Actes des apôtres chapitre 8
- Saul avait approuvé le meurtre d’Étienne. Il y eut, ce jour-là, une grande persécution contre l’Église de Jérusalem ; et tous, excepté les apôtres, se dispersèrent dans les contrées de la Judée et de la Samarie.
- Des hommes pieux ensevelirent Étienne, et le pleurèrent à grand bruit.
- Saul, de son côté, ravageait l’Église ; pénétrant dans les maisons, il en arrachait hommes et femmes, et les faisait jeter en prison.
Témoignage en Judée et environs
L’Évangile en Samarie
- Ceux qui avaient été dispersés allaient de lieu en lieu, annonçant la bonne nouvelle de la parole.
- Philippe, étant descendu dans la ville de Samarie, y prêcha le Christ.
- Les foules tout entières étaient attentives à ce que disait Philippe, lorsqu’elles apprirent et virent les miracles qu’il faisait.
- Car des esprits impurs sortirent de plusieurs démoniaques, en poussant de grands cris, et beaucoup de paralytiques et de boiteux furent guéris.
- Et il y eut une grande joie dans cette ville.
- Il y avait auparavant dans la ville un homme nommé Simon, qui, se donnant pour un personnage important, exerçait la magie et provoquait l’étonnement du peuple de la Samarie.
- Tous, depuis le plus petit jusqu’au plus grand, l’écoutaient attentivement, et disaient : Celui-ci est la puissance de Dieu, celle qui s’appelle la grande.
- Ils l’écoutaient attentivement, parce qu’il les avait longtemps étonnés par ses actes de magie.
- Mais, quand ils eurent cru à Philippe, qui leur annonçait la bonne nouvelle du royaume de Dieu et du nom de Jésus-Christ, hommes et femmes se firent baptiser.
- Simon lui-même crut, et, après avoir été baptisé, il ne quittait plus Philippe, et il voyait avec étonnement les miracles et les grands prodiges qui s’opéraient.
- Les apôtres, qui étaient à Jérusalem, ayant appris que la Samarie avait reçu la parole de Dieu, y envoyèrent Pierre et Jean.
- Ceux-ci, arrivés chez les Samaritains, prièrent pour eux, afin qu’ils reçussent le Saint-Esprit.
- Car il n’était encore descendu sur aucun d’eux ; ils avaient seulement été baptisés au nom du Seigneur Jésus.
- Alors Pierre et Jean leur imposèrent les mains, et ils reçurent le Saint-Esprit.
- Lorsque Simon vit que le Saint-Esprit était donné par l’imposition des mains des apôtres, il leur offrit de l’argent,
- en disant : Accordez-moi aussi ce pouvoir, afin que celui à qui j’imposerai les mains reçoive le Saint-Esprit.
- Mais Pierre lui dit : Que ton argent périsse avec toi, puisque tu as cru que le don de Dieu s’acquérait à prix d’argent !
- Il n’y a pour toi ni part ni lot dans cette affaire, car ton cœur n’est pas droit devant Dieu.
- Repens-toi donc de ta méchanceté, et prie le Seigneur pour que la pensée de ton cœur te soit pardonnée, s’il est possible ;
- car je vois que tu es dans un fiel amer et dans les liens de l’iniquité.
- Simon répondit : Priez vous-mêmes le Seigneur pour moi, afin qu’il ne m’arrive rien de ce que vous avez dit.
- Après avoir rendu témoignage à la parole du Seigneur, et après l’avoir prêchée, Pierre et Jean retournèrent à Jérusalem, en annonçant la bonne nouvelle dans plusieurs villages des Samaritains.
L’Évangile annoncé à un eunuque éthiopien
- Un ange du Seigneur, s’adressant à Philippe, lui dit : Lève-toi, et va du côté du midi, sur le chemin qui descend de Jérusalem à Gaza, celui qui est désert.
- Il se leva, et partit. Et voici, un Éthiopien, un eunuque, ministre de Candace, reine d’Éthiopie, et surintendant de tous ses trésors, venu à Jérusalem pour adorer,
- s’en retournait, assis sur son char, et lisait le prophète Ésaïe.
- L’Esprit dit à Philippe : Avance, et approche-toi de ce char.
- Philippe accourut, et entendit l’Éthiopien qui lisait le prophète Ésaïe. Il lui dit : Comprends-tu ce que tu lis ?
- Il répondit : Comment le pourrais-je, si quelqu’un ne me guide ? Et il invita Philippe à monter et à s’asseoir avec lui.
- Le passage de l’écriture qu’il lisait était celui-ci : Il a été mené comme une brebis à la boucherie ; Et, comme un agneau muet devant celui qui le tond, Il n’a point ouvert la bouche.
- Dans son humiliation, son jugement a été levé. Et sa postérité, qui la dépeindra ? Car sa vie a été retranchée de la terre.
- L’eunuque dit à Philippe : Je te prie, de qui le prophète parle-t-il ainsi ? Est-ce de lui-même, ou de quelque autre ?
- Alors Philippe, ouvrant la bouche et commençant par ce passage, lui annonça la bonne nouvelle de Jésus.
- Comme ils continuaient leur chemin, ils rencontrèrent de l’eau. Et l’eunuque dit : Voici de l’eau ; qu’est-ce qui empêche que je ne sois baptisé ?
- Philippe dit : Si tu crois de tout ton cœur, cela est possible. L’eunuque répondit : Je crois que Jésus-Christ est le Fils de Dieu.
- Il fit arrêter le char ; Philippe et l’eunuque descendirent tous deux dans l’eau, et Philippe baptisa l’eunuque.
- Quand ils furent sortis de l’eau, l’Esprit du Seigneur enleva Philippe, et l’eunuque ne le vit plus. Tandis que, joyeux, il poursuivait sa route,
- Philippe se trouva dans Azot, d’où il alla jusqu’à Césarée, en évangélisant toutes les villes par lesquelles il passait.
- Saul, lui, approuvait ce meurtre. En ce jour-là, une violente persécution se déchaîna contre l'Église de Jérusalem. Tous, à l'exception des apôtres, se dispersèrent dans les campagnes de Judée et de Samarie.
- Cependant des hommes dévots ensevelirent Étienne et firent sur lui de grandes lamentations.
- Quant à Saul, il ravageait l'Église ; allant de maison en maison, il en arrachait hommes et femmes et les jetait en prison.
- Ceux-là donc qui avaient été dispersés s'en allèrent de lieu en lieu en annonçant la parole de la Bonne Nouvelle.
- C'est ainsi que Philippe, qui était descendu dans une ville de la Samarie, y proclamait le Christ.
- Les foules unanimes s'attachaient à ses enseignements, car tous entendaient parler des signes qu'il opérait, ou les voyaient.
- De beaucoup de possédés, en effet, les esprits impurs sortaient en poussant de grands cris. Nombre de paralytiques et d'impotents furent également guéris.
- Et la joie fut vive en cette ville.
- Or il y avait déjà auparavant dans la ville un homme appelé Simon, qui exerçait la magie et jetait le peuple de Samarie dans l'émerveillement. Il se disait quelqu'un de grand,
- et tous, du plus petit au plus grand, s'attachaient à lui. " Cet homme, disait-on, est la Puissance de Dieu, celle qu'on appelle la Grande. "
- Ils s'attachaient donc à lui, parce qu'il y avait longtemps qu'il les tenait émerveillés par ses sortilèges.
- Mais quand ils eurent cru à Philippe qui leur annonçait la Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu et du nom de Jésus Christ, ils se firent baptiser, hommes et femmes.
- Simon lui-même crut à son tour ; ayant reçu le baptême, il ne lâchait plus Philippe, et il était dans l'émerveillement à la vue des signes et des grands miracles qui s'opéraient sous ses yeux.
- Apprenant que la Samarie avait accueilli la parole de Dieu, les apôtres qui étaient à Jérusalem y envoyèrent Pierre et Jean.
- Ceux-ci descendirent donc chez les Samaritains et prièrent pour eux, afin que l'Esprit Saint leur fût donné.
- Car il n'était encore tombé sur aucun d'eux ; il avaient seulement été baptisés au nom du Seigneur Jésus.
- Alors Pierre et Jean se mirent à leur imposer les mains, et ils recevaient l'Esprit Saint.
- Mais quand Simon vit que l'Esprit Saint était donné par l'imposition des mains des apôtres, il leur offrit de l'argent.
- " Donnez-moi, dit-il, ce pouvoir à moi aussi : que celui à qui j'imposerai les mains reçoive l'Esprit Saint. "
- Mais Pierre lui répliqua : " Périsse ton argent, et toi avec lui, puisque tu as cru acheter le don de Dieu à prix d'argent !
- Dans cette affaire il n'y a pour toi ni part ni héritage, car ton cur n'est pas droit devant Dieu.
- Repens-toi donc de ton mauvais dessein et prie le Seigneur : peut-être cette pensée de ton cur te sera-t-elle pardonnée ;
- car tu es, je le vois, dans l'amertume du fiel et les liens de l'iniquité. "
- Simon répondit : " Intercédez vous-mêmes pour moi auprès du Seigneur, afin que rien ne m'arrive de ce que vous venez de dire. "
- Pour eux, après avoir rendu témoignage et annoncé la parole du Seigneur, ils retournèrent à Jérusalem en évangélisant de nombreux villages samaritains.
- L'Ange du Seigneur s'adressa à Philippe et lui dit : " Pars et va-t'en, à l'heure de midi, sur la route qui descend de Jérusalem à Gaza ; elle est déserte. "
- Il partit donc et s'y rendit. Justement un Éthiopien, un eunuque, haut fonctionnaire de Candace, reine d'Éthiopie, et surintendant de tous ses trésors, qui était venu en pèlerinage à Jérusalem,
- s'en retournait, assis sur son char, en lisant le prophète Isaïe.
- L'Esprit dit à Philippe : " Avance et rattrape ce char. "
- Philippe y courut, et il entendit que l'eunuque lisait le prophète Isaïe. Il lui demanda : " Comprends-tu donc ce que tu lis ? " -
- " Et comment le pourrais-je, dit-il, si personne ne me guide ? " Et il invita Philippe à monter et à s'asseoir près de lui.
- Le passage de l'Écriture qu'il lisait était le suivant : Comme une brebis il a été conduit à la boucherie ; comme un agneau muet devant celui qui le tond, ainsi il n'ouvre pas la bouche.
- Dans son abaissement la justice lui a été déniée. Sa postérité, qui la racontera ? Car sa vie est retranchée de la terre.
- S'adressant à Philippe, l'eunuque lui dit : " Je t'en prie, de qui le prophète dit-il cela ? De lui-même ou de quelqu'un d'autre ? "
- Philippe prit alors la parole et, partant de ce texte de l'Écriture, lui annonça la Bonne Nouvelle de Jésus.
- Chemin faisant, ils arrivèrent à un point d'eau, et l'eunuque dit : " Voici de l'eau. Qu'est-ce qui empêche que je sois baptisé ? "
- Et il fit arrêter le char. Ils descendirent tous deux dans l'eau, Philippe avec l'eunuque, et il le baptisa.
- Mais, quand ils furent remontés de l'eau, l'Esprit du Seigneur enleva Philippe, et l'eunuque ne le vit plus. Et il poursuivit son chemin tout joyeux.
- Quant à Philippe, il se trouva à Azot ; continuant sa route, il annonçait la Bonne Nouvelle dans toutes les villes qu'il traversait, jusqu'à ce qu'il arrivât à Césarée.
- Saul avait donné son approbation à l’exécution d’Étienne. À partir de ce jour-là, une violente persécution se déchaîna contre l’Église de Jérusalem ; tous les croyants se dispersèrent à travers la Judée et la Samarie, à l’exception des apôtres.
- Quelques hommes pieux enterrèrent Étienne et le pleurèrent beaucoup.
- Quant à Saul, il cherchait à détruire l’Église, allant de maison en maison pour en arracher les croyants, hommes et femmes, et les jeter en prison.
La prédication de Philippe et le don de l’Esprit en Samarie
- Les croyants qui s’étaient dispersés parcouraient le pays, en proclamant le message de la Bonne Nouvelle.
- Philippe se rendit dans la capitale de la Samarie et prêcha le Christ à la population.
- Elle se montra tout entière très attentive à ses paroles en l’entendant et en voyant les signes miraculeux qu’il accomplissait.
- En effet, beaucoup de personnes qui avaient des démons en elles en furent délivrées ; ils sortaient d’elles en poussant de grands cris, et de nombreux paralysés et des infirmes furent guéris.
- Aussi, toute la ville était-elle dans une grande joie.
- Or, depuis quelque temps, un homme nommé Simon s’était établi dans la ville et y exerçait la magie. Il émerveillait le peuple de Samarie et prétendait être un grand personnage.
- Toute la population, du plus petit jusqu’au plus grand, lui accordait donc une grande attention. - Cet homme, disaient-ils, est la puissance même de Dieu, celle qu’on appelle la « Grande Puissance ».
- S’ils s’attachaient ainsi à lui, c’était parce que, depuis assez longtemps, il les étonnait par ses actes de magie.
- Mais quand ils crurent Philippe qui leur annonçait la Bonne Nouvelle du règne de Dieu et de Jésus-Christ, ils se firent baptiser, tant les hommes que les femmes.
- Simon lui-même crut et fut baptisé. Dès lors, il ne quittait plus Philippe, émerveillé par les signes miraculeux et les prodiges extraordinaires qui s’accomplissaient sous ses yeux.
- Quand les apôtres, restés à Jérusalem, apprirent que les Samaritains avaient accepté la Parole de Dieu, ils déléguèrent auprès d’eux Pierre et Jean.
- Dès leur arrivée, ceux-ci prièrent pour les nouveaux disciples afin qu’ils reçoivent le Saint-Esprit.
- En effet, il n’était encore descendu sur aucun d’eux : ils avaient seulement été baptisés au nom du Seigneur Jésus.
- Pierre et Jean leur imposèrent donc les mains et ils reçurent l’Esprit Saint.
- Simon vit que l’Esprit Saint était donné aux croyants quand les apôtres leur imposaient les mains. Alors il leur proposa de l’argent
- et leur dit : - Donnez-moi aussi ce pouvoir pour que ceux à qui j’imposerai les mains reçoivent l’Esprit Saint.
- Mais Pierre lui répondit : - Que ton argent périsse, et toi avec lui, puisque tu t’es imaginé qu’on pouvait se procurer le don de Dieu avec de l’argent !
- Tu n’as ni part ni droit dans cette affaire, car ton cœur n’est pas droit devant Dieu.
- Détourne-toi donc du mal qui est en toi, et demande au Seigneur de te pardonner, s’il est possible, d’avoir eu de telles intentions dans ton cœur.
- Car, à ce que je vois, tu es rempli d’amertume et de méchanceté et tu es captif du mal.
- Alors Simon demanda à Pierre et Jean : - Priez vous-mêmes le Seigneur pour moi : qu’il ne m’arrive rien de ce que vous avez dit.
- Pierre et Jean continuèrent à rendre témoignage à Jésus-Christ en annonçant la Parole du Seigneur, puis ils retournèrent à Jérusalem, tout en annonçant la Bonne Nouvelle dans un grand nombre de villages samaritains.
Philippe et le dignitaire éthiopien
- Un ange du Seigneur s’adressa à Philippe et lui dit : - Lève-toi, pars en direction du sud, prends la route qui descend de Jérusalem à Gaza, celle qui est déserte.
- Il se leva immédiatement et se mit en route. Et voici qu’il rencontra un haut dignitaire éthiopien, administrateur des biens de Candace, reine d’Éthiopie. Cet homme était venu à Jérusalem pour adorer Dieu.
- Il était sur le chemin du retour, et, assis dans son char, il lisait à haute voix un passage du prophète Ésaïe.
- L’Esprit dit à Philippe : - Avance jusqu’à ce char et marche à côté de lui.
- Philippe courut et entendit l’Éthiopien lire dans le prophète Ésaïe. Alors il lui demanda : - Comprends-tu ce que tu lis ?
- - Comment le pourrais-je, répondit-il, si je n’ai personne pour me l’expliquer ? Et il invita Philippe à monter s’asseoir à côté de lui.
- Or, il était en train de lire ce passage de l’Écriture : Comme un mouton que l’on conduit à l’abattoir, comme un agneau muet devant ceux qui le tondent, il n’a pas dit un mot.
- Il a été humilié et n’a pas obtenu justice. Qui racontera sa descendance ? Car sa vie sur la terre a été supprimée.
- L’Éthiopien demanda à Philippe : - Explique-moi, s’il te plaît : de qui est-il question ? Est-ce de lui-même que le prophète parle, ou de quelqu’un d’autre ?
- Alors Philippe prit la parole et, partant de ce texte, lui annonça la Bonne Nouvelle de Jésus.
- En continuant leur route, ils arrivèrent près d’un point d’eau. Alors, le dignitaire s’écria : - Voici de l’eau ; qu’est-ce qui empêche que je sois baptisé ?
- - Si tu crois de tout ton cœur, tu peux être baptisé. - Oui, répondit le dignitaire, je crois que Jésus-Christ est le Fils de Dieu.]
- Aussitôt, il donna l’ordre d’arrêter le char ; Philippe et le dignitaire descendirent tous deux dans l’eau et Philippe le baptisa.
- Quand ils sortirent de l’eau, l’Esprit du Seigneur enleva Philippe, et le dignitaire ne le vit plus. Celui-ci poursuivit sa route, le cœur rempli de joie.
- Philippe se retrouva à Asdod, d’où il se rendit à Césarée en annonçant la Bonne Nouvelle dans toutes les localités qu’il traversait.
Témoins en Judée et en Samarie
Persécution et dispersion des croyants
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Σαῦλος δὲ ἦν συνευδοκῶν τῇ ἀναιρέσει αὐτοῦ Ἐγένετο δὲ ἐν ἐκείνῃ τῇ ἡμέρᾳ διωγμὸς μέγας ἐπὶ τὴν ἐκκλησίαν τὴν ἐν Ἱεροσολύμοις πάντες τε διεσπάρησαν κατὰ τὰς χώρας τῆς Ἰουδαίας καὶ Σαμαρείας πλὴν τῶν ἀποστόλων
Or Saul consentait à la mort d'Etienne, et en ce temps-là il se fit une grande persécution contre l'Eglise qui était à Jérusalem, et tous furent dispersés dans les quartiers de la Judée et de la Samarie ; excepté les Apôtres.
συνεκόμισαν δὲ τὸν Στέφανον ἄνδρες εὐλαβεῖς καὶ ἐποίησαντὸ κοπετὸν μέγαν ἐπ' αὐτῷ
Et quelques hommes craignant Dieu emportèrent Etienne pour l'ensevelir, et menèrent un grand deuil sur lui.
Σαῦλος δὲ ἐλυμαίνετο τὴν ἐκκλησίαν κατὰ τοὺς οἴκους εἰσπορευόμενος σύρων τε ἄνδρας καὶ γυναῖκας παρεδίδου εἰς φυλακήν
Mais Saul ravageait l'Eglise, entrant dans toutes les maisons, et traînant par force hommes et femmes, il les mettait en prison.
Οἱ μὲν οὖν διασπαρέντες διῆλθον εὐαγγελιζόμενοι τὸν λόγον
Ceux donc qui furent dispersés allaient çà et là annonçant la parole de Dieu.
Φίλιππος δὲ κατελθὼν εἰς πόλιν τῆς Σαμαρείας ἐκήρυσσεν αὐτοῖς τὸν Χριστόν
Et Philippe étant descendu en une ville de Samarie, leur prêcha Christ.
προσεῖχον τὲ οἱ ὄχλοι τοῖς λεγομένοις ὑπὸ τοῦ Φιλίππου ὁμοθυμαδὸν ἐν τῷ ἀκούειν αὐτοὺς καὶ βλέπειν τὰ σημεῖα ἃ ἐποίει·
Et les troupes étaient toutes ensemble attentives à ce que Philippe disait, l'écoutant, et voyant les miracles qu'il faisait.
πολλῶν γὰρ τῶν ἐχόντων πνεύματα ἀκάθαρτα βοῶντα μεγάλῃ φωνῇ ἐξήρχετο· πολλοὶ δὲ παραλελυμένοι καὶ χωλοὶ ἐθεραπεύθησαν·
Car les esprits immondes sortaient, en criant à haute voix, hors de plusieurs qui en étaient possédés, et beaucoup de paralytiques et de boiteux furent guéris.
καὶ ἐγένετο χαρὰ μεγάλη ἐν τῇ πόλει ἐκείνῃ
Ce qui causa une grande joie dans cette ville-là.
Ἀνὴρ δέ τις ὀνόματι Σίμων προϋπῆρχεν ἐν τῇ πόλει μαγεύων καὶ ἐξιστῶν τὸ ἔθνος τῆς Σαμαρείας λέγων εἶναί τινα ἑαυτὸν μέγαν
Or il y avait auparavant dans la ville un homme nommé Simon qui exerçait l'art d'enchanteur, et ensorcelait le peuple de Samarie, se disant être quelque grand personnage.
ᾧ προσεῖχον πάντες ἀπὸ μικροῦ ἕως μεγάλου λέγοντες Οὗτός ἐστιν ἡ δύναμις τοῦ θεοῦ ἡ Μεγάλη
Auquel tous étaient attentifs, depuis le plus petit jusques au plus grand, disant : celui-ci est la grande vertu de Dieu.
προσεῖχον δὲ αὐτῷ διὰ τὸ ἱκανῷ χρόνῳ ταῖς μαγείαις ἐξεστακέναι αὐτούς
Et ils étaient attachés à lui, parce que depuis longtemps il les avait éblouis par sa magie.
ὅτε δὲ ἐπίστευσαν τῷ Φιλίππῳ εὐαγγελιζομένῳ τὰ περὶ τῆς βασιλείας τοῦ θεοῦ καὶ τοῦ ὀνόματος τοῦ Ἰησοῦ Χριστοῦ ἐβαπτίζοντο ἄνδρες τε καὶ γυναῖκες
Mais quand ils eurent cru ce que Philippe leur annonçait touchant le Royaume de Dieu, et le Nom de Jésus-Christ, et les hommes et les femmes furent baptisés.
ὁ δὲ Σίμων καὶ αὐτὸς ἐπίστευσεν καὶ βαπτισθεὶς ἦν προσκαρτερῶν τῷ Φιλίππῳ θεωρῶν τε σημεῖα καὶ δυνάμεις μεγάλας γινομένας ἐξίστατο
Et Simon crut aussi lui-même, et après avoir été baptisé, il ne bougeait d'auprès de Philippe; et voyant les prodiges et les grands miracles qui se faisaient, il était comme ravi hors de lui même.
Ἀκούσαντες δὲ οἱ ἐν Ἱεροσολύμοις ἀπόστολοι ὅτι δέδεκται ἡ Σαμάρεια τὸν λόγον τοῦ θεοῦ ἀπέστειλαν πρὸς αὐτοὺς τὸν Πέτρον καὶ Ἰωάννην
Or quand les Apôtres qui étaient à Jérusalem, eurent entendu que la Samarie avaient reçu la parole de Dieu, ils leur envoyèrent Pierre et Jean;
οἵτινες καταβάντες προσηύξαντο περὶ αὐτῶν ὅπως λάβωσιν πνεῦμα ἅγιον·
Qui y étant descendus prièrent pour eux, afin qu'ils reçussent le Saint-Esprit :
οὔπω γὰρ ἦν ἐπ' οὐδενὶ αὐτῶν ἐπιπεπτωκός μόνον δὲ βεβαπτισμένοι ὑπῆρχον εἰς τὸ ὄνομα τοῦ κυρίου Ἰησοῦ
Car il n'était pas encore descendu sur aucun d'eux, mais seulement ils étaient baptisés au Nom du Seigneur Jésus.
τότε ἐπετίθουν τὰς χεῖρας ἐπ' αὐτούς καὶ ἐλάμβανον πνεῦμα ἅγιον
Puis ils leur imposèrent les mains, et ils reçurent le Saint-Esprit.
θεασάμενος δὲ ὁ Σίμων ὅτι διὰ τῆς ἐπιθέσεως τῶν χειρῶν τῶν ἀποστόλων δίδοται τὸ πνεῦμα τὸ Ἅγιον, προσήνεγκεν αὐτοῖς χρήματα
Alors Simon ayant vu que le Saint-Esprit était donné, par l'imposition des mains des Apôtres, il leur présenta de l'argent,
λέγων, Δότε κἀμοὶ τὴν ἐξουσίαν ταύτην ἵνα ᾧ ἂν ἐπιθῶ τὰς χεῖρας λαμβάνῃ πνεῦμα ἅγιον
En leur disant : donnez-moi aussi cette puissance, que tous ceux à qui j'imposerai les mains reçoivent le Saint-Esprit.
Πέτρος δὲ εἶπεν πρὸς αὐτόν Τὸ ἀργύριόν σου σὺν σοὶ εἴη εἰς ἀπώλειαν ὅτι τὴν δωρεὰν τοῦ θεοῦ ἐνόμισας διὰ χρημάτων κτᾶσθαι
Mais Pierre lui dit : que ton argent périsse avec toi, puisque tu as estimé que le don de Dieu s'acquiert avec de l'argent.
οὐκ ἔστιν σοι μερὶς οὐδὲ κλῆρος ἐν τῷ λόγῳ τούτῳ ἡ γὰρ καρδία σου οὐκ ἔστιν εὐθεῖα ἐνώπιον τοῦ θεοῦ
Tu n'as point de part ni d'héritage en cette affaire : car ton cœur n'est point droit devant Dieu.
μετανόησον οὖν ἀπὸ τῆς κακίας σου ταύτης καὶ δεήθητι τοῦ Θεοῦ, εἰ ἄρα ἀφεθήσεταί σοι ἡ ἐπίνοια τῆς καρδίας σου
Repens-toi donc de cette méchanceté, et prie Dieu, afin que s'il est possible, la pensée de ton cœur te soit pardonnée.
εἰς γὰρ χολὴν πικρίας καὶ σύνδεσμον ἀδικίας ὁρῶ σε ὄντα
Car je vois que tu es dans un fiel très amer, et dans un lien d'iniquité.
ἀποκριθεὶς δὲ ὁ Σίμων εἶπεν Δεήθητε ὑμεῖς ὑπὲρ ἐμοῦ πρὸς τὸν κύριον ὅπως μηδὲν ἐπέλθῃ ἐπ' ἐμὲ ὧν εἰρήκατε
Alors Simon répondit, et dit : vous, priez le Seigneur pour moi, afin que rien ne vienne sur moi des choses que vous avez dites.
Οἱ μὲν οὖν διαμαρτυράμενοι καὶ λαλήσαντες τὸν λόγον τοῦ κυρίου ὑπέστρεψαν εἰς Ἰερουσαλήμ πολλάς τε κώμας τῶν Σαμαρειτῶν εὐηγγελίσαντο
Eux donc après avoir prêché et annoncé la parole du Seigneur, retournèrent à Jérusalem, et annoncèrent l'Evangile en plusieurs bourgades des Samaritains.
Ἄγγελος δὲ κυρίου ἐλάλησεν πρὸς Φίλιππον λέγων, Ἀνάστηθι καὶ πορεύου κατὰ μεσημβρίαν ἐπὶ τὴν ὁδὸν τὴν καταβαίνουσαν ἀπὸ Ἰερουσαλὴμ εἰς Γάζαν αὕτη ἐστὶν ἔρημος
Puis l'Ange du Seigneur parla à Philippe, en disant : lève-toi, et t'en va vers le Midi, au chemin qui descend de Jérusalem à Gaza, celle qui est déserte.
καὶ ἀναστὰς ἐπορεύθη· καὶ ἰδού, ἀνὴρ Αἰθίοψ εὐνοῦχος δυνάστης Κανδάκης τῆς βασιλίσσης Αἰθιόπων ὃς ἦν ἐπὶ πάσης τῆς γάζης αὐτῆς ὃς ἐληλύθει προσκυνήσων εἰς Ἰερουσαλήμ
Lui donc se levant, s'en alla; et voici un homme Ethiopien, Eunuque, qui était un des principaux Seigneurs de la Cour de Candace, Reine des Ethiopiens, commis sur toutes ses richesses, et qui était venu pour adorer à Jérusalem;
ἦν τε ὑποστρέφων καὶ καθήμενος ἐπὶ τοῦ ἅρματος αὐτοῦ καὶ ἀνεγίνωσκεν τὸν προφήτην Ἠσαΐαν
S'en retournait, assis dans son chariot; et il lisait le Prophète Esaïe.
εἶπεν δὲ τὸ πνεῦμα τῷ Φιλίππῳ Πρόσελθε καὶ κολλήθητι τῷ ἅρματι τούτῳ
Et l'Esprit dit à Philippe : approche-toi, et te joins à ce chariot.
προσδραμὼν δὲ ὁ Φίλιππος ἤκουσεν αὐτοῦ ἀναγινώσκοντος τὸν προφήτην Ἠσαΐαν καὶ εἶπεν Ἆρά γε γινώσκεις ἃ ἀναγινώσκεις
Et Philippe y étant accouru, il l'entendit lisant le Prophète Esaïe; et il lui dit : mais comprends-tu ce que tu lis?
ὁ δὲ εἶπεν Πῶς γὰρ ἂν δυναίμην ἐὰν μή τις ὁδήγησῃ με παρεκάλεσέν τε τὸν Φίλιππον ἀναβάντα καθίσαι σὺν αὐτῷ
Et il lui dit : mais comment le pourrais-je comprendre, si quelqu'un ne me guide? et il pria Philippe de monter et s'asseoir avec lui.
ἡ δὲ περιοχὴ τῆς γραφῆς ἣν ἀνεγίνωσκεν ἦν αὕτη· Ὡς πρόβατον ἐπὶ σφαγὴν ἤχθη καὶ ὡς ἀμνὸς ἐναντίον τοῦ κείροντος αὐτὸν ἄφωνος οὕτως οὐκ ἀνοίγει τὸ στόμα αὐτοῦ
Or le passage de l'Ecriture qu'il lisait était celui-ci : il a été mené comme une brebis à la boucherie, et comme un agneau muet devant celui qui le tond; en sorte qu'il n'a point ouvert sa bouche.
Ἐν τῇ ταπεινώσει αὐτοῦ ἡ κρίσις αὐτοῦ ἤρθη· τὴν δὲ γενεὰν αὐτοῦ τίς διηγήσεται ὅτι αἴρεται ἀπὸ τῆς γῆς ἡ ζωὴ αὐτοῦ
En son abaissement son jugement a été haussé; mais qui racontera sa durée? car sa vie est enlevée de la terre.
Ἀποκριθεὶς δὲ ὁ εὐνοῦχος τῷ Φιλίππῳ εἶπεν Δέομαί σου περὶ τίνος ὁ προφήτης λέγει τοῦτο περὶ ἑαυτοῦ ἢ περὶ ἑτέρου τινός
Et l'Eunuque prenant la parole, dit à Philippe : je te prie, de qui est-ce que le Prophète dit cela : est-ce de lui-même, ou de quelque autre?
ἀνοίξας δὲ ὁ Φίλιππος τὸ στόμα αὐτοῦ καὶ ἀρξάμενος ἀπὸ τῆς γραφῆς ταύτης εὐηγγελίσατο αὐτῷ τὸν Ἰησοῦν
Alors Philippe ouvrant sa bouche, et commençant par cette Ecriture, lui annonça Jésus.
ὡς δὲ ἐπορεύοντο κατὰ τὴν ὁδόν ἦλθον ἐπί τι ὕδωρ καί φησιν ὁ εὐνοῦχος Ἰδού, ὕδωρ· τί κωλύει με βαπτισθῆναι
Et comme ils continuaient leur chemin, ils arrivèrent à [un lieu où il y avait] de l'eau; et l'Eunuque dit : voici de l'eau, qu'est-ce qui empêche que je ne sois baptisé?
εἶπεν δὲ ὁ Φίλιππος Εἰ πιστεύεις ἐξ ὅλης τὴς καρδίας, ἔξεστιν ἀποκριθεὶς δὲ εἶπεν Πιστεύω τὸν ὑιὸν τοῦ Θεοῦ ἐιναι τὸν Ἰησοῦν Χριστόν
Et Philippe dit : si tu crois de tout ton cœur, cela t'est permis; et [l'Eunuque] répondant, dit : Je crois que Jésus-Christ est le Fils de Dieu.
καὶ ἐκέλευσεν στῆναι τὸ ἅρμα καὶ κατέβησαν ἀμφότεροι εἰς τὸ ὕδωρ ὅ τε Φίλιππος καὶ ὁ εὐνοῦχος καὶ ἐβάπτισεν αὐτόν
Et ayant commandé qu'on arrêtât le chariot, ils descendirent tous deux dans l'eau, Philippe et l'Eunuque; et [Philippe] le baptisa.
ὅτε δὲ ἀνέβησαν ἐκ τοῦ ὕδατος πνεῦμα κυρίου ἥρπασεν τὸν Φίλιππον καὶ οὐκ εἶδεν αὐτὸν οὐκέτι ὁ εὐνοῦχος ἐπορεύετο γὰρ τὴν ὁδὸν αὐτοῦ χαίρων
Et quand ils furent remontés hors de l'eau, l'Esprit du Seigneur enleva Philippe, et l'Eunuque ne le vit plus; et tout joyeux il continua son chemin.
Φίλιππος δὲ εὑρέθη εἰς Ἄζωτον· καὶ διερχόμενος εὐηγγελίζετο τὰς πόλεις πάσας ἕως τοῦ ἐλθεῖν αὐτὸν εἰς Καισάρειαν
Mais Philippe se trouva dans Azote, et en passant il annonça l'Evangile dans toutes les villes, jusqu'à ce qu'il fût arrivé à Césarée.
La Bible David Martin 1744.
- Le même jour, une violente persécution éclata contre l'Eglise de Jérusalem ; et tous, sauf les apôtres se dispersèrent dans les campagnes de la Judée et de la Samarie.
- Des hommes pieux ensevelirent Etienne et firent sur lui de grandes lamentations.
- Et Saul ravageait l'Eglise ; pénétrant dans les maisons, il en arrachait les hommes et les femmes, et les faisait jeter en prison.
- Ceux qui étaient dispersés parcouraient le pays annonçant la parole.
- Philippe étant descendu dans une ville de Samarie, y prêcha le Christ.
- Et les foules étaient attentives à ce que disait Philippe, en apprenant et en voyant les miracles qu'il faisait.
- Car les esprits impurs sortaient de beaucoup de démoniaques, en poussant de grands cris ; beaucoup de paralytiques et de boiteux furent aussi guéris,
- et ce fut une grande joie dans cette ville.
- Or, il s'y trouvait déjà un homme nommé Simon, qui pratiquait la magie, et qui émerveillait le peuple de la Samarie, se donnant pour un grand personnage.
- Tous, petits et grands, s'étaient attachés à lui. Cet homme, disaient-ils, est la Vertu de Dieu, celle qu'on appelle la Grande.
- Ils s'étaient donc attachés à lui, parce que, depuis longtemps, il les avait séduits par ses enchantements.
- Mais quand ils eurent cru à Philippe, qui leur annonçait le royaume de Dieu et le nom de Jésus-Christ, hommes et femmes se firent baptiser.
- Simon lui-même crut, et, s'étant fait baptiser, il s'attacha à Philippe, et les miracles et les grands prodiges dont il était témoin le frappaient d'étonnement.
- Les Apôtres, qui étaient à Jérusalem, ayant appris que la Samarie avait reçu la parole de Dieu, y envoyèrent Pierre et Jean.
- Ceux-ci arrivés chez les Samaritains, prièrent pour eux, afin qu'ils reçussent le Saint-Esprit.
- Car il n'était encore descendu sur aucun d'eux ; ils avaient seulement été baptisés au nom du Seigneur Jésus.
- Alors Pierre et Jean leur imposèrent les mains, et ils reçurent le Saint-Esprit.
- Lorsque Simon vit que le Saint-Esprit était donné par l'imposition des mains des Apôtres, il leur offrit de l'argent,
- en disant : " Donnez-moi aussi ce pouvoir, afin que tout homme à qui j'imposerai les mains reçoive le Saint-Esprit. "
- Mais Pierre lui dit : " Périsse ton argent avec toi, puisque tu as cru que le don de Dieu s'acquérait à prix d'argent !
- Il n'y a pour toi absolument aucune part dans cette faveur, car ton cœur n'est pas pur devant Dieu.
- Repens-toi donc de ton iniquité, et prie le Seigneur de te pardonner, s'il est possible, la pensée de ton cœur.
- Car je vois que tu es dans un fiel amer et dans les liens du péché. "
- Simon répondit : " Priez vous-mêmes le Seigneur pour moi, afin qu'il ne m'arrive rien de ce que vous avez dit. "
- Quant à eux, après avoir rendu témoignage et prêché la parole du Seigneur, ils retournèrent à Jérusalem, en annonçant la bonne nouvelle dans plusieurs villages des Samaritains.
- Un ange du Seigneur, s'adressant à Philippe, lui dit : " Lève-toi, et va du côté du midi, sur la route qui descend de Jérusalem à Gaza ; celle qui est déserte. "
- Il se leva et partit. Et voici qu'un Ethiopien, un eunuque, ministre de Candace, reine d'Ethiopie, et surintendant de tous ses trésors, était venu à Jérusalem pour adorer.
- Il s'en retournait, et, assis sur un char, il lisait le prophète Isaïe.
- L'Esprit dit à Philippe : " Avance, et tiens-toi près de ce char. "
- Philippe accourut, et entendant l'Ethiopien lire le prophète Isaïe, il lui dit : " Comprends-tu bien ce que tu lis ? "
- Celui-ci répondit : " Comment le pourrais-je, si quelqu'un ne me guide ? " Et il pria Philippe de monter et de s'asseoir avec lui.
- Or le passage de l'Ecriture qu'il lisait était celui-ci : " Comme une brebis, il a été mené à la boucherie, et, comme un agneau muet devant celui qui le tond, il n'a pas ouvert la bouche.
- C'est dans son humiliation que son jugement s'est consommé. Quant à sa génération, qui la racontera ? Car sa vie a été retranchée de la terre. "
- L'eunuque dit à Philippe : " Je t'en prie, de qui le prophète parle-t-il ainsi ? Est-ce de lui-même ou de quelque autre ? "
- Alors Philippe ouvrant la bouche, et commençant par ce passage, lui annonça Jésus.
- Chemin faisant, ils rencontrèrent de l'eau, et l'eunuque dit : " Voici de l'eau : qu'est-ce qui empêche que je ne sois baptisé ? "
- [Philippe répondit : " Si tu crois de tout ton cœur, cela est possible. — Je crois, repartit l'eunuque, que Jésus Christ est le Fils de Dieu. "]
- Il fit donc arrêter son char, et Philippe, étant descendu avec lui dans l'eau, le baptisa.
- Quand ils furent sortis de l'eau, l'Esprit du Seigneur enleva Philippe, et l'eunuque ne le vit plus, et il continua tout joyeux son chemin.
- Quant à Philippe, il se trouva dans Azot, d'où il alla jusqu'à Césarée, en évangélisant toutes les villes par où il passait.
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