Actes des apôtres chapitre 25
- Festus, étant arrivé dans la province, monta trois jours après de Césarée à Jérusalem.
- Les principaux sacrificateurs et les principaux d’entre les Juifs lui portèrent plainte contre Paul. Ils firent des instances auprès de lui, et, dans des vues hostiles,
- lui demandèrent comme une faveur qu’il le fît venir à Jérusalem. Ils préparaient un guet-apens, pour le tuer en chemin.
- Festus répondit que Paul était gardé à Césarée, et que lui-même devait partir sous peu.
- Que les principaux d’entre vous descendent avec moi, dit-il, et s’il y a quelque chose de coupable en cet homme, qu’ils l’accusent.
- Festus ne passa que huit à dix jours parmi eux, puis il descendit à Césarée. Le lendemain, s’étant assis sur son tribunal, il donna l’ordre qu’on amenât Paul.
- Quand il fut arrivé, les Juifs qui étaient venus de Jérusalem l’entourèrent, et portèrent contre lui de nombreuses et graves accusations, qu’ils n’étaient pas en état de prouver.
- Paul entreprit sa défense, en disant : Je n’ai rien fait de coupable, ni contre la loi des Juifs, ni contre le temple, ni contre César.
- Festus, désirant plaire aux Juifs, répondit à Paul : Veux-tu monter à Jérusalem, et y être jugé sur ces choses en ma présence ?
- Paul dit : C’est devant le tribunal de César que je comparais, c’est là que je dois être jugé. Je n’ai fait aucun tort aux Juifs, comme tu le sais fort bien.
- Si j’ai commis quelque injustice, ou quelque crime digne de mort, je ne refuse pas de mourir ; mais, si les choses dont ils m’accusent sont fausses, personne n’a le droit de me livrer à eux. J’en appelle à César.
- Alors Festus, après avoir délibéré avec le conseil, répondit : Tu en as appelé à César ; tu iras devant César.
- Quelques jours après, le roi Agrippa et Bérénice arrivèrent à Césarée, pour saluer Festus.
- Comme ils passèrent là plusieurs jours, Festus exposa au roi l’affaire de Paul, et dit : Félix a laissé prisonnier un homme
- contre lequel, lorsque j’étais à Jérusalem, les principaux sacrificateurs et les anciens des Juifs ont porté plainte, en demandant sa condamnation.
- Je leur ai répondu que ce n’est pas la coutume des Romains de livrer un homme avant que l’inculpé ait été mis en présence de ses accusateurs, et qu’il ait eu la faculté de se défendre sur les choses dont on l’accuse.
- Ils sont donc venus ici, et, sans différer, je m’assis le lendemain sur mon tribunal, et je donnai l’ordre qu’on amenât cet homme.
- Les accusateurs, s’étant présentés, ne lui imputèrent rien de ce que je supposais ;
- ils avaient avec lui des discussions relatives à leur religion particulière, et à un certain Jésus qui est mort, et que Paul affirmait être vivant.
- Ne sachant quel parti prendre dans ce débat, je lui demandai s’il voulait aller à Jérusalem, et y être jugé sur ces choses.
- Mais Paul en ayant appelé, pour que sa cause fût réservée à la connaissance de l’empereur, j’ai ordonné qu’on le gardât jusqu’à ce que je l’envoyasse à César.
- Agrippa dit à Festus : Je voudrais aussi entendre cet homme. Demain, répondit Festus, tu l’entendras.
- Le lendemain donc, Agrippa et Bérénice vinrent en grande pompe, et entrèrent dans le lieu de l’audience avec les tribuns et les principaux de la ville. Sur l’ordre de Festus, Paul fut amené.
- Alors Festus dit : Roi Agrippa, et vous tous qui êtes présents avec nous, vous voyez cet homme au sujet duquel toute la multitude des Juifs s’est adressée à moi, soit à Jérusalem, soit ici, en s’écriant qu’il ne devait plus vivre.
- Pour moi, ayant reconnu qu’il n’a rien fait qui mérite la mort, et lui-même en ayant appelé à l’empereur, j’ai résolu de le faire partir.
- Je n’ai rien de certain à écrire à l’empereur sur son compte ; c’est pourquoi je l’ai fait paraître devant vous, et surtout devant toi, roi Agrippa, afin de savoir qu’écrire, après qu’il aura été examiné.
- Car il me semble absurde d’envoyer un prisonnier sans indiquer de quoi on l’accuse.
Paul devant le gouverneur Festus
Actes des Apôtres, chapitre 25
- Trois jours après son arrivée dans la province, Festus monta de Césarée à Jérusalem.
- Les grands prêtres et les notables juifs se constituèrent devant lui accusateurs de Paul. Lui présentant leur requête
- contre celui-ci, ils sollicitaient comme une faveur qu'il fût transféré à Jérusalem ; ils préparaient un guet-apens pour le tuer en chemin.
- Mais Festus répondit que Paul devait rester en prison à Césarée, que lui-même d'ailleurs allait partir tout de suite.
- " Que ceux donc d'entre vous qui ont qualité, dit-il, descendent avec moi et, si cet homme est coupable en quelque manière, qu'ils le mettent en accusation. "
- Après avoir passé chez eux huit à dix jours au plus, il descendit à Césarée et, siégeant au tribunal le lendemain, il fit amener Paul.
- Quand celui-ci fut arrivé, les Juifs descendus de Jérusalem l'entourèrent, portant contre lui des accusations multiples et graves, qu'ils n'étaient pas capables de prouver.
- Paul se défendait : " Je n'ai, disait-il, commis aucune faute contre la Loi des Juifs, ni contre le Temple, ni contre César. "
- Voulant faire plaisir aux Juifs, Festus répondit à Paul : " Veux-tu monter à Jérusalem pour y être jugé là-dessus en ma présence ? "
- Mais Paul répliqua : " Je suis devant le tribunal de César ; c'est là que je dois être jugé. Je n'ai fait aucun tort aux Juifs, tu le sais très bien toi-même.
- Mais si je suis réellement coupable, si j'ai commis quelque crime qui mérite la mort, je ne refuse pas de mourir. Si, par contre, il n'y a rien de fondé dans les accusations de ces gens-là contre moi, nul n'a le droit de me céder à eux. J'en appelle à César ! "
- Alors Festus, après en avoir conféré avec son conseil répondit : " Tu en appelles à César, tu iras devant César. "
- Quelques jours plus tard, le roi Agrippa et Bérénice arrivèrent à Césarée et vinrent saluer Festus.
- Comme leur séjour se prolongeait, Festus exposa au roi l'affaire de Paul : " Il y a ici, dit-il, un homme que Félix a laissé en captivité.
- Pendant que j'étais à Jérusalem, les grands prêtres et les anciens des Juifs ont porté plainte à son sujet, demandant sa condamnation.
- Je leur ai répondu que les Romains n'ont pas l'habitude de céder un homme avant que, ayant été accusé, il ait eu ses accusateurs en face de lui et qu'on lui ait donné la possibilité de se défendre contre l'inculpation.
- Ils sont donc venus ici avec moi, et, sans y apporter aucun délai, dès le lendemain, j'ai siégé à mon tribunal et fait amener l'homme.
- Mis en sa présence, les accusateurs n'ont soulevé aucun grief concernant des forfaits que, pour ma part, j'aurais soupçonnés.
- Ils avaient seulement avec lui je ne sais quelles contestations touchant leur religion à eux et touchant un certain Jésus, qui est mort, et que Paul affirme être en vie.
- Pour moi, embarrassé devant un débat de ce genre, je lui ai demandé s'il voulait aller à Jérusalem pour y être jugé là-dessus.
- Mais Paul ayant interjeté appel pour que son cas fût réservé au jugement de l'auguste empereur, j'ai ordonné de le garder jusqu'à ce que je l'envoie à César. "
- Agrippa dit à Festus : " Je voudrais, moi aussi, entendre cet homme. " - " Demain, dit-il, tu l'entendras. "
- Le lendemain donc, Agrippa et Bérénice vinrent en grande pompe et se rendirent à la salle d'audience, entourés des tribuns et des notabilités de la ville. Sur l'ordre de Festus, on amena Paul.
- Festus dit alors : " Roi Agrippa et vous tous ici présents avec nous, vous voyez cet homme au sujet duquel la communauté juive tout entière est intervenue auprès de moi, tant à Jérusalem qu'ici, protestant à grands cris qu'il ne fallait pas le laisser vivre davantage.
- Pour moi, j'ai reconnu qu'il n'a rien fait qui mérite la mort ; cependant, comme il en a lui-même appelé à l'auguste empereur, j'ai décidé de le lui envoyer.
- Je n'ai rien de bien précis à écrire au Seigneur sur son compte ; c'est pourquoi je l'ai fait comparaître devant vous, devant toi surtout, roi Agrippa, afin qu'après cet interrogatoire, j'aie quelque chose à écrire.
- Il me paraît absurde, en effet, d'envoyer un prisonnier sans indiquer en même temps les charges qui pèsent sur lui. "
- Trois jours après avoir pris ses fonctions à la tête de la province, Festus se rendit de Césarée à Jérusalem.
- Les chefs des prêtres et les notables juifs se présentèrent devant lui pour porter plainte contre Paul.
- Ils lui demandèrent avec insistance, comme une faveur spéciale, de faire transférer l’accusé à Jérusalem. Ils avaient déjà fait leurs plans : sur le trajet, ils voulaient lui dresser une embuscade et le tuer.
- Mais Festus leur répondit : - Paul est en prison à Césarée, et je ne vais pas tarder à retourner moi-même dans cette ville.
- Il y a parmi vous des hommes compétents : qu’ils m’y accompagnent, et si cet homme a commis quelque irrégularité, qu’ils portent plainte contre lui !
- Festus ne resta pas plus de huit à dix jours à Jérusalem, puis il redescendit à Césarée. Le lendemain de son retour, il alla siéger au tribunal et y fit comparaître Paul.
- À peine celui-ci fut-il entré, que les Juifs venus de Jérusalem l’entourèrent et portèrent contre lui un grand nombre de graves accusations, mais ils ne pouvaient pas les prouver.
- Paul, quant à lui, disait pour sa défense : - Je n’ai commis aucune faute ni contre la loi juive, ni contre le Temple, ni contre César.
- Mais Festus voulait se concilier la faveur des Juifs ; il demanda donc à Paul : - Acceptes-tu de retourner à Jérusalem pour y être jugé sur cette affaire sous ma présidence ?
- - Non, répliqua Paul, je me tiens ici devant le tribunal de l’empereur, et c’est devant ce tribunal que je dois être jugé. Quant aux Juifs, je ne leur ai fait aucun tort, tu as pu fort bien t’en rendre compte par toi-même.
- Si je suis coupable et si j’ai commis un crime passible de la peine de mort, je ne refuse pas de mourir. Mais si les accusations de ces gens-là sont sans aucun fondement, nul n’a le droit de me livrer entre leurs mains. J’en appelle à l’empereur !
- Alors Festus, après avoir délibéré avec ses conseillers, décida : - Tu en as appelé à l’empereur ; tu comparaîtras donc devant l’empereur.
Paul devant Festus et Agrippa
- Quelque temps plus tard, le roi Agrippa et Bérénice arrivèrent à Césarée pour rendre visite à Festus.
- Leur séjour dura plusieurs jours. Festus en profita pour exposer au roi le cas de Paul : - J’ai là un homme, dit-il, que mon prédécesseur Félix a laissé en prison.
- Lors de mon passage à Jérusalem, les chefs des prêtres et les responsables de la nation juive sont venus porter plainte contre lui et ils m’ont demandé de le condamner.
- Mais je leur ai répondu que les Romains n’ont pas coutume de livrer un prévenu avant de l’avoir confronté avec ses accusateurs et de lui avoir donné l’occasion de se défendre de leurs accusations.
- Ils sont donc venus ici avec moi. Je n’ai pas voulu remettre l’affaire à plus tard et, dès le lendemain, j’ai tenu audience et donné l’ordre d’amener cet homme.
- Je m’attendais à ce que ses accusateurs le chargent de toutes sortes de crimes graves. Il n’en fut rien.
- Il ne s’agissait que de discussions au sujet de leur propre religion et d’un certain Jésus qui est mort et dont Paul dit qu’il est vivant.
- Je me suis trouvé dans l’incapacité de prendre une décision dans un débat de ce genre. J’ai donc demandé à Paul s’il consentait à monter à Jérusalem pour que son affaire y soit jugée.
- Mais il a préféré user de son droit d’appel et il a demandé que sa cause soit portée devant le tribunal de l’empereur. J’ai donc ordonné de le garder en prison jusqu’à ce que je puisse l’envoyer à César.
- Alors Agrippa dit à Festus : - J’aimerais bien entendre cet homme, moi aussi. - Tu pourras l’entendre dès demain, lui répondit Festus.
- Le lendemain, donc, Agrippa et Bérénice arrivèrent en grand apparat et firent leur entrée dans la salle d’audience, suivis des officiers supérieurs et des notables de la ville. Sur un ordre de Festus, Paul fut introduit.
- - Roi Agrippa, dit alors le gouverneur, et vous tous qui êtes ici présents, vous avez devant vous l’homme au sujet duquel toute la foule des Juifs est venue me trouver, à Jérusalem aussi bien qu’ici, pour crier qu’il n’avait plus le droit de vivre.
- Or, en ce qui me concerne, je n’ai rien trouvé dans son cas qui puisse mériter une condamnation à mort. Cependant, puisqu’il en a appelé à l’empereur, j’ai décidé de le lui envoyer.
- Seulement, je ne dispose d’aucun fait précis à écrire à l’empereur. C’est pourquoi je le fais comparaître devant vous, et tout spécialement devant toi, roi Agrippa, afin d’avoir quelque chose à écrire après cet interrogatoire.
- Car il est absurde, me semble-t-il, d’envoyer ainsi un prisonnier à Rome sans pouvoir préciser les accusations dont il est l’objet.
Paul en appelle à César
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Φῆστος οὖν ἐπιβὰς τῇ ἐπαρχίᾳ, μετὰ τρεῖς ἡμέρας ἀνέβη εἰς Ἱεροσόλυμα ἀπὸ Καισαρείας
Festus donc étant arrivé dans la Province, monta trois jours après de Césarée à Jérusalem.
ἐνεφάνισάν δὲ αὐτῷ ὁ ἀρχιερεύς καὶ οἱ πρῶτοι τῶν Ἰουδαίων κατὰ τοῦ Παύλου καὶ παρεκάλουν αὐτὸν
Et le souverain Sacrificateur, et les premiers d'entre les Juifs, comparurent devant lui contre Paul, et ils priaient [Festus];
αἰτούμενοι χάριν κατ' αὐτοῦ ὅπως μεταπέμψηται αὐτὸν εἰς Ἰερουσαλήμ ἐνέδραν ποιοῦντες ἀνελεῖν αὐτὸν κατὰ τὴν ὁδόν
Et lui demandaient cette grâce contre Paul, qu'il le fît venir à Jérusalem; car ils avaient dressé des embûches pour le tuer par le chemin.
ὁ μὲν οὖν Φῆστος ἀπεκρίθη τηρεῖσθαι τὸν Παῦλον ἐν Καισαρείᾳ ἑαυτὸν δὲ μέλλειν ἐν τάχει ἐκπορεύεσθαι·
Mais Festus leur répondit que Paul était bien gardé à Césarée, où il devait retourner lui-même bientôt.
Οἱ οὖν δυνατοὶ ἐν ὑμῖν φησίν συγκαταβάντες εἴ τί ἐστιν ἐν τῷ ἀνδρὶ τούτω κατηγορείτωσαν αὐτοῦ
C'est pourquoi, dit-il, que ceux d'entre vous qui le peuvent faire, y descendent avec moi; et s'il y a quelque crime en cet homme, qu'ils l'accusent.
Διατρίψας δὲ ἐν αὐτοῖς ἡμέρας πλείους ἢ δέκα καταβὰς εἰς Καισάρειαν τῇ ἐπαύριον καθίσας ἐπὶ τοῦ βήματος ἐκέλευσεν τὸν Παῦλον ἀχθῆναι
Et n'ayant pas demeuré parmi eux plus de dix jours, il descendit à Césarée; et le lendemain il s'assit au siège judicial, et il commanda que Paul fût amené.
παραγενομένου δὲ αὐτοῦ περιέστησαν οἱ ἀπὸ Ἱεροσολύμων καταβεβηκότες Ἰουδαῖοι πολλὰ καὶ βαρέα αἰτιάματα φέροντες κατὰ τοῦ Παῦλου, ἃ οὐκ ἴσχυον ἀποδεῖξαι
Et comme il fut venu là, les Juifs qui étaient descendus de Jérusalem l'environnèrent, le chargeant de plusieurs grands crimes, lesquels ils ne pouvaient prouver.
ἀπολογουμένου αὐτοῦ, ὅτι Οὔτε εἰς τὸν νόμον τῶν Ἰουδαίων οὔτε εἰς τὸ ἱερὸν οὔτε εἰς Καίσαρά τι ἥμαρτον
Paul répondant qu'il n'avait péché en rien, ni contre la Loi des Juifs, ni contre le Temple, ni contre César.
ὁ Φῆστος δὲ τοῖς Ἰουδαίοις θέλων χάριν καταθέσθαι ἀποκριθεὶς τῷ Παύλῳ εἶπεν Θέλεις εἰς Ἱεροσόλυμα ἀναβὰς ἐκεῖ περὶ τούτων κρίνεσθαι ἐπ' ἐμοῦ
Mais Festus voulant faire plaisir aux Juifs, répondit à Paul, et dit : veux-tu monter à Jérusalem, et y être jugé de ces choses devant moi?
εἶπεν δὲ ὁ Παῦλος Ἐπὶ τοῦ βήματος Καίσαρός ἑστώς εἰμι οὗ με δεῖ κρίνεσθαι Ἰουδαίους οὐδὲν ἠδίκησα ὡς καὶ σὺ κάλλιον ἐπιγινώσκεις
Et Paul dit : je comparais devant le siège judicial de César, où il faut que je sois jugé : je n'ai fait aucun tort aux Juifs, comme tu le connais toi-même très bien.
εἰ μὲν γὰρ ἀδικῶ καὶ ἄξιον θανάτου πέπραχά τι οὐ παραιτοῦμαι τὸ ἀποθανεῖν· εἰ δὲ οὐδέν ἐστιν ὧν οὗτοι κατηγοροῦσίν μου οὐδείς με δύναται αὐτοῖς χαρίσασθαι· Καίσαρα ἐπικαλοῦμαι
Que si je leur ai fait tort, ou que j'aie fait quelque chose digne de mort, je ne refuse point de mourir; mais s'il n'est rien de ce dont ils m'accusent, personne ne me peut livrer à eux : j'en appelle à César.
τότε ὁ Φῆστος συλλαλήσας μετὰ τοῦ συμβουλίου ἀπεκρίθη Καίσαρα ἐπικέκλησαι ἐπὶ Καίσαρα πορεύσῃ
Alors Festus ayant conféré avec le Conseil, [lui] répondit : en as-tu appelé à César? tu iras à César.
Ἡμερῶν δὲ διαγενομένων τινῶν Ἀγρίππας ὁ βασιλεὺς καὶ Βερνίκη κατήντησαν εἰς Καισάρειαν ἀσπασόμενοι τὸν Φῆστον
Or quelques jours après, le Roi Agrippa et Bérénice arrivèrent à Césarée pour saluer Festus.
ὡς δὲ πλείους ἡμέρας διέτριβον ἐκεῖ ὁ Φῆστος τῷ βασιλεῖ ἀνέθετο τὰ κατὰ τὸν Παῦλον λέγων, Ἀνήρ τίς ἐστιν καταλελειμμένος ὑπὸ Φήλικος δέσμιος
Et après avoir demeuré là plusieurs jours, Festus fit mention au Roi de l'affaire de Paul, disant : un certain homme a été laissé prisonnier par Félix.
περὶ οὗ γενομένου μου εἰς Ἱεροσόλυμα ἐνεφάνισαν οἱ ἀρχιερεῖς καὶ οἱ πρεσβύτεροι τῶν Ἰουδαίων αἰτούμενοι κατ' αὐτοῦ δίκην
Sur le sujet duquel, comme j'étais à Jérusalem, les principaux Sacrificateurs et les Anciens des Juifs sont comparus, sollicitant sa condamnation;
πρὸς οὓς ἀπεκρίθην ὅτι οὐκ ἔστιν ἔθος Ῥωμαίοις χαρίζεσθαί τινα ἄνθρωπον εἰς ἀπώλειαν, πρὶν ἢ ὁ κατηγορούμενος κατὰ πρόσωπον ἔχοι τοὺς κατηγόρους τόπον τε ἀπολογίας λάβοι περὶ τοῦ ἐγκλήματος
Mais je leur ai répondu que ce n'est point l'usage des Romains de livrer quelqu'un à la mort, avant que celui qui est accusé ait ses accusateurs présents, et qu'il ait lieu de se défendre du crime.
συνελθόντων οὖν αὐτῶν ἐνθάδε ἀναβολὴν μηδεμίαν ποιησάμενος τῇ ἑξῆς καθίσας ἐπὶ τοῦ βήματος ἐκέλευσα ἀχθῆναι τὸν ἄνδρα·
Quand donc ils furent venus ici, sans que j'usasse d'aucun délai, le jour suivant étant assis au siège judicial, je commandai que cet homme fût amené;
περὶ οὗ σταθέντες οἱ κατήγοροι οὐδεμίαν αἰτίαν ἐπέφερον ὧν ὑπενόουν ἐγὼ
Et ses accusateurs étant là présents, ils n'alléguèrent aucun des crimes dont je pensais [qu'ils l'accuseraient].
ζητήματα δέ τινα περὶ τῆς ἰδίας δεισιδαιμονίας εἶχον πρὸς αὐτὸν καὶ περί τινος Ἰησοῦ τεθνηκότος ὃν ἔφασκεν ὁ Παῦλος ζῆν
Mais ils avaient quelques disputes contre lui touchant leurs superstitions, et touchant un certain Jésus mort, que Paul affirmait être vivant.
ἀπορούμενος δὲ ἐγὼ εἰς τὴν περὶ τούτου ζήτησιν ἔλεγον εἰ βούλοιτο πορεύεσθαι εἰς Ἰερουσαλήμ κἀκεῖ κρίνεσθαι περὶ τούτων
Or comme j'étais fort en peine pour savoir ce que c'était, je demandai [à cet homme] s'il voulait aller à Jérusalem, et y être jugé de ces choses.
τοῦ δὲ Παύλου ἐπικαλεσαμένου τηρηθῆναι αὐτὸν εἰς τὴν τοῦ Σεβαστοῦ διάγνωσιν ἐκέλευσα τηρεῖσθαι αὐτὸν ἕως οὗ πέμψω αὐτὸν πρὸς Καίσαρα
Mais parce qu'il en appela, demandant d'être réservé à la connaissance d'Auguste, je commandai qu'il fût gardé jusqu'à ce que je l'envoyasse à César.
Ἀγρίππας δὲ πρὸς τὸν Φῆστον ἔφη, Ἐβουλόμην καὶ αὐτὸς τοῦ ἀνθρώπου ἀκοῦσαι ὁ δὲ Αὔριον φησίν ἀκούσῃ αὐτοῦ
Alors Agrippa dit à Festus : je voudrais bien aussi entendre cet homme. Demain, dit-il, tu l'entendras.
Τῇ οὖν ἐπαύριον ἐλθόντος τοῦ Ἀγρίππα καὶ τῆς Βερνίκης μετὰ πολλῆς φαντασίας καὶ εἰσελθόντων εἰς τὸ ἀκροατήριον σύν τε τοῖς χιλιάρχοις καὶ ἀνδράσιν τοῖς κατ' ἐξοχὴν οὖσιν τῆς πόλεως καὶ κελεύσαντος τοῦ Φήστου ἤχθη ὁ Παῦλος
Le lendemain donc Agrippa et Bérénice étant venus avec une grande pompe, et étant entrés dans l'Auditoire avec les Tribuns et les principaux de la ville, Paul fut amené par le commandement de Festus.
καί φησιν ὁ Φῆστος Ἀγρίππα βασιλεῦ καὶ πάντες οἱ συμπαρόντες ἡμῖν ἄνδρες θεωρεῖτε τοῦτον περὶ οὗ πᾶν τὸ πλῆθος τῶν Ἰουδαίων ἐνέτυχόν μοι ἔν τε Ἱεροσολύμοις καὶ ἐνθάδε ἐπιβοῶντες μὴ δεῖν ζῆν αὐτὸν μηκέτι
Et Festus dit : Roi Agrippa, et vous tous qui êtes ici avec nous, vous voyez cet homme contre lequel toute la multitude des Juifs m'est venue solliciter, tant à Jérusalem qu'ici, criant qu'il ne le fallait plus laisser vivre.
ἐγὼ δὲ καταλαβόμενος μηδὲν ἄξιον θανάτου αὐτὸν πεπραχέναι καὶ αὐτοῦ δὲ τούτου ἐπικαλεσαμένου τὸν Σεβαστὸν ἔκρινα πέμπειν αὐτὸν
Mais moi, ayant trouvé qu'il n'avait rien fait qui fût digne de mort, et lui-même en ayant appelé à Auguste, j'ai résolu de le [lui] envoyer.
περὶ οὗ ἀσφαλές τι γράψαι τῷ κυρίῳ οὐκ ἔχω διὸ προήγαγον αὐτὸν ἐφ' ὑμῶν καὶ μάλιστα ἐπὶ σοῦ βασιλεῦ Ἀγρίππα ὅπως τῆς ἀνακρίσεως γενομένης σχῶ τί γράψαι
Mais parce que je n'ai rien de certain à en écrire à l'Empereur, je vous l'ai présenté, et principalement à toi, Roi Agrippa, afin qu'après en avoir fait l'examen, j'aie de quoi écrire.
ἄλογον γάρ μοι δοκεῖ πέμποντα δέσμιον μὴ καὶ τὰς κατ' αὐτοῦ αἰτίας σημᾶναι
Car il me semble qu'il n'est pas raisonnable d'envoyer un prisonnier, sans marquer les faits dont on l'accuse.
La Bible David Martin 1744.
- Festus, étant donc arrivé dans sa province, monta trois jours après de Césarée à Jérusalem.
- Les chefs des prêtres et les principaux d'entre les Juifs vinrent lui porter plainte contre Paul. Avec beaucoup d'instances
- ils lui demandèrent comme une faveur, dans un but hostile à l'Apôtre, qu'il le fît transférer à Jérusalem ; ils préparaient un guet-apens pour le faire périr en route.
- Festus répondit que Paul était gardé à Césarée et que lui-même y retournerait sous peu.
- " Que ceux d'entre vous, ajouta-t-il, qui ont qualité pour cela, descendent avec moi, et s'il y a des charges contre cet homme, qu'ils l'accusent. "
- Après avoir seulement passé huit ou dix jours à Jérusalem, Festus descendit à Césarée. Le lendemain, ayant pris place sur son tribunal, il fit amener Paul.
- Quand on l'eut amené, les Juifs venus de Jérusalem l'entourèrent, en portant contre lui de nombreuses et graves accusations, qu'ils ne pouvaient prouver.
- Paul dit pour sa défense : " Je n'ai rien fait de répréhensible, ni contre la loi des Juifs, ni contre le temple, ni contre César. "
- Festus, qui voulait faire plaisir aux Juifs, dit à Paul : " Veux-tu monter à Jérusalem et y être jugé sur ces griefs en ma présence ? "
- Paul répondit : " Je suis devant le tribunal de César ; c'est là que je dois être jugé. Je n'ai fait aucun tort aux Juifs, comme tu le sais bien toi-même.
- Si j'ai commis quelque injustice ou quelque attentat qui mérite la mort, je ne refuse pas de mourir ; mais s'il n'y a rien de fondé dans leurs accusations, personne n'a le droit de me livrer à eux. J'en appelle à César. "
- Alors Festus, après en avoir conféré avec son conseil, répondit : " Tu en as appelé à César, tu iras à César. "
- Quelques jours après le roi Agrippa et Bérénice arrivèrent à Césarée pour saluer Festus.
- Comme ils y passèrent plusieurs jours, Festus exposa au roi l'affaire de Paul, en disant : " Il y a ici un homme que Félix a laissé prisonnier.
- Lorsque j'étais à Jérusalem, les princes des prêtres et les Anciens des Juifs ont porté plainte contre lui, demandant sa condamnation.
- Je leur ai répondu que ce n'est pas la coutume des Romains de livrer un homme avant d'avoir confronté l'accusé avec ses accusateurs et de lui avoir donné les moyens de se justifier de ce dont on l'accuse.
- Ils sont donc venus ici, et, sans différer, j'ai pris place le lendemain sur mon tribunal, et j'ai ordonné de m'amener cet homme.
- Les accusateurs, s'étant présentés, ne lui imputèrent aucun des crimes que je supposais ;
- mais ils eurent avec lui des controverses ayant trait à leur religion particulière et à un certain Jésus, qui est mort et que Paul affirmait être vivant.
- Comme j'étais embarrassé pour faire une enquête sur ces matières, je lui demandai s'il voulait aller à Jérusalem et y être jugé sur ces accusations.
- Mais Paul en ayant appelé, pour que sa cause fût réservée à la connaissance de l'empereur, j'ai ordonné de le garder jusqu'à ce que je l'envoie à César. "
- Agrippa dit à Festus : " J'aurais voulu, moi aussi, entendre cet homme. " — " Demain, répondit Festus, tu l'entendras. "
- Le lendemain, Agrippa et Bérénice vinrent en grand faste. Quand ils furent dans la salle d'audience avec les tribuns et les principaux personnages de la ville, Paul fut amené par l'ordre de Festus.
- Et Festus dit : " Roi Agrippa, et vous tous qui êtes présents avec nous, vous avez devant vous l'homme au sujet duquel les Juifs sont venus en foule me parler soit à Jérusalem, soit ici, en criant qu'il ne fallait plus le laisser vivre.
- Pour moi, ayant reconnu qu'il n'a rien fait qui mérite la mort, et lui-même en ayant appelé à l'empereur, j'ai résolu de le lui envoyer.
- Comme je n'ai rien de précis à écrire à l'empereur sur son compte, je l'ai fait comparaître devant vous, et surtout devant toi, roi Agrippa, afin qu'après cette audience je puisse rédiger mon rapport.
- Car il me paraît déraisonnable d'envoyer un prisonnier, sans indiquer en même temps de quoi on l'accuse. "
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