Actes des apôtres chapitre 22
- Hommes frères et pères, écoutez ce que j’ai maintenant à vous dire pour ma défense !
- Lorsqu’ils entendirent qu’il leur parlait en langue hébraïque, ils redoublèrent de silence. Et Paul dit :
- je suis Juif, né à Tarse en Cilicie ; mais j’ai été élevé dans cette ville-ci, et instruit aux pieds de Gamaliel dans la connaissance exacte de la loi de nos pères, étant plein de zèle pour Dieu, comme vous l’êtes tous aujourd’hui.
- J’ai persécuté à mort cette doctrine, liant et mettant en prison hommes et femmes.
- Le souverain sacrificateur et tout le collège des anciens m’en sont témoins. J’ai même reçu d’eux des lettres pour les frères de Damas, où je me rendis afin d’amener liés à Jérusalem ceux qui se trouvaient là et de les faire punir.
- Comme j’étais en chemin, et que j’approchais de Damas, tout à coup, vers midi, une grande lumière venant du ciel resplendit autour de moi.
- Je tombai par terre, et j’entendis une voix qui me disait : Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ?
- Je répondis : Qui es-tu, Seigneur ? Et il me dit : Je suis Jésus de Nazareth, que tu persécutes.
- Ceux qui étaient avec moi virent bien la lumière, mais ils n’entendirent pas la voix de celui qui parlait. Alors je dis : Que ferai-je, Seigneur ?
- Et le Seigneur me dit : Lève-toi, va à Damas, et là on te dira tout ce que tu dois faire.
- Comme je ne voyais rien, à cause de l’éclat de cette lumière, ceux qui étaient avec moi me prirent par la main, et j’arrivai à Damas.
- Or, un nommé Ananias, homme pieux selon la loi, et de qui tous les Juifs demeurant à Damas rendaient un bon témoignage, vint se présenter à moi,
- et me dit : Saul, mon frère, recouvre la vue. Au même instant, je recouvrai la vue et je le regardai.
- Il dit : Le Dieu de nos pères t’a destiné à connaître sa volonté, à voir le Juste, et à entendre les paroles de sa bouche ;
- car tu lui serviras de témoin, auprès de tous les hommes, des choses que tu as vues et entendues.
- Et maintenant, que tardes-tu ? Lève-toi, sois baptisé, et lavé de tes péchés, en invoquant le nom du Seigneur.
- De retour à Jérusalem, comme je priais dans le temple, je fus ravi en extase,
- et je vis le Seigneur qui me disait : Hâte-toi, et sors promptement de Jérusalem, parce qu’ils ne recevront pas ton témoignage sur moi.
- Et je dis : Seigneur, ils savent eux-mêmes que je faisais mettre en prison et battre de verges dans les synagogues ceux qui croyaient en toi, et que,
- lorsqu’on répandit le sang d’Étienne, ton témoin, j’étais moi-même présent, joignant mon approbation à celle des autres, et gardant les vêtements de ceux qui le faisaient mourir.
- Alors il me dit : Va, je t’enverrai au loin vers les nations…
- Ils l’écoutèrent jusqu’à cette parole. Mais alors ils élevèrent la voix, disant : Ôte de la terre un pareil homme ! Il n’est pas digne de vivre.
- Et ils poussaient des cris, jetaient leurs vêtements, lançaient de la poussière en l’air.
- Le tribun commanda de faire entrer Paul dans la forteresse, et de lui donner la question par le fouet, afin de savoir pour quel motif ils criaient ainsi contre lui.
- Lorsqu’on l’eut exposé au fouet, Paul dit au centenier qui était présent : Vous est-il permis de battre de verges un citoyen romain, qui n’est pas même condamné ?
- À ces mots, le centenier alla vers le tribun pour l’avertir, disant : Que vas-tu faire ? Cet homme est Romain.
- Et le tribun, étant venu, dit à Paul : Dis-moi, es-tu Romain ? Oui, répondit-il.
- Le tribun reprit : C’est avec beaucoup d’argent que j’ai acquis ce droit de citoyen. Et moi, dit Paul, je l’ai par ma naissance.
- Aussitôt ceux qui devaient lui donner la question se retirèrent, et le tribun, voyant que Paul était Romain, fut dans la crainte parce qu’il l’avait fait lier.
- Le lendemain, voulant savoir avec certitude de quoi les Juifs l’accusaient, le tribun lui fit ôter ses liens, et donna l’ordre aux principaux sacrificateurs et à tout le sanhédrin de se réunir ; puis, faisant descendre Paul, il le plaça au milieu d’eux.
Actes des Apôtres, chapitre 22
- " Frères et pères, écoutez ce que j'ai maintenant à vous dire pour ma défense. "
- Quand ils entendirent qu'il s'adressait à eux en langue hébraïque, leur silence se fit plus profond. Il poursuivit :
- " Je suis Juif. Né à Tarse en Cilicie, j'ai cependant été élevé ici dans cette ville, et c'est aux pieds de Gamaliel que j'ai été formé à l'exacte observance de la Loi de nos pères, et j'étais rempli du zèle de Dieu, comme vous l'êtes tous aujourd'hui.
- J'ai persécuté à mort cette Voie, chargeant de chaînes et jetant en prison hommes et femmes,
- comme le grand prêtre m'en est témoin, ainsi que tout le collège des anciens. J'avais même reçu d'eux des lettres pour les frères de Damas, et je m'y rendais en vue d'amener ceux de là-bas enchaînés à Jérusalem pour y être châtiés.
- " Je faisais route et j'approchais de Damas, quand tout à coup, vers midi, une grande lumière venue du ciel m'enveloppa de son éclat.
- Je tombai sur le sol et j'entendis une voix qui me disait : "Saoul, Saoul, pourquoi me persécutes-tu ?"
- Je répondis : "Qui es-tu, Seigneur ?" Il me dit alors : "Je suis Jésus le Nazôréen, que tu persécutes. "
- Ceux qui étaient avec moi virent bien la lumière, mais ils n'entendirent pas la voix de celui qui me parlait.
- Je repris : "Que dois-je faire, Seigneur ?" Le Seigneur me dit : "Relève-toi. Va à Damas. Là on te dira tout ce qu'il t'est prescrit de faire. "
- Mais comme je n'y voyais plus à cause de l'éclat de cette lumière, c'est conduit par la main de mes compagnons que j'arrivai à Damas.
- " Il y avait là un certain Ananie, homme dévot selon la Loi et jouissant du bon témoignage de tous les Juifs de la ville ;
- il vint me trouver et, une fois près de moi, me dit : "Saoul, mon frère, recouvre la vue. " Et moi, au même instant, je pus le voir.
- Il dit alors : "Le Dieu de nos pères t'a prédestiné à connaître sa volonté, à voir le Juste et à entendre la voix sortie de sa bouche ;
- car pour lui tu dois être témoin devant tous les hommes de ce que tu as vu et entendu.
- Pourquoi tarder encore ? Allons ! Reçois le baptême et purifie-toi de tes péchés en invoquant son nom".
- " De retour à Jérusalem, il m'est arrivé, un jour que je priais dans le Temple, de tomber en extase.
- Je vis le Seigneur, qui me dit : "Hâte-toi, sors vite de Jérusalem, car ils n'accueilleront pas ton témoignage à mon sujet. " -
- "Seigneur, répondis-je, ils savent pourtant bien que, de synagogue en synagogue, je faisais jeter en prison et battre de verges ceux qui croient en toi ;
- et quand on répandait le sang d'Étienne, ton témoin, j'étais là, moi aussi, d'accord avec ceux qui le tuaient, et je gardais leurs vêtements. "
- Il me dit alors : "Va ; c'est au loin, vers les païens, que moi, je veux t'envoyer". "
- Jusque-là on l'écoutait. Mais à ces mots, on se mit à crier : " Otez de la terre un pareil individu ! Il n'est pas digne de vivre. "
- On vociférait, on jetait ses vêtements, on lançait de la poussière en l'air.
- Le tribun le fit alors introduire dans la forteresse et ordonna de lui donner la question par le fouet, afin de savoir pour quel motif on criait ainsi contre lui.
- Quand on l'eut attaché avec les courroies, Paul dit au centurion de service : " Un citoyen romain, et qui n'a même pas été jugé, vous est-il permis de lui appliquer le fouet ? "
- A ces mots, le centurion alla trouver le tribun pour le prévenir : " Que vas-tu faire ? Cet homme est citoyen romain. "
- Le tribun vint donc demander à Paul : " Dis-moi, tu es citoyen romain ? " - " Oui ", répondit-il.
- Le tribun reprit : " Moi, il m'a fallu une forte somme pour acheter ce droit de cité. " - " Et moi, dit Paul, je l'ai de naissance. "
- Aussitôt donc, ceux qui allaient le mettre à la question s'écartèrent de lui et le tribun lui-même eut peur, sachant que c'était un citoyen romain qu'il avait chargé de chaînes.
- Le lendemain, voulant savoir de quoi les Juifs l'accusaient au juste, il le fit détacher et ordonna aux grands prêtres ainsi qu'à tout le Sanhédrin de se réunir ; puis il amena Paul et le fit comparaître devant eux.
- - Mes frères et mes pères, dit-il, écoutez, je vous prie, ce que j’ai à vous dire pour ma défense.
- Lorsqu’ils l’entendirent parler en araméen, le calme se fit plus grand encore. Paul reprit :
- - Je suis Juif. Je suis né à Tarse en Cilicie, mais j’ai été élevé ici à Jérusalem. C’est Gamaliel qui fut mon maître ; il m’a enseigné avec une grande exactitude la Loi de nos ancêtres, et j’étais un partisan farouche de la cause de Dieu, comme vous l’êtes tous aujourd’hui.
- J’ai combattu à mort ce qu’on appelle la Voie, en faisant enchaîner et jeter en prison des hommes et des femmes.
- Le grand-prêtre et tout le Conseil des responsables du peuple peuvent témoigner que je dis vrai. Car c’est d’eux, précisément, que j’avais reçu des lettres de recommandation pour nos frères. Je suis alors parti pour Damas, bien résolu à faire enchaîner et à ramener à Jérusalem, afin de faire punir tous les adhérents de cette Voie que je trouverais là-bas.
- Comme j’étais en chemin et que j’approchais de Damas, tout à coup, vers midi, une vive lumière a resplendi du ciel et m’a enveloppé.
- Je suis tombé à terre et j’ai entendu une voix qui me demandait : « Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? » Je me suis écrié :
- « Qui es-tu Seigneur ? » Alors la voix m’a dit : « Je suis, moi, Jésus de Nazareth, que tu persécutes. »
- Ceux qui étaient avec moi ont bien vu la lumière, mais n’ont pas compris celui qui me parlait.
- J’ai demandé : « Que dois-je donc faire, Seigneur ? » Et le Seigneur m’a dit : « Relève-toi, va à Damas, et là, on te dira tout ce que tu devras faire ! »
- Mais je n’y voyais plus : l’éclat de cette lumière m’avait aveuglé. Alors mes compagnons m’ont pris par la main pour me conduire, et c’est ainsi que je suis arrivé à Damas.
- Il y avait là un certain Ananias, un homme pieux, qui observait fidèlement la Loi. Il était estimé de tous les Juifs de la ville.
- Il est venu me trouver, s’est tenu près de moi et m’a dit : « Saul, mon frère, recouvre la vue ! » À l’instant même, je vis de nouveau et je l’ai vu.
- Alors il m’a dit : « Le Dieu de nos ancêtres t’a choisi d’avance pour te faire connaître sa volonté, pour que tu voies le Juste et que tu entendes sa voix,
- car tu seras son témoin devant tous les hommes pour leur annoncer tout ce que tu as vu et entendu.
- Et maintenant, pourquoi tarder ? Lève-toi, fais-toi baptiser et sois lavé de tes péchés en te confiant dans le Seigneur. »
- Un jour, après mon retour à Jérusalem, pendant que je priais dans la cour du Temple, je suis tombé en extase
- et j’ai vu le Seigneur. Il m’a dit : « Hâte-toi de quitter Jérusalem, car ses habitants n’accepteront pas ton témoignage à mon sujet. »
- J’ai répondu : « Mais, Seigneur, ils savent pourtant que j’allais de synagogue en synagogue pour faire emprisonner et fouetter ceux qui croient en toi.
- Lorsqu’on a versé le sang d’Étienne, ton témoin, j’étais là, en personne, j’approuvais ce qui se passait et je gardais les vêtements de ses meurtriers. »
- Le Seigneur m’a dit alors : « Va, je vais t’envoyer au loin vers les païens… »
- La foule l’avait écouté jusque là, mais, à ces mots, ils se mirent tous à crier : - À mort ! Qu’on débarrasse la terre d’un tel individu ! Il n’a pas le droit de vivre !
- Ils hurlaient de plus en plus fort, agitaient leurs vêtements et jetaient de la poussière en l’air.
- Alors le commandant donna l’ordre de faire entrer Paul dans la citadelle et de le soumettre à la torture à coups de fouet, afin de savoir pourquoi les Juifs criaient ainsi contre lui.
- On était en train de l’attacher avec des courroies, quand il demanda à l’officier de service : - Avez-vous le droit de fouetter un citoyen romain, et sans même l’avoir jugé ?
- Quand l’officier entendit cela, il courut avertir le commandant : - Sais-tu ce que tu allais faire ? Cet homme est citoyen romain.
- Le commandant se rendit aussitôt auprès de Paul et lui demanda : - Dis-moi, es-tu vraiment citoyen romain ? - Oui, répondit-il.
- - Moi, reprit le commandant, j’ai dû payer très cher pour acquérir ce titre. - Et moi, dit Paul, je le tiens de naissance.
- Aussitôt, ceux qui allaient le torturer le laissèrent. Le commandant lui-même commença à s’inquiéter à l’idée qu’il avait bel et bien fait enchaîner un citoyen romain.
- C’est pourquoi, dès le lendemain, il voulut éclaircir l’affaire et savoir au juste de quoi les Juifs accusaient Paul. Il le fit délier et, après avoir convoqué les chefs des prêtres et tout le Grand-Conseil, il le fit descendre et le plaça en face d’eux.
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Ἄνδρες ἀδελφοὶ καὶ πατέρες ἀκούσατέ μου τῆς πρὸς ὑμᾶς νῦν ἀπολογίας
Hommes frères et pères, écoutez maintenant mon apologie.
ἀκούσαντες δὲ ὅτι τῇ Ἑβραΐδι διαλέκτῳ προσεφώνει αὐτοῖς μᾶλλον παρέσχον ἡσυχίαν καὶ φησίν·
Et quand ils ouïrent qu'il leur parlait en Langue Hébraïque, ils firent encore plus de silence; et il dit :
Ἐγώ μὲν εἰμι ἀνὴρ Ἰουδαῖος γεγεννημένος ἐν Ταρσῷ τῆς Κιλικίας ἀνατεθραμμένος δὲ ἐν τῇ πόλει ταύτῃ παρὰ τοὺς πόδας Γαμαλιὴλ πεπαιδευμένος κατὰ ἀκρίβειαν τοῦ πατρῴου νόμου ζηλωτὴς ὑπάρχων τοῦ θεοῦ καθὼς πάντες ὑμεῖς ἐστε σήμερον·
Certes je suis Juif, né à Tarse de Cilicie, mais nourri en cette ville aux pieds de Gamaliel, ayant été exactement instruit dans la Loi de nos pères, et étant zélé [pour la Loi] de Dieu, comme vous l'êtes tous aujourd'hui;
ὃς ταύτην τὴν ὁδὸν ἐδίωξα ἄχρι θανάτου δεσμεύων καὶ παραδιδοὺς εἰς φυλακὰς ἄνδρας τε καὶ γυναῖκας
[Et] j'ai persécuté cette doctrine jusques à la mort, liant et mettant dans les prisons, hommes et femmes;
ὡς καὶ ὁ ἀρχιερεὺς μαρτυρεῖ μοι καὶ πᾶν τὸ πρεσβυτέριον παρ' ὧν καὶ ἐπιστολὰς δεξάμενος πρὸς τοὺς ἀδελφοὺς εἰς Δαμασκὸν ἐπορευόμην ἄξων καὶ τοὺς ἐκεῖσε ὄντας δεδεμένους εἰς Ἰερουσαλὴμ ἵνα τιμωρηθῶσιν
Comme le souverain Sacrificateur lui-même, et toute l'assemblée des Anciens m'en sont témoins; desquels aussi ayant reçu des Lettres [adressantes] aux frères, j'allais à Damas, afin d'amener aussi liés à Jérusalem ceux qui étaient là, pour les faire punir.
Ἐγένετο δέ μοι πορευομένῳ καὶ ἐγγίζοντι τῇ Δαμασκῷ περὶ μεσημβρίαν ἐξαίφνης ἐκ τοῦ οὐρανοῦ περιαστράψαι φῶς ἱκανὸν περὶ ἐμέ
Or il arriva comme je marchais, et que j'approchais de Damas, environ sur le midi, que tout d'un coup une grande lumière venant du ciel, resplendit comme un éclair autour de moi.
ἔπεσον τε εἰς τὸ ἔδαφος καὶ ἤκουσα φωνῆς λεγούσης μοι Σαοὺλ Σαούλ τί με διώκεις
Et je tombai sur la place; et j'entendis une voix qui me dit : Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu?
ἐγὼ δὲ ἀπεκρίθην Τίς εἶ κύριε εἶπέν τε πρός με Ἐγώ εἰμι Ἰησοῦς ὁ Ναζωραῖος ὃν σὺ διώκεις
Et je répondis : qui es-tu, Seigneur? et il me dit : je suis Jésus le Nazarien, que tu persécutes.
οἱ δὲ σὺν ἐμοὶ ὄντες τὸ μὲν φῶς ἐθεάσαντο καὶ ἔμφοβοι ἐγένοντο· τὴν δὲ φωνὴν οὐκ ἤκουσαν τοῦ λαλοῦντός μοι
Or ceux qui étaient avec moi virent bien la lumière, et ils en furent tout effrayés, mais ils n'entendirent point la voix de celui qui me parlait.
εἶπον δέ Τί ποιήσω κύριε ὁ δὲ κύριος εἶπεν πρός με Ἀναστὰς πορεύου εἰς Δαμασκόν κἀκεῖ σοι λαληθήσεται περὶ πάντων ὧν τέτακταί σοι ποιῆσαι
Et je dis : Seigneur, que ferai-je? et le Seigneur me dit : lève-toi, et t'en va à Damas, et là on te dira tout ce que tu dois faire.
ὡς δὲ οὐκ ἐνέβλεπον ἀπὸ τῆς δόξης τοῦ φωτὸς ἐκείνου χειραγωγούμενος ὑπὸ τῶν συνόντων μοι ἦλθον εἰς Δαμασκόν
Or parce que je ne voyais rien, à cause de la splendeur de cette lumière, ceux qui étaient avec moi me menèrent par la main, et je vins à Damas.
Ἁνανίας δέ τις ἀνὴρ εὐσεβὴς κατὰ τὸν νόμον μαρτυρούμενος ὑπὸ πάντων τῶν κατοικούντων Ἰουδαίων
Et un homme [nommé] Ananias, qui craignait Dieu selon la Loi, et qui avait un bon témoignage de tous les Juifs qui demeuraient là, vint me trouver.
ἐλθὼν πρός με καὶ ἐπιστὰς εἶπέν μοι Σαοὺλ ἀδελφέ ἀνάβλεψον κἀγὼ αὐτῇ τῇ ὥρᾳ ἀνέβλεψα εἰς αὐτόν
Et étant près de moi, il me dit : Saul [mon] frère, recouvre la vue : et sur l'heure même je tournai les yeux vers lui, [et je le vis].
ὁ δὲ εἶπεν Ὁ θεὸς τῶν πατέρων ἡμῶν προεχειρίσατό σε γνῶναι τὸ θέλημα αὐτοῦ καὶ ἰδεῖν τὸν δίκαιον καὶ ἀκοῦσαι φωνὴν ἐκ τοῦ στόματος αὐτοῦ
Et il me dit : le Dieu de nos pères t'a préordonné pour connaître sa volonté, et pour voir le Juste, et pour ouïr la voix de sa bouche.
ὅτι ἔσῃ μάρτυς αὐτῷ πρὸς πάντας ἀνθρώπους ὧν ἑώρακας καὶ ἤκουσας
Car tu lui seras témoin envers tous les hommes des choses que tu as vues et ouïes.
καὶ νῦν τί μέλλεις ἀναστὰς βάπτισαι καὶ ἀπόλουσαι τὰς ἁμαρτίας σου ἐπικαλεσάμενος τὸ ὄνομα τοῦ Κυρίου
Et maintenant que tardes-tu? lève-toi, et sois baptisé et purifié de tes péchés, en invoquant le Nom du Seigneur.
Ἐγένετο δέ μοι ὑποστρέψαντι εἰς Ἰερουσαλὴμ καὶ προσευχομένου μου ἐν τῷ ἱερῷ γενέσθαι με ἐν ἐκστάσει
Or il arriva qu'après que je fus retourné à Jérusalem, comme je priais dans le Temple, je fus ravi en extase;
καὶ ἰδεῖν αὐτὸν λέγοντά μοι Σπεῦσον καὶ ἔξελθε ἐν τάχει ἐξ Ἰερουσαλήμ διότι οὐ παραδέξονταί σου τὴν μαρτυρίαν περὶ ἐμοῦ
Et je vis le [Seigneur] qui me dit : hâte-toi, et pars en diligence de Jérusalem : car ils ne recevront point le témoignage que tu leur rendras de moi.
κἀγὼ εἶπον Κύριε αὐτοὶ ἐπίστανται ὅτι ἐγὼ ἤμην φυλακίζων καὶ δέρων κατὰ τὰς συναγωγὰς τοὺς πιστεύοντας ἐπὶ σέ
Et je dis : Seigneur! eux-mêmes savent que je mettais en prison, et que je fouettais dans les Synagogues ceux qui croyaient en toi.
καὶ ὅτε ἐξεχεῖτο τὸ αἷμα Στεφάνου τοῦ μάρτυρός σου καὶ αὐτὸς ἤμην ἐφεστὼς καὶ συνευδοκῶν τῇ ἀναιρέσει αὐτοῦ, καὶ φυλάσσων τὰ ἱμάτια τῶν ἀναιρούντων αὐτόν
Et lorsque le sang d'Etienne ton martyr fut répandu, j'y étais aussi présent, je consentais à sa mort, et je gardais les vêtements de ceux qui le faisaient mourir.
καὶ εἶπεν πρός με Πορεύου ὅτι ἐγὼ εἰς ἔθνη μακρὰν ἐξαποστελῶ σε
Mais il me dit : va, car je t'enverrai loin vers les Gentils.
Ἤκουον δὲ αὐτοῦ ἄχρι τούτου τοῦ λόγου καὶ ἐπῆραν τὴν φωνὴν αὐτῶν λέγοντες Αἶρε ἀπὸ τῆς γῆς τὸν τοιοῦτον οὐ γὰρ καθῆκον αὐτὸν ζῆν
Et ils l'écoutèrent jusqu'à ce mot; mais alors ils élevèrent leur voix, en disant : ôte de la terre un tel homme, car il n'est point convenable qu'il vive.
κραυγαζόντων δὲ αὐτῶν καὶ ῥιπτούντων τὰ ἱμάτια καὶ κονιορτὸν βαλλόντων εἰς τὸν ἀέρα
Et comme ils criaient à haute voix, et secouaient leurs vêtements, et jetaient de la poussière en l'air,
ἐκέλευσεν αὐτὸν ὁ χιλίαρχος ἄγεσθαι εἰς τὴν παρεμβολήν εἰπὼν μάστιξιν ἀνετάζεσθαι αὐτὸν ἵνα ἐπιγνῷ δι' ἣν αἰτίαν οὕτως ἐπεφώνουν αὐτῷ
le Tribun commanda qu'on le menât dans la forteresse, et il ordonna qu'il fût examiné par le fouet, afin de savoir pour quel sujet ils criaient ainsi contre lui.
ὡς δὲ προέτεινεν αὐτὸν τοῖς ἱμᾶσιν εἶπεν πρὸς τὸν ἑστῶτα ἑκατόνταρχον ὁ Παῦλος Εἰ ἄνθρωπον Ῥωμαῖον καὶ ἀκατάκριτον ἔξεστιν ὑμῖν μαστίζειν
Et quand ils l'eurent garrotté de courroies, Paul dit au centenier qui était près de lui : vous est-il permis de fouetter un homme Romain, et qui n'est pas même condamné?
ἀκούσας δὲ ὁ ἑκατόνταρχος προσελθὼν ἀπήγγειλεν τῷ χιλιάρχῳ λέγων, Ὅρα Τί μέλλεις ποιεῖν ὁ γὰρ ἄνθρωπος οὗτος Ῥωμαῖός ἐστιν
Ce que le centenier ayant entendu, il s'en alla au Tribun pour l'avertir, disant : regarde ce que tu as à faire : car cet homme est Romain.
προσελθὼν δὲ ὁ χιλίαρχος εἶπεν αὐτῷ Λέγε μοι εἶ σὺ Ῥωμαῖος εἰ ὁ δὲ ἔφη Ναί
Et le Tribun vint à Paul, et lui dit : dis-moi, es-tu Romain? Et il répondit : oui certainement.
ἀπεκρίθη τε ὁ χιλίαρχος Ἐγὼ πολλοῦ κεφαλαίου τὴν πολιτείαν ταύτην ἐκτησάμην ὁ δὲ Παῦλος ἔφη Ἐγὼ δὲ καὶ γεγέννημαι
Et le Tribun lui dit : J'ai acquis cette bourgeoisie à grand prix d'argent; et Paul dit : mais moi, je l'ai par ma naissance.
εὐθέως οὖν ἀπέστησαν ἀπ' αὐτοῦ οἱ μέλλοντες αὐτὸν ἀνετάζειν καὶ ὁ χιλίαρχος δὲ ἐφοβήθη ἐπιγνοὺς ὅτι Ῥωμαῖός ἐστιν καὶ ὅτι ἦν αὐτὸν δεδεκώς
C'est pourquoi ceux qui le devaient examiner se retirèrent aussitôt d'auprès de lui; et quand le Tribun eut connu qu'il était bourgeois de Rome, il craignit, à cause qu'il l'avait fait lier.
Τῇ δὲ ἐπαύριον βουλόμενος γνῶναι τὸ ἀσφαλὲς τὸ τί κατηγορεῖται παρὰ τῶν Ἰουδαίων ἔλυσεν αὐτόν ἀπὸ τῶν δεσμῶν, καὶ ἐκέλευσεν ἐλθεῖν τοὺς ἀρχιερεῖς καὶ ὅλον τὸ συνέδριον αὐτῶν, καὶ καταγαγὼν τὸν Παῦλον ἔστησεν εἰς αὐτούς
Et le lendemain voulant savoir au vrai pour quel sujet il était accusé des Juifs, il le fit délier, et ayant commandé que les principaux Sacrificateurs et tout le conseil s'assemblassent, il fit amener Paul, et il le présenta devant eux.
La Bible David Martin 1744.
- " Mes frères et mes pères, écoutez ce que j'ai maintenant à vous dire pour ma défense. " —
- Dès qu'ils entendirent qu'il leur parlait en langue hébraïque, ils firent encore plus de silence.
- Et Paul dit : " Je suis Juif, né à Tarse en Cilicie ; mais j'ai été élevé dans cette ville et instruit aux pieds de Gamaliel dans la connaissance exacte de la Loi de nos pères, étant plein de zèle pour Dieu, comme vous l'êtes tous aujourd'hui.
- C'est moi qui ai persécuté cette secte jusqu'à la mort, chargeant de chaînes et jetant en prison hommes et femmes :
- le grand-prêtre et tous les Anciens m'en sont témoins. Ayant même reçu d'eux des lettres pour les frères, je partis pour Damas afin d'amener enchaînés à Jérusalem ceux qui se trouvaient là, et de les faire punir.
- Mais comme j'étais en chemin, et déjà près de Damas, tout à coup, vers midi, une vive lumière venant du ciel resplendit autour de moi.
- Je tombai par terre, et j'entendis une voix qui me disait : Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ?
- Je répondis : Qui êtes-vous, Seigneur ? Et il me dit : Je suis Jésus de Nazareth, que tu persécutes.
- Ceux qui étaient avec moi virent bien la lumière, mais ils n'entendirent pas la voix de celui qui me parlait.
- Alors je dis : Que dois-je faire, Seigneur ? Et le Seigneur me répondit : Lève-toi, va à Damas, et là on te dira tout ce que tu dois faire.
- Et comme par suite de l'éclat de cette lumière je ne voyais plus, ceux qui étaient avec moi me prirent par la main, et j'arrivai à Damas.
- Or un homme pieux selon la Loi, nommé Ananie, et de qui tous les Juifs de la ville rendaient un bon témoignage,
- vint me voir, et s'étant approché de moi, me dit : Saul, mon frère, recouvre la vue. Et au même instant je le vis.
- Il dit alors : Le Dieu de nos pères t'a prédestiné à connaître sa volonté, à voir le Juste et entendre les paroles de sa bouche.
- Car tu lui serviras de témoin, devant tous les hommes, des choses que tu as vues et entendues.
- Et maintenant que tardes-tu ? Lève-toi, reçois le baptême et purifie-toi de tes péchés, en invoquant son nom. —
- De retour à Jérusalem, comme je priais dans le temple, il m'arriva d'être ravi en esprit,
- et je vis le Seigneur qui me disait : Hâte-toi et sors au plus tôt de Jérusalem, parce qu'on n'y recevra pas le témoignage que tu rendras de moi. —
- Seigneur, répondis-je, ils savent eux-mêmes que je faisais mettre en prison et battre de verges dans les synagogues ceux qui croyaient en vous,
- et lorsqu'on répandit le sang d'Etienne, votre témoin, j'étais moi-même présent, joignant mon approbation à celle des autres et gardant les vêtements de ceux qui le lapidaient.
- Alors il me dit : Va, c'est aux nations lointaines que je veux t'envoyer. "
- Les Juifs l'avaient écouté jusqu'à ces mots ; ils élevèrent alors la voix, en disant : " Ote de la terre un pareil homme ; il n'est pas digne de vivre. "
- Et comme ils poussaient de grands cris, jetant leurs manteaux et lançant de la poussière en l'air,
- le tribun ordonna de faire entrer Paul dans la forteresse et de lui donner la question par le fouet, afin de savoir pour quel motif ils criaient ainsi contre lui.
- Déjà les soldats l'avaient lié avec les courroies, lorsque Paul dit au centurion qui était là : " Vous est-il permis de flageller un citoyen romain, qui n'est pas même condamné ? "
- A ces mots, le centurion alla trouver le tribun pour l'avertir, et lui dit : " Que vas-tu faire ? Cet homme est citoyen romain. "
- Le tribun vint et dit à Paul : " Dis-moi, es-tu citoyen romain ? " " Oui, " répondit-il ;
- et le tribun repris : " Moi, j'ai acheté bien cher ce droit de cité. " — " Et moi, dit Paul, je l'ai par ma naissance. "
- Aussitôt ceux qui se disposaient à lui donner la question se retirèrent ; et le tribun aussi eut peur, quand il sut que Paul était citoyen romain et qu'il l'avait fait lier.
- Le lendemain, voulant savoir exactement de quoi les Juifs l'accusaient , il lui fit ôter ses liens, et donna l'ordre aux princes des prêtres et à tout le Sanhédrin de se réunir ; puis, ayant fait descendre Paul, il le plaça au milieu d'eux.
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