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2 Rois chapitre 7

  1. Élisée dit : écoutez la parole de l’Éternel ! Ainsi parle l’Éternel : Demain, à cette heure, on aura une mesure de fleur de farine pour un sicle et deux mesures d’orge pour un sicle, à la porte de Samarie.
  2. L’officier sur la main duquel s’appuyait le roi répondit à l’homme de Dieu : Quand l’Éternel ferait des fenêtres au ciel, pareille chose arriverait-elle ? Et Élisée dit : Tu le verras de tes yeux ; mais tu n’en mangeras point.
  3. Il y avait à l’entrée de la porte quatre lépreux, qui se dirent l’un à l’autre : Quoi ! Resterons-nous ici jusqu’à ce que nous mourions ?
  4. Si nous songeons à entrer dans la ville, la famine est dans la ville, et nous y mourrons ; et si nous restons ici, nous mourrons également. Allons nous jeter dans le camp des Syriens ; s’ils nous laissent vivre, nous vivrons et s’ils nous font mourir, nous mourrons.
  5. Ils partirent donc au crépuscule, pour se rendre au camp des Syriens ; et lorsqu’ils furent arrivés à l’entrée du camp des Syriens, voici, il n’y avait personne.
  6. Le Seigneur avait fait entendre dans le camp des Syriens un bruit de chars et un bruit de chevaux, le bruit d’une grande armée, et ils s’étaient dit l’un à l’autre : Voici, le roi d’Israël a pris à sa solde contre nous les rois des Héthiens et les rois des Égyptiens pour venir nous attaquer.
  7. Et ils se levèrent et prirent la fuite au crépuscule, abandonnant leurs tentes, leurs chevaux et leurs ânes, le camp tel qu’il était, et ils s’enfuirent pour sauver leur vie.
  8. Les lépreux, étant arrivés à l’entrée du camp, pénétrèrent dans une tente, mangèrent et burent, et en emportèrent de l’argent, de l’or, et des vêtements, qu’ils allèrent cacher. Ils revinrent, pénétrèrent dans une autre tente, et en emportèrent des objets qu’ils allèrent cacher.
  9. Puis ils se dirent l’un à l’autre : Nous n’agissons pas bien ! Cette journée est une journée de bonne nouvelle ; si nous gardons le silence et si nous attendons jusqu’à la lumière du matin, le châtiment nous atteindra. Venez maintenant, et allons informer la maison du roi.
  10. Ils partirent, et ils appelèrent les gardes de la porte de la ville, auxquels ils firent ce rapport : Nous sommes entrés dans le camp des Syriens, et voici, il n’y a personne, on n’y entend aucune voix d’homme ; il n’y a que des chevaux attachés et des ânes attachés, et les tentes comme elles étaient.
  11. Les gardes de la porte crièrent, et ils transmirent ce rapport à l’intérieur de la maison du roi.
  12. Le roi se leva de nuit, et il dit à ses serviteurs : Je veux vous communiquer ce que nous font les Syriens. Comme ils savent que nous sommes affamés, ils ont quitté le camp pour se cacher dans les champs, et ils se sont dit : Quand ils sortiront de la ville, nous les saisirons vivants, et nous entrerons dans la ville.
  13. L’un des serviteurs du roi répondit : Que l’on prenne cinq des chevaux qui restent encore dans la ville, — ils sont comme toute la multitude d’Israël qui y est restée, ils sont comme toute la multitude d’Israël qui dépérit, — et envoyons voir ce qui se passe.
  14. On prit deux chars avec les chevaux, et le roi envoya des messagers sur les traces de l’armée des Syriens, en disant : Allez et voyez.
  15. Ils allèrent après eux jusqu’au Jourdain ; et voici, toute la route était pleine de vêtements et d’objets que les Syriens avaient jetés dans leur précipitation. Les messagers revinrent, et le rapportèrent au roi.
  16. Le peuple sortit, et pilla le camp des Syriens. Et l’on eut une mesure de fleur de farine pour un sicle et deux mesures d’orge pour un sicle, selon la parole de l’Éternel.
  17. Le roi avait remis la garde de la porte à l’officier sur la main duquel il s’appuyait ; mais cet officier fut écrasé à la porte par le peuple et il mourut, selon la parole qu’avait prononcée l’homme de Dieu quand le roi était descendu vers lui.
  18. L’homme de Dieu avait dit alors au roi : On aura deux mesures d’orge pour un sicle et une mesure de fleur de farine pour un sicle, demain, à cette heure, à la porte de Samarie.
  19. Et l’officier avait répondu à l’homme de Dieu : Quand l’Éternel ferait des fenêtres au ciel, pareille chose arriverait-elle ? Et Élisée avait dit : Tu le verras de tes yeux ; mais tu n’en mangeras point.
  20. C’est en effet ce qui lui arriva : il fut écrasé à la porte par le peuple, et il mourut.

  1. Elisée dit : "Ecoute la parole de Yahvé! Ainsi parle Yahvé Demain à pareille heure, on aura un boisseau de gruau pour un sicle et deux boisseaux d'orge pour un sicle à la porte de Samarie."
  2. L'écuyer sur le bras de qui s'appuyait le roi répondit à Elisée : "A supposer même que Yahvé fasse des fenêtres dans le ciel, cette parole se réaliserait-elle?" Elisée dit : "Tu le verras de tes yeux, mais tu n'en mangeras pas."
  3. Or quatre hommes se trouvaient car ils étaient lépreux à l'entrée de la porte et ils se disaient entre eux : "Pourquoi restons-nous ici à attendre la mort?
  4. Si nous décidons d'entrer en ville, il y a la famine dans la ville et nous y mourrons; si nous restons ici, nous mourrons de même. Venez! Désertons et passons au camp des Araméens s'ils nous laissent la vie, nous vivrons, et s'ils nous tuent, eh bien! nous mourrons!"
  5. Au crépuscule, ils se levèrent pour aller au camp des Araméens; ils arrivèrent à la limite du camp, et voilà qu'il n'y avait personne!
  6. Car Yahvé avait fait entendre dans le camp des Araméens un bruit de chars et de chevaux, le bruit d'une grande armée, et ils s'étaient dit entre eux : "Le roi d'Israël a pris à solde contre nous les rois des Hittites et les rois d'Egypte, pour qu'ils marchent contre nous."
  7. Ils se levèrent et s'enfuirent au crépuscule : abandonnant leurs tentes, leurs chevaux et leurs ânes, bref le camp comme il était, ils s'enfuirent pour sauver leur vie.
  8. Ces lépreux donc arrivèrent à la limite du camp et pénétrèrent dans une tente; ayant mangé et bu, ils emportèrent de là argent, or et vêtements qu'ils allèrent cacher. Puis ils revinrent, pénétrèrent dans une autre tente et en emportèrent du butin qu'ils allèrent cacher.
  9. Alors ils se dirent entre eux : "Nous faisons là quelque chose d'injuste. Ce jour-ci est un jour de bonne nouvelle, et nous nous taisons! Si nous attendons que le matin se lève, un châtiment nous frappera. Maintenant, venez! Allons porter la nouvelle au palais."
  10. Ils vinrent, appelèrent les gardes à la porte de la ville et leur annoncèrent : "Nous sommes allés au camp des Araméens. Il n'y a là personne, aucun bruit humain, seulement les chevaux à l'entrave, les ânes à l'entrave, et leurs tentes telles quelles."
  11. Les gardes de la porte crièrent, et on porta la nouvelle à l'intérieur du palais.
  12. Le roi se leva de nuit et dit à ses officiers : "Je vais vous expliquer ce que les Araméens nous ont fait. Comme ils savent que nous sommes affamés, ils ont quitté le camp pour se cacher dans la campagne en se disant : ils sortiront de la ville, nous les prendrons vivants et nous entrerons dans la ville."
  13. L'un de ses officiers répondit : "Qu'on prenne donc cinq des chevaux survivants, qui restent ici il leur arrivera comme à l'ensemble qui a péri , nous les enverrons et nous verrons."
  14. On prit deux attelages, que le roi envoya derrière les Araméens en disant : "Allez et voyez."
  15. Ils les suivirent jusqu'au Jourdain; la route était jonchée de vêtements et de matériel que les Araméens avaient abandonnés dans leur panique; les messagers revinrent et informèrent le roi.
  16. Le peuple sortit et pilla le camp des Araméens : le boisseau de gruau fut à un sicle et les deux boisseaux d'orge à un sicle, selon la parole de Yahvé.
  17. Le roi avait mis de surveillance à la porte l'écuyer sur le bras duquel il s'appuyait; le peuple le foula aux pieds, à la porte, et il mourut, selon ce qu'avait dit l'homme de Dieuce qu'il avait dit lorsque le roi était descendu chez lui.
  18. Il arriva ce que l'homme de Dieu avait dit au roi : "On aura deux boisseaux d'orge pour un sicle et un boisseau de gruau pour un sicle, demain à pareille heure, à la porte de Samarie."
  19. L'écuyer répondit à l'homme de Dieu : "A supposer même que Yahvé fasse des fenêtres dans le ciel, cette parole se réaliserait-elle?" Elisée dit : "Tu le verras de tes yeux, mais tu n'en mangeras pas."
  20. C'est ce qui lui arriva : le peuple le foula aux pieds à la porte, et il mourut .

    1 Élisée répondit : - Écoutez ce que dit l’Éternel. Voici ce qu’il déclare : « Demain, à cette heure, sur la place de Samarie à la porte de la ville, on vendra dix kilos de fine farine pour une pièce d’argent et vingt kilos d’orge pour le même prix. »
  1. L’aide de camp du roi qui l’accompagnait répondit à l’homme de Dieu : - Même si l’Éternel perçait des trous dans le ciel, comment pareille chose pourrait-elle se réaliser ? Élisée répliqua : - Tu le verras de tes propres yeux, mais tu n’en mangeras pas.
  2. Près de la porte d’entrée de la ville se trouvaient quatre lépreux. Ils se dirent l’un à l’autre : - À quoi bon rester ici à attendre la mort ?
  3. Si nous décidons d’entrer dans la ville, nous y mourrons, car la famine y règne. Si nous restons ici, nous mourrons également. Venez, descendons plutôt au camp des Syriens et rendons-nous à eux ! S’ils nous laissent vivre, tant mieux, et s’ils nous font mourir, eh bien ! nous mourrons !
  4. Vers le soir, ils se préparèrent donc à descendre au camp des Syriens. Lorsqu’ils furent arrivés à la limite du camp, il n’y avait plus personne.
  5. Le Seigneur avait fait entendre aux assiégeants le bruit d’une grande armée venant avec des chars et des chevaux. Les Syriens s’étaient dit l’un à l’autre : - Le roi d’Israël a certainement enrôlé contre nous les rois des Hittites et les rois des Égyptiens pour qu’ils viennent nous attaquer.
  6. Ainsi, pour sauver leurs vies, ils se levèrent et s’enfuirent à la tombée de la nuit, abandonnant leurs tentes, leurs chevaux, leurs ânes et laissant leur camp tel quel.
  7. Lorsque les lépreux furent donc arrivés à la limite du camp, ils entrèrent dans une tente, où ils mangèrent et burent ce qu’ils y trouvèrent. Puis ils emportèrent de l’argent, de l’or et des vêtements pour les cacher ailleurs. Ensuite, ils revinrent et pénétrèrent sous une autre tente, y prirent ce qu’ils trouvèrent et allèrent encore le cacher.
  8. Puis ils se dirent l’un à l’autre : - Ce n’est pas bien, ce que nous faisons là ! Ce jour est un jour de bonne nouvelle. Si nous gardons cette bonne nouvelle pour nous et si nous attendons qu’il fasse jour pour la publier, le châtiment nous atteindra. Venez maintenant, allons prévenir le palais royal.
  9. Ils retournèrent à la ville et appelèrent les sentinelles. Ils leur firent ce rapport : - Nous avons poussé jusqu’au camp des Syriens, et voici qu’il n’y a plus personne, on n’y entend plus une seule voix humaine ; il reste seulement des chevaux et des ânes attachés, les tentes ont été abandonnées telles quelles.
  10. Les sentinelles de la porte appelèrent quelqu’un de l’intérieur pour transmettre la nouvelle au palais royal.
  11. Le roi se leva au milieu de la nuit et dit à ses ministres : - À mon avis, voici ce que les Syriens sont en train de machiner contre nous : ils savent que nous sommes affamés, c’est pourquoi ils ont quitté leur camp pour se cacher dans la campagne. Ils doivent se dire : « Les assiégés vont sortir de la ville, alors nous les saisirons vivants et nous pénétrerons dans la ville. »
  12. L’un des ministres proposa la chose suivante : - On pourrait envoyer quelques hommes et les cinq chevaux qui nous restent encore dans la ville. Nous n’avons rien à y perdre, car ils connaîtront le même sort que celui de toute la multitude d’Israël qui reste dans la ville et qui va vers sa fin. Envoyons-les donc et nous verrons bien.
  13. On équipa donc deux chars attelés de chevaux, et le roi envoya une patrouille à la recherche de l’armée syrienne en leur disant d’aller voir ce qui se passait.
  14. La patrouille suivit les traces de l’armée syrienne jusqu’au Jourdain. Les hommes virent la route toute jonchée de vêtements et de matériel que les Syriens avaient abandonnés dans leur précipitation. Ils revinrent faire leur rapport au roi.
  15. Alors le peuple de Samarie se précipita vers le camp des Syriens pour le piller. C’est ainsi que l’on put acheter dix kilos de fine farine ou vingt kilos d’orge pour une pièce d’argent, comme l’Éternel l’avait dit.
  16. Le roi avait chargé son aide de camp qui l’accompagnait de surveiller la porte de la ville, mais celui-ci fut piétiné là par la foule et il mourut, comme l’homme de Dieu l’avait annoncé au moment où le roi était venu le trouver.
  17. En effet, c’est à ce moment qu’il avait dit au roi : - Demain, à cette heure, sur la place de Samarie, à la porte de la ville, on pourra acheter vingt kilos d’orge ou dix kilos de fine farine pour une pièce d’argent.
  18. Et l’aide de camp lui avait répliqué : - Même si l’Éternel perçait des trous dans le ciel, comment pareille chose pourrait-elle se réaliser ? À quoi Élisée avait répondu : - Tu le verras de tes propres yeux, mais tu n’en mangeras pas.
  19. C’est bien en effet ce qui lui arriva : la foule le piétina à la porte de la ville, et il mourut.

  1. וַיֹּ֣אמֶר אֱלִישָׁ֔ע שִׁמְע֖וּ דְּבַר־יְהוָ֑ה כֹּ֣ה ׀ אָמַ֣ר יְהוָ֗ה כָּעֵ֤ת ׀ מָחָר֙ סְאָֽה־סֹ֣לֶת בְּשֶׁ֗קֶל וְסָאתַ֧יִם שְׂעֹרִ֛ים בְּשֶׁ֖קֶל בְּשַׁ֥עַר שֹׁמְרֹֽון׃

    Alors Elisée dit : Ecoutez la parole de l'Eternel. Ainsi a dit l'Eternel : Demain à cette heure-ci [on donnera] le sat de fine farine pour un sicle, et les deux sats d'orge pour un sicle, à la porte de Samarie.

  2. וַיַּ֣עַן הַשָּׁלִ֡ישׁ אֲשֶׁר־לַמֶּלֶךְ֩ נִשְׁעָ֨ן עַל־יָדֹ֜ו אֶת־אִ֣ישׁ הָאֱלֹהִים֮ וַיֹּאמַר֒ הִנֵּ֣ה יְהוָ֗ה עֹשֶׂ֤ה אֲרֻבֹּות֙ בַּשָּׁמַ֔יִם הֲיִהְיֶ֖ה הַדָּבָ֣ר הַזֶּ֑ה וַיֹּ֗אמֶר הִנְּכָ֤ה רֹאֶה֙ בְּעֵינֶ֔יךָ וּמִשָּׁ֖ם לֹ֥א תֹאכֵֽל׃ ס

    Mais un capitaine, sur la main duquel le Roi s'appuyait, répondit à l'homme de Dieu, et dit : Quand l'Eternel ferait maintenant des ouvertures au ciel, cela arriverait-il ? Et Elisée dit : Voilà, tu le verras de tes yeux, mais tu n'en mangeras point.

  3. וְאַרְבָּעָ֧ה אֲנָשִׁ֛ים הָי֥וּ מְצֹרָעִ֖ים פֶּ֣תַח הַשָּׁ֑עַר וַיֹּֽאמְרוּ֙ אִ֣ישׁ אֶל־רֵעֵ֔הוּ מָ֗ה אֲנַ֛חְנוּ יֹשְׁבִ֥ים פֹּ֖ה עַד־מָֽתְנוּ׃

    Or il y avait à l'entrée de la porte quatre hommes lépreux, et ils dirent l'un à l'autre : Pourquoi demeurons-nous ici, jusqu'à ce que nous mourions?

  4. אִם־אָמַרְנוּ֩ נָבֹ֨וא הָעִ֜יר וְהָרָעָ֤ב בָּעִיר֙ וָמַ֣תְנוּ שָׁ֔ם וְאִם־יָשַׁ֥בְנוּ פֹ֖ה וָמָ֑תְנוּ וְעַתָּ֗ה לְכוּ֙ וְנִפְּלָה֙ אֶל־מַחֲנֵ֣ה אֲרָ֔ם אִם־יְחַיֻּ֣נוּ נִֽחְיֶ֔ה וְאִם־יְמִיתֻ֖נוּ וָמָֽתְנוּ׃

    Si nous parlons d'entrer dans la ville, la famine y est, et nous mourrons là; et si nous demeurons ici, nous mourrons aussi. Maintenant donc venez, et glissons-nous au camp des Syriens; s'ils nous laissent vivre, nous vivrons, et s'ils nous font mourir, nous mourrons.

  5. וַיָּק֣וּמוּ בַנֶּ֔שֶׁף לָבֹ֖וא אֶל־מַחֲנֵ֣ה אֲרָ֑ם וַיָּבֹ֗אוּ עַד־קְצֵה֙ מַחֲנֵ֣ה אֲרָ֔ם וְהִנֵּ֥ה אֵֽין־שָׁ֖ם אִֽישׁ׃

    C'est pourquoi ils se levèrent avant le jour pour entrer au camp des Syriens, et ils vinrent jusqu'à l'un des bouts du camp, et voilà il n'y avait personne.

  6. וַאדֹנָ֞י הִשְׁמִ֣יעַ ׀ אֶת־מַחֲנֵ֣ה אֲרָ֗ם קֹ֥ול רֶ֙כֶב֙ קֹ֣ול ס֔וּס קֹ֖ול חַ֣יִל גָּדֹ֑ול וַיֹּאמְר֞וּ אִ֣ישׁ אֶל־אָחִ֗יו הִנֵּ֣ה שָֽׂכַר־עָלֵינוּ֩ מֶ֨לֶךְ יִשְׂרָאֵ֜ל אֶת־מַלְכֵ֧י הַחִתִּ֛ים וְאֶת־מַלְכֵ֥י מִצְרַ֖יִם לָבֹ֥וא עָלֵֽינוּ׃

    Car le Seigneur avait fait entendre dans le camp des Syriens un bruit de chariots, et un bruit de chevaux, et un bruit d'une grande armée; de sorte qu'ils avaient dit l'un à l'autre : Voilà le Roi d'Israël a payé les Rois des Héthiens, et les Rois des Egyptiens pour venir contre nous.

  7. וַיָּקוּמוּ֮ וַיָּנ֣וּסוּ בַנֶּשֶׁף֒ וַיַּעַזְב֣וּ אֶת־אָהֳלֵיהֶ֗ם וְאֶת־סֽוּסֵיהֶם֙ וְאֶת־חֲמֹ֣רֵיהֶ֔ם הַֽמַּחֲנֶ֖ה כַּאֲשֶׁר־הִ֑יא וַיָּנֻ֖סוּ אֶל־נַפְשָֽׁם׃

    C'est pourquoi ils s'étaient levés avant le point du jour, et s'étaient enfuis, et ils avaient laissé leurs tentes, leurs chevaux, leurs ânes, et le camp comme il était; et ils s'étaient enfuis pour [sauver] leur vie.

  8. וַיָּבֹאוּ֩ הַֽמְצֹרָעִ֨ים הָאֵ֜לֶּה עַד־קְצֵ֣ה הַֽמַּחֲנֶ֗ה וַיָּבֹ֜אוּ אֶל־אֹ֤הֶל אֶחָד֙ וַיֹּאכְל֣וּ וַיִּשְׁתּ֔וּ וַיִּשְׂא֣וּ מִשָּׁ֗ם כֶּ֤סֶף וְזָהָב֙ וּבְגָדִ֔ים וַיֵּלְכ֖וּ וַיַּטְמִ֑נוּ וַיָּשֻׁ֗בוּ וַיָּבֹ֙אוּ֙ אֶל־אֹ֣הֶל אַחֵ֔ר וַיִּשְׂא֣וּ מִשָּׁ֔ם וַיֵּלְכ֖וּ וַיַּטְמִֽנוּ׃

    Ces lépreux-là donc entrèrent jusqu'à l'un des bouts du camp, puis ils vinrent dans une tente, ils mangèrent, ils burent, ils prirent de là de l'argent, de l'or, et des vêtements, et ils s'en allèrent, et les cachèrent. Après quoi ils retournèrent et entrèrent dans une autre tente, et prirent de là aussi [des mêmes choses], et s'en allèrent, et les cachèrent.

  9. וַיֹּאמְרוּ֩ אִ֨ישׁ אֶל־רֵעֵ֜הוּ לֹֽא־כֵ֣ן ׀ אֲנַ֣חְנוּ עֹשִׂ֗ים הַיֹּ֤ום הַזֶּה֙ יֹום־בְּשֹׂרָ֣ה ה֔וּא וַאֲנַ֣חְנוּ מַחְשִׁ֗ים וְחִכִּ֛ינוּ עַד־אֹ֥ור הַבֹּ֖קֶר וּמְצָאָ֣נוּ עָוֹ֑ון וְעַתָּה֙ לְכ֣וּ וְנָבֹ֔אָה וְנַגִּ֖ידָה בֵּ֥ית הַמֶּֽלֶךְ׃

    Alors ils dirent l'un à l'autre : Nous ne faisons pas bien; ce jour est un jour de bonnes nouvelles, et nous ne disons mot! si nous attendons jusqu'à ce que le jour soit venu, l'iniquité nous trouvera; maintenant donc venez, allons, et faisons-le savoir à la maison du Roi.

  10. וַיָּבֹ֗אוּ וַֽיִּקְרְאוּ֮ אֶל־שֹׁעֵ֣ר הָעִיר֒ וַיַּגִּ֤ידוּ לָהֶם֙ לֵאמֹ֔ר בָּ֚אנוּ אֶל־מַחֲנֵ֣ה אֲרָ֔ם וְהִנֵּ֥ה אֵֽין־שָׁ֛ם אִ֖ישׁ וְקֹ֣ול אָדָ֑ם כִּ֣י אִם־הַסּ֤וּס אָסוּר֙ וְהַחֲמֹ֣ור אָס֔וּר וְאֹהָלִ֖ים כַּאֲשֶׁר־הֵֽמָּה׃

    Ils vinrent donc, et crièrent aux portiers de la ville, et leur firent entendre, en disant : Nous sommes entrés dans le camp des Syriens, et voilà, il n'y a personne, et on n'y entend la voix d'aucun homme; mais il y a seulement des chevaux attachés, et des ânes attachés, et les tentes sont comme elles étaient.

  11. וַיִּקְרָ֖א הַשֹּֽׁעֲרִ֑ים וַיַּגִּ֕ידוּ בֵּ֥ית הַמֶּ֖לֶךְ פְּנִֽימָה׃

    Alors les portiers s'écrièrent; et le firent entendre dans la maison du Roi.

  12. וַיָּ֨קָם הַמֶּ֜לֶךְ לַ֗יְלָה וַיֹּ֙אמֶר֙ אֶל־עֲבָדָ֔יו אַגִּֽידָה־נָּ֣א לָכֶ֔ם אֵ֛ת אֲשֶׁר־עָ֥שׂוּ לָ֖נוּ אֲרָ֑ם יָדְע֞וּ כִּי־רְעֵבִ֣ים אֲנַ֗חְנוּ וַיֵּצְא֤וּ מִן־הַֽמַּחֲנֶה֙ לְהֵחָבֵ֤ה [בְהַשָּׂדֶה כ] (בַשָּׂדֶה֙ ק) לֵאמֹ֔ר כִּֽי־יֵצְא֤וּ מִן־הָעִיר֙ וְנִתְפְּשֵׂ֣ם חַיִּ֔ים וְאֶל־הָעִ֖יר נָבֹֽא׃

    Et le Roi se leva de nuit, et dit à ses serviteurs : Je vous dirai maintenant ce que les Syriens nous auront fait. Ils ont connu que nous sommes affamés, et ils seront sortis du camp pour se cacher aux champs, disant : Quand ils seront sortis hors de la ville, nous les prendrons vifs, et nous entrerons dans la ville.

  13. וַיַּעַן֩ אֶחָ֨ד מֵעֲבָדָ֜יו וַיֹּ֗אמֶר וְיִקְחוּ־נָ֞א חֲמִשָּׁ֣ה מִן־הַסּוּסִים֮ הַֽנִּשְׁאָרִים֮ אֲשֶׁ֣ר נִשְׁאֲרוּ־בָהּ֒ הִנָּ֗ם כְּכָל־ [הֶהָמֹון כ] (הֲמֹ֤ון ק) יִשְׂרָאֵל֙ אֲשֶׁ֣ר נִשְׁאֲרוּ־בָ֔הּ הִנָּ֕ם כְּכָל־הֲמֹ֥ון יִשְׂרָאֵ֖ל אֲשֶׁר־תָּ֑מּוּ וְנִשְׁלְחָ֖ה וְנִרְאֶֽה׃

    Qu'on prenne tout-à-l'heure cinq des chevaux qui sont demeurés de reste dans la ville; [car] voilà c'est presque tout ce qui est resté du grand nombre des chevaux d'Israël, c'est là presque tout ce qui n'a point été consumé de cette multitude [de chevaux] d'Israël, et envoyons voir ce que c'est.

  14. וַיִּקְח֕וּ שְׁנֵ֖י רֶ֣כֶב סוּסִ֑ים וַיִּשְׁלַ֨ח הַמֶּ֜לֶךְ אַחֲרֵ֧י מַחֲנֵֽה־אֲרָ֛ם לֵאמֹ֖ר לְכ֥וּ וּרְאֽוּ׃

    Ils prirent donc deux chevaux de chariot, et ainsi le Roi envoya après le camp des Syriens, en disant : Allez, et voyez.

  15. וַיֵּלְכ֣וּ אַחֲרֵיהֶם֮ עַד־הַיַּרְדֵּן֒ וְהִנֵּ֣ה כָל־הַדֶּ֗רֶךְ מְלֵאָ֤ה בְגָדִים֙ וְכֵלִ֔ים אֲשֶׁר־הִשְׁלִ֥יכוּ אֲרָ֖ם [בְּהֵחָפְזָם כ] (בְּחָפְזָ֑ם ק) וַיָּשֻׁ֙בוּ֙ הַמַּלְאָכִ֔ים וַיַּגִּ֖דוּ לַמֶּֽלֶךְ׃

    Et ils s'en allèrent après eux jusqu'au Jourdain, et voilà, le chemin était plein de vêtements, et de hardes que les Syriens avaient jetées en se hâtant; puis les messagers retournèrent, et le rapportèrent au Roi.

  16. וַיֵּצֵ֣א הָעָ֔ם וַיָּבֹ֕זּוּ אֵ֖ת מַחֲנֵ֣ה אֲרָ֑ם וַיְהִ֨י סְאָה־סֹ֜לֶת בְּשֶׁ֗קֶל וְסָאתַ֧יִם שְׂעֹרִ֛ים בְּשֶׁ֖קֶל כִּדְבַ֥ר יְהוָֽה׃

    Alors le peuple sortit, et pilla le camp des Syriens, de sorte qu'on donna le sat de fine farine pour un sicle, et les deux sats d'orge pour un sicle, selon la parole de l'Eternel.

  17. וְהַמֶּלֶךְ֩ הִפְקִ֨יד אֶת־הַשָּׁלִ֜ישׁ אֲשֶׁר־נִשְׁעָ֤ן עַל־יָדֹו֙ עַל־הַשַּׁ֔עַר וַיִּרְמְסֻ֧הוּ הָעָ֛ם בַּשַּׁ֖עַר וַיָּמֹ֑ת כַּאֲשֶׁ֤ר דִּבֶּר֙ אִ֣ישׁ הָאֱלֹהִ֔ים אֲשֶׁ֣ר דִּבֶּ֔ר בְּרֶ֥דֶת הַמֶּ֖לֶךְ אֵלָֽיו׃

    Et le Roi donna charge de garder la porte, au capitaine, sur la main duquel il s'appuyait; et le peuple le foula à la porte, tellement qu'il mourut, suivant ce que l'homme de Dieu avait dit, en parlant au Roi lorsqu'il était descendu vers lui.

  18. וַיְהִ֗י כְּדַבֵּר֙ אִ֣ישׁ הָאֱלֹהִ֔ים אֶל־הַמֶּ֖לֶךְ לֵאמֹ֑ר סָאתַ֨יִם שְׂעֹרִ֜ים בְּשֶׁ֗קֶל וּֽסְאָה־סֹ֙לֶת֙ בְּשֶׁ֔קֶל יִהְיֶה֙ כָּעֵ֣ת מָחָ֔ר בְּשַׁ֖עַר שֹׁמְרֹֽון׃

    Car lorsque l'homme de Dieu avait parlé au Roi, en disant : Demain au matin à cette heure-ci, on donnera à la porte de Samarie les deux sats d'orge pour un sicle, et le sat de fine farine pour un sicle;

  19. וַיַּ֨עַן הַשָּׁלִ֜ישׁ אֶת־אִ֣ישׁ הָאֱלֹהִים֮ וַיֹּאמַר֒ וְהִנֵּ֣ה יְהוָ֗ה עֹשֶׂ֤ה אֲרֻבֹּות֙ בַּשָּׁמַ֔יִם הֲיִהְיֶ֖ה כַּדָּבָ֣ר הַזֶּ֑ה וַיֹּ֗אמֶר הִנְּךָ֤ רֹאֶה֙ בְּעֵינֶ֔יךָ וּמִשָּׁ֖ם לֹ֥א תֹאכֵֽל׃

    Ce capitaine-là avait répondu à l'homme de Dieu, et avait dit : Quand maintenant l'Eternel ferait des ouvertures au ciel, ce que tu dis pourrait-il arriver? Et [l'homme de Dieu] avait dit : Voilà, tu le verras de tes yeux, mais tu n'en mangeras point.

  20. וַיְהִי־לֹ֖ו כֵּ֑ן וַיִּרְמְס֨וּ אֹתֹ֥ו הָעָ֛ם בַּשַּׁ֖עַר וַיָּמֹֽת׃ ס

    Il lui en arriva donc ainsi; car le peuple le foula à la porte, de sorte qu'il mourut.


  1. Elisée dit : « Ecoutez la parole de Yahweh : Ainsi dit Yahweh : Demain, à cette heure, on aura une mesure de fleur de farine pour un sicle, et deux mesures d'orge pour un sicle, à la porte de Samarie. »
  2. L'officier sur la main duquel s'appuyait le roi répondit à l'homme de Dieu et dit : « Quand Yahweh ferait des fenêtres au ciel, cela pourrait-il arriver ? » Elisée dit : « Voici que tu le verras de tes yeux, mais tu n'en mangeras point. »
  3. Il y avait à l'entrée de la porte quatre lépreux, qui se dirent l'un à l'autre : « Pourquoi resterions-nous ici jusqu'à ce que nous mourrions ?
  4. Si nous prenons le parti d'entrer dans la ville, la famine est dans la ville, et nous y mourrons ; si nous restons ici, nous mourrons également. Venez donc et jetons-nous dans le camp des Syriens ; s'ils nous laissent la vie, nous vivrons, et s'ils nous font mourir, nous mourrons. »
  5. Ils se levèrent au crépuscule pour se rendre au camp des Syriens, et ils arrivèrent à l'entrée du camp des Syriens, et voici qu'il n'y avait personne.
  6. Le Seigneur avait fait entendre dans le camp des Syriens un bruit de chars et un bruit de chevaux, le bruit d'une grande armée, et ils s'étaient dit l'un à l'autre : « Voici que le roi d'Israël a pris à sa solde contre nous les rois des Héthéens et les rois des Egyptiens pour venir nous attaquer ».
  7. Et, se levant, ils avaient pris la fuite au crépuscule, abandonnant leurs tentes, leurs chevaux et leurs ânes, le camp tel qu'il était, et ils s'étaient enfuis pour sauver leur vie.
  8. Les lépreux, arrivés à l'entrée du camp, pénétrèrent dans une tente, et, après avoir bu et mangé, ils en emportèrent de l'argent, de l'or et des vêtements qu'ils allèrent cacher. Ils revinrent, pénétrèrent dans une autre tente et en emportèrent des objets qu'ils allèrent cacher de la même manière.
  9. Alors ils se dirent l'un à l'autre : « Nous n'agissons pas bien. Ce jour est un jour de bonne nouvelle ; si nous gardons le silence et si nous attendons jusqu'à la lumière du matin, nous trouverons le châtiment. Venez donc et allons informer la maison du roi. »
  10. Ils partirent et, ayant appelé les gardes de la porte de la ville, ils leur firent ce rapport : « Nous sommes entrés dans le camp des Syriens, et voici qu'il n'y a personne, ni aucune voix d'homme ; il n'y a que des chevaux attachés, des ânes attachés, et les tentes comme elles étaient. »
  11. Les gardes de la porte poussèrent des cris et portèrent la nouvelle à l'intérieur de la maison du roi.
  12. Le roi se leva de nuit, et il dit à ses serviteurs : « Je veux vous apprendre ce que nous font les Syriens. Sachant que nous sommes affamés, ils ont quitté leur camp pour se cacher dans les champs, et ils se sont dit : Quand ils sortiront de la ville, nous les saisirons vivants, et nous entrerons dans la ville. »
  13. L'un de ses serviteurs prit la parole et dit : « Que l'on prenne cinq des chevaux survivants qui restent encore dans la ville, — voici qu'ils sont comme toute la multitude d'Israël qui y est restée, voici qu'ils sont comme toute la multitude d'Israël qui se meurt, — et nous enverrons voir. »
  14. On prit deux chars avec les chevaux, et le roi envoya des hommes sur les traces de l'armée des Syriens, en disant : « Allez et voyez. »
  15. Ils Allèrent après eux jusqu'au Jourdain, et voici que toute la route était couverte de vêtements et d'objets que les Syriens avaient jetés, dans leur précipitation. A leur retour, les messagers rapportèrent tout au roi.
  16. Aussitôt le peuple sortit et pilla le camp des Syriens, et l'on eut une mesure de fleur de farine pour un sicle, et deux mesures d'orge pour un sicle, selon la parole de Yahweh.
  17. Le roi avait confié la garde de la porte à l'officier sur la main duquel il s'appuyait ; mais cet officier y fut foulé aux pieds par le peuple, et il mourut, selon la parole qu'avait dite l'homme de Dieu quand le roi était descendu vers lui.
  18. En effet, quand l'homme de Dieu avait parlé au roi en disant : « On aura deux mesures d'orge pour un sicle et une mesure de fleur de farine pour un sicle, demain, à cette heure, à la porte de Samarie, »
  19. l'officier avait répondu à l'homme de Dieu et dit : « Quand Yahweh ferait des fenêtres au ciel, cela pourrait-il arriver ? » Et Elisée avait dit : « Voici que tu le verras de tes yeux, mais tu n'en mangeras point. »
  20. Et c'est ce qui lui arriva : le peuple le foula aux pieds à la porte, et il mourut.



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