἀπέστειλαν ἐγκαθέτους ὑποκρινομένους ἑαυτοὺς δικαίους εἶναι ἵνα ἐπιλάβωνται αὐτοῦ λόγου εἰς τὸ παραδοῦναι αὐτὸν τῇ ἀρχῇ καὶ τῇ ἐξουσίᾳ τοῦ ἡγεμόνος
Et l'observant ils envoyèrent des gens concertés, qui contrefaisaient les gens de bien, pour le surprendre en paroles, afin de le livrer à la domination et à la puissance du Gouverneur,
καὶ ἐπηρώτησαν αὐτὸν λέγοντες Διδάσκαλε οἴδαμεν ὅτι ὀρθῶς λέγεις καὶ διδάσκεις καὶ οὐ λαμβάνεις πρόσωπον ἀλλ' ἐπ' ἀληθείας τὴν ὁδὸν τοῦ θεοῦ διδάσκεις·
Lesquels l'interrogèrent, en disant : Maître, nous savons que tu parles et que tu enseignes conformément à la justice, et que tu ne regardes point à l'apparence des personnes, mais que tu enseignes la voie de Dieu en vérité.
ἔξεστιν ἡμῖν Καίσαρι φόρον δοῦναι ἢ οὔ
Nous est-il permis de payer le tribut à César, ou non?
κατανοήσας δὲ αὐτῶν τὴν πανουργίαν εἶπεν πρὸς αὐτούς τί μέ πειράζετε
Mais lui ayant aperçu leur ruse, leur dit : pourquoi me tentez-vous?
ἐπιδείξατέ μοι δηνάριον· τίνος ἔχει εἰκόνα καὶ ἐπιγραφήν ἀποκριθέντες δὲ εἶπον, Καίσαρος
Montrez-moi un denier; de qui a-t-il l'image et l'inscription? ils lui répondirent : de César.
ὁ δὲ εἶπεν αὐτοῖς, ἀπόδοτε Τοίνυν τὰ Καίσαρος Καίσαρι καὶ τὰ τοῦ θεοῦ τῷ θεῷ
Et il leur dit : rendez donc à César les choses qui sont à César; et à Dieu les choses qui sont à Dieu.
καὶ οὐκ ἴσχυσαν ἐπιλαβέσθαι αὐτοῦ ῥήματος ἐναντίον τοῦ λαοῦ καὶ θαυμάσαντες ἐπὶ τῇ ἀποκρίσει αὐτοῦ ἐσίγησαν
Ainsi ils ne purent rien trouver à redire dans sa réponse en présence du peuple; mais tout étonnés de sa réponse, ils se turent.
Προσελθόντες δέ τινες τῶν Σαδδουκαίων οἱ ἀντιλέγοντες ἀνάστασιν μὴ εἶναι ἐπηρώτησαν αὐτὸν
Alors quelques-uns des Sadducéens, qui nient formellement la résurrection, s'approchèrent, et l'interrogèrent,
λέγοντες Διδάσκαλε Μωσῆς ἔγραψεν ἡμῖν ἐάν τινος ἀδελφὸς ἀποθάνῃ ἔχων γυναῖκα καὶ οὗτος ἄτεκνος ἀποθάνῃ ἵνα λάβῃ ὁ ἀδελφὸς αὐτοῦ τὴν γυναῖκα καὶ ἐξαναστήσῃ σπέρμα τῷ ἀδελφῷ αὐτοῦ
Disant : Maître, Moïse nous a laissé par écrit, que si le frère de quelqu'un est mort ayant une femme, et qu'il soit mort sans enfants, son frère prenne sa femme, et qu'il suscite des enfants à son frère.
ἑπτὰ οὖν ἀδελφοὶ ἦσαν· καὶ ὁ πρῶτος λαβὼν γυναῖκα ἀπέθανεν ἄτεκνος·
Or il y eut sept frères, dont l'aîné prit une femme, et mourut sans enfants.
καὶ ἔλαβεν ὁ δεύτερος τὴν γυναῖκα, καὶ οὑτὸς απέθανεν ἄτεκνος
Et le second la prit, et mourut aussi sans enfants.
καὶ ὁ τρίτος ἔλαβεν αὐτήν ὡσαύτως δὲ καὶ οἱ ἑπτὰ οὐ κατέλιπον τέκνα καὶ ἀπέθανον
Puis le troisième la prit, et de même tous les sept; et ils moururent sans avoir laissé des enfants.
ὕστερον δὲ πάντων ἀπέθανεν καὶ ἡ γυνὴ
Et après tous la femme aussi mourut.
ἐν τῇ οὖν ἀναστάσει τίνος αὐτῶν γίνεται γυνὴ οἱ γὰρ ἑπτὰ ἔσχον αὐτὴν γυναῖκα
Duquel d'eux donc sera-t-elle femme en la résurrection? car les sept l'ont eue pour femme.
καὶ ἀποκριθεὶς εἶπεν αὐτοῖς ὁ Ἰησοῦς Οἱ υἱοὶ τοῦ αἰῶνος τούτου γαμοῦσιν καὶ ἐκγαμίσκονται,
Et Jésus répondant leur dit : les enfants de ce siècle prennent et sont pris en mariage.
οἱ δὲ καταξιωθέντες τοῦ αἰῶνος ἐκείνου τυχεῖν καὶ τῆς ἀναστάσεως τῆς ἐκ νεκρῶν οὔτε γαμοῦσιν οὔτε ἐκγαμίσκονται
Mais ceux qui seront faits dignes d'obtenir ce siècle-là et la résurrection des morts, ne prendront ni ne seront pris en mariage;
οὔτε γὰρ ἀποθανεῖν ἔτι δύνανται ἰσάγγελοι γάρ εἰσιν καὶ υἱοί εἰσιν τοῦ θεοῦ τῆς ἀναστάσεως υἱοὶ ὄντες
Car ils ne pourront plus mourir, parce qu'ils seront semblables aux Anges, et qu'ils seront fils de Dieu, étant fils de la résurrection.
ὅτι δὲ ἐγείρονται οἱ νεκροὶ καὶ Μωσῆς ἐμήνυσεν ἐπὶ τῆς βάτου ὡς λέγει κύριον τὸν θεὸν Ἀβραὰμ καὶ τὸν θεὸν Ἰσαὰκ καὶ τόν θεὸν Ἰακώβ
Or que les morts ressuscitent, Moïse même l'a montré auprès du buisson, quand il appelle le Seigneur le Dieu d'Abraham, et le Dieu d'Isaac, et le Dieu de Jacob.
θεὸς δὲ οὐκ ἔστιν νεκρῶν ἀλλὰ ζώντων πάντες γὰρ αὐτῷ ζῶσιν
Or il n'est point le Dieu des morts, mais des vivants : car tous vivent en lui.
ἀποκριθέντες δέ τινες τῶν γραμματέων εἶπον, Διδάσκαλε καλῶς εἶπας
Et quelques-uns des Scribes prenant la parole, dirent : Maître, tu as bien dit.
οὐκέτι δὲ ἐτόλμων ἐπερωτᾶν αὐτὸν οὐδέν
Et ils ne l'osèrent plus interroger de rien.
Εἶπεν δὲ πρὸς αὐτούς Πῶς λέγουσιν τὸν Χριστὸν υἱόν Δαβὶδ εἶναι
Mais lui leur dit : comment dit-on que le Christ est Fils de David.
καὶ αὐτὸς Δαβὶδ λέγει ἐν βίβλῳ ψαλμῶν Εἶπεν ὁ κύριος τῷ κυρίῳ μου· Κάθου ἐκ δεξιῶν μου
Car David lui-même dit au Livre des Psaumes : le Seigneur a dit à mon Seigneur : assieds-toi à ma droite,
ἕως ἂν θῶ τοὺς ἐχθρούς σου ὑποπόδιον τῶν ποδῶν σου
Jusqu'à ce que j'aie mis tes ennemis pour le marchepied de tes pieds.
Δαβὶδ οὖν κύριον αὐτὸν καλεῖ καὶ πῶς υἱός αὐτοῦ ἐστιν
[Puis] donc que David l'appelle [son] Seigneur, comment, est-il son Fils?
Ἀκούοντος δὲ παντὸς τοῦ λαοῦ εἶπεν τοῖς μαθηταῖς αὐτοῦ
Et comme tout le peuple écoutait, il dit à ses Disciples :
Προσέχετε ἀπὸ τῶν γραμματέων τῶν θελόντων περιπατεῖν ἐν στολαῖς καὶ φιλούντων ἀσπασμοὺς ἐν ταῖς ἀγοραῖς καὶ πρωτοκαθεδρίας ἐν ταῖς συναγωγαῖς καὶ πρωτοκλισίας ἐν τοῖς δείπνοις
Donnez-vous garde des Scribes, qui se plaisent à se promener en robes longues, et qui aiment les salutations dans les marchés, et les premières chaires dans les Synagogues, et les premières places dans les festins;
οἳ κατεσθίουσιν τὰς οἰκίας τῶν χηρῶν καὶ προφάσει μακρὰ προσεύχονται· οὗτοι λήψονται περισσότερον κρίμα
Et qui dévorent entièrement les maisons des veuves, même sous prétexte de faire de longues prières; car ils en recevront une plus grande condamnation.
La Bible David Martin 1744.
- Un de ces jours-là, comme Jésus enseignait le peuple dans le temple, et qu'il annonçait la bonne nouvelle, les Princes des prêtres et les Scribes survinrent avec les Anciens,
- et lui dirent : " Dites-nous par quelle autorité vous faites ces choses, ou qui vous a donné cette autorité ? "
- Jésus leur répondit : " Moi aussi je vous ferai une question. Répondez-moi.
- Le baptême de Jean était-il du ciel, ou des hommes ? "
- Mais ils faisaient entre eux cette réflexion : " Si nous répondons : Du ciel, il nous dira : Pourquoi n'avez-vous pas cru en lui ?
- Et si nous répondons : Des hommes, tout le peuple nous lapidera, car il est persuadé que Jean était un prophète. "
- Ils lui répondirent donc qu'ils ne savaient d'où il était.
- " Et Moi, leur dit Jésus, je ne vous dis pas non plus par quelle autorité je fais ces choses. "
- Alors il se mit à dire au peuple cette parabole : " Un homme planta une vigne, et la loua à des vignerons ; puis il s'en alla pour un temps assez long en pays étranger.
- La saison étant venue, il envoya un serviteur aux vignerons, afin qu'ils lui donnassent du produit de la vigne. Mais eux, l'ayant battu, le renvoyèrent les mains vides.
- Il envoya encore un autre serviteur ; mais, l'ayant aussi battu et traité indignement, ils le renvoyèrent les mains vides.
- Il en envoya un troisième ; mais, lui aussi, les vignerons le blessèrent et le jetèrent dehors.
- Alors le maître de la vigne se dit : Que ferai-je ? J'enverrai mon fils bien-aimé ; peut-être qu'en le voyant ils auront pour lui du respect.
- Mais lorsque les vignerons le virent, ils se dirent entre eux : Celui-ci est l'héritier, tuons-le, afin que l'héritage soit à nous.
- Et l'ayant jeté hors de la vigne, ils le tuèrent. Que leur fera donc le maître de la vigne ?
- Il viendra et exterminera ces vignerons, et donnera sa vigne à d'autres. " Ce qu'ayant entendu, ils dirent : " A Dieu ne plaise ! "
- Mais, fixant le regard sur eux, Jésus dit : " Qu'est-ce donc que cette parole de l'Ecriture : La pierre qu'ont rejetée ceux qui bâtissaient est devenue la pierre angulaire ?
- Quiconque tombera sur cette pierre sera brisé ; et celui sur qui elle tombera, sera écrasé. "
- Les Princes des prêtres et les Scribes cherchèrent à se saisir de lui à l'heure même ; mais la crainte du peuple les retint, car ils comprenaient bien que c'était pour eux que Jésus avait dit cette parabole.
- Ils ne le perdirent donc pas de vue, et lui envoyèrent des gens apostés qui feignaient d'être justes, pour le surprendre dans ses paroles, afin de le livrer à l'autorité et au pouvoir du gouverneur.
- Ces gens l'interrogèrent en ces termes : " Maître, nous savons que vous parlez et enseignez avec droiture, et sans faire acception de personne, mais que vous enseignez la voie de Dieu dans la vérité.
- Nous est-il permis, ou non, de payer le tribut à César ? "
- Jésus, connaissant leur fourberie, leur dit : " Pourquoi me tentez-vous ?
- Montrez-moi un denier. De qui porte-t-il l'effigie et le nom ? " Ils lui répondirent : " De César. "
- Et il leur dit : " Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. "
- Ainsi ils ne purent le prendre en défaut sur aucune parole devant le peuple ; et admirant sa réponse, ils gardèrent le silence.
- Quelques-uns des Sadducéens, qui nient la résurrection, s'approchèrent alors et l'interrogèrent :
- " Maître, lui dirent-ils, Moïse nous a donné cette loi : Si un homme, ayant une femme, meurt sans laisser d'enfants, que son frère prenne sa femme, et suscite des enfants à son frère.
- Or, il y avait sept frères ; le premier prit une femme et mourut sans enfants.
- Le second prit sa femme, et mourut aussi sans enfants.
- Le troisième la prit ensuite, et de même tous les sept, et ils moururent sans laisser d'enfants.
- Après eux tous, la femme mourut aussi.
- Duquel donc, au temps de la résurrection, sera-t-elle la femme, car elle l'a été de tous les sept ? "
- Jésus leur dit : " Les enfants de ce siècle se marient et sont donnés en mariage ;
- mais ceux qui ont été trouvés dignes d'avoir part au siècle à venir et à la résurrection des morts, ne prennent point de femme et n'ont point de mari ;
- aussi bien ne peuvent-ils plus mourir, puisqu'ils sont en comme les anges, et qu'ils sont fils de Dieu, étant fils de la résurrection.
- Mais que les morts ressuscitent, c'est ce que Moïse lui-même a fait connaître dans le passage du Buisson, lorsqu'il nomme le Seigneur : Le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob.
- Or il n'est pas Dieu des morts, mais des vivants ; car tous sont vivants devant lui. "
- Quelques-uns des Scribes, prenant la parole, lui dirent : " Maître, vous avez bien parlé. "
- Et ils n'osaient plus lui poser aucune question.
- Jésus leur dit : " Comment dit-on que le Christ est fils de David ?
- David lui-même dit dans le livre des Psaumes : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Asseyez-vous à ma droite,
- jusqu'à ce que je fasse de vos ennemis l'escabeau de vos pieds. —
- David l'appelle donc Seigneur ; comment peut-il être son fils ? "
- Tandis que tout le peuple l'écoutait, il dit à ses disciples :
- " Gardez-vous des Scribes, qui se plaisent à se promener en longues robes ; qui aiment à être salués dans les places publiques, à occuper les premiers sièges dans les synagogues et les premières places dans les festins :
- ces gens qui dévorent les maisons des veuves, et font pour l'apparence de longues prières, subiront une condamnation plus sévère. "
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