Actes des apôtres chapitre 28
- Après nous être sauvés, nous reconnûmes que l’île s’appelait Malte.
- Les barbares nous témoignèrent une bienveillance peu commune ; ils nous recueillirent tous auprès d’un grand feu, qu’ils avaient allumé parce que la pluie tombait et qu’il faisait grand froid.
- Paul ayant ramassé un tas de broussailles et l’ayant mis au feu, une vipère en sortit par l’effet de la chaleur et s’attacha à sa main.
- Quand les barbares virent l’animal suspendu à sa main, ils se dirent les uns aux autres : Assurément cet homme est un meurtrier, puisque la Justice n’a pas voulu le laisser vivre, après qu’il a été sauvé de la mer.
- Paul secoua l’animal dans le feu, et ne ressentit aucun mal.
- Ces gens s’attendaient à le voir enfler ou tomber mort subitement ; mais, après avoir longtemps attendu, voyant qu’il ne lui arrivait aucun mal, ils changèrent d’avis et dirent que c’était un dieu.
- Il y avait, dans les environs, des terres appartenant au principal personnage de l’île, nommé Publius, qui nous reçut et nous logea pendant trois jours de la manière la plus amicale.
- Le père de Publius était alors au lit, malade de la fièvre et de la dysenterie ; Paul, s’étant rendu vers lui, pria, lui imposa les mains, et le guérit.
- Là-dessus, vinrent les autres malades de l’île, et ils furent guéris.
- On nous rendit de grands honneurs, et, à notre départ, on nous fournit les choses dont nous avions besoin.
L’Évangile à Rome
- Après un séjour de trois mois, nous nous embarquâmes sur un navire d’Alexandrie, qui avait passé l’hiver dans l’île, et qui portait pour enseigne les Dioscures.
- Ayant abordé à Syracuse, nous y restâmes trois jours.
- De là, en suivant la côte, nous atteignîmes Reggio ; et, le vent du midi s’étant levé le lendemain, nous fîmes en deux jours le trajet jusqu’à Pouzzoles,
- où nous trouvâmes des frères qui nous prièrent de passer sept jours avec eux. Et c’est ainsi que nous allâmes à Rome.
- De Rome vinrent à notre rencontre, jusqu’au Forum d’Appius et aux Trois Tavernes, les frères qui avaient entendu parler de nous. Paul, en les voyant, rendit grâces à Dieu, et prit courage.
- Lorsque nous fûmes arrivés à Rome, on permit à Paul de demeurer en son particulier, avec un soldat qui le gardait.
- Au bout de trois jours, Paul convoqua les principaux des Juifs ; et, quand ils furent réunis, il leur adressa ces paroles : Hommes frères, sans avoir rien fait contre le peuple ni contre les coutumes de nos pères, j’ai été mis en prison à Jérusalem et livré de là entre les mains des Romains.
- Après m’avoir interrogé, ils voulaient me relâcher, parce qu’il n’y avait en moi rien qui méritât la mort.
- Mais les Juifs s’y opposèrent, et j’ai été forcé d’en appeler à César, n’ayant du reste aucun dessein d’accuser ma nation.
- Voilà pourquoi j’ai demandé à vous voir et à vous parler ; car c’est à cause de l’espérance d’Israël que je porte cette chaîne.
- Ils lui répondirent : Nous n’avons reçu de Judée aucune lettre à ton sujet, et il n’est venu aucun frère qui ait rapporté ou dit du mal de toi.
- Mais nous voudrions apprendre de toi ce que tu penses, car nous savons que cette secte rencontre partout de l’opposition.
- Ils lui fixèrent un jour, et plusieurs vinrent le trouver dans son logis. Paul leur annonça le royaume de Dieu, en rendant témoignage, et en cherchant, par la loi de Moïse et par les prophètes, à les persuader de ce qui concerne Jésus. L’entretien dura depuis le matin jusqu’au soir.
- Les uns furent persuadés par ce qu’il disait, et les autres ne crurent point.
- Comme ils se retiraient en désaccord, Paul n’ajouta que ces mots : C’est avec raison que le Saint-Esprit, parlant à vos pères par le prophète Ésaïe, a dit :
- Va vers ce peuple, et dis : Vous entendrez de vos oreilles, et vous ne comprendrez point ; Vous regarderez de vos yeux, et vous ne verrez point.
- Car le cœur de ce peuple est devenu insensible ; Ils ont endurci leurs oreilles, et ils ont fermé leurs yeux, De peur qu’ils ne voient de leurs yeux, qu’ils n’entendent de leurs oreilles, Qu’ils ne comprennent de leur cœur, Qu’ils ne se convertissent, et que je ne les guérisse.
- Sachez donc que ce salut de Dieu a été envoyé aux païens, et qu’ils l’écouteront.
- Lorsqu’il eut dit cela, les Juifs s’en allèrent, discutant vivement entre eux.
- Paul demeura deux ans entiers dans une maison qu’il avait louée. Il recevait tous ceux qui venaient le voir,
- prêchant le royaume de Dieu et enseignant ce qui concerne le Seigneur Jésus-Christ, en toute liberté et sans obstacle.
Sur l’île de Malte
Actes des Apôtres, chapitre 28
- Une fois sauvés, nous apprîmes que l'île s'appelait Malte.
- Les indigènes nous traitèrent avec une humanité peu banale. Ils nous accueillirent tous auprès d'un grand feu qu'ils avaient allumé à cause de la pluie qui était survenue et du froid.
- Comme Paul ramassait une brassée de bois sec et la jetait dans le feu, une vipère, que la chaleur en fit sortir, s'accrocha à sa main.
- Quand les indigènes virent la bête suspendue à sa main, ils se dirent entre eux : " Pour sûr, c'est un assassin que cet homme : il vient d'échapper à la mer, et la vengeance divine ne lui permet pas de vivre. "
- Mais lui secoua la bête dans le feu et n'en ressentit aucun mal.
- Ils s'attendaient à le voir enfler ou tomber raide mort. Après avoir attendu longtemps, voyant qu'il ne lui arrivait rien d'anormal, ils changèrent d'avis et se mirent à dire que c'était un dieu.
- Il y avait à proximité de cet endroit un domaine appartenant au Premier de l'île, nommé Publius. Celui-ci nous reçut et nous hébergea complaisamment pendant trois jours.
- Justement le père de Publius, en proie aux fièvres et à la dysenterie, était alité. Paul alla le voir, pria, lui imposa les mains et le guérit.
- Sur quoi, les autres malades de l'île vinrent aussi le trouver et furent guéris.
- Aussi nous comblèrent-ils de toutes sortes de prévenances et, à notre départ, nous pourvurent-ils du nécessaire.
- Au bout de trois mois, nous prîmes la mer sur un navire qui avait hiverné dans l'île ; c'était un bateau alexandrin, à l'enseigne des Dioscures.
- Nous abordâmes à Syracuse et y demeurâmes trois jours.
- De là, en longeant la côte, nous allâmes à Rhegium. Le jour suivant, le vent du Sud se leva, et nous parvenions le surlendemain à Puteoli.
- Y trouvant des frères, nous eûmes la consolation de rester sept jours avec eux. Et c'est ainsi que nous arrivâmes à Rome.
- Les frères de cette ville, informés de notre arrivée, vinrent à notre rencontre jusqu'au Forum d'Appius et aux Trois-Tavernes. En les voyant, Paul rendit grâces à Dieu et reprit courage.
- Quand nous fûmes entrés dans Rome, on permit à Paul de loger en son particulier avec le soldat qui le gardait.
- Trois jours après, il convoqua les notables juifs. Lorsqu'ils furent réunis, il leur dit : " Frères, alors que je n'avais rien fait contre notre peuple ni contre les coutumes des pères, j'ai été arrêté à Jérusalem et livré aux mains des Romains.
- Enquête faite, ceux-ci voulaient me relâcher, parce qu'il n'y avait rien en moi qui méritât la mort.
- Mais comme les Juifs s'y opposaient, j'ai été contraint d'en appeler à César, sans pourtant vouloir accuser en rien ma nation.
- Voilà pourquoi j'ai demandé à vous voir et à vous parler ; car c'est à cause de l'espérance d'Israël que je porte les chaînes que voici. "
- Ils lui répondirent : " Pour notre compte, nous n'avons reçu à ton sujet aucune lettre de Judée, et aucun des frères arrivés ici ne nous a rien communiqué ni appris de fâcheux sur ton compte.
- Mais nous voudrions entendre de ta bouche ce que tu penses ; car pour ce qui est de ce parti-là, nous savons qu'il rencontre partout la contradiction. "
- Ils prirent donc jour avec lui et vinrent en plus grand nombre le trouver en son logis. Dans l'exposé qu'il leur fit, il rendait témoignage du Royaume de Dieu et cherchait à les persuader au sujet de Jésus, en partant de la Loi de Moïse et des Prophètes. Cela dura depuis le matin jusqu'au soir.
- Les uns se laissaient persuader par ses paroles, les autres restaient incrédules.
- Ils se séparaient sans être d'accord entre eux, quand Paul dit ce simple mot : " Elles sont bien vraies les paroles que l'Esprit Saint a dites à vos pères par la bouche du prophète Isaïe :
- Va trouver ce peuple et dis-lui : vous aurez beau écouter, vous ne comprendrez pas ; vous aurez beau regarder, vous ne verrez pas.
- C'est que l'esprit de ce peuple s'est épaissi : ils se sont bouché les oreilles, ils ont fermé les yeux, de peur que leurs yeux ne voient, que leurs oreilles n'entendent, que leur esprit ne comprenne, qu'ils ne se convertissent. Et je les aurais guéris !
- " Sachez-le donc : c'est aux païens qu'a été envoyé ce salut de Dieu. Eux du moins, ils écouteront. "
- Paul demeura deux années entières dans le logis qu'il avait loué. Il recevait tous ceux qui venaient le trouver,
- proclamant le Royaume de Dieu et enseignant ce qui concerne le Seigneur Jésus Christ avec pleine assurance et sans obstacle.
- Une fois hors de danger, nous avons appris que notre île s’appelait Malte.
- Les habitants, qui ne parlaient pas le grec, nous ont témoigné une bienveillance peu ordinaire. Ils ont allumé un grand feu et nous ont tous accueillis à sa chaleur, car il s’était mis à pleuvoir et il faisait froid.
- Paul avait ramassé une brassée de bois sec et il allait la jeter dans le feu quand la chaleur en a fait sortir une vipère qui s’est accrochée à sa main.
- En voyant l’animal suspendu à sa main, les habitants se disaient entre eux : - Pas de doute : cet homme est un criminel ! Il a pu échapper à la mer, mais la justice ne l’a pas laissé vivre !
- Cependant, Paul avait, d’une secousse, jeté l’animal dans le feu et ne ressentait aucun mal.
- Tous s’attendaient à le voir enfler ou bien tomber subitement raide mort. Après une longue attente, voyant qu’il ne lui arrivait rien de fâcheux, ils ont changé d’avis et se sont mis à dire : - C’est un dieu.
- Tout près de là se trouvait un domaine appartenant au premier personnage de l’île nommé Publius. Il nous a accueillis très aimablement et nous a offert l’hospitalité pendant trois jours.
- Or, son père était justement cloué au lit par la fièvre et la dysenterie. Paul s’est rendu à son chevet, a prié en lui imposant les mains, et l’a guéri.
- Après cela, tous les autres malades de l’île venaient le voir et ils étaient guéris, eux aussi.
- Cela nous a valu toutes sortes de marques d’honneur et, quand est venu le moment de reprendre la mer, on a pourvu à tous les besoins de notre voyage.
L’arrivée à Rome
- C’est seulement trois mois plus tard que nous sommes repartis à bord d’un bateau d’Alexandrie, à l’emblème de Castor et Pollux, qui avait passé l’hiver dans un port de l’île.
- Nous avons fait escale pendant trois jours à Syracuse.
- De là, nous avons longé la côte jusqu’à Reggio. Le lendemain, le vent du sud s’est levé et, en deux jours, nous avons gagné Pouzzoles.
- Dans cette ville, nous avons trouvé des frères qui nous ont invités à passer une semaine avec eux. Et c’est ainsi que nous sommes allés à Rome.
- Les frères de cette ville, qui avaient eu de nos nouvelles, sont venus à notre rencontre jusqu’au Forum d’Appius et aux Trois-Tavernes. Quand Paul les a vus, il a remercié Dieu et a pris courage.
- Après notre arrivée à Rome, Paul fut autorisé à loger dans un appartement personnel, sous la garde d’un soldat.
Paul, témoin de Jésus-Christ à Rome
- Au bout de trois jours, il invita les chefs des Juifs à le rencontrer. Quand ils furent réunis chez lui, il leur dit : - Mes frères, bien que je n’aie rien fait de contraire aux intérêts de notre peuple, ni aux traditions de nos ancêtres, j’ai été arrêté à Jérusalem et livré entre les mains des Romains.
- Ceux-ci, après enquête, voulaient me relâcher parce qu’ils n’avaient trouvé aucune raison de me condamner à mort.
- Mais, comme les Juifs s’y opposaient, je me suis vu contraint d’en appeler à l’empereur, sans pour autant vouloir accuser mes compatriotes.
- Et c’est ce qui explique que je vous aie invité à venir me voir et vous entretenir avec moi : car c’est à cause de l’espérance d’Israël que je porte ces chaînes.
- Les Juifs lui répondirent : - En ce qui nous concerne, nous n’avons reçu aucune lettre de Judée à ton sujet, et aucun de nos frères n’est venu de là-bas pour nous faire un rapport ou pour nous dire du mal de toi.
- Mais nous pensons devoir t’entendre exposer toi-même ta pensée. Quant à la secte dont tu fais partie, nous savons qu’elle rencontre partout une sérieuse opposition.
- Ils fixèrent donc un autre rendez-vous et, au jour convenu, revinrent chez lui, encore plus nombreux que la première fois. L’entretien dura du matin jusqu’au soir. Paul leur exposa sa doctrine : il leur annonça le règne de Dieu et, en s’appuyant sur la Loi de Moïse et les paroles des prophètes, il cherchait à les convaincre au sujet de Jésus.
- Les uns se laissèrent persuader par ses paroles, mais les autres refusèrent de croire.
- Au moment de quitter Paul, ils n’étaient toujours pas d’accord entre eux et Paul fit cette réflexion : - Elles sont bien vraies ces paroles que le Saint-Esprit a dites à vos ancêtres, par la bouche du prophète Ésaïe :
- Va trouver ce peuple et dis-lui : Vous aurez beau entendre, vous ne comprendrez pas ; vous aurez beau voir, vous ne saisirez pas.
- Car le cœur de ce peuple est devenu insensible, ils ont fait la sourde oreille et ils se sont bouché les yeux, de peur que leurs yeux ne voient, que leurs oreilles n’entendent, de peur qu’ils ne comprennent, qu’ils ne se tournent vers moi et que je ne les guérisse.
- Et Paul ajouta : - Sachez-le donc : désormais ce salut qui vient de Dieu est maintenant apporté aux païens ; eux, ils écouteront ce message.
- Paul resta deux années entières dans le logement qu’il avait loué. Il y recevait tous ceux qui venaient le voir.
- Il proclamait le règne de Dieu et enseignait, avec une pleine assurance et sans aucun empêchement, ce qui concerne le Seigneur Jésus-Christ.
Sur l’île de Malte
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Καὶ διασωθέντες τότε ἐπέγνωσαν ὅτι Μελίτη ἡ νῆσος καλεῖται
S'étant donc sauvés, ils reconnurent alors que l'île s'appelait Malte.
οἵ δέ βάρβαροι παρεῖχον οὐ τὴν τυχοῦσαν φιλανθρωπίαν ἡμῖν ἀνάψαντες γὰρ πυρὰν προσελάβοντο πάντας ἡμᾶς διὰ τὸν ὑετὸν τὸν ἐφεστῶτα καὶ διὰ τὸ ψῦχος
Et les Barbares usèrent d'une singulière humanité envers nous, car ils allumèrent un grand feu, et nous reçurent tous, à cause de la pluie qui nous pressait, et à cause du froid.
συστρέψαντος δὲ τοῦ Παύλου φρυγάνων πλῆθος καὶ ἐπιθέντος ἐπὶ τὴν πυράν ἔχιδνα ἐκ τῆς θέρμης ἐξελθοῦσα καθῆψεν τῆς χειρὸς αὐτοῦ
Et Paul ayant ramassé quelque quantité de sarments, comme il les eut mis au feu, une vipère en sortit à cause de la chaleur, et lui saisit la main.
ὡς δὲ εἶδον οἱ βάρβαροι κρεμάμενον τὸ θηρίον ἐκ τῆς χειρὸς αὐτοῦ ἔλεγον πρὸς ἀλλήλους Πάντως φονεύς ἐστιν ὁ ἄνθρωπος οὗτος ὃν διασωθέντα ἐκ τῆς θαλάσσης ἡ δίκη ζῆν οὐκ εἴασεν
Et quand les Barbares virent cette bête pendant à sa main, ils se dirent l'un à l'autre : certainement cet homme est un meurtrier; puisqu'après être échappé de la mer, la vengeance ne permet pas qu'il vive.
ὁ μὲν οὖν ἀποτινάξας τὸ θηρίον εἰς τὸ πῦρ ἔπαθεν οὐδὲν κακόν
Mais Paul ayant secoué la bête dans le feu, il n'en reçut aucun mal;
οἱ δὲ προσεδόκων αὐτὸν μέλλειν πίμπρασθαι ἢ καταπίπτειν ἄφνω νεκρόν ἐπὶ πολὺ δὲ αὐτῶν προσδοκώντων καὶ θεωρούντων μηδὲν ἄτοπον εἰς αὐτὸν γινόμενον μεταβαλλόμενοι ἔλεγον θεόν αὐτὸν εἶναι
Au lieu qu'ils s'attendaient qu'il dût enfler, ou tomber subitement mort. Mais quand ils eurent longtemps attendu, et qu'ils eurent vu qu'il ne lui en arrivait aucn mal, ils changèrent [de langage], et dirent que c'était un Dieu.
Ἐν δὲ τοῖς περὶ τὸν τόπον ἐκεῖνον ὑπῆρχεν χωρία τῷ πρώτῳ τῆς νήσου ὀνόματι Ποπλίῳ ὃς ἀναδεξάμενος ἡμᾶς τρεῖς ἡμέρας φιλοφρόνως ἐξένισεν
Or en cet endroit-là étaient les possesions du principal de l'île, nommé Publius, qui nous reçut et nous logea durant trois jours avec beaucoup de bonté.
ἐγένετο δὲ τὸν πατέρα τοῦ Ποπλίου πυρετοῖς καὶ δυσεντερίᾳ συνεχόμενον κατακεῖσθαι πρὸς ὃν ὁ Παῦλος εἰσελθὼν καὶ προσευξάμενος ἐπιθεὶς τὰς χεῖρας αὐτῷ ἰάσατο αὐτόν
Et il arriva que le père de Publius était au lit malade de la fièvre et de la dyssenterie, et Paul l'étant allé voir, il fit la prière, lui imposa les mains, et le guérit.
τούτου οὖν γενομένου καὶ οἱ λοιποὶ οἱ ἔχοντες ἀσθενείας ἐν τῇ νήσῳ προσήρχοντο καὶ ἐθεραπεύοντο
Ce qui étant arrivé, tous les autres malades de l'île vinrent à lui, et ils furent guéris.
οἳ καὶ πολλαῖς τιμαῖς ἐτίμησαν ἡμᾶς καὶ ἀναγομένοις ἐπέθεντο τὰ πρὸς τὴν χρείαν
Lesquels aussi nous firent de grands honneurs, et à notre départ nous fournirent ce qui nous était nécessaire.
Μετὰ δὲ τρεῖς μῆνας ἀνήχθημεν ἐν πλοίῳ παρακεχειμακότι ἐν τῇ νήσῳ Ἀλεξανδρίνῳ παρασήμῳ Διοσκούροις
Trois mois après nous partîmes sur un navire d'Alexandrie qui avait hiverné dans l'île, et qui avait pour enseigne Castor et Pollux.
καὶ καταχθέντες εἰς Συρακούσας ἐπεμείναμεν ἡμέρας τρεῖς
Et étant arrivés à Syracuse, nous y demeurâmes trois jours.
ὅθεν περιελθόντες κατηντήσαμεν εἰς Ῥήγιον καὶ μετὰ μίαν ἡμέραν ἐπιγενομένου νότου δευτεραῖοι ἤλθομεν εἰς Ποτιόλους
De là en côtoyant, nous arrivâmes à Rhège; et un jour après, le vent du Midi s'étant levé, nous vînmes le deuxième jour à Pouzzoles;
οὗ εὑρόντες ἀδελφοὺς παρεκλήθημεν ἐπ' αὐτοῖς ἐπιμεῖναι ἡμέρας ἑπτά· καὶ οὕτως εἰς τὴν Ῥώμην ἤλθομεν
Où ayant trouvé des frères, nous fûmes priés de demeurer avec eux sept jours; et ensuite nous arrivâmes à Rome.
κἀκεῖθεν οἱ ἀδελφοὶ ἀκούσαντες τὰ περὶ ἡμῶν ἐξῆλθον εἰς ἀπάντησιν ἡμῖν ἄχρις Ἀππίου Φόρου καὶ Τριῶν Ταβερνῶν οὓς ἰδὼν ὁ Παῦλος εὐχαριστήσας τῷ θεῷ ἔλαβεν θάρσος
Et quand les frères qui y étaient eurent reçu de nos nouvelles, ils vinrent au-devant de nous jusques au Marché d'Appius, et aux Trois-boutiques; et Paul les voyant, rendit grâces à Dieu, et prit courage.
Ὅτε δὲ ἤλθομεν εἰς Ῥώμην ὁ ἑκατόνταρχος παρέδωκεν τοὺς δεσμίους τῷ στρατοπεδάρχῃ· τῷ δὲ Παύλῳ ἐπετράπη μένειν καθ' ἑαυτὸν σὺν τῷ φυλάσσοντι αὐτὸν στρατιώτῃ
Et lorsque nous fûmes arrivés à Rome, le centenier livra les prisonniers au Préfet du Prétoire; mais quant à Paul, il lui fut permis de demeurer à part avec un soldat qui le gardait.
Ἐγένετο δὲ μετὰ ἡμέρας τρεῖς συγκαλέσασθαι τὸν Παῦλον τοὺς ὄντας τῶν Ἰουδαίων πρώτους· συνελθόντων δὲ αὐτῶν ἔλεγεν πρὸς αὐτούς ἄνδρες ἀδελφοί Ἐγώ οὐδὲν ἐναντίον ποιήσας τῷ λαῷ ἢ τοῖς ἔθεσιν τοῖς πατρῴοις δέσμιος ἐξ Ἱεροσολύμων παρεδόθην εἰς τὰς χεῖρας τῶν Ῥωμαίων
Or il arriva trois jours après, que Paul convoqua les principaux des Juifs; et quand ils furent venus, il leur dit : hommes frères! quoique je n'aie rien commis contre le peuple ni contre les coutumes des Pères, toutefois j'ai été arrêté prisonnier à Jérusalem, et livré entre les mains des Romains,
οἵτινες ἀνακρίναντές με ἐβούλοντο ἀπολῦσαι διὰ τὸ μηδεμίαν αἰτίαν θανάτου ὑπάρχειν ἐν ἐμοί·
Qui après m'avoir examiné me voulaient relâcher, parce qu'il n'y avait en moi aucun crime digne de mort.
ἀντιλεγόντων δὲ τῶν Ἰουδαίων ἠναγκάσθην ἐπικαλέσασθαι Καίσαρα οὐχ ὡς τοῦ ἔθνους μου ἔχων τι κατηγορῆσαι
Mais les Juifs s'y opposant, j'ai été contraint d'en appeler à César; sans que j'aie pourtant dessein d'accuser ma nation.
διὰ ταύτην οὖν τὴν αἰτίαν παρεκάλεσα ὑμᾶς ἰδεῖν καὶ προσλαλῆσαι ἕνεκεν γὰρ τῆς ἐλπίδος τοῦ Ἰσραὴλ τὴν ἅλυσιν ταύτην περίκειμαι
C'est donc là le sujet pour lequel je vous ai appelés, afin de vous voir et de vous parler; car c'est pour l'espérance d'Israël que je suis chargé de cette chaîne.
οἱ δὲ πρὸς αὐτὸν εἶπον, Ἡμεῖς οὔτε γράμματα περὶ σοῦ ἐδεξάμεθα ἀπὸ τῆς Ἰουδαίας οὔτε παραγενόμενός τις τῶν ἀδελφῶν ἀπήγγειλεν ἢ ἐλάλησέν τι περὶ σοῦ πονηρόν
Mais ils lui répondirent : nous n'avons point reçu de Lettres de Judée qui parlent de toi; ni aucun des frères n'est venu qui ait rapporté ou dit quelque mal de toi.
ἀξιοῦμεν δὲ παρὰ σοῦ ἀκοῦσαι ἃ φρονεῖς περὶ μὲν γὰρ τῆς αἱρέσεως ταύτης γνωστὸν ἐστιν ἡμῖν ὅτι πανταχοῦ ἀντιλέγεται
Cependant nous entendrons volontiers de toi quel est ton sentiment; car quant à cette secte, il nous est connu qu'on la contredit partout.
Ταξάμενοι δὲ αὐτῷ ἡμέραν ἧκον πρὸς αὐτὸν εἰς τὴν ξενίαν πλείονες οἷς ἐξετίθετο διαμαρτυρόμενος τὴν βασιλείαν τοῦ θεοῦ πείθων τε αὐτοὺς τὰ περὶ τοῦ Ἰησοῦ ἀπό τε τοῦ νόμου Μωσέως καὶ τῶν προφητῶν ἀπὸ πρωῒ ἕως ἑσπέρας
Et après lui avoir assigné un jour, plusieurs vinrent auprès de lui dans son logis, auxquels il expliquait par plusieurs témoignages le Royaume de Dieu, et depuis le matin jusqu'au soir il les portait à croire ce qui concerne Jésus, tant par la Loi de Moïse que par les Prophètes.
καὶ οἱ μὲν ἐπείθοντο τοῖς λεγομένοις οἱ δὲ ἠπίστουν·
Et les uns furent persuadés par les choses qu'il disait; et les autres n'y croyaient point.
ἀσύμφωνοι δὲ ὄντες πρὸς ἀλλήλους ἀπελύοντο εἰπόντος τοῦ Παύλου ῥῆμα ἓν ὅτι Καλῶς τὸ πνεῦμα τὸ ἅγιον ἐλάλησεν διὰ Ἠσαΐου τοῦ προφήτου πρὸς τοὺς πατέρας ἡμῶν
C'est pourquoi n'étant pas d'accord entre eux, ils se retirèrent, après que Paul leur eut dit cette parole : le Saint-Esprit a bien parlé à nos Pères par Esaïe le Prophète,
λέγον Πορεύθητι πρὸς τὸν λαὸν τοῦτον καὶ εἰπὲ, Ἀκοῇ ἀκούσετε καὶ οὐ μὴ συνῆτε καὶ βλέποντες βλέψετε καὶ οὐ μὴ ἴδητε·
En disant : va vers ce peuple, et [lui] dis : vous écouterez de vos oreilles, et vous n'entendrez point; et en regardant vous verrez, et vous n'apercevrez point.
ἐπαχύνθη γὰρ ἡ καρδία τοῦ λαοῦ τούτου καὶ τοῖς ὠσὶν βαρέως ἤκουσαν καὶ τοὺς ὀφθαλμοὺς αὐτῶν ἐκάμμυσαν· μήποτε ἴδωσιν τοῖς ὀφθαλμοῖς καὶ τοῖς ὠσὶν ἀκούσωσιν καὶ τῇ καρδίᾳ συνῶσιν καὶ ἐπιστρέψωσιν καὶ ἰάσωμαι αὐτούς
Car le cœur de ce peuple est engraissé; et ils ont ouï dur de leurs oreilles, et ont fermé leurs yeux; de peur qu'ils ne voient des yeux, qu'ils n'entendent des oreilles, qu'ils ne comprennent du cœur, qu'ils ne se convertissent, et que je ne les guérisse.
γνωστὸν οὖν ἔστω ὑμῖν ὅτι τοῖς ἔθνεσιν ἀπεστάλη τὸ σωτήριον τοῦ θεοῦ· αὐτοὶ καὶ ἀκούσονται
Sachez donc que ce salut de Dieu est envoyé aux Gentils, et ils l'entendront.
καὶ ταῦτα αὐτοῦ εἰπόντος, ἀπῆλθον οἱ Ἰουδαῖοι, πολλὴν ἔχοντες ἐν ἑαυτοῖς συζήτησιν
Quand il eut dit ces choses, les Juifs se retirèrent d'avec lui, y ayant une grande contestation entre eux.
ἔμεινεν δὲ ὁ Παῦλος διετίαν ὅλην ἐν ἰδίῳ μισθώματι καὶ ἀπεδέχετο πάντας τοὺς εἰσπορευομένους πρὸς αὐτόν
Mais Paul demeura deux ans entiers dans une maison qu'il avait louée pour lui, où il recevait tous ceux qui le venaient voir,
κηρύσσων τὴν βασιλείαν τοῦ θεοῦ καὶ διδάσκων τὰ περὶ τοῦ κυρίου Ἰησοῦ Χριστοῦ μετὰ πάσης παρρησίας ἀκωλύτως
Prêchant le Royaume de Dieu, et enseignant les choses qui regardent le Seigneur Jésus-Christ avec toute liberté de parler, [et] sans aucun empêchement.
La Bible David Martin 1744.
- Une fois sauvés, nous reconnûmes que l'île s'appelait Malte. Les barbares nous traitèrent avec une bienveillance peu commune ;
- ils nous recueillirent tous autour d'un grand feu qu'ils avaient allumé, à cause de la pluie qui était survenue, et du froid.
- Paul ayant ramassé quelques broussailles et les ayant jetées dans le brasier, une vipère, que la chaleur en fit sortir, s'attacha à sa main.
- En voyant ce reptile qui pendait à sa main, les barbares se dirent les uns aux autres : " Sans aucun doute, cet homme est un meurtrier ; car, après qu'il a été sauvé de la mer, la Justice divine n'a pas voulu le laisser vivre. "
- Lui, cependant, secoua la vipère dans le feu et n'en ressentit aucun mal.
- Les barbares s'attendaient à le voir enfler ou tomber mort subitement. Mais après avoir longtemps attendu, voyant qu'il ne lui arrivait aucun mal, ils changèrent de sentiment, et dirent : C'est un dieu.
- Il y avait, dans le voisinage, des terres appartenant au premier personnage de l'île, nommé Publius ; qui nous reçut et nous donna pendant trois jours l'hospitalité la plus amicale.
- Le père de Publius était alors au lit, malade de la fièvre et de la dysenterie. Paul alla le visiter, et après avoir prié, il lui imposa les mains et le guérit.
- Sur quoi tous les autres malades de l'île vinrent le trouver, et ils furent guéris.
- On nous rendit de grands honneurs à notre départ, et on nous pourvut de ce dont nous avions besoin.
- Après un séjour de trois mois, nous nous embarquâmes sur un vaisseau d'Alexandrie qui avait passé l'hiver dans l'île ; il portait pour enseigne les Dioscures.
- Ayant abordé à Syracuse, nous y restâmes trois jours.
- De là, en suivant la côte, nous atteignîmes Reggio, et le lendemain, le vent soufflant du sud, nous arrivâmes en deux jours à Pouzzoles ;
- nous y trouvâmes des frères qui nous prièrent de passer sept jours avec eux ; ensuite nous partîmes pour Rome.
- Ayant entendu parler de notre arrivée, les frères de cette ville vinrent au-devant de nous jusqu'au Forum d'Appius et aux Trois-Tavernes. Paul, en les voyant, rendit grâces à Dieu et fut rempli de confiance.
- Quand nous fûmes arrivés à Rome, on permit à Paul de demeurer en son particulier avec un soldat qui le gardait.
- Trois jours après, Paul fit appeler les principaux d'entre les Juifs, et quand ils furent venus, il leur dit : " Mes frères, sans avoir rien fait ni contre le peuple, ni contre les coutumes de nos pères, je suis prisonnier, et, depuis Jérusalem, livré au pouvoir des Romains.
- Après m'avoir interrogé, ils voulaient me relâcher, parce qu'il n'y avait rien en moi qui méritât la mort.
- Mais les Juifs s'y opposèrent, et je me suis vu forcé d'en appeler à César, non certes que j'aie aucun dessein d'accuser ma nation.
- Voilà pourquoi j'ai demandé à vous voir et à vous parler ; car c'est à cause de l'espérance d'Israël que je porte cette chaîne. "
- Ils lui répondirent : " Nous n'avons reçu de Judée aucune lettre à ton sujet, et aucun des frères qui en sont revenus n'a rien rapporté ou dit de défavorable à ton égard.
- Mais nous voudrions entendre de ta bouche ce que tu penses ; car, pour ce qui est de cette secte, nous savons qu'elle rencontre partout de l'opposition. "
- Ayant pris jour avec lui, ils vinrent en plus grand nombre le trouver où il logeait. Paul leur exposa, dans un langage pressant, le royaume de Dieu, cherchant à les persuader, par la loi de Moïse et les Prophètes, de ce qui concerne Jésus. L'entretien dura depuis le matin jusqu'au soir.
- Les uns furent convaincus par ce qu'il disait, mais les autres ne crurent point.
- Comme ils se retiraient en désaccord, Paul n'ajouta que ces mots : " Elle est bien vraie cette parole que le Saint-Esprit a dite à vos pères par le prophète Isaïe :
- Va vers ce peuple, et dis-leur : Vous entendrez de vos oreilles, et vous ne comprendrez point ; vous regarderez de vos yeux, et vous ne verrez point.
- Car le cœur de ce peuple est devenu insensible ; ils ont endurci leurs oreilles et ils ont fermé leurs yeux, de peur de voir de leurs yeux, d'entendre de leurs oreilles, de comprendre avec leur cœur, de se convertir et de recevoir de moi le salut. —
- Sachez donc que ce salut de Dieu a été envoyé aux Gentils ; pour eux, ils le recevront avec docilité. "
- [Lorsqu'il eut ainsi parlé, les Juifs s'en allèrent, en discutant vivement entre eux.]
- Paul demeura deux ans entiers dans une maison qu'il avait louée. Il recevait tous ceux qui venaient le visiter,
- prêchant le royaume de Dieu et enseignant ce qui regarde le Seigneur Jésus-Christ, en toute liberté et sans empêchement.
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