2 Rois chapitre 4
- Une femme d’entre les femmes des fils des prophètes cria à Élisée, en disant : Ton serviteur mon mari est mort, et tu sais que ton serviteur craignait l’Éternel ; or le créancier est venu pour prendre mes deux enfants et en faire ses esclaves.
- Élisée lui dit : Que puis-je faire pour toi ? Dis-moi, qu’as-tu à la maison ? Elle répondit : Ta servante n’a rien du tout à la maison qu’un vase d’huile.
- Et il dit : Va demander au dehors des vases chez tous tes voisins, des vases vides, et n’en demande pas un petit nombre.
- Quand tu seras rentrée, tu fermeras la porte sur toi et sur tes enfants ; tu verseras dans tous ces vases, et tu mettras de côté ceux qui seront pleins.
- Alors elle le quitta. Elle ferma la porte sur elle et sur ses enfants ; ils lui présentaient les vases, et elle versait.
- Lorsque les vases furent pleins, elle dit à son fils : Présente-moi encore un vase. Mais il lui répondit : Il n’y a plus de vase. Et l’huile s’arrêta.
- Elle alla le rapporter à l’homme de Dieu, et il dit : Va vendre l’huile, et paie ta dette ; et tu vivras, toi et tes fils, de ce qui restera.
- Un jour Élisée passait par Sunem. Il y avait là une femme de distinction, qui le pressa d’accepter à manger. Et toutes les fois qu’il passait, il se rendait chez elle pour manger.
- Elle dit à son mari : Voici, je sais que cet homme qui passe toujours chez nous est un saint homme de Dieu.
- Faisons une petite chambre haute avec des murs, et mettons-y pour lui un lit, une table, un siège et un chandelier, afin qu’il s’y retire quand il viendra chez nous.
- Élisée, étant revenu à Sunem, se retira dans la chambre haute et y coucha.
- Il dit à Guéhazi, son serviteur : Appelle cette Sunamite. Guéhazi l’appela, et elle se présenta devant lui.
- Et Élisée dit à Guéhazi : Dis-lui : Voici, tu nous as montré tout cet empressement ; que peut-on faire pour toi ? Faut-il parler pour toi au roi ou au chef de l’armée ? Elle répondit : J’habite au milieu de mon peuple.
- Et il dit : Que faire pour elle ? Guéhazi répondit : Mais, elle n’a point de fils, et son mari est vieux.
- Et il dit : Appelle-la. Guéhazi l’appela, et elle se présenta à la porte.
- Élisée lui dit : À cette même époque, l’année prochaine, tu embrasseras un fils. Et elle dit : Non ! Mon seigneur, homme de Dieu, ne trompe pas ta servante !
- Cette femme devint enceinte, et elle enfanta un fils à la même époque, l’année suivante, comme Élisée lui avait dit.
- L’enfant grandit. Et un jour qu’il était allé trouver son père vers les moissonneurs,
- il dit à son père : Ma tête ! Ma tête ! Le père dit à son serviteur : Porte-le à sa mère.
- Le serviteur l’emporta et l’amena à sa mère. Et l’enfant resta sur les genoux de sa mère jusqu’à midi, puis il mourut.
- Elle monta, le coucha sur le lit de l’homme de Dieu, ferma la porte sur lui, et sortit.
- Elle appela son mari, et dit : Envoie-moi, je te prie, un des serviteurs et une des ânesses ; je veux aller en hâte vers l’homme de Dieu, et je reviendrai.
- Et il dit : Pourquoi veux-tu aller aujourd’hui vers lui ? Ce n’est ni nouvelle lune ni sabbat. Elle répondit : Tout va bien.
- Puis elle fit seller l’ânesse, et dit à son serviteur : Mène et pars ; ne m’arrête pas en route sans que je te le dise.
- Elle partit donc et se rendit vers l’homme de Dieu sur la montagne du Carmel. L’homme de Dieu, l’ayant aperçue de loin, dit à Guéhazi, son serviteur : Voici cette Sunamite !
- Maintenant, cours donc à sa rencontre, et dis-lui : Te portes-tu bien ? Ton mari et ton enfant se portent-ils bien ? Elle répondit : Bien.
- Et dès qu’elle fut arrivée auprès de l’homme de Dieu sur la montagne, elle embrassa ses pieds. Guéhazi s’approcha pour la repousser. Mais l’homme de Dieu dit : Laisse-la, car son âme est dans l’amertume, et l’Éternel me l’a caché et ne me l’a point fait connaître.
- Alors elle dit : Ai-je demandé un fils à mon seigneur ? N’ai-je pas dit : Ne me trompe pas ?
- Et Élisée dit à Guéhazi : Ceins tes reins, prends mon bâton dans ta main, et pars. Si tu rencontres quelqu’un, ne le salue pas ; et si quelqu’un te salue, ne lui réponds pas. Tu mettras mon bâton sur le visage de l’enfant.
- La mère de l’enfant dit : L’Éternel est vivant et ton âme est vivante ! Je ne te quitterai point. Et il se leva et la suivit.
- Guéhazi les avait devancés, et il avait mis le bâton sur le visage de l’enfant ; mais il n’y eut ni voix ni signe d’attention. Il s’en retourna à la rencontre d’Élisée, et lui rapporta la chose, en disant : L’enfant ne s’est pas réveillé.
- Lorsque Élisée arriva dans la maison, voici, l’enfant était mort, couché sur son lit.
- Élisée entra et ferma la porte sur eux deux, et il pria l’Éternel.
- Il monta, et se coucha sur l’enfant ; il mit sa bouche sur sa bouche, ses yeux sur ses yeux, ses mains sur ses mains, et il s’étendit sur lui. Et la chair de l’enfant se réchauffa.
- Élisée s’éloigna, alla çà et là par la maison, puis remonta et s’étendit sur l’enfant. Et l’enfant éternua sept fois, et il ouvrit les yeux.
- Élisée appela Guéhazi, et dit : Appelle cette Sunamite. Guéhazi l’appela, et elle vint vers Élisée, qui dit : Prends ton fils !
- Elle alla se jeter à ses pieds, et se prosterna contre terre. Et elle prit son fils, et sortit.
- Élisée revint à Guilgal, et il y avait une famine dans le pays. Comme les fils des prophètes étaient assis devant lui, il dit à son serviteur : Mets le grand pot, et fais cuire un potage pour les fils des prophètes.
- L’un d’eux sortit dans les champs pour cueillir des herbes ; il trouva de la vigne sauvage et il y cueillit des coloquintes sauvages, plein son vêtement. Quand il rentra, il les coupa en morceaux dans le pot où était le potage, car on ne les connaissait pas.
- On servit à manger à ces hommes ; mais dès qu’ils eurent mangé du potage, ils s’écrièrent : La mort est dans le pot, homme de Dieu ! Et ils ne purent manger.
- Élisée dit : Prenez de la farine. Il en jeta dans le pot, et dit : Sers à ces gens, et qu’ils mangent. Et il n’y avait plus rien de mauvais dans le pot.
- Un homme arriva de Baal Schalischa. Il apporta du pain des prémices à l’homme de Dieu, vingt pains d’orge, et des épis nouveaux dans son sac. Élisée dit : Donne à ces gens, et qu’ils mangent.
- Son serviteur répondit : Comment pourrais-je en donner à cent personnes ? Mais Élisée dit : Donne à ces gens, et qu’ils mangent ; car ainsi parle l’Éternel : On mangera, et on en aura de reste.
- Il mit alors les pains devant eux ; et ils mangèrent et en eurent de reste, selon la parole de l’Éternel.
Miracles accomplis par Élisée
- La femme d'un des frères prophètes implora Elisée en ces termes : "Ton serviteur, mon mari, est mort, et tu sais que ton serviteur craignait Yahvé. Or le prêteur sur gages est venu pour prendre mes deux enfants et en faire ses esclaves."
- Elisée lui dit : "Que puis-je faire pour toi? Dis-moi, qu'as-tu à la maison?" Elle répondit : "Ta servante n'a rien du tout à la maison, sauf un flacon d'huile."
- Alors, il dit : "Va emprunter dehors des vases à tous tes voisins, des vases vides et pas trop peu!
- Puis tu rentreras, tu fermeras la porte sur toi et sur tes fils et tu verseras l'huile dans tous ces vases, en les mettant de côté à mesure qu'ils seront pleins."
- Elle le quitta et ferma la porte sur elle et sur ses fils; ceux-ci lui tendaient les vases et elle ne cessait de verser.
- Or, quand les vases furent pleins, elle dit à son fils "Tends-moi encore un vase", mais il répondit : "Il n'y a plus de vase"; alors l'huile cessa de couler.
- Elle alla rendre compte à l'homme de Dieu, qui dit : "Va vendre cette huile, tu rachèteras ton gage et tu vivras du reste, toi et tes fils!"
- Un jour qu'Elisée passait à Shunem, une femme de qualité qui y vivait l'invita à table. Depuis, chaque fois qu'il passait, il se rendait là pour manger.
- Elle dit à son mari : "Vois! Je suis sûre que c'est un saint homme de Dieu qui passe toujours par chez nous.
- Construisons-lui donc une petite chambre haute avec des murs, et nous y mettrons pour lui un lit, une table, un siège et une lampe : quand il viendra chez nous, il se retirera là."
- Un jour qu'il vint là, il se retira dans la chambre haute et s'y coucha.
- Il dit à Géhazi son serviteur : "Appelle cette bonne Shunamite"Il l'appela et elle se tint devant lui.
- Elisée reprit : "Dis-lui : Tu t'es donné tout ce souci pour nous. Que peut-on faire pour toi? Y a-t-il un mot à dire pour toi au roi ou au chef de l'armée?" Mais elle répondit : "Je séjourne au milieu des miens."
- Il continua : "Alors, que peut-on faire pour elle?" Géhazi répondit : "Eh bien! Elle n'a pas de fils et son mari est âgé."
- Elisée dit : "Appelle-la"Le serviteur l'appela et elle se tint à l'entrée.
- "A cette saison, l'an prochain, dit-il, tu tiendras un fils dans tes bras." Mais elle dit : "Non, Monseigneur, ne trompe pas ta servante!"
- Or la femme conçut et elle enfanta un fils à la saison que lui avait dite Elisée.
- L'enfant grandit. Un jour il alla trouver son père auprès des moissonneurs
- et il dit à son père : "Oh! ma tête! ma tête!" et le père ordonna à un serviteur de le porter à sa mère.
- Celui-ci le prit et le conduisit à sa mère; il resta sur ses genoux jusqu'à midi et il mourut.
- Elle monta l'étendre sur le lit de l'homme de Dieu, ferma la porte et sortit.
- Elle appela son mari et dit : "Envoie-moi l'un des serviteurs avec une ânesse, je cours chez l'homme de Dieu et je reviens."
- Il demanda : "Pourquoi vas-tu chez lui aujourd'hui? Ce n'est pas la néoménie ni le sabbat", mais elle répondit : "Reste en paix."
- Elle fit seller l'ânesse et dit à son serviteur : "Mène-moi, va! Ne m'arrête pas en route sans que je te l'ordonne";
- elle partit et alla vers l'homme de Dieu, au mont Carmel. Lorsque l'homme de Dieu la vit de loin, il dit à son serviteur Géhazi : "Voici cette bonne Shunamite.
- Maintenant, cours à sa rencontre et demande-lui : Vas-tu bien? Ton mari va-t-il bien? Ton enfant va-t-il bien?" Elle répondit : "Bien."
- Quand elle rejoignit l'homme de Dieu sur la montagne, elle saisit ses pieds. Géhazi s'approcha pour la repousser, mais l'homme de Dieu dit : "Laisse-la, car son âme est dans l'amertume; Yahvé me l'a caché, il ne m'a rien annoncé."
- Elle dit : "Avais-je demandé un fils à Monseigneur? Ne t'avais-je pas dit de ne pas me leurrer?"
- Elisée dit à Géhazi : "Ceins tes reins, prends mon bâton en main et va! Si tu rencontres quelqu'un, tu ne le salueras pas, et si quelqu'un te salue, tu ne lui répondras pas. Tu étendras mon bâton au-dessus de l'enfant."
- Mais la mère de l'enfant dit : "Aussi vrai que Yahvé est vivant et que tu vis toi-même, je ne te quitterai pas!" Alors il se leva et la suivit.
- Géhazi les avait précédés et il avait étendu le bâton au-dessus de l'enfant, mais il n'y eut ni voix ni réaction. Il revint au-devant d'Elisée et lui rapporta ceci : "L'enfant ne s'est pas réveillé."
- Elisée arriva à la maison; là était l'enfant, mort et couché sur son propre lit.
- Il entra, ferma la porte sur eux deux et pria Yahvé.
- Puis il monta sur le lit, s'étendit sur l'enfant, mit sa bouche contre sa bouche, ses yeux contre ses yeux, ses mains contre ses mains, il se replia sur lui et la chair de l'enfant se réchauffa.
- Il se remit à marcher de long en large dans la maison, puis remonta et se replia sur lui, jusqu'à sept fois : alors l'enfant éternua et ouvrit les yeux.
- Il appela Géhazi et lui dit : "Fais venir cette bonne Shunamite." Il l'appela. Lorsqu'elle arriva près de lui, il dit : "Prends ton fils."
- Elle entra, tomba à ses pieds et se prosterna à terre, puis elle prit son fils et sortit.
- Elisée revint à Gilgal pendant que la famine était dans le pays. Comme les frères prophètes étaient assis devant lui, il dit à son serviteur : "Mets la grande marmite sur le feu et cuis une soupe pour les frères prophètes."
- L'un d'eux sortit dans la campagne pour ramasser des herbes, trouva des sarments sauvages, sur lesquels il cueillit des coloquintes, plein son vêtement. Il revint et les coupa en morceaux dans la marmite de soupe, car on ne savait pas ce que c'était.
- On versa à manger aux hommes. Mais à peine eurent-ils goûté le potage qu'ils poussèrent un cri : "Homme de Dieu! Il y a la mort dans la marmite!" et ils ne purent pas manger.
- Alors Elisée dit : "Eh bien! apportez de la farine." Il la jeta dans la marmite et dit : "Verse aux gens et qu'ils mangent"Il n'y avait plus rien de mauvais dans la marmite.
- Un homme vint de Baal-Shalisha et apporta à l'homme de Dieu du pain de prémices, vingt pains d'orge et du grain frais dans son épi. Celui-ci ordonna : "Offre aux gens et qu'ils mangent",
- mais son serviteur répondit : "Comment servirai-je cela à cent personnes?" Il reprit : "Offre aux gens et qu'ils mangent, car ainsi a parlé Yahvé : On mangera et on en aura de reste."
- Il leur servit, ils mangèrent et en eurent de reste, selon la parole de Yahvé.
- La veuve d’un disciple des prophètes implora Élisée en ces termes : - Ton serviteur mon mari est mort. Tu sais combien il révérait l’Éternel. Or, voilà que l’homme qui lui avait prêté de l’argent veut prendre mes deux enfants et en faire des esclaves.
- Élisée lui demanda : - Que puis-je faire pour toi ? Dis-moi ce que tu as dans ta maison. Elle répondit : - Je n’ai plus rien d’autre chez moi qu’un flacon d’huile.
- Il dit alors : - Va donc emprunter chez tous tes voisins autant de récipients vides que tu pourras.
- Puis tu rentreras chez toi, tu fermeras la porte sur toi et sur tes fils, tu verseras de l’huile dans tous ces récipients et tu les mettras de côté à mesure qu’ils seront pleins.
- La femme le quitta et fit ce qu’il lui avait dit. Elle ferma la porte sur elle et sur ses fils ; ceux-ci lui présentaient les récipients, et elle les remplissait.
- Lorsqu’ils furent tous pleins, elle dit à l’un de ses fils : - Passe-moi encore un récipient. Mais il lui répondit : - Il n’y en a plus. Au même moment, l’huile s’arrêta de couler.
- Elle alla le raconter à l’homme de Dieu qui lui dit : - Va vendre cette huile. Tu pourras rembourser ta dette et vivre, toi et tes fils, avec ce qui te restera.
Élisée et le fils de la Sunamite
La naissance de l’enfant
- Un jour, Élisée passait par le village de Sunem. Une femme riche insista auprès de lui pour qu’il accepte de prendre un repas chez elle. Dès lors, chaque fois qu’il passait par ce village, il s’arrêtait chez elle pour manger.
- Elle dit à son mari : - Je sais que cet homme qui passe toujours chez nous est un saint homme de Dieu.
- Nous pourrions lui construire une petite chambre sur le toit et y mettre pour lui un lit, une table, une chaise et une lampe. Il pourrait loger là quand il viendra chez nous.
- Un jour qu’Élisée repassait à Sunem, il alla donc se retirer dans la petite chambre haute et y passa la nuit.
- Puis il dit à son serviteur Guéhazi : - Appelle cette Sunamite ! Guéhazi l’appela, et elle vint se présenter devant lui.
- Élisée dit à Guéhazi : - Dis-lui : « Tu t’es donné beaucoup de peine en faisant tout cela pour nous. Que pouvons-nous faire pour toi ? Faut-il parler en ta faveur au roi ou au chef de l’armée ? » Elle répondit : - Non, merci. Je vis heureuse au milieu de mon peuple.
- Élisée demanda à son serviteur : - Que pourrions-nous faire pour elle ? Guéhazi répondit : - Hélas ! elle n’a pas d’enfant, et son mari est âgé.
- Élisée lui dit : - Appelle-la ! Guéhazi obéit, et elle vint se présenter sur le pas de la porte.
- Élisée lui dit : - L’an prochain, à la même époque, tu tiendras un fils dans tes bras ! Elle s’écria alors : - Que mon seigneur, homme de Dieu, ne me donne pas de faux espoirs, moi qui suis sa servante !
- Cependant, cette femme devint enceinte et, l’année suivante à la même époque, elle donna naissance à un fils, exactement comme Élisée le lui avait prédit.
- L’enfant grandit. Un jour qu’il était allé rejoindre son père auprès des moissonneurs,
- il cria soudain à son père : - Oh, ma tête ! Que j’ai mal à la tête ! Le père ordonna à son serviteur : - Emporte-le vite chez sa mère !
- Le serviteur l’emporta et l’amena à sa mère, qui le prit sur ses genoux. Il y resta jusqu’à midi, puis il mourut.
- Elle monta dans la chambre du prophète, le coucha sur le lit de l’homme de Dieu, referma la porte sur lui et sortit.
- Puis elle appela son mari et lui dit : - Donne-moi, je te prie, l’un des jeunes serviteurs et une ânesse ; je vais vite aller chez l’homme de Dieu et je reviens aussitôt.
- - Pourquoi veux-tu aller chez lui aujourd’hui ? lui demanda-t-il. Ce n’est ni la nouvelle lune ni un jour de sabbat. Elle lui répondit : - Tout va bien.
- Puis elle fit seller l’ânesse et dit à son jeune serviteur : - Conduis-moi rapidement ! Ne m’arrête pas en cours de route sans que je te l’ordonne !
- Elle voyagea ainsi et parvint jusqu’au mont Carmel où habitait l’homme de Dieu. Quand celui-ci l’aperçut de loin, il dit à son serviteur Guéhazi : - Regarde, c’est notre Sunamite.
- Cours vite à sa rencontre et demande-lui : « Tout va-t-il bien pour toi ? Ton mari est-il en bonne santé ? L’enfant va-t-il bien ? » Elle répondit : - Tout va bien.
- Elle poursuivit jusqu’à l’homme de Dieu sur la montagne, elle se jeta à ses pieds. Guéhazi s’approcha pour l’écarter. Mais Élisée lui dit : - Laisse-la faire ! Elle est profondément affligée, mais l’Éternel ne me l’a pas fait savoir et il ne m’en a pas révélé la cause.
- Alors la femme s’écria : - Est-ce que j’ai demandé un fils à mon seigneur ? Ne t’avais-je pas dit : « Ne me donne pas de faux espoirs » ?
- Élisée ordonna à Guéhazi : - Mets ta ceinture ! Prends mon bâton en main et va. Si tu rencontres quelqu’un en chemin, ne perds pas de temps à le saluer, et si quelqu’un te salue, ne t’arrête pas pour lui répondre. Quand tu arriveras dans la maison de cette femme, tu poseras mon bâton sur le visage du garçon.
- La mère de l’enfant s’écria : - Aussi vrai que l’Éternel est vivant et que tu es toi-même en vie, je ne partirai pas sans toi ! Alors Élisée se leva et se mit en route avec elle.
- Guéhazi les avait devancés et il avait posé le bâton sur le visage du petit garçon, mais rien ne s’était passé : pas un son, pas une réaction. Il revint donc sur ses pas, à la rencontre d’Élisée, et lui annonça que l’enfant n’était pas revenu à lui.
- Quand Élisée arriva à la maison, le petit garçon était mort, étendu sur le lit.
- Élisée entra, ferma la porte sur eux deux et pria l’Éternel.
- Il monta sur le lit et se plaça sur l’enfant, il appliqua sa bouche sur sa bouche, ses yeux sur ses yeux, ses mains sur ses mains. Comme il restait ainsi étendu sur lui, le corps de l’enfant commença à se réchauffer.
- Le prophète se releva, marcha de long en large dans la chambre, puis s’étendit de nouveau sur l’enfant. Soudain le petit garçon éternua sept fois et rouvrit les yeux.
- Élisée appela Guéhazi et lui dit : - Va chercher cette Sunamite ! Guéhazi l’appela et elle vint vers Élisée qui lui dit : - Voici ton fils, reprends-le !
- Elle s’avança, se jeta à ses pieds et se prosterna jusqu’à terre, puis elle prit son fils dans ses bras et sortit de la pièce.
Élisée pourvoit à la nourriture de ses disciples
- Élisée retourna à Guilgal. Or, la famine sévissait dans cette contrée. Un jour, ses disciples étaient assis devant lui. Il s’interrompit et dit à son serviteur : - Mets la grande marmite sur le feu et prépare une soupe pour les disciples !
- Alors un membre du groupe sortit dans la campagne pour ramasser des légumes. Dans une vigne sauvage, il trouva des coloquintes sauvages et en remplit le pan de son vêtement. À son retour, il les coupa en morceaux et en remplit la marmite pour la soupe, mais personne ne savait ce que c’était.
- On servit la soupe aux hommes, mais dès qu’ils l’eurent goûtée, ils s’écrièrent : - Cette soupe est du poison, homme de Dieu ! Et ils ne purent la manger.
- Mais Élisée ordonna : - Apportez-moi de la farine ! Il en versa dans la marmite et dit : - Que l’on serve ces gens et qu’ils mangent ! La soupe qui était dans la marmite ne contenait plus rien de mauvais.
- À cette époque, un homme vint de Baal-Chalicha. Il apporta des vivres à l’homme de Dieu : vingt pains d’orge et de blé nouveau dans son sac, comme premiers produits de la nouvelle récolte. Élisée dit à son serviteur : - Partage ces vivres entre tout le monde et qu’ils mangent.
- Celui-ci répondit : - Comment pourrais-je nourrir cent personnes avec cela ? Mais Élisée répéta : - Partage ces vivres entre tous et qu’ils mangent, car l’Éternel déclare : « Chacun mangera à sa faim, et il y aura même des restes. »
- Le serviteur distribua les pains à tout le monde, ils mangèrent, et il y eut effectivement des restes, comme l’Éternel l’avait annoncé.
Élisée secourt une pauvre veuve
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וְאִשָּׁ֣ה אַחַ֣ת מִנְּשֵׁ֣י בְנֵֽי־הַ֠נְּבִיאִים צָעֲקָ֨ה אֶל־אֱלִישָׁ֜ע לֵאמֹ֗ר עַבְדְּךָ֤ אִישִׁי֙ מֵ֔ת וְאַתָּ֣ה יָדַ֔עְתָּ כִּ֣י עַבְדְּךָ֔ הָיָ֥ה יָרֵ֖א אֶת־יְהוָ֑ה וְהַ֨נֹּשֶׁ֔ה בָּ֗א לָקַ֜חַת אֶת־שְׁנֵ֧י יְלָדַ֛י לֹ֖ו לַעֲבָדִֽים׃
Or une veuve d'un des fils des Prophètes cria à Elisée, en disant : Ton serviteur mon mari est mort, et tu sais que ton serviteur craignait l'Eternel, et son créancier est venu pour prendre mes deux enfants, afin qu'ils soient ses esclaves.
וַיֹּ֨אמֶר אֵלֶ֤יהָ אֱלִישָׁע֙ מָ֣ה אֶֽעֱשֶׂה־לָּ֔ךְ הַגִּ֣ידִי לִ֔י מַה־יֶּשׁ־ [לְכִי כ] (לָ֖ךְ ק) בַּבָּ֑יִת וַתֹּ֗אמֶר אֵ֣ין לְשִׁפְחָתְךָ֥ כֹל֙ בַּבַּ֔יִת כִּ֖י אִם־אָס֥וּךְ שָֽׁמֶן׃
Et Elisée lui répondit : Qu'est-ce que je ferai pour toi? déclare-moi ce que tu as en la maison. Et elle dit : Ta servante n'a rien dans toute la maison qu'un pot d'huile.
וַיֹּ֗אמֶר לְכִ֨י שַׁאֲלִי־לָ֤ךְ כֵּלִים֙ מִן־הַח֔וּץ מֵאֵ֖ת כָּל־ [שִׁכְנָכֵי כ] (שְׁכֵנָ֑יִךְ ק) כֵּלִ֥ים רֵקִ֖ים אַל־תַּמְעִֽיטִי׃
Alors il lui dit : Va, demande des vaisseaux dans la rue à tous tes voisins, des vaisseaux vides, et n'en demande pas même en petit nombre.
וּבָ֗את וְסָגַ֤רְתְּ הַדֶּ֙לֶת֙ בַּעֲדֵ֣ךְ וּבְעַד־בָּנַ֔יִךְ וְיָצַ֕קְתְּ עַ֥ל כָּל־הַכֵּלִ֖ים הָאֵ֑לֶּה וְהַמָּלֵ֖א תַּסִּֽיעִי׃
Puis rentre, et ferme la porte sur toi et sur tes enfants, et verse [de ce pot d'huile] dans tous ces vaisseaux, faisant ôter ceux qui seront pleins.
וַתֵּ֙לֶךְ֙ מֵֽאִתֹּ֔ו וַתִּסְגֹּ֣ר הַדֶּ֔לֶת בַּעֲדָ֖הּ וּבְעַ֣ד בָּנֶ֑יהָ הֵ֛ם מַגִּשִׁ֥ים אֵלֶ֖יהָ וְהִ֥יא [מֵיצָקֶת כ] (מֹוצָֽקֶת׃ ק)
Elle se retira donc d'auprès de lui, et ayant fermé la porte sur elle et sur ses enfants, ils lui apportaient [les vaisseaux], et elle versait.
וַיְהִ֣י ׀ כִּמְלֹ֣את הַכֵּלִ֗ים וַתֹּ֤אמֶר אֶל־בְּנָהּ֙ הַגִּ֨ישָׁה אֵלַ֥י עֹוד֙ כֶּ֔לִי וַיֹּ֣אמֶר אֵלֶ֔יהָ אֵ֥ין עֹ֖וד כֶּ֑לִי וַֽיַּעֲמֹ֖ד הַשָּֽׁמֶן׃
Et il arriva qu'aussitôt qu'elle eut rempli les vaisseaux, elle dit à son fils : Apporte-moi encore un vaisseau ; et il répondit : Il n'y a plus de vaisseau; et l'huile s'arrêta.
וַתָּבֹ֗א וַתַּגֵּד֙ לְאִ֣ישׁ הָאֱלֹהִ֔ים וַיֹּ֗אמֶר לְכִי֙ מִכְרִ֣י אֶת־הַשֶּׁ֔מֶן וְשַׁלְּמִ֖י אֶת־ [נִשְׁיֵכִי כ] (נִשְׁיֵ֑ךְ ק) וְאַ֣תְּ [בְּנֵיכִי כ] (וּבָנַ֔יִךְ ק) תִֽחְיִ֖י בַּנֹּותָֽר׃ פ
Puis elle s'en vint, et le raconta à l'homme de Dieu, qui lui dit : Va, vends l'huile, et paye ta dette; et vous vivrez, toi et tes fils, de ce qu'il y aura de reste.
וַיְהִ֨י הַיֹּ֜ום וַיַּעֲבֹ֧ר אֱלִישָׁ֣ע אֶל־שׁוּנֵ֗ם וְשָׁם֙ אִשָּׁ֣ה גְדֹולָ֔ה וַתַּחֲזֶק־בֹּ֖ו לֶאֱכָל־לָ֑חֶם וַֽיְהִי֙ מִדֵּ֣י עָבְרֹ֔ו יָסֻ֥ר שָׁ֖מָּה לֶאֱכָל־לָֽחֶם׃
Or il arriva qu'un jour qu'Elisée passait par Sunem, où il y avait une femme qui avait de grands biens, elle le retint avec grande instance à manger du pain; et toutes les fois qu'il passait, il s'y retirait pour manger du pain.
וַתֹּ֙אמֶר֙ אֶל־אִישָׁ֔הּ הִנֵּה־נָ֣א יָדַ֔עְתִּי כִּ֛י אִ֥ישׁ אֱלֹהִ֖ים קָדֹ֣ושׁ ה֑וּא עֹבֵ֥ר עָלֵ֖ינוּ תָּמִֽיד׃
Et elle dit à son mari : Voilà, je connais maintenant que cet homme qui passe souvent chez nous, est un saint homme de Dieu.
נַֽעֲשֶׂה־נָּ֤א עֲלִיַּת־קִיר֙ קְטַנָּ֔ה וְנָשִׂ֨ים לֹ֥ו שָׁ֛ם מִטָּ֥ה וְשֻׁלְחָ֖ן וְכִסֵּ֣א וּמְנֹורָ֑ה וְהָיָ֛ה בְּבֹאֹ֥ו אֵלֵ֖ינוּ יָס֥וּר שָֽׁמָּה׃
Faisons-lui, je te prie, une petite chambre haute, et mettons-lui là un lit, une table, un siège, et un chandelier, afin que quand il viendra chez nous, il se retire là.
וַיְהִ֥י הַיֹּ֖ום וַיָּ֣בֹא שָׁ֑מָּה וַיָּ֥סַר אֶל־הָעֲלִיָּ֖ה וַיִּשְׁכַּב־שָֽׁמָּה׃
Etant donc un jour venu là, il se retira dans cette chambre haute, et y reposa.
וַיֹּ֙אמֶר֙ אֶל־גֵּחֲזִ֣י נַעֲרֹ֔ו קְרָ֖א לַשּׁוּנַמִּ֣ית הַזֹּ֑את וַיִּקְרָא־לָ֔הּ וַֽתַּעֲמֹ֖ד לְפָנָֽיו׃
Puis il dit à Guéhazi son serviteur : Appelle cette Sunamite, et il l'appela; et elle se présenta devant lui.
וַיֹּ֣אמֶר לֹ֗ו אֱמָר־נָ֣א אֵלֶיהָ֮ הִנֵּ֣ה חָרַ֣דְתְּ ׀ אֵלֵינוּ֮ אֶת־כָּל־הַחֲרָדָ֣ה הַזֹּאת֒ מֶ֚ה לַעֲשֹׂ֣ות לָ֔ךְ הֲיֵ֤שׁ לְדַבֶּר־לָךְ֙ אֶל־הַמֶּ֔לֶךְ אֹ֖ו אֶל־שַׂ֣ר הַצָּבָ֑א וַתֹּ֕אמֶר בְּתֹ֥וךְ עַמִּ֖י אָנֹכִ֥י יֹשָֽׁבֶת׃
Et il dit à Guéhazi : Dis maintenant à cette femme : Voici, tu as pris tous ces soins pour nous, que pourrait-on faire pour toi? as-tu à parler au Roi, ou au Chef de l'armée? Et elle répondit : J'habite au milieu de mon peuple.
וַיֹּ֕אמֶר וּמֶ֖ה לַעֲשֹׂ֣ות לָ֑הּ וַיֹּ֣אמֶר גֵּיחֲזִ֗י אֲבָ֛ל בֵּ֥ן אֵֽין־לָ֖הּ וְאִישָׁ֥הּ זָקֵֽן׃
Et il dit [à Guéhazi] : Que faudrait-il faire pour elle? Et Guéhazi répondit : Certes elle n'a point de fils, et son mari est vieux.
וַיֹּ֖אמֶר קְרָא־לָ֑הּ וַיִּקְרָא־לָ֔הּ וַֽתַּעֲמֹ֖ד בַּפָּֽתַח׃
Et [Elisée] lui dit : Appelle-la; et il l'appela, et elle se présenta à la porte.
וַיֹּ֗אמֶר לַמֹּועֵ֤ד הַזֶּה֙ כָּעֵ֣ת חַיָּ֔ה [אַתִּי כ] (אַ֖תְּ ק) חֹבֶ֣קֶת בֵּ֑ן וַתֹּ֗אמֶר אַל־אֲדֹנִי֙ אִ֣ישׁ הָאֱלֹהִ֔ים אַל־תְּכַזֵּ֖ב בְּשִׁפְחָתֶֽךָ׃
Et il lui dit : L'année qui vient, [et] en cette même saison, tu embrasseras un fils. Et elle répondit : Mon seigneur, homme de Dieu, ne mens point, ne mens point à ta servante!
וַתַּ֥הַר הָאִשָּׁ֖ה וַתֵּ֣לֶד בֵּ֑ן לַמֹּועֵ֤ד הַזֶּה֙ כָּעֵ֣ת חַיָּ֔ה אֲשֶׁר־דִּבֶּ֥ר אֵלֶ֖יהָ אֱלִישָֽׁע׃
Cette femme-là donc conçut, et enfanta un fils un an après, en la même saison, comme Elisée lui avait dit.
וַיִּגְדַּ֖ל הַיָּ֑לֶד וַיְהִ֣י הַיֹּ֔ום וַיֵּצֵ֥א אֶל־אָבִ֖יו אֶל־הַקֹּצְרִֽים׃
Et l'enfant étant devenu grand, il sortit un jour pour [aller trouver] son père, vers les moissonneurs.
וַיֹּ֥אמֶר אֶל־אָבִ֖יו רֹאשִׁ֣י ׀ רֹאשִׁ֑י וַיֹּ֙אמֶר֙ אֶל־הַנַּ֔עַר שָׂאֵ֖הוּ אֶל־אִמֹּֽו׃
Et il dit à son père : Ma tête! ma tête! et le père dit au serviteur : Porte-le à sa mère.
וַיִּשָּׂאֵ֔הוּ וַיְבִיאֵ֖הוּ אֶל־אִמֹּ֑ו וַיֵּ֧שֶׁב עַל־בִּרְכֶּ֛יהָ עַד־הַֽצָּהֳרַ֖יִם וַיָּמֹֽת׃
Il le porta donc et l'amena à sa mère, et il demeura sur ses genoux jusqu'à midi, puis il mourut.
וַתַּ֙עַל֙ וַתַּשְׁכִּבֵ֔הוּ עַל־מִטַּ֖ת אִ֣ישׁ הָאֱלֹהִ֑ים וַתִּסְגֹּ֥ר בַּעֲדֹ֖ו וַתֵּצֵֽא׃
Et elle monta, et le coucha sur le lit de l'homme de Dieu, et ayant fermé la porte sur lui, elle sortit.
וַתִּקְרָא֮ אֶל־אִישָׁהּ֒ וַתֹּ֗אמֶר שִׁלְחָ֨ה נָ֥א לִי֙ אֶחָ֣ד מִן־הַנְּעָרִ֔ים וְאַחַ֖ת הָאֲתֹנֹ֑ות וְאָר֛וּצָה עַד־אִ֥ישׁ הָאֱלֹהִ֖ים וְאָשֽׁוּבָה׃
Puis elle cria à son mari, et dit : Je te prie envoie-moi un des serviteurs, et une ânesse, et je m'en irai jusqu'à l'homme de Dieu, puis je retournerai.
וַיֹּ֗אמֶר מַ֠דּוּעַ [אַתִּי כ] (אַ֣תְּ ק) [הֹלַכְתִּי כ] (הֹלֶ֤כֶת ק) אֵלָיו֙ הַיֹּ֔ום לֹֽא־חֹ֖דֶשׁ וְלֹ֣א שַׁבָּ֑ת וַתֹּ֖אמֶר שָׁלֹֽום׃
Et il dit : Pourquoi vas-tu vers lui aujourd'hui? ce n'est point la nouvelle Lune, ni le Sabbat. Et elle répondit : Tout va bien.
וַֽתַּחֲבֹשׁ֙ הָֽאָתֹ֔ון וַתֹּ֥אמֶר אֶֽל־נַעֲרָ֖הּ נְהַ֣ג וָלֵ֑ךְ אַל־תַּעֲצָר־לִ֣י לִרְכֹּ֔ב כִּ֖י אִם־אָמַ֥רְתִּי לָֽךְ׃
Elle fit donc seller l'ânesse, et dit à son serviteur : Mène-moi, et marche, [et] ne me retarde pas d'avancer chemin sur l'Anesse, si je ne te le dis.
וַתֵּ֗לֶךְ וַתָּבֹ֛וא אֶל־אִ֥ישׁ הָאֱלֹהִ֖ים אֶל־הַ֣ר הַכַּרְמֶ֑ל וַ֠יְהִי כִּרְאֹ֨ות אִישׁ־הָאֱלֹהִ֤ים אֹתָהּ֙ מִנֶּ֔גֶד וַיֹּ֙אמֶר֙ אֶל־גֵּיחֲזִ֣י נַעֲרֹ֔ו הִנֵּ֖ה הַשּׁוּנַמִּ֥ית הַלָּֽז׃
Ainsi elle s'en alla, et vint vers l'homme de Dieu en la montagne de Carmel; et sitôt que l'homme de Dieu l'eut vue venant vers lui, il dit à Guéhazi son serviteur : Voilà la Sunamite.
עַתָּה֮ רֽוּץ־נָ֣א לִקְרָאתָהּ֒ וֶאֱמָר־לָ֗הּ הֲשָׁלֹ֥ום לָ֛ךְ הֲשָׁלֹ֥ום לְאִישֵׁ֖ךְ הֲשָׁלֹ֣ום לַיָּ֑לֶד וַתֹּ֖אמֶר שָׁלֹֽום׃
Va, cours au-devant d'elle, et lui dis : Te portes-tu bien? ton mari se porte-t-il bien? l'enfant se porte-t-il bien? Et elle répondit : Nous nous portons bien.
וַתָּבֹ֞א אֶל־אִ֤ישׁ הָֽאֱלֹהִים֙ אֶל־הָהָ֔ר וַֽתַּחֲזֵ֖ק בְּרַגְלָ֑יו וַיִּגַּ֨שׁ גֵּֽיחֲזִ֜י לְהָדְפָ֗הּ וַיֹּאמֶר֩ אִ֨ישׁ הָאֱלֹהִ֤ים הַרְפֵּֽה־לָהּ֙ כִּֽי־נַפְשָׁ֣הּ מָֽרָה־לָ֔הּ וַֽיהוָה֙ הֶעְלִ֣ים מִמֶּ֔נִּי וְלֹ֥א הִגִּ֖יד לִֽי׃
Puis elle vint vers l'homme de Dieu en la montagne, et empoigna ses pieds; et Guéhazi s'approcha pour la repousser, mais l'homme de Dieu lui dit : Laisse-la, car elle a son cœur angoissé, et l'Eternel me l'a caché, et ne me l'a point déclaré.
וַתֹּ֕אמֶר הֲשָׁאַ֥לְתִּי בֵ֖ן מֵאֵ֣ת אֲדֹנִ֑י הֲלֹ֣א אָמַ֔רְתִּי לֹ֥א תַשְׁלֶ֖ה אֹתִֽי׃
Alors elle dit : Avais-je demandé un fils à mon Seigneur? [et] ne te dis-je pas : Ne fais point que je sois trompée?
וַיֹּ֨אמֶר לְגֵיחֲזִ֜י חֲגֹ֣ר מָתְנֶ֗יךָ וְקַ֨ח מִשְׁעַנְתִּ֣י בְיָדְךָ֮ וָלֵךְ֒ כִּֽי־תִמְצָ֥א אִישׁ֙ לֹ֣א תְבָרְכֶ֔נּוּ וְכִֽי־יְבָרֶכְךָ֥ אִ֖ישׁ לֹ֣א תַעֲנֶנּ֑וּ וְשַׂמְתָּ֥ מִשְׁעַנְתִּ֖י עַל־פְּנֵ֥י הַנָּֽעַר׃
Et il dit à Guéhazi : Trousse tes reins, prends mon bâton en ta main, et t'en va; si tu trouves quelqu'un, ne le salue point; et si quelqu'un te salue, ne lui réponds point; puis tu mettras mon bâton sur le visage de l'enfant.
וַתֹּ֙אמֶר֙ אֵ֣ם הַנַּ֔עַר חַי־יְהוָ֥ה וְחֵֽי־נַפְשְׁךָ֖ אִם־אֶעֶזְבֶ֑ךָּ וַיָּ֖קָם וַיֵּ֥לֶךְ אַחֲרֶֽיהָ׃
Mais la mère de l'enfant dit : L'Eternel est vivant, et ton âme est vivante, que je ne te laisserai point; il se leva donc, et s'en alla après elle.
וְגֵחֲזִ֞י עָבַ֣ר לִפְנֵיהֶ֗ם וַיָּ֤שֶׂם אֶת־הַמִּשְׁעֶ֙נֶת֙ עַל־פְּנֵ֣י הַנַּ֔עַר וְאֵ֥ין קֹ֖ול וְאֵ֣ין קָ֑שֶׁב וַיָּ֤שָׁב לִקְרָאתֹו֙ וַיַּגֶּד־לֹ֣ו לֵאמֹ֔ר לֹ֥א הֵקִ֖יץ הַנָּֽעַר׃
Or Guéhazi était passé devant eux, et avait mis le bâton sur le visage de l'enfant; mais il n'y eut en cet enfant ni voix, ni apparence qu'il eût entendu; ainsi [Guéhazi] s'en retourna au devant d'Elisée, et lui en fit le rapport, en disant : L'enfant ne s'est point réveillé.
וַיָּבֹ֥א אֱלִישָׁ֖ע הַבָּ֑יְתָה וְהִנֵּ֤ה הַנַּ֙עַר֙ מֵ֔ת מֻשְׁכָּ֖ב עַל־מִטָּתֹֽו׃
Elisée donc entra dans la maison, et voilà l'enfant mort était couché sur son lit.
וַיָּבֹ֕א וַיִּסְגֹּ֥ר הַדֶּ֖לֶת בְּעַ֣ד שְׁנֵיהֶ֑ם וַיִּתְפַּלֵּ֖ל אֶל־יְהוָֽה׃
Et étant entré, il ferma la porte sur eux deux, et fit sa prière à l'Eternel.
וַיַּ֜עַל וַיִּשְׁכַּ֣ב עַל־הַיֶּ֗לֶד וַיָּשֶׂם֩ פִּ֨יו עַל־פִּ֜יו וְעֵינָ֤יו עַל־עֵינָיו֙ וְכַפָּ֣יו עַל־ [כַּפֹּו כ] (כַּפָּ֔יו ק) וַיִּגְהַ֖ר עָלָ֑יו וַיָּ֖חָם בְּשַׂ֥ר הַיָּֽלֶד׃
Puis il monta et se coucha sur l'enfant, et mit sa bouche sur la bouche de l'enfant, et ses yeux sur ses yeux, et ses paumes sur ses paumes, et se pencha sur lui; et la chair de l'enfant fut échauffée.
וַיָּ֜שָׁב וַיֵּ֣לֶךְ בַּבַּ֗יִת אַחַ֥ת הֵ֙נָּה֙ וְאַחַ֣ת הֵ֔נָּה וַיַּ֖עַל וַיִּגְהַ֣ר עָלָ֑יו וַיְזֹורֵ֤ר הַנַּ֙עַר֙ עַד־שֶׁ֣בַע פְּעָמִ֔ים וַיִּפְקַ֥ח הַנַּ֖עַר אֶת־עֵינָֽיו׃
Puis il se retirait et allait par la maison, tantôt dans un lieu, tantôt dans un autre, et il remontait, et se penchait encore sur lui; enfin l'enfant éternua par sept fois, et ouvrit ses yeux.
וַיִּקְרָ֣א אֶל־גֵּיחֲזִ֗י וַיֹּ֙אמֶר֙ קְרָא֙ אֶל־הַשֻּׁנַמִּ֣ית הַזֹּ֔את וַיִּקְרָאֶ֖הָ וַתָּבֹ֣וא אֵלָ֑יו וַיֹּ֖אמֶר שְׂאִ֥י בְנֵֽךְ׃
Alors [Elisée] appela Guéhazi, et lui dit : Appelle cette Sunamite; et il l'appela; et elle vint à lui; et il lui dit : Prends ton fils.
וַתָּבֹא֙ וַתִּפֹּ֣ל עַל־רַגְלָ֔יו וַתִּשְׁתַּ֖חוּ אָ֑רְצָה וַתִּשָּׂ֥א אֶת־בְּנָ֖הּ וַתֵּצֵֽא׃ פ
Elle s'en vint donc, se jeta à ses pieds, et se prosterna en terre; puis elle prit son fils, et sortit.
וֶאֱלִישָׁ֞ע שָׁ֤ב הַגִּלְגָּ֙לָה֙ וְהָרָעָ֣ב בָּאָ֔רֶץ וּבְנֵי֙ הַנְּבִיאִ֔ים יֹשְׁבִ֖ים לְפָנָ֑יו וַיֹּ֣אמֶר לְנַעֲרֹ֗ו שְׁפֹת֙ הַסִּ֣יר הַגְּדֹולָ֔ה וּבַשֵּׁ֥ל נָזִ֖יד לִבְנֵ֥י הַנְּבִיאִֽים׃
Après cela Elisée revint à Guilgal. Or il y avait une famine au pays, et les fils des Prophètes étaient assis devant lui; et il dit à son serviteur : Mets la grande chaudière, et cuis du potage pour les fils des Prophètes.
וַיֵּצֵ֨א אֶחָ֣ד אֶל־הַשָּׂדֶה֮ לְלַקֵּ֣ט אֹרֹת֒ וַיִּמְצָא֙ גֶּ֣פֶן שָׂדֶ֔ה וַיְלַקֵּ֥ט מִמֶּ֛נּוּ פַּקֻּעֹ֥ת שָׂדֶ֖ה מְלֹ֣א בִגְדֹ֑ו וַיָּבֹ֗א וַיְפַלַּ֛ח אֶל־סִ֥יר הַנָּזִ֖יד כִּֽי־לֹ֥א יָדָֽעוּ׃
Mais quelqu'un étant sorti aux champs pour cueillir des herbes, trouva de la vigne sauvage, et en cueillit des coloquintes sauvages pleine sa robe, et étant revenu, il les mit par pièces dans la chaudière où était le potage; car on ne savait point ce que c'était.
וַיִּֽצְק֥וּ לַאֲנָשִׁ֖ים לֶאֱכֹ֑ול וַ֠יְהִי כְּאָכְלָ֨ם מֵהַנָּזִ֜יד וְהֵ֣מָּה צָעָ֗קוּ וַיֹּֽאמְרוּ֙ מָ֤וֶת בַּסִּיר֙ אִ֣ישׁ הָאֱלֹהִ֔ים וְלֹ֥א יָכְל֖וּ לֶאֱכֹֽל׃
Et on dressa de ce potage à quelques-uns pour en manger; mais sitôt qu'ils eurent mangé de ce potage, ils s'écrièrent et dirent : Homme de Dieu, la mort est dans la chaudière; et ils n'en purent manger.
וַיֹּ֙אמֶר֙ וּקְחוּ־קֶ֔מַח וַיַּשְׁלֵ֖ךְ אֶל־הַסִּ֑יר וַיֹּ֗אמֶר צַ֤ק לָעָם֙ וְיֹאכֵ֔לוּ וְלֹ֥א הָיָ֛ה דָּבָ֥ר רָ֖ע בַּסִּֽיר׃ ס
Et il dit : Apportez-moi de la farine; et il la jeta dans la chaudière, puis il dit : Qu'on en dresse à ce peuple, afin qu'il mange; et il n'y avait plus rien de mauvais dans la chaudière.
וְאִ֨ישׁ בָּ֜א מִבַּ֣עַל שָׁלִ֗שָׁה וַיָּבֵא֩ לְאִ֨ישׁ הָאֱלֹהִ֜ים לֶ֤חֶם בִּכּוּרִים֙ עֶשְׂרִֽים־לֶ֣חֶם שְׂעֹרִ֔ים וְכַרְמֶ֖ל בְּצִקְלֹנֹ֑ו וַיֹּ֕אמֶר תֵּ֥ן לָעָ֖ם וְיֹאכֵֽלוּ׃
Alors il vint un homme de Bahalsalisa, qui apporta à l'homme de Dieu du pain des premiers fruits, [savoir] vingt pains d'orge, et du grain en épi étant avec sa paille; et [Elisée] dit : Donne [cela] à ce peuple, afin qu'ils mangent.
וַיֹּ֙אמֶר֙ מְשָׁ֣רְתֹ֔ו מָ֚ה אֶתֵּ֣ן זֶ֔ה לִפְנֵ֖י מֵ֣אָה אִ֑ישׁ וַיֹּ֗אמֶר תֵּ֤ן לָעָם֙ וְיֹאכֵ֔לוּ כִּ֣י כֹ֥ה אָמַ֛ר יְהוָ֖ה אָכֹ֥ל וְהֹותֵֽר׃
Et son serviteur lui dit : Donnerais-je ceci à cent hommes? Mais il lui répondit : Donne-le à ce peuple, et qu'ils mangent. Car ainsi a dit l'Eternel : Ils mangeront, et il y en aura de reste.
וַיִּתֵּ֧ן לִפְנֵיהֶ֛ם וַיֹּאכְל֥וּ וַיֹּותִ֖רוּ כִּדְבַ֥ר יְהוָֽה׃ פ
Il mit donc cela devant eux, et ils mangèrent, et ils en laissèrent de reste, suivant la parole de l'Eternel.
La Bible David Martin 1744.
Audio: ℗ Talking Bibles.
-
— L'huile de la veuve. —
- Une femme d'entre les femmes des fils de prophètes cria vers Elisée, en disant : « Ton serviteur mon mari est mort, et tu sais que ton serviteur craignait Yahweh ; or le créancier est venu prendre mes deux enfants pour en faire ses esclaves. »
- Elisée lui dit : « Que puis-je faire pour toi ? Dis-moi, qu'as-tu à la maison ? » Elle répondit : « Ta servante n'a rien du tout à la maison, si ce n'est un vase d'huile. »
- Il dit : « Va demander au dehors des vases à tous tes voisins, des vases vides ; n'en emprunte pas trop peu.
- Quand tu seras rentrée, tu fermeras la porte sur toi et sur tes enfants ; tu verseras de ton huile dans tous ces vases, et ceux qui seront pleins, tu les mettras de côté. »
- Alors elle le quitta. Elle ferma la porte sur elle et sur ses enfants ; ils approchaient d'elle les vases, et elle versait.
- Lorsque les vases furent pleins, elle dit à son fils : « Approche encore de moi un vase. » Mais il lui répondit : « Il n'y a plus de vase. » Et l'huile s'arrêta.
- Elle alla le rapporter à l'homme de Dieu, et il dit : « Va vendre l'huile et paie ta dette ; et tu vivras, toi et tes fils, de ce qui restera. » — La Sunamite et son fils. —
- Un jour Elisée passait par Sunam. Il y avait là une femme riche, qui le pressa d'accepter à manger ; et toutes les fois qu'il passait, il se rendait chez elle pour manger.
- Elle dit à son mari : « Voici, je sais que c'est un saint homme de Dieu, qui passe ainsi souvent chez nous.
- Faisons-lui une petite chambre haute contre le mur, et mettons-y pour lui un lit, une table, un siège et un chandelier, afin qu'il s'y retire quand il viendra chez nous. »
- Elisée, étant revenu un autre jour à Sunam, se retira dans la chambre haute et y coucha.
- Il dit à Giézi, son serviteur : « Appelle cette Sunamite. » Giézi l'appela, et elle se présenta devant lui.
- Et Elisée dit à Giézi : « Dis-lui : Voici que tu nous as témoigné toute cette sollicitude : que peut-on faire pour toi ? Faut-il parler pour toi au roi ou au chef de l'armée ? » Elle répondit à Giézi : « J'habite au milieu de mon peuple. »
- Et Elisée dit : « Que faire pour elle ? » Giézi répondit : « Mais elle n'a point de fils, et son mari est vieux. »
- Et Elisée dit : « Appelle-la. » Giézi l'appela, et elle se tint à la porte.
- Et Elisée lui dit : « A cette même époque, dans un an, tu caresseras un fils. » Et elle dit : « Non, mon seigneur, homme de Dieu, ne trompe pas ta servante. »
- Et la femme conçut, et elle enfanta un fils, à la même époque, l'année suivante, comme Elisée le lui avait dit.
- L'enfant grandit. Un jour qu'il était allé trouver son père auprès des moissonneurs,
- il dit à son père : « Ma tête ! ma tête ! » Le père dit à son serviteur : « Porte-le à sa mère. »
- Le serviteur l'ayant emporté et amené à sa mère, l'enfant resta sur les genoux de sa mère jusqu'à midi, puis il mourut.
- Elle monta, le coucha sur le lit de l'homme de Dieu, ferma la porte sur lui et sortit.
- Elle appela son mari, et dit : « Envoie-moi, je te prie, un des serviteurs et une des ânesses, que je courre vers l'homme de Dieu, pour en revenir aussitôt.
- Il dit : « Pourquoi aller aujourd'hui vers lui ? Ce n'est ni la nouvelle lune, ni le sabbat. » Elle répondit : « Sois tranquille. »
- Et, ayant fait seller l'ânesse, elle dit à son serviteur : « Mène-moi et va ; ne m'arrête pas en route sans que je te le dise. »
- Elle partit et se rendit vers l'homme de Dieu, sur la montagne du Carmel. L'homme de Dieu l'ayant aperçue de loin, dit à Giézi, son serviteur : « Voici la Sunamite.
- Cours donc à sa rencontre et dis-lui : Te portes-tu bien ? Ton mari se porte-t-il bien ? Ton enfant se porte-t-il bien ? » Elle répondit : « Bien ! »
- Dès qu'elle fut arrivée auprès de l'homme de Dieu, sur la montagne, elle saisit ses pieds. Giézi s'approcha pour la repousser ; mais l'homme de Dieu dit : « Laisse-la, car son âme est dans l'amertume, et Yahweh me l'a caché et ne me l'a pas fait connaître. »
- Alors elle dit : « Ai-je demandé un fils à mon seigneur ? N'ai-je pas dit : Ne me trompe pas ? »
- Et Elisée dit à Giézi : « Ceins tes reins, prends mon bâton dans ta main et pars. Si tu rencontres quelqu'un, ne le salue pas, et si quelqu'un te salue, ne lui réponds pas. Tu mettras mon bâton sur le visage de l'enfant. »
- La mère de l'enfant dit : « Yahweh est vivant et ton âme est vivante ! je ne te quitterai point. » Et Elisée se leva et la suivit.
- Giézi les avait devancés et il avait mis le bâton sur le visage de l'enfant ; mais il n'y eut ni voix, ni signe d'attention. Il s'en retourna au-devant d'Elisée et lui rapporta la chose en disant : « L'enfant ne s'est pas réveillé. »
- Lorsqu'Elisée arriva dans la maison, voici que l'enfant était mort, couché sur son lit.
- Elisée entra et, ayant fermé la porte sur eux deux, il pria Yahweh.
- Et il monta et se coucha sur l'enfant ; il mit sa bouche sur sa bouche, ses yeux sur ses yeux, ses mains sur ses mains, et il s'étendit sur lui ; et la chair de l'enfant se réchauffa.
- Elisée s'éloigna, et il allait çà et là dans la maison ; puis il remonta sur le lit et s'étendit sur l'enfant ; et l'enfant éternua sept fois, et l'enfant ouvrit les yeux.
- Elisée appela Giézi, et dit : « Appelle la Sunamite. » Giézi l'ayant appelée, elle vint vers Elisée qui lui dit : « Prends ton fils. »
- Elle vint tomber à ses pieds et se prosterna contre terre ; et, prenant son fils, elle sortit. — La mort dans le pot. —
- Elisée revint à Galgala, et la famine était dans le pays. Comme les fils des prophètes étaient assis devant lui, il dit à son serviteur : « Mets le grand pot, et fais cuire un potage pour les fils des prophètes. »
- L'un d'eux sortit dans les champs pour cueillir des herbes ; il trouva une espèce de vigne sauvage et il y cueillit des coloquintes sauvages, plein son vêtement. A son retour, il les coupa en morceaux dans le pot où se préparait le potage, sans qu'ils en eussent connaissance.
- On versa du potage à ces hommes pour qu'ils en mangent ; mais dès qu'ils eurent mangé du potage, ils poussèrent des cris en disant : « La mort est dans le pot, homme de Dieu ! » Et ils ne purent manger.
- Elisée dit : « Apportez-moi de la farine. » Il en jeta dans le pot et dit : « Verse aux gens, et qu'ils mangent. » Et il n'y avait plus rien de mauvais dans le pot. — Les vingt pains d'orge. —
- Un homme vint de Baal-Salisa, apportant à l'homme de Dieu du pain des prémices, savoir vingt pains d'orge, et du blé frais dans son sac. Elisée dit : « Donne aux gens, et qu'ils mangent. »
- Son serviteur répondit : « Comment mettrai-je cela devant cent personnes ? » Mais Elisée dit : « Donne aux gens et qu'ils mangent. Car ainsi dit Yahweh : On mangera, et il y aura un reste. »
- Il mit donc les pains devant eux, et ils mangèrent et ils en eurent de reste, selon la parole de Yahweh.
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