2 Rois chapitre 5
- Naaman, chef de l’armée du roi de Syrie, jouissait de la faveur de son maître et d’une grande considération ; car c’était par lui que l’Éternel avait délivré les Syriens. Mais cet homme fort et vaillant était lépreux.
- Or les Syriens étaient sortis par troupes, et ils avaient emmené captive une petite fille du pays d’Israël, qui était au service de la femme de Naaman.
- Et elle dit à sa maîtresse : Oh ! Si mon seigneur était auprès du prophète qui est à Samarie, le prophète le guérirait de sa lèpre !
- Naaman alla dire à son maître : La jeune fille du pays d’Israël a parlé de telle et telle manière.
- Et le roi de Syrie dit : Va, rends-toi à Samarie, et j’enverrai une lettre au roi d’Israël. Il partit, prenant avec lui dix talents d’argent, six mille sicles d’or, et dix vêtements de rechange.
- Il porta au roi d’Israël la lettre, où il était dit : Maintenant, quand cette lettre te sera parvenue, tu sauras que je t’envoie Naaman, mon serviteur, afin que tu le guérisses de sa lèpre.
- Après avoir lu la lettre, le roi d’Israël déchira ses vêtements, et dit : Suis-je un dieu, pour faire mourir et pour faire vivre, qu’il s’adresse à moi afin que je guérisse un homme de sa lèpre ? Sachez donc et comprenez qu’il cherche une occasion de dispute avec moi.
- Lorsqu’Élisée, homme de Dieu, apprit que le roi d’Israël avait déchiré ses vêtements, il envoya dire au roi : Pourquoi as-tu déchiré tes vêtements ? Laisse-le venir à moi, et il saura qu’il y a un prophète en Israël.
- Naaman vint avec ses chevaux et son char, et il s’arrêta à la porte de la maison d’Élisée.
- Élisée lui fit dire par un messager : Va, et lave-toi sept fois dans le Jourdain ; ta chair deviendra saine, et tu seras pur.
- Naaman fut irrité, et il s’en alla, en disant : Voici, je me disais : Il sortira vers moi, il se présentera lui-même, il invoquera le nom de l’Éternel, son Dieu, il agitera sa main sur la place et guérira le lépreux.
- Les fleuves de Damas, l’Abana et le Parpar, ne valent-ils pas mieux que toutes les eaux d’Israël ? Ne pourrais-je pas m’y laver et devenir pur ? Et il s’en retournait et partait avec fureur.
- Mais ses serviteurs s’approchèrent pour lui parler, et ils dirent : Mon père, si le prophète t’eût demandé quelque chose de difficile, ne l’aurais-tu pas fait ? Combien plus dois-tu faire ce qu’il t’a dit : Lave-toi, et tu seras pur !
- Il descendit alors et se plongea sept fois dans le Jourdain, selon la parole de l’homme de Dieu ; et sa chair redevint comme la chair d’un jeune enfant, et il fut pur.
- Naaman retourna vers l’homme de Dieu, avec toute sa suite. Lorsqu’il fut arrivé, il se présenta devant lui, et dit : Voici, je reconnais qu’il n’y a point de Dieu sur toute la terre, si ce n’est en Israël. Et maintenant, accepte, je te prie, un présent de la part de ton serviteur.
- Élisée répondit : L’Éternel, dont je suis le serviteur, est vivant ! Je n’accepterai pas. Naaman le pressa d’accepter, mais il refusa.
- Alors Naaman dit : Puisque tu refuses, permets que l’on donne de la terre à ton serviteur, une charge de deux mulets ; car ton serviteur ne veut plus offrir à d’autres dieux ni holocauste ni sacrifice, il n’en offrira qu’à l’Éternel.
- Voici toutefois ce que je prie l’Éternel de pardonner à ton serviteur. Quand mon maître entre dans la maison de Rimmon pour s’y prosterner et qu’il s’appuie sur ma main, je me prosterne aussi dans la maison de Rimmon : veuille l’Éternel pardonner à ton serviteur, lorsque je me prosternerai dans la maison de Rimmon !
- Élisée lui dit : Va en paix. Lorsque Naaman eut quitté Élisée et qu’il fut à une certaine distance,
- Guéhazi, serviteur d’Élisée, homme de Dieu, se dit en lui-même : Voici, mon maître a ménagé Naaman, ce Syrien, en n’acceptant pas de sa main ce qu’il avait apporté ; l’Éternel est vivant ! Je vais courir après lui, et j’en obtiendrai quelque chose.
- Et Guéhazi courut après Naaman. Naaman, le voyant courir après lui, descendit de son char pour aller à sa rencontre, et dit : Tout va-t-il bien ?
- Il répondit : Tout va bien. Mon maître m’envoie te dire : Voici, il vient d’arriver chez moi deux jeunes gens de la montagne d’Éphraïm, d’entre les fils des prophètes ; donne pour eux, je te prie, un talent d’argent et deux vêtements de rechange.
- Naaman dit : Consens à prendre deux talents. Il le pressa, et il serra deux talents d’argent dans deux sacs, donna deux habits de rechange, et les fit porter devant Guéhazi par deux de ses serviteurs.
- Arrivé à la colline, Guéhazi les prit de leurs mains et les déposa dans la maison, et il renvoya ces gens qui partirent.
- Puis il alla se présenter à son maître. Élisée lui dit : D’où viens-tu, Guéhazi ? Il répondit : Ton serviteur n’est allé ni d’un côté ni d’un autre.
- Mais Élisée lui dit : Mon esprit n’était pas absent, lorsque cet homme a quitté son char pour venir à ta rencontre. Est-ce le temps de prendre de l’argent et de prendre des vêtements, puis des oliviers, des vignes, des brebis, des bœufs, des serviteurs et des servantes ?
- La lèpre de Naaman s’attachera à toi et à ta postérité pour toujours. Et Guéhazi sortit de la présence d’Élisée avec une lèpre comme la neige.
- Naamân, chef de l'armée du roi d'Aram, était un homme en grande considération et faveur auprès de son maître, car c'était par lui que Yahvé avait accordé la victoire aux Araméens, mais cet homme était lépreux.
- Or les Araméens, sortis en razzia, avaient enlevé du territoire d'Israël une petite fille qui était entrée au service de la femme de Naamân.
- Elle dit à sa maîtresse : "Ah! si seulement mon maître s'adressait au prophète de Samarie! Il le délivrerait de sa lèpre."
- Naamân alla informer son seigneur : "Voilà, dit-il, de quelle et quelle manière a parlé la jeune fille qui vient du pays d'Israël."
- Le roi d'Aram répondit : "Pars donc, je vais envoyer une lettre au roi d'Israël." Naamân partit, prenant avec lui dix talents d'argent, 6.000 sicles d'or et dix habits de fête.
- Il présenta au roi d'Israël la lettre, ainsi conçue : "En même temps que te parvient cette lettre, je t'envoie mon serviteur Naamân, pour que tu le délivres de sa lèpre."
- A la lecture de la lettre, le roi d'Israël déchira ses vêtements et dit : "Suis-je un dieu qui puisse donner la mort et la vie, pour que celui-là me mande de délivrer quelqu'un de sa lèpre? Pour sûr, rendez-vous bien compte qu'il me cherche querelle!"
- Mais quand Elisée apprit que le roi d'Israël avait déchiré ses vêtements, il fit dire au roi : "Pourquoi as-tu déchiré tes vêtements? Qu'il vienne donc vers moi, et il saura qu'il y a un prophète en Israël."
- Naamân arriva avec son attelage et son char et s'arrêta à la porte de la maison d'Elisée,
- et Elisée envoya un messager lui dire : "Va te baigner sept fois dans le Jourdain, ta chair redeviendra nette."
- Naamân, irrité, s'en alla en disant : "Je m'étais dit : Sûrement il sortira et se présentera lui-même, puis il invoquera le nom de Yahvé son Dieu, il agitera la main sur l'endroit malade et délivrera la partie lépreuse.
- Est-ce que les fleuves de Damas, l'Abana et le Parpar, ne valent pas mieux que toutes les eaux d'Israël? Ne pourrais-je pas m'y baigner pour être purifié?" Il tourna bride et partit en colère.
- Mais ses serviteurs s'approchèrent et s'adressèrent à lui en ces termes : "Mon père! Si le prophète t'avait prescrit quelque chose de difficile, ne l'aurais-tu pas fait? Combien plus, lorsqu'il te dit : "Baigne-toi et tu seras purifié."
- Il descendit donc et se plongea sept fois dans le Jourdain, selon la parole d'Elisée : sa chair redevint nette comme la chair d'un petit enfant.
- Il revint chez Elisée avec toute son escorte, il entra, se présenta devant lui et dit : "Oui, je sais désormais qu'il n'y a pas de Dieu par toute la terre sauf en Israël! Maintenant, accepte, je te prie, un présent de ton serviteur."
- Mais Elisée répondit : "Aussi vrai qu'est vivant Yahvé que je sers, je n'accepterai rien." Naamân le pressa d'accepter, mais il refusa.
- Alors Naamân dit : "Puisque c'est non, permets qu'on donne à ton serviteur de quoi charger de terre deux mulets, car ton serviteur n'offrira plus ni holocauste ni sacrifice à d'autres dieux qu'à Yahvé.
- Seulement, que Yahvé pardonne ceci à ton serviteur : quand mon maître va au temple de Rimmôn pour y adorer, il s'appuie sur mon bras et je me prosterne dans le temple de Rimmôn en même temps qu'il le fait; veuille Yahvé pardonner cette action à son serviteur!"
- Elisée lui répondit : "Va en paix", et Naamân s'éloigna un bout de chemin.
- Géhazi, le serviteur d'Elisée, se dit : "Mon maître a ménagé Naamân, cet Araméen, en n'acceptant pas de lui ce qu'il avait offert. Aussi vrai que Yahvé est vivant, je cours après lui et j'en obtiendrai quelque chose."
- Et Géhazi se lança à la poursuite de Naamân. Lorsque Naamân le vit courir derrière lui, il sauta de son char à sa rencontre et demanda : "Cela va-t-il bien?"
- Il répondit : "Bien. Mon maître m'a envoyé te dire : A l'instant m'arrivent deux jeunes gens de la montagne d'Ephraïm, des frères prophètes. Donne pour eux, je te prie, un talent d'argent et deux habits de fête."
- Naamân dit : "Veuille accepter deux talents", et il insista; il lia les deux talents d'argent dans deux sacs, avec les deux habits de fête, et les remit à deux de ses serviteurs qui les portèrent devant Géhazi.
- Quand il arriva à l'Ophel, il les prit de leurs mains et les déposa dans la maison; puis il congédia les hommes, qui s'en allèrent.
- Quant à lui, il vint se tenir près de son maître. Elisée lui demanda : "D'où viens-tu, Géhazi?" Il répondit : "Ton serviteur n'est allé nulle part."
- Mais Elisée lui dit : "Mon cur n'était-il pas présent lorsque quelqu'un a quitté son char à ta rencontre? Maintenant tu as reçu l'argent, et tu peux acheter avec cela jardins, oliviers et vignes, petit et gros bétail, serviteurs et servantes.
- Mais la lèpre de Naamân s'attachera à toi et à ta postérité pour toujours." Et Géhazi s'éloigna de lui blanc de lèpre comme la neige.
- Naaman, le général en chef de l’armée du roi de Syrie, était un homme que son maître, le roi de Syrie, tenait en haute estime et auquel il accordait toute sa faveur, car, par lui, l’Éternel avait accordé la victoire aux Syriens. Hélas, ce valeureux guerrier était lépreux.
- Or, au cours d’une incursion dans le territoire d’Israël, des troupes de pillards syriens avaient enlevé une petite fille. À présent, elle était au service de la femme de Naaman.
- Un jour, elle dit à sa maîtresse : - Si seulement mon maître pouvait aller auprès du prophète qui habite à Samarie ! Cet homme le guérirait de sa lèpre.
- Naaman répéta au roi les propos de la jeune fille du pays d’Israël.
- Alors le roi de Syrie lui dit : - C’est bien ! Rends-toi là-bas. Je vais te donner une lettre pour le roi d’Israël. Ainsi Naaman se mit en route, emportant trois cent cinquante kilos d’argent, soixante-dix kilos d’or et dix vêtements de rechange.
- Arrivé à Samarie, il remit au roi d’Israël la lettre dans laquelle il était dit : « Tu recevras ce message par l’intermédiaire de mon général Naaman que je t’envoie pour que tu le guérisses de sa lèpre. »
- Quand le roi d’Israël eut pris connaissance du contenu de cette lettre, il déchira ses vêtements et s’écria : - Est-ce que je suis Dieu, moi ? Est-ce que je suis le maître de la vie et de la mort pour que cet homme me demande de guérir quelqu’un de sa lèpre ? Reconnaissez donc et voyez qu’il me cherche querelle.
- Lorsque Élisée, l’homme de Dieu, apprit que le roi d’Israël avait déchiré ses vêtements, il lui fit dire : - Pourquoi as-tu déchiré tes vêtements ? Que cet homme vienne donc me voir et il saura qu’il y a un prophète en Israël.
- Naaman vint donc avec ses chevaux et son char, et attendit devant la porte de la maison d’Élisée.
- Celui-ci lui fit dire par un envoyé : - Va te laver sept fois dans le Jourdain et tu seras complètement purifié.
- Naaman se mit en colère et il s’en alla en disant : - Je pensais que cet homme viendrait en personne vers moi, qu’il se tiendrait là pour invoquer l’Éternel, son Dieu, puis qu’il passerait sa main sur la partie malade et me guérirait de ma lèpre.
- Les fleuves de Damas, l’Amana et le Parpar, ne valent-ils pas mieux que tous les cours d’eau d’Israël ? Ne pourrais-je pas m’y baigner pour être purifié ? Il fit donc demi-tour et partit furieux.
- Mais ses serviteurs s’approchèrent de lui pour lui dire : - Maître, si ce prophète t’avait ordonné quelque chose de difficile, ne le ferais-tu pas ? À plus forte raison devrais-tu faire ce qu’il t’a dit, s’il ne te demande que de te laver dans l’eau, pour être purifié.
- Alors Naaman descendit dans le Jourdain et s’y trempa sept fois, comme l’homme de Dieu le lui avait ordonné, et sa chair redevint nette comme celle d’un jeune enfant : il était complètement purifié.
- Il retourna vers l’homme de Dieu avec toute son escorte. Lorsqu’il fut arrivé, il se présenta à lui en disant : - Voici : je reconnais qu’il n’y a pas d’autre Dieu sur toute la terre que celui d’Israël. Maintenant, accepte, je te prie, un cadeau de la part de ton serviteur.
- Élisée répondit : - Aussi vrai que l’Éternel que je sers est vivant, je n’accepterai rien. Naaman insista, mais Élisée persista dans son refus.
- Alors Naaman dit : - Puisque tu refuses tout cadeau, permets-moi du moins d’emporter un peu de terre de ton pays, juste autant que deux mulets peuvent en porter, car dorénavant ton serviteur ne veut plus offrir ni holocauste ni sacrifice de communion à d’autre dieu qu’à l’Éternel.
- Seulement, que l’Éternel veuille me pardonner la chose suivante : quand mon souverain se rend dans le temple du dieu Rimmôn pour s’y prosterner, je dois me prosterner en même temps que lui car il s’appuie sur mon bras. Que l’Éternel pardonne donc ce geste à ton serviteur.
- Élisée lui dit : - Va en paix ! Et Naaman le quitta. Lorsqu’il eut parcouru une certaine distance,
La faute et le châtiment de Guéhazi
- Guéhazi, le serviteur d’Élisée l’homme de Dieu, se dit : - Mon maître a voulu ménager ce Syrien, Naaman, et il l’a laissé partir sans accepter aucun des cadeaux qu’il lui avait apportés. Aussi vrai que l’Éternel est vivant, je vais le rattraper et j’obtiendrai certainement quelque chose de lui.
- Guéhazi se mit donc à courir après Naaman. Lorsque celui-ci le vit accourir, il sauta de son char et se précipita vers lui. - Est-ce que tout va bien, lui demanda-t-il ?
- - Oui, tout va bien, répondit Guéhazi. Mon maître m’envoie te dire : « À l’instant, deux jeunes disciples des prophètes viennent d’arriver chez moi de la région montagneuse d’Éphraïm. Peux-tu me donner pour eux trente-cinq kilos d’argent, je te prie, et deux vêtements de rechange ? »
- Naaman lui dit : - Fais-moi le plaisir d’accepter soixante-dix kilos d’argent ! Il insista auprès de lui pour qu’il accepte et mit lui-même les soixante-dix kilos d’argent dans deux sacs qu’il lui donna. Il lui remit aussi deux vêtements d’apparat que deux de ses serviteurs portèrent devant Guéhazi.
- Quand Guéhazi fut arrivé à la colline située près de l’entrée de la ville, il prit les objets de leurs mains, les déposa chez lui, et renvoya les deux serviteurs qui s’en allèrent.
- Puis il alla lui-même se présenter à son maître. Élisée lui demanda : - D’où viens-tu, Guéhazi ? Il répondit : - Ton serviteur n’est allé nulle part.
- Mais Élisée lui dit : - Crois-tu que mon esprit n’était pas avec toi lorsque cet homme a sauté de son char pour aller à ta rencontre ? Penses-tu que c’est le moment de prendre de l’argent et d’acquérir des vêtements, puis des oliviers, des vignes, des brebis et des bœufs, des serviteurs et des servantes ?
- Puisque tu as fait cela, la lèpre de Naaman s’attachera à toi et à tes descendants pour toujours. Alors Guéhazi quitta Élisée, atteint d’une lèpre blanche comme la neige.
Élisée guérit Naaman de la lèpre
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וְ֠נַעֲמָן שַׂר־צְבָ֨א מֶֽלֶךְ־אֲרָ֜ם הָיָ֣ה אִישׁ֩ גָּדֹ֨ול לִפְנֵ֤י אֲדֹנָיו֙ וּנְשֻׂ֣א פָנִ֔ים כִּֽי־בֹ֛ו נָֽתַן־יְהוָ֥ה תְּשׁוּעָ֖ה לַאֲרָ֑ם וְהָאִ֗ישׁ הָיָ֛ה גִּבֹּ֥ור חַ֖יִל מְצֹרָֽע׃
Or Naaman, Chef de l'armée du Roi de Syrie était un homme puissant auprès de son Seigneur, et il était en grand honneur, parce que l'Eternel avait délivré les Syriens par son moyen, mais cet homme fort et vaillant était lépreux.
וַאֲרָם֙ יָצְא֣וּ גְדוּדִ֔ים וַיִּשְׁבּ֛וּ מֵאֶ֥רֶץ יִשְׂרָאֵ֖ל נַעֲרָ֣ה קְטַנָּ֑ה וַתְּהִ֕י לִפְנֵ֖י אֵ֥שֶׁת נַעֲמָֽן׃
Et quelques troupes sorties de Syrie, avaient amené prisonnière une petite fille du pays d'Israël, qui servait la femme de Naaman.
וַתֹּ֙אמֶר֙ אֶל־גְּבִרְתָּ֔הּ אַחֲלֵ֣י אֲדֹנִ֔י לִפְנֵ֥י הַנָּבִ֖יא אֲשֶׁ֣ר בְּשֹׁמְרֹ֑ון אָ֛ז יֶאֱסֹ֥ף אֹתֹ֖ו מִצָּרַעְתֹּֽו׃
Et elle dit à sa maîtresse; Je souhaiterais que mon Seigneur [se présentât] devant le Prophète qui est en Samarie, il l'aurait aussitôt délivré de sa lèpre.
וַיָּבֹ֕א וַיַּגֵּ֥ד לַאדֹנָ֖יו לֵאמֹ֑ר כָּזֹ֤את וְכָזֹאת֙ דִּבְּרָ֣ה הַֽנַּעֲרָ֔ה אֲשֶׁ֖ר מֵאֶ֥רֶץ יִשְׂרָאֵֽל׃
Quelqu'un donc vint et le rapporta à son Seigneur, en disant : La fille qui est du pays d'Israël, a dit telle et telle chose.
וַיֹּ֤אמֶר מֶֽלֶךְ־אֲרָם֙ לֶךְ־בֹּ֔א וְאֶשְׁלְחָ֥ה סֵ֖פֶר אֶל־מֶ֣לֶךְ יִשְׂרָאֵ֑ל וַיֵּלֶךְ֩ וַיִּקַּ֨ח בְּיָדֹ֜ו עֶ֣שֶׂר כִּכְּרֵי־כֶ֗סֶף וְשֵׁ֤שֶׁת אֲלָפִים֙ זָהָ֔ב וְעֶ֖שֶׂר חֲלִיפֹ֥ות בְּגָדִֽים׃
Et le Roi de Syrie dit [à Naaman]: Va, vas-y, et j'enverrai des Lettres au Roi d'Israël. [Naaman] donc s'en alla, et prit avec soi dix talents d'argent, et six mille pièces d'or, et dix robes de rechange.
וַיָּבֵ֣א הַסֵּ֔פֶר אֶל־מֶ֥לֶךְ יִשְׂרָאֵ֖ל לֵאמֹ֑ר וְעַתָּ֗ה כְּבֹ֨וא הַסֵּ֤פֶר הַזֶּה֙ אֵלֶ֔יךָ הִנֵּ֨ה שָׁלַ֤חְתִּי אֵלֶ֙יךָ֙ אֶת־נַעֲמָ֣ן עַבְדִּ֔י וַאֲסַפְתֹּ֖ו מִצָּרַעְתֹּֽו׃
Et il apporta au Roi d'Israël des Lettres de telle teneur. Maintenant, dès-que ces Lettres te seront parvenues, sache que je t'ai envoyé Naaman mon serviteur, afin que tu le délivres de sa lèpre.
וַיְהִ֡י כִּקְרֹא֩ מֶֽלֶךְ־יִשְׂרָאֵ֨ל אֶת־הַסֵּ֜פֶר וַיִּקְרַ֣ע בְּגָדָ֗יו וַיֹּ֙אמֶר֙ הַאֱלֹהִ֥ים אָ֙נִי֙ לְהָמִ֣ית וּֽלְהַחֲיֹ֔ות כִּֽי־זֶה֙ שֹׁלֵ֣חַ אֵלַ֔י לֶאֱסֹ֥ף אִ֖ישׁ מִצָּֽרַעְתֹּ֑ו כִּ֤י אַךְ־דְּעֽוּ־נָא֙ וּרְא֔וּ כִּֽי־מִתְאַנֶּ֥ה ה֖וּא לִֽי׃
Or, dès que le Roi d'Israël eut lu les Lettres il déchira ses vêtements, et dit : Suis-je Dieu pour faire mourir, et pour rendre la vie, que celui-ci envoie vers moi, pour délivrer un homme de sa lèpre? C'est pourquoi sachez maintenant, et voyez qu'il cherche occasion contre moi.
וַיְהִ֞י כִּשְׁמֹ֣עַ ׀ אֱלִישָׁ֣ע אִישׁ־הָאֱלֹהִ֗ים כִּֽי־קָרַ֤ע מֶֽלֶךְ־יִשְׂרָאֵל֙ אֶת־בְּגָדָ֔יו וַיִּשְׁלַח֙ אֶל־הַמֶּ֣לֶךְ לֵאמֹ֔ר לָ֥מָּה קָרַ֖עְתָּ בְּגָדֶ֑יךָ יָבֹֽא־נָ֣א אֵלַ֔י וְיֵדַ֕ע כִּ֛י יֵ֥שׁ נָבִ֖יא בְּיִשְׂרָאֵֽל׃
Mais il arriva que dès qu'Elisée, homme de Dieu, eut appris que le Roi d'Israël avait déchiré ses vêtements, il envoya dire au Roi : Pourquoi as-tu déchiré tes vêtements? Qu'il s'en vienne maintenant vers moi, et qu'il sache qu'il y a un Prophète en Israël.
וַיָּבֹ֥א נַעֲמָ֖ן [בְּסוּסֹו כ] (בְּסוּסָ֣יו ק) וּבְרִכְבֹּ֑ו וַיַּעֲמֹ֥ד פֶּֽתַח־הַבַּ֖יִת לֶאֱלִישָֽׁע׃
Naaman donc s'en vint avec ses chevaux, et avec son chariot, et il se tint à la porte de la maison d'Elisée.
וַיִּשְׁלַ֥ח אֵלָ֛יו אֱלִישָׁ֖ע מַלְאָ֣ךְ לֵאמֹ֑ר הָלֹ֗וךְ וְרָחַצְתָּ֤ שֶֽׁבַע־פְּעָמִים֙ בַּיַּרְדֵּ֔ן וְיָשֹׁ֧ב בְּשָׂרְךָ֛ לְךָ֖ וּטְהָֽר׃
Et Elisée envoya un messager vers lui, pour lui dire : Va, et te lave sept fois au Jourdain, et ta chair te reviendra [telle qu'auparavant], et tu seras net.
וַיִּקְצֹ֥ף נַעֲמָ֖ן וַיֵּלַ֑ךְ וַיֹּאמֶר֩ הִנֵּ֨ה אָמַ֜רְתִּי אֵלַ֣י ׀ יֵצֵ֣א יָצֹ֗וא וְעָמַד֙ וְקָרָא֙ בְּשֵׁם־יְהוָ֣ה אֱלֹהָ֔יו וְהֵנִ֥יף יָדֹ֛ו אֶל־הַמָּקֹ֖ום וְאָסַ֥ף הַמְּצֹרָֽע׃
Mais Naaman se mit en grande colère, et s'en alla, en disant : Voilà, je pensais en moi-même : Il sortira incontinent, et invoquera le Nom de l'Eternel son Dieu, et il avancera sa main sur l'endroit de la plaie, et délivrera le lépreux,
הֲלֹ֡א טֹוב֩ [אֲבָנָה כ] (אֲמָנָ֨ה ק) וּפַרְפַּ֜ר נַהֲרֹ֣ות דַּמֶּ֗שֶׂק מִכֹּל֙ מֵימֵ֣י יִשְׂרָאֵ֔ל הֲלֹֽא־אֶרְחַ֥ץ בָּהֶ֖ם וְטָהָ֑רְתִּי וַיִּ֖פֶן וַיֵּ֥לֶךְ בְּחֵמָֽה׃
Abana et Parpar, fleuves de Damas, ne sont-ils pas meilleurs que toutes les eaux d'Israël? ne m'y laverais-je pas bien? mais deviendrais-je net? ainsi donc il s'en retournait, et s'en allait tout en colère.
וַיִּגְּשׁ֣וּ עֲבָדָיו֮ וַיְדַבְּר֣וּ אֵלָיו֒ וַיֹּאמְר֗וּ אָבִי֙ דָּבָ֣ר גָּדֹ֗ול הַנָּבִ֛יא דִּבֶּ֥ר אֵלֶ֖יךָ הֲלֹ֣וא תַעֲשֶׂ֑ה וְאַ֛ף כִּֽי־אָמַ֥ר אֵלֶ֖יךָ רְחַ֥ץ וּטְהָֽר׃
Mais ses serviteurs s'approchèrent, et lui parlèrent, en disant : Mon père, si le Prophète t'eût dit quelque grande chose, ne l'eusses-tu pas faite? Combien plutôt donc [dois-tu faire] ce qu'il t'a dit : Lave-toi, et tu deviendras net?
וַיֵּ֗רֶד וַיִּטְבֹּ֤ל בַּיַּרְדֵּן֙ שֶׁ֣בַע פְּעָמִ֔ים כִּדְבַ֖ר אִ֣ישׁ הָאֱלֹהִ֑ים וַיָּ֣שָׁב בְּשָׂרֹ֗ו כִּבְשַׂ֛ר נַ֥עַר קָטֹ֖ן וַיִּטְהָֽר׃
Ainsi il descendit, et se plongea sept fois au Jourdain, suivant la parole de l'homme de Dieu; et sa chair lui revint semblable à la chair d'un petit enfant; et il fut net.
וַיָּשָׁב֩ אֶל־אִ֨ישׁ הָאֱלֹהִ֜ים ה֣וּא וְכָֽל־מַחֲנֵ֗הוּ וַיָּבֹא֮ וַיַּעֲמֹ֣ד לְפָנָיו֒ וַיֹּ֗אמֶר הִנֵּה־נָ֤א יָדַ֙עְתִּי֙ כִּ֣י אֵ֤ין אֱלֹהִים֙ בְּכָל־הָאָ֔רֶץ כִּ֖י אִם־בְּיִשְׂרָאֵ֑ל וְעַתָּ֛ה קַח־נָ֥א בְרָכָ֖ה מֵאֵ֥ת עַבְדֶּֽךָ׃
Alors il retourna vers l'homme de Dieu, lui et toute sa suite, et il vint se présenter devant lui; et dit : Voici, maintenant je connais qu'il n'[y a] point d'autre Dieu en toute la terre, qu'en Israël. Maintenant donc, je te prie, prends ce présent de ton serviteur.
וַיֹּ֕אמֶר חַי־יְהוָ֛ה אֲשֶׁר־עָמַ֥דְתִּי לְפָנָ֖יו אִם־אֶקָּ֑ח וַיִּפְצַר־בֹּ֥ו לָקַ֖חַת וַיְמָאֵֽן׃
Mais [Elisée] répondit : L'Eternel, en la présence duquel je me tiens, est vivant, que je ne le prendrai point; et quoique [Naaman] le pressât fort de le prendre, [Elisée] le refusa.
וַיֹּאמֶר֮ נַעֲמָן֒ וָלֹ֕א יֻתַּן־נָ֣א לְעַבְדְּךָ֔ מַשָּׂ֥א צֶֽמֶד־פְּרָדִ֖ים אֲדָמָ֑ה כִּ֡י לֹֽוא־יַעֲשֶׂה֩ עֹ֨וד עַבְדְּךָ֜ עֹלָ֤ה וָזֶ֙בַח֙ לֵאלֹהִ֣ים אֲחֵרִ֔ים כִּ֖י אִם־לַיהוָֽה׃
Naaman dit : Or je te prie, ne pourrait-on point donner de cette terre à ton serviteur la charge de deux mulets? car ton serviteur ne fera plus d'holocauste ni de sacrifice à d'autres dieux, mais seulement à l'Eternel.
לַדָּבָ֣ר הַזֶּ֔ה יִסְלַ֥ח יְהוָ֖ה לְעַבְדֶּ֑ךָ בְּבֹ֣וא אֲדֹנִ֣י בֵית־רִמֹּון֩ לְהִשְׁתַּחֲוֹ֨ת שָׁ֜מָּה וְה֣וּא ׀ נִשְׁעָ֣ן עַל־יָדִ֗י וְהִֽשְׁתַּחֲוֵ֙יתִי֙ בֵּ֣ית רִמֹּ֔ן בְּהִשְׁתַּחֲוָיָ֙תִי֙ בֵּ֣ית רִמֹּ֔ן יִסְלַח־ [נָא כ] יְהוָ֥ה לְעַבְדְּךָ֖ בַּדָּבָ֥ר הַזֶּֽה׃
L'Eternel veuille pardonner ceci à ton serviteur; c'est que quand mon maître entrera dans la maison de Rimmon pour se prosterner là et qu'il s'appuiera sur ma main, je me prosternerai dans la maison de Rimmon; l'Eternel, [dis-je], veuille me le pardonner, quand je me prosternerai dans la maison de Rimmon.
וַיֹּ֥אמֶר לֹ֖ו לֵ֣ךְ לְשָׁלֹ֑ום וַיֵּ֥לֶךְ מֵאִתֹּ֖ו כִּבְרַת־אָֽרֶץ׃ ס
Et [Elisée] lui dit : Va en paix. Ainsi étant parti d'auprès de lui il marcha environ quelque petit espace de pays.
וַיֹּ֣אמֶר גֵּיחֲזִ֗י נַעַר֮ אֱלִישָׁ֣ע אִישׁ־הָאֱלֹהִים֒ הִנֵּ֣ה ׀ חָשַׂ֣ךְ אֲדֹנִ֗י אֶֽת־נַעֲמָ֤ן הָֽאֲרַמִּי֙ הַזֶּ֔ה מִקַּ֥חַת מִיָּדֹ֖ו אֵ֣ת אֲשֶׁר־הֵבִ֑יא חַי־יְהוָה֙ כִּֽי־אִם־רַ֣צְתִּי אַחֲרָ֔יו וְלָקַחְתִּ֥י מֵאִתֹּ֖ו מְאֽוּמָה׃
Alors Guéhazi, le serviteur d Elisée homme de Dieu, dit : Voici, mon maître a refusé de prendre de la main de Naaman Syrien aucune chose de tout ce qu'il avait apporté, l'Eternel est vivant, que je courrai après lui, et que je prendrai quelque chose de lui.
וַיִּרְדֹּ֥ף גֵּיחֲזִ֖י אַחֲרֵ֣י נַֽעֲמָ֑ן וַיִּרְאֶ֤ה נַֽעֲמָן֙ רָ֣ץ אַחֲרָ֔יו וַיִּפֹּ֞ל מֵעַ֧ל הַמֶּרְכָּבָ֛ה לִקְרָאתֹ֖ו וַיֹּ֥אמֶר הֲשָׁלֹֽום׃
Guéhazi donc courut après Naaman; et Naaman le voyant courir après lui, se jeta hors de son chariot au-devant de lui, et [lui] dit : Tout va-t-il bien?
וַיֹּ֣אמֶר ׀ שָׁלֹ֗ום אֲדֹנִי֮ שְׁלָחַ֣נִי לֵאמֹר֒ הִנֵּ֣ה עַתָּ֡ה זֶ֠ה בָּ֣אוּ אֵלַ֧י שְׁנֵֽי־נְעָרִ֛ים מֵהַ֥ר אֶפְרַ֖יִם מִבְּנֵ֣י הַנְּבִיאִ֑ים תְּנָה־נָּ֤א לָהֶם֙ כִּכַּר־כֶּ֔סֶף וּשְׁתֵּ֖י חֲלִפֹ֥ות בְּגָדִֽים׃
Et il répondit : Tout va bien. Mon maître m'a envoyé pour te dire : Voici, à cette heure deux jeunes hommes de la montagne d'Ephraïm sont venus vers moi, qui sont des fils des Prophètes; je te prie donne-leur un talent d'argent; et deux robes de rechange.
וַיֹּ֣אמֶר נַעֲמָ֔ן הֹואֵ֖ל קַ֣ח כִּכָּרָ֑יִם וַיִּפְרָץ־בֹּ֗ו וַיָּצַר֩ כִּכְּרַ֨יִם כֶּ֜סֶף בִּשְׁנֵ֣י חֲרִטִ֗ים וּשְׁתֵּי֙ חֲלִפֹ֣ות בְּגָדִ֔ים וַיִּתֵּן֙ אֶל־שְׁנֵ֣י נְעָרָ֔יו וַיִּשְׂא֖וּ לְפָנָֽיו׃
Et Naaman dit : Prends hardiment deux talents; et il le pressa tant qu'on lia deux talents d'argent dans deux sacs; [il lui donna] aussi deux robes de rechange; et il les donna à deux de ses serviteurs qui les portèrent devant lui.
וַיָּבֹא֙ אֶל־הָעֹ֔פֶל וַיִּקַּ֥ח מִיָּדָ֖ם וַיִּפְקֹ֣ד בַּבָּ֑יִת וַיְשַׁלַּ֥ח אֶת־הָאֲנָשִׁ֖ים וַיֵּלֵֽכוּ׃
Et quand il fut venu en un lieu secret, il le prit d'entre leurs mains, et le serra dans une maison, après quoi il renvoya ces gens-là, et ils s'en retournèrent.
וְהוּא־בָא֙ וַיַּעֲמֹ֣ד אֶל־אֲדֹנָ֔יו וַיֹּ֤אמֶר אֵלָיו֙ אֱלִישָׁ֔ע [מֵאָן כ] (מֵאַ֖יִן ק) גֵּחֲזִ֑י וַיֹּ֕אמֶר לֹֽא־הָלַ֥ךְ עַבְדְּךָ֖ אָ֥נֶה וָאָֽנָה׃
Puis il entra, et se présenta devant son maître. Et Elisée lui dit : D'où viens-tu, Guéhazi? Et il lui répondit : Ton serviteur n'a été nulle part.
וַיֹּ֤אמֶר אֵלָיו֙ לֹא־לִבִּ֣י הָלַ֔ךְ כַּאֲשֶׁ֧ר הָֽפַךְ־אִ֛ישׁ מֵעַ֥ל מֶרְכַּבְתֹּ֖ו לִקְרָאתֶ֑ךָ הַעֵ֞ת לָקַ֤חַת אֶת־הַכֶּ֙סֶף֙ וְלָקַ֣חַת בְּגָדִ֔ים וְזֵיתִ֤ים וּכְרָמִים֙ וְצֹ֣אן וּבָקָ֔ר וַעֲבָדִ֖ים וּשְׁפָחֹֽות׃
Mais [Elisée] lui dit : Mon cœur n'est-il pas allé là, quand l'homme s'est retourné de dessus son chariot au-devant de toi? Est-ce le temps de prendre de l'argent, et de prendre des vêtements, des oliviers, des vignes, du menu et du gros bétail, des serviteurs et des servantes?
וְצָרַ֤עַת נַֽעֲמָן֙ תִּֽדְבַּק־בְּךָ֔ וּֽבְזַרְעֲךָ לְעֹולָ֑ם וַיֵּצֵ֥א מִלְּפָנָ֖יו מְצֹרָ֥ע כַּשָּֽׁלֶג׃ ס
C'est pourquoi là lèpre de Naaman s'attachera à toi, et à ta postérité à jamais. Et [Guéhazi] sortit de devant [Elisée blanc] de lèpre comme de la neige.
La Bible David Martin 1744.
Audio: ℗ Talking Bibles.
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— Guérison de Naaman le Syrien. —
- Naaman, chef de l'armée du roi de Syrie, était auprès de son maître un homme puissant et considéré, car c'était par lui que Yahweh avait accordé le salut aux Syriens ; mais cet homme fort et vaillant était lépreux.
- Or les Syriens, étant sortis par bandes, avaient emmené captive une petite fille du pays d'Israël, qui était au service de la femme de Naaman.
- Elle dit à sa maîtresse : « Oh ! Si mon seigneur était auprès du prophète qui est à Samarie, le prophète le délivrerait de sa lèpre. »
- Naaman vint rapporter ce propos à son maître, en disant : « La jeune fille du pays d'Israël a parlé de telle et telle manière. »
- Et le roi de Syrie dit : « Va, et j'enverrai une lettre au roi d'Israël. » Il partit, prenant avec lui dix talents d'argent, six mille sicles d'or et dix vêtements de rechange.
- Il porta au roi d'Israël la lettre où il était dit : « Or donc, quand cette lettre te sera parvenue, voici que tu sauras que je t'envoie Naaman, mon serviteur, pour que tu le délivres de sa lèpre. »
- Après avoir lu la lettre, le roi d'Israël déchira ses vêtements et dit : « Suis-je un dieu, capable de faire mourir et de faire vivre, qu'il envoie vers moi pour que je délivre un homme de sa lèpre ? Sachez donc et voyez qu'il me cherche querelle. »
- Lorsqu'Elisée, homme de Dieu, apprit que le roi d'Israël avait déchiré ses vêtements, il envoya dire au roi : « Pourquoi as-tu déchiré tes vêtements ? Qu'il vienne donc à moi, et il saura qu'il y a un prophète en Israël. »
- Naaman vint avec ses chevaux et son char, et il s'arrêta à la porte de la maison d'Elisée.
- Elisée lui envoya un messager pour lui dire : « Va, et lave-toi sept fois dans le Jourdain ; ta chair te reviendra, et tu seras pur. »
- Naaman fut irrité, et il s'en alla, en disant : « Voici que je me disais : Il sortira vers moi, il se présentera lui-même, il invoquera le nom de Yahweh, son Dieu, il agitera sa main sur la plaie et délivrera le lépreux.
- Les fleuves de Damas, l'Abana et le Pharphar, ne valent-ils pas mieux que toutes les eaux d'Israël ? Ne pourrais-je pas m'y laver et devenir pur ? » Et se tournant, il s'en allait en colère.
- Ses serviteurs s'approchèrent pour lui parler, et ils dirent : « Mon père, si le prophète t'avait demandé quelque chose de difficile, ne l'aurais-tu pas fait ? Combien plus dois-tu lui obéir, quand il t'a dit : Lave-toi, et tu seras pur ? »
- Il descendit et se plongea sept fois dans le Jourdain, selon la parole de l'homme de Dieu ; et sa chair redevint comme la chair d'un petit enfant, et il fut purifié.
- Naaman retourna vers l'homme de Dieu, avec toute sa suite. Quand il fut arrivé, il se présenta devant lui et dit : « Voici donc que je sais qu'il n'y a point de Dieu sur toute la terre, si ce n'est en Israël. Et maintenant, accepte donc un présent de la part de ton serviteur. »
- Elisée répondit : « Aussi vrai que Yahweh devant qui je me tiens est vivant, je n'accepterai pas ! » Naaman le pressant d'accepter, il refusa.
- Et Naaman dit : « Sinon, permets que l'on donne de la terre à ton serviteur, la charge de deux mulets ; car ton serviteur ne veut plus offrir à d'autres dieux ni holocauste ni sacrifice, si ce n'est à Yahweh.
- Toutefois, que Yahweh pardonne ceci à ton serviteur : Quand mon maître entre dans la maison de Remmon pour y adorer, et qu'il s'appuie sur ma main, je me prosterne aussi dans la maison de Remmon ; daigne Yahweh pardonner à ton serviteur si je me prosterne dans la maison de Remmon ! »
- Elisée lui dit : « Va en paix. » Et Naaman quitta Elisée. Il était à une certaine distance,
- lorsque Giézi, serviteur d'Elisée, homme de Dieu, dit en lui-même : « Voici que mon maître a ménagé Naaman, ce Syrien, en n'acceptant pas de sa main ce qu'il avait apporté. Yahweh est vivant ! Je vais courir après lui et j'en obtiendrai quelque chose. »
- Et Giézi se mit à poursuivre Naaman. Naaman, le voyant courir après lui, descendit de son char pour aller à sa rencontre, et il dit : « Tout va-t-il bien ? »
- Giézi répondit : « Tout va bien ! Mon maître m'envoie te dire : Voici que viennent d'arriver chez moi deux jeunes gens de la montagne d'Ephraïm, d'entre les fils des prophètes ; donne pour eux, je te prie, un talent d'argent et deux vêtements de rechange. »
- Naaman dit : « Consens à prendre deux talents. » Il le pressa d'accepter et, ayant serré deux talents d'argent dans deux sacs avec deux habits de rechange, il les remit à deux de ses serviteurs pour les porter devant Giézi.
- Arrivé à la colline, Giézi les prit de leurs mains et les déposa dans la maison, puis il renvoya les hommes, qui partirent.
- Et il alla se présenter à son maître. Elisée lui dit : « D'où viens-tu, Giézi ? » Il répondit : « Ton serviteur n'est allé ni d'un côté ni d'un autre. »
- Mais Elisée lui dit : « Mon esprit n'est-il pas allé avec toi, lorsque cet homme a quitté son char pour venir à ta rencontre ? Est-ce le moment d'accepter de l'argent, et d'accepter des vêtements et des oliviers et des vignes et des brebis et des bœufs et des serviteurs et des servantes ?
- La lèpre de Naaman s'attachera à toi et à ta postérité pour toujours. » Et Giézi sortit de la présence d'Elisée avec une lèpre blanche comme la neige.
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