Marc chapitre 7
- Les pharisiens et quelques scribes, venus de Jérusalem, s’assemblèrent auprès de Jésus.
- Ils virent quelques-uns de ses disciples prendre leurs repas avec des mains impures, c’est-à-dire, non lavées.
- Or, les pharisiens et tous les Juifs ne mangent pas sans s’être lavé soigneusement les mains, conformément à la tradition des anciens ;
- et, quand ils reviennent de la place publique, ils ne mangent qu’après s’être purifiés. Ils ont encore beaucoup d’autres observances traditionnelles, comme le lavage des coupes, des cruches et des vases d’airain.
- Et les pharisiens et les scribes lui demandèrent : Pourquoi tes disciples ne suivent-ils pas la tradition des anciens, mais prennent-ils leurs repas avec des mains impures ?
- Jésus leur répondit : Hypocrites, Ésaïe a bien prophétisé sur vous, ainsi qu’il est écrit : Ce peuple m’honore des lèvres, Mais son cœur est éloigné de moi.
- C’est en vain qu’ils m’honorent, En donnant des préceptes qui sont des commandements d’hommes.
- Vous abandonnez le commandement de Dieu, et vous observez la tradition des hommes.
- Il leur dit encore : Vous anéantissez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition.
- Car Moïse a dit : Honore ton père et ta mère ; et : Celui qui maudira son père ou sa mère sera puni de mort.
- Mais vous, vous dites : Si un homme dit à son père ou à sa mère : Ce dont j’aurais pu t’assister est corban, c’est-à-dire, une offrande à Dieu,
- vous ne le laissez plus rien faire pour son père ou pour sa mère,
- annulant ainsi la parole de Dieu par votre tradition, que vous avez établie. Et vous faites beaucoup d’autres choses semblables.
- Ensuite, ayant de nouveau appelé la foule à lui, il lui dit : écoutez-moi tous, et comprenez.
- Il n’est hors de l’homme rien qui, entrant en lui, puisse le souiller ; mais ce qui sort de l’homme, c’est ce qui le souille.
- Si quelqu’un a des oreilles pour entendre, qu’il entende.
- Lorsqu’il fut entré dans la maison, loin de la foule, ses disciples l’interrogèrent sur cette parabole.
- Il leur dit : Vous aussi, êtes-vous donc sans intelligence ? Ne comprenez-vous pas que rien de ce qui du dehors entre dans l’homme ne peut le souiller ?
- Car cela n’entre pas dans son cœur, mais dans son ventre, puis s’en va dans les lieux secrets, qui purifient tous les aliments.
- Il dit encore : Ce qui sort de l’homme, c’est ce qui souille l’homme.
- Car c’est du dedans, c’est du cœur des hommes, que sortent les mauvaises pensées, les adultères, les impudicités, les meurtres,
- les vols, les cupidités, les méchancetés, la fraude, le dérèglement, le regard envieux, la calomnie, l’orgueil, la folie.
- Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans, et souillent l’homme.
Jésus et la femme non juive
- Jésus, étant parti de là, s’en alla dans le territoire de Tyr et de Sidon. Il entra dans une maison, désirant que personne ne le sût ; mais il ne put rester caché.
- Car une femme, dont la fille était possédée d’un esprit impur, entendit parler de lui, et vint se jeter à ses pieds.
- Cette femme était grecque, syro-phénicienne d’origine. Elle le pria de chasser le démon hors de sa fille. Jésus lui dit :
- Laisse d’abord les enfants se rassasier ; car il n’est pas bien de prendre le pain des enfants, et de le jeter aux petits chiens.
- Oui, Seigneur, lui répondit-elle, mais les petits chiens, sous la table, mangent les miettes des enfants.
- Alors il lui dit : à cause de cette parole, va, le démon est sorti de ta fille.
- Et, quand elle rentra dans sa maison, elle trouva l’enfant couchée sur le lit, le démon étant sorti.
- Jésus quitta le territoire de Tyr, et revint par Sidon vers la mer de Galilée, en traversant le pays de la Décapole.
- On lui amena un sourd, qui avait de la difficulté à parler, et on le pria de lui imposer les mains.
- Il le prit à part loin de la foule, lui mit les doigts dans les oreilles, et lui toucha la langue avec sa propre salive ;
- puis, levant les yeux au ciel, il soupira, et dit : éphphatha, c’est-à-dire, ouvre-toi.
- Aussitôt ses oreilles s’ouvrirent, sa langue se délia, et il parla très bien.
- Jésus leur recommanda de n’en parler à personne ; mais plus il le leur recommanda, plus ils le publièrent.
- Ils étaient dans le plus grand étonnement, et disaient : Il fait tout à merveille ; même il fait entendre les sourds, et parler les muets.
Le cœur humain
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- Les Pharisiens et quelques scribes venus de Jérusalem se rassemblèrent auprès de lui,
- et voyant quelques-uns de ses disciples prendre leur repas avec des mains impures, c'est-à-dire non lavées -
- les Pharisiens, en effet, et tous les Juifs ne mangent pas sans s'être lavé les bras jusqu'au coude, conformément à la tradition des anciens,
- et ils ne mangent pas au retour de la place publique avant de s'être aspergés d'eau, et il y a beaucoup d'autres pratiques qu'ils observent par tradition : lavages de coupes, de cruches et de plats d'airain -,
- donc les Pharisiens et les scribes l'interrogent : " Pourquoi tes disciples ne se comportent-ils pas suivant la tradition des anciens, mais prennent-ils leur repas avec des mains impures ? "
- Il leur dit : " Isaïe a bien prophétisé de vous, hypocrites, ainsi qu'il est écrit : Ce peuple m'honore des lèvres ; mais leur cur est loin de moi.
- Vain est le culte qu'ils me rendent, les doctrines qu'ils enseignent ne sont que préceptes humains.
- Vous mettez de côté le commandement de Dieu pour vous attacher à la tradition des hommes. "
- Et il leur disait : " Vous annulez bel et bien le commandement de Dieu pour observer votre tradition.
- En effet, Moïse a dit : Honore ton père et ta mère, et : Que celui qui maudit son père ou sa mère soit puni de mort.
- Mais vous, vous dites : Si un homme dit à son père ou à sa mère : Je déclare korbân c'est-à-dire offrande sacrée les biens dont j'aurais pu t'assister,
- vous ne le laissez plus rien faire pour son père ou pour sa mère
- et vous annulez ainsi la parole de Dieu par la tradition que vous vous êtes transmise. Et vous faites bien d'autres choses du même genre. "
- Et ayant appelé de nouveau la foule près de lui, il leur disait : " Écoutez-moi tous et comprenez !
- Il n'est rien d'extérieur à l'homme qui, pénétrant en lui, puisse le souiller, mais ce qui sort de l'homme, voilà ce qui souille l'homme.
- Si quelqu'un a des oreilles pour entendre, qu'il entende! "
- Quand il fut entré dans la maison, à l'écart de la foule, ses disciples l'interrogeaient sur la parabole.
- Et il leur dit : " Vous aussi, vous êtes à ce point sans intelligence ? Ne comprenez-vous pas que rien de ce qui pénètre du dehors dans l'homme ne peut le souiller,
- parce que cela ne pénètre pas dans le cur, mais dans le ventre, puis s'en va aux lieux d'aisance " ainsi il déclarait purs tous les aliments .
- Il disait : " Ce qui sort de l'homme, voilà ce qui souille l'homme.
- Car c'est du dedans, du cur des hommes, que sortent les desseins pervers : débauches, vols, meurtres,
- adultères, cupidités, méchancetés, ruse, impudicité, envie, diffamation, orgueil, déraison.
- Toutes ces mauvaises choses sortent du dedans et souillent l'homme. " .
- Partant de là, il s'en alla dans le territoire de Tyr. Étant entré dans une maison, il ne voulait pas que personne le sût, mais il ne put rester ignoré.
- Car aussitôt une femme, dont la petite fille avait un esprit impur, entendit parler de lui et vint se jeter à ses pieds.
- Cette femme était grecque, syrophénicienne de naissance, et elle le priait d'expulser le démon hors de sa fille.
- Et il lui disait : " Laisse d'abord les enfants se rassasier, car il ne sied pas de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. "
- Mais elle de répliquer et de lui dire : " Oui, Seigneur ! et les petit chiens sous la table mangent les miettes des enfants ! "
- Alors il lui dit : " A cause de cette parole, va, le démon est sorti de ta fille. "
- Elle retourna dans sa maison et trouva l'enfant étendue sur son lit et le démon parti.
- S'en retournant du territoire de Tyr, il vint par Sidon vers la mer de Galilée, à travers le territoire de la Décapole.
- Et on lui amène un sourd, qui de plus parlait difficilement, et on le prie de lui imposer les mains.
- Le prenant hors de la foule, à part, il lui mit ses doigts dans les oreilles et avec sa salive lui toucha la langue.
- Puis, levant les yeux au ciel, il poussa un gémissement et lui dit : " Ephphatha ", c'est-à-dire : " Ouvre-toi ! "
- Et ses oreilles s'ouvrirent et aussitôt le lien de sa langue se dénoua et il parlait correctement.
- Et Jésus leur recommanda de ne dire la chose à personne ; mais plus il le leur recommandait, de plus belle ils la proclamaient.
- Ils étaient frappés au-delà de toute mesure et disaient : " Il a bien fait toutes choses : il fait entendre les sourds et parler les muets. "
- Des pharisiens et des spécialistes de la Loi venus de Jérusalem se rassemblèrent autour de Jésus.
- Ils remarquèrent que certains de ses disciples prenaient leur repas avec des mains « impures », c’est-à-dire qu’ils ne s’étaient pas lavé les mains.
- En effet, les pharisiens, et les Juifs en général, ne se mettent jamais à table sans les avoir soigneusement lavées ; ils observent ainsi la tradition de leurs ancêtres.
- De même, en revenant du marché, ils ne mangent pas sans avoir fait leurs ablutions. Ils ont reçu beaucoup d’autres traditions qu’ils observent, comme celles de laver rituellement les coupes, les pots et les vases de bronze.)
- Les pharisiens et les spécialistes de la Loi demandèrent donc à Jésus : - Pourquoi tes disciples ne se conforment-ils pas à la tradition de nos ancêtres ? Pourquoi prennent-ils leur repas avec des mains impures ?
- - Hypocrites, leur répondit-il, Ésaïe vous a fort bien dépeints dans sa prophétie où il est écrit : Ce peuple m’honore du bout des lèvres, mais, au fond de son cœur, il est bien loin de moi !
- Le culte qu’il me rend n’a aucune valeur, car les enseignements qu’il donne ne sont que des règles inventées par les hommes.
- Vous mettez de côté le commandement de Dieu, pour observer la tradition des hommes !
- Puis il ajouta : - Ah ! vous réussissez parfaitement à mettre de côté le commandement de Dieu pour établir votre propre tradition !
- En effet, Moïse a dit : Honore ton père et ta mère et Que celui qui maudit son père ou sa mère soit puni de mort.
- Mais vous, que dites-vous ? Si un homme dit à son père ou à sa mère : « La part de mes biens avec laquelle j’aurais pu t’assister est corban (c’est-à-dire offrande à Dieu) »,
- alors vous ne le laissez plus rien faire pour son père ou sa mère.
- Voilà comment vous annulez la Parole de Dieu par votre tradition, celle que vous vous transmettez. Et vous faites bien d’autres choses du même genre.
- Puis Jésus appela de nouveau la foule et lui dit : - Écoutez-moi tous, et comprenez-moi bien.
- Rien de ce qui vient du dehors et qui pénètre dans l’homme ne peut le rendre impur. C’est, au contraire, ce qui sort de l’homme qui le rend impur !
- [Si quelqu’un a des oreilles pour entendre, qu’il entende !]
- Lorsque Jésus, laissant la foule, fut rentré à la maison, ses disciples lui demandèrent de leur expliquer le sens de cette image.
- Il leur répondit : - Ainsi, vous aussi, vous ne comprenez pas ? Ne saisissez-vous pas ce que je veux dire ? De tout ce qui vient du dehors et pénètre dans l’homme, rien ne peut le rendre impur.
- Tout cela, en effet, ne va pas dans son cœur mais dans son ventre, et est évacué par les voies naturelles. - Il déclarait par là même que tous les aliments sont purs. -
- Et il ajouta : - Ce qui sort de l’homme, c’est cela qui le rend impur.
- Car c’est du dedans, c’est du cœur de l’homme que proviennent les pensées mauvaises qui mènent à l’immoralité, au vol, au meurtre,
- à l’adultère, l’envie, la méchanceté, la tromperie, le vice, la jalousie, le blasphème, l’orgueil, et à toutes sortes de comportements insensés.
- Tout ce mal sort du dedans et rend l’homme impur.
La foi d’une non-Juive
- Jésus partit de là et se rendit dans la région de Tyr. Il entra dans une maison ; il ne voulait pas qu’on sache qu’il était là, mais il ne put cacher sa présence.
- En effet, à peine était-il arrivé, qu’une femme, qui avait entendu parler de lui et dont la fillette était sous l’emprise d’un esprit mauvais, vint se jeter à ses pieds.
- C’était une femme païenne, originaire de Syro-Phénicie. Elle le supplia de chasser le démon qui tourmentait sa fille.
- Jésus lui dit : - Laisse d’abord se rassasier les enfants de la maison. Car il ne serait pas convenable de prendre le pain des enfants pour le jeter aux petits chiens.
- - Sans doute, Seigneur, reprit-elle, mais les petits chiens, qui sont sous la table, mangent les miettes que laissent tomber les enfants.
- Et Jésus de répondre : - À cause de cette parole, va, retourne chez toi, le démon vient de sortir de ta fille.
- Elle rentra chez elle et trouva son enfant couchée sur le lit : le démon était parti.
Guérison d’un sourd-muet
- Jésus quitta la région de Tyr, passa par Sidon, et regagna le lac de Galilée en traversant le territoire des « Dix Villes ».
- On lui amena un sourd qui avait du mal à parler et on le pria de lui imposer les mains.
- Jésus l’emmena seul avec lui, loin de la foule : après avoir posé ses doigts sur les oreilles du malade, il les humecta de salive et lui toucha la langue ;
- alors il leva les yeux au ciel, poussa un soupir et dit : - Ephphatha (ce qui signifie : ouvre-toi).
- Aussitôt les oreilles de cet homme s’ouvrirent, sa langue se délia et il se mit à parler correctement.
- Jésus recommanda à ceux qui étaient là de n’en rien dire à personne ; mais plus il le leur défendait, plus ils en parlaient.
- Remplies d’étonnement, les foules s’écriaient : - Tout ce qu’il fait est magnifique : il fait entendre les sourds et parler les muets !
Jésus et la tradition religieuse juive
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Καὶ συνάγονται πρὸς αὐτὸν οἱ Φαρισαῖοι καί τινες τῶν γραμματέων ἐλθόντες ἀπὸ Ἱεροσολύμων
Alors les Pharisiens, et quelques Scribes qui étaient venus de Jérusalem, s'assemblèrent auprès de lui.
καὶ ἰδόντες τινὰς τῶν μαθητῶν αὐτοῦ κοιναῖς χερσίν τοῦτ' ἔστιν ἀνίπτοις ἐσθίοντας ἄρτους ἐμέμψαντο
Et ayant vu que quelques-uns de ses Disciples prenaient leur repas avec des mains souillées, c'est-à-dire, sans être lavées, ils les en blâmèrent.
οἱ γὰρ Φαρισαῖοι καὶ πάντες οἱ Ἰουδαῖοι ἐὰν μὴ πυγμῇ νίψωνται τὰς χεῖρας οὐκ ἐσθίουσιν κρατοῦντες τὴν παράδοσιν τῶν πρεσβυτέρων
(Car les Pharisiens et tous les Juifs ne mangent point qu'ils ne lavent souvent leurs mains, retenant les traditions des anciens.
καὶ ἀπό ἀγορᾶς ἐὰν μὴ βαπτίσωνται οὐκ ἐσθίουσιν καὶ ἄλλα πολλά ἐστιν ἃ παρέλαβον κρατεῖν βαπτισμοὺς ποτηρίων καὶ ξεστῶν καὶ χαλκίων καὶ κλινῶν
Et étant de retour du marché, ils ne mangent point qu'ils ne se soient lavés. Il y a plusieurs autres observances dont ils se sont chargés, comme de laver les coupes, les pots, les vaisseaux d'airain, et les lits.)
ἔπειτα ἐπερωτῶσιν αὐτὸν οἱ Φαρισαῖοι καὶ οἱ γραμματεῖς Διὰτι οἱ μαθηταί σου οὐ περιπατοῦσιν κατὰ τὴν παράδοσιν τῶν πρεσβυτέρων ἀλλὰ ἀνίπτοις χερσὶν ἐσθίουσιν τὸν ἄρτον
Sur cela les Pharisiens et les Scribes l'interrogèrent, en disant : pourquoi tes Disciples ne se conduisent-ils pas selon la tradition des Anciens, mais prennent leur repas sans se laver les mains?
ὁ δὲ ἀποκριθεὶς εἶπεν αὐτοῖς ὅτι Καλῶς προεφήτευσεν Ἠσαΐας περὶ ὑμῶν τῶν ὑποκριτῶν ὡς γέγραπται Οὗτος ὁ λαὸς τοῖς χείλεσίν με τιμᾷ ἡ δὲ καρδία αὐτῶν πόρρω ἀπέχει ἀπ' ἐμοῦ·
Et il leur répondit, et leur dit : certainement Esaïe a bien prophétisé de vous, hypocrites, comme il est écrit : ce peuple m'honore des lèvres, mais leur cœur est bien éloigné de moi.
μάτην δὲ σέβονταί με διδάσκοντες διδασκαλίας ἐντάλματα ἀνθρώπων
Mais ils m'honorent en vain, enseignant des doctrines [qui ne sont que] des commandements d'hommes.
ἀφέντες γὰρ τὴν ἐντολὴν τοῦ θεοῦ κρατεῖτε τὴν παράδοσιν τῶν ἀνθρώπων βαπτισμοὺς ξεστῶν καὶ ποτηρίων· καὶ ἀλλὰ παρόμοια τοιαῦτα πολλὰ ποιεῖτε
Car en laissant le commandement de Dieu, vous retenez la tradition des hommes, [savoir] de laver les pots et les coupes, et vous faites beaucoup d'autres choses semblables.
Καὶ ἔλεγεν αὐτοῖς Καλῶς ἀθετεῖτε τὴν ἐντολὴν τοῦ θεοῦ ἵνα τὴν παράδοσιν ὑμῶν τηρήσητε
Il leur dit aussi : vous annulez bien le commandement de Dieu, afin de garder votre tradition.
Μωσῆς γὰρ εἶπεν Τίμα τὸν πατέρα σου καὶ τὴν μητέρα σου καί Ὁ κακολογῶν πατέρα ἢ μητέρα θανάτῳ τελευτάτω
Car Moïse a dit : honore ton père et ta mère; et, que celui qui maudira son père ou sa mère, meure de mort.
ὑμεῖς δὲ λέγετε Ἐὰν εἴπῃ ἄνθρωπος τῷ πατρὶ ἢ τῇ μητρί Κορβᾶν ὅ ἐστιν Δῶρον ὃ ἐὰν ἐξ ἐμοῦ ὠφεληθῇς
Mais vous dites : si quelqu'un dit à son père ou à sa mère, le corban (c’est-à-dire le don) qui [sera fait] de par moi, viendra à ton profit, [il ne sera point coupable].
καὶ οὐκέτι ἀφίετε αὐτὸν οὐδὲν ποιῆσαι τῷ πατρὶ αὐτοῦ ἢ τῇ μητρί αὐτοῦ,
Et vous ne lui permettez plus de rien faire pour son père ou pour sa mère.
ἀκυροῦντες τὸν λόγον τοῦ θεοῦ τῇ παραδόσει ὑμῶν ᾗ παρεδώκατε· καὶ παρόμοια τοιαῦτα πολλὰ ποιεῖτε
Anéantissant ainsi la parole de Dieu par votre tradition que vous avez établie; et vous faites [encore] plusieurs choses semblables.
Καὶ προσκαλεσάμενος πάντα τὸν ὄχλον ἔλεγεν αὐτοῖς Ἀκούετέ μου πάντες καὶ συνίετε
Puis ayant appelé toutes les troupes, il leur dit : écoutez-moi vous tous, et entendez.
οὐδέν ἐστιν ἔξωθεν τοῦ ἀνθρώπου εἰσπορευόμενον εἰς αὐτὸν ὃ δύναται αὐτόν κοινῶσαι ἀλλὰ τὰ ἐκπορευόμενά ἀπ' αὐτοῦ, ἐκεῖνά ἐστιν τὰ κοινοῦντα τὸν ἄνθρωπον
Il n'y a rien de ce qui est hors de l'homme, qui entrant au dedans de lui, puisse le souiller; mais les choses qui sortent de lui, ce sont celles qui souillent l'homme.
Εἴ τις ἔχει ὦτα ἀκούειν, ἀκουέτω
Si quelqu'un a des oreilles pour ouïr, qu'il entende.
Καὶ ὅτε εἰσῆλθεν εἰς οἶκον ἀπὸ τοῦ ὄχλου ἐπηρώτων αὐτὸν οἱ μαθηταὶ αὐτοῦ περὶ τὴς παραβολής
Puis quand il fut entré dans la maison, [s'étant retiré] d'avec les troupes, ses Disciples l'interrogèrent touchant cette similitude.
καὶ λέγει αὐτοῖς Οὕτως καὶ ὑμεῖς ἀσύνετοί ἐστε οὐ νοεῖτε ὅτι πᾶν τὸ ἔξωθεν εἰσπορευόμενον εἰς τὸν ἄνθρωπον οὐ δύναται αὐτὸν κοινῶσαι
Et il leur dit : Et vous, êtes-vous donc aussi sans intelligence? ne comprenez-vous pas que tout ce qui entre de dehors dans l'homme ne peut point le souiller?
ὅτι οὐκ εἰσπορεύεται αὐτοῦ εἰς τὴν καρδίαν ἀλλ' εἰς τὴν κοιλίαν καὶ εἰς τὸν ἀφεδρῶνα ἐκπορεύεται καθαρίζον πάντα τὰ βρώματα
Parce qu'il n'entre pas dans son cœur, mais dans l'estomac d'où ensuite cela est jeté dans le lieu secret, en purifiant ainsi [le corps] de toutes les viandes.
ἔλεγεν δὲ ὅτι Τὸ ἐκ τοῦ ἀνθρώπου ἐκπορευόμενον ἐκεῖνο κοινοῖ τὸν ἄνθρωπον
Mais il leur disait : ce qui sort de l'homme, c'est ce qui souille l'homme.
ἔσωθεν γὰρ ἐκ τῆς καρδίας τῶν ἀνθρώπων οἱ διαλογισμοὶ οἱ κακοὶ ἐκπορεύονται μοιχεῖαι, πορνεῖαι φόνοι
Car du dedans, [c'est-à-dire] du cœur des hommes, sortent les mauvaises pensées, les adultères, les fornications, les meurtres,
κλοπαί πλεονεξίαι πονηρίαι δόλος ἀσέλγεια ὀφθαλμὸς πονηρός βλασφημία ὑπερηφανία ἀφροσύνη·
Les larcins, les mauvaises pratiques pour avoir le bien d'autrui, les méchancetés, la fraude, l'impudicité, le regard malin, les discours outrageux, la fierté, la folie.
πάντα ταῦτα τὰ πονηρὰ ἔσωθεν ἐκπορεύεται καὶ κοινοῖ τὸν ἄνθρωπον
Tous ces maux sortent du dedans, et souillent l'homme.
καὶ Ἐκεῖθεν ἀναστὰς ἀπῆλθεν εἰς τὰ μεθόρια Τύρου καὶ Σιδῶνος Καὶ εἰσελθὼν εἰς τὴν οἰκίαν οὐδένα ἤθελεν γνῶναι καὶ οὐκ ἠδυνήθη λαθεῖν·
Puis partant de là, il s'en alla vers les frontières de Tyr et de Sidon; et étant entré dans une maison, il ne voulait pas que personne le sût; mais il ne put être caché.
ἀκούσασα γὰρ γυνὴ περὶ αὐτοῦ ἡς εἶχεν τὸ θυγάτριον αὐτῆς πνεῦμα ἀκάθαρτον ἐλθοῦσα προσέπεσεν πρὸς τοὺς πόδας αὐτοῦ·
Car une femme qui avait une petite fille possédée d'un esprit immonde, ayant ouï parler de lui, vint et se jeta à ses pieds;
ἦν δὲ ἡ γυνὴ Ἑλληνίς Συροφοινίσσα τῷ γένει· καὶ ἠρώτα αὐτὸν ἵνα τὸ δαιμόνιον ἐκβάλλῃ ἐκ τῆς θυγατρὸς αὐτῆς
(Or cette femme était Grecque, Syro-Phénicienne de nation) et elle le pria qu'il chassât le démon hors de sa fille.
ὁ δὲ Ἰησοῦς εἶπεν αὐτῇ Ἄφες πρῶτον χορτασθῆναι τὰ τέκνα οὐ γάρ καλὸν ἐστιν λαβεῖν τὸν ἄρτον τῶν τέκνων καὶ βαλεῖν τοῖς κυναρίοις
Mais Jésus lui dit : laisse premièrement rassasier les enfants; car il n'est pas raisonnable de prendre le pain des enfants, et de le jeter aux petits chiens.
ἡ δὲ ἀπεκρίθη καὶ λέγει αὐτῷ Ναὶ, Κύριε καὶ γὰρ τὰ κυνάρια ὑποκάτω τῆς τραπέζης ἐσθίει ἀπὸ τῶν ψιχίων τῶν παιδίων
Et elle lui répondit, et dit : cela est vrai, Seigneur! cependant les petits chiens mangent sous la table les miettes que les enfants laissent tomber .
καὶ εἶπεν αὐτῇ Διὰ τοῦτον τὸν λόγον ὕπαγε ἐξελήλυθεν τὸ δαιμόνιον ἐκ τῆς θυγατρός σου
Alors il lui dit : à cause de cette parole va-t'en : le démon est sorti de ta fille.
καὶ ἀπελθοῦσα εἰς τὸν οἶκον αὐτῆς εὗρεν τὸ δαιμόνιον ἐξεληλυθός καὶ τὴν θυγατερα βεβλημένην ἐπὶ τὴς κλίνης
Quand elle s'en fut donc allée en sa maison, elle trouva que le démon était sorti, et que sa fille était couchée sur le lit.
Καὶ πάλιν ἐξελθὼν ἐκ τῶν ὁρίων Τύρου Καὶ Σιδῶνος ἦλθεν πρὸς τὴν θάλασσαν τῆς Γαλιλαίας ἀνὰ μέσον τῶν ὁρίων Δεκαπόλεως
Puis [Jésus] étant encore parti des frontières de Tyr et de Sidon, il vint à la mer de Galilée par le milieu du pays de Décapolis.
καὶ φέρουσιν αὐτῷ κωφὸν μογιλάλον καὶ παρακαλοῦσιν αὐτὸν ἵνα ἐπιθῇ αὐτῷ τὴν χεῖρα
Et on lui amena un sourd qui avait la parole empêchée, et on le pria de poser les mains sur lui.
καὶ ἀπολαβόμενος αὐτὸν ἀπὸ τοῦ ὄχλου κατ' ἰδίαν ἔβαλεν τοὺς δακτύλους αὐτοῦ εἰς τὰ ὦτα αὐτοῦ καὶ πτύσας ἥψατο τῆς γλώσσης αὐτοῦ
Et [Jésus] l'ayant tiré à part, hors de la foule, lui mit les doigts dans les oreilles; et ayant craché, lui toucha la langue.
καὶ ἀναβλέψας εἰς τὸν οὐρανὸν ἐστέναξεν καὶ λέγει αὐτῷ Εφφαθα ὅ ἐστιν Διανοίχθητι
Puis regardant vers le ciel, il soupira, et lui dit : Ephphatha, c'est-à-dire, Ouvre-toi.
καὶ εὐθέως διηνοίχθησαν αὐτοῦ αἱ ἀκοαί καὶ ἐλύθη ὁ δεσμὸς τῆς γλώσσης αὐτοῦ καὶ ἐλάλει ὀρθῶς
Et aussitôt ses oreilles s'ouvrirent, et le lien de sa langue se délia, et il parla aisément.
καὶ διεστείλατο αὐτοῖς ἵνα μηδενὶ εἴπωσιν· ὅσον δὲ αὐτὸς αὐτοῖς διεστέλλετο μᾶλλον περισσότερον ἐκήρυσσον
Et [Jésus] leur commanda de ne [le] dire à personne; mais plus il le défendait, plus ils le publiaient.
καὶ ὑπερπερισσῶς ἐξεπλήσσοντο λέγοντες Καλῶς πάντα πεποίηκεν καὶ τοὺς κωφοὺς ποιεῖ ἀκούειν καὶ τοὺς ἀλάλους λαλεῖν
Et ils en étaient extrêmement étonnés, disant : il a tout bien fait; il fait ouïr les sourds, et parler les muets.
La Bible David Martin 1744.
- Les Pharisiens et plusieurs Scribes venus de Jérusalem s'assemblèrent auprès de Jésus.
- Ayant vu quelques-uns de ses disciples prendre leur repas avec des mains impures, c'est-à-dire non lavées, ils les blâmèrent. —
- Car les Pharisiens et tous les Juifs ne mangent pas sans s'être lavé soigneusement les mains, suivant la tradition des anciens.
- Et lorsqu'ils reviennent de la place publique ils ne mangent pas sans avoir pratiqué des ablutions. Ils pratiquent encore beaucoup d'autres observances traditionnelles, la purification des coupes, des cruches, des vases d'airain, et des lits. —
- Les Pharisiens et les Scribes lui demandèrent donc : " Pourquoi vos disciples ne suivent-ils pas la tradition des anciens, et prennent-ils leur repas avec des mains impures ? "
- Il leur répondit : " Isaïe a bien prophétisé de vous, hypocrites, ainsi qu'il est écrit : Ce peuple m'honore des lèvres, mais leur cœur est loin de moi.
- Vain est le culte qu'ils me rendent, enseignant des doctrines qui sont des préceptes d'hommes.
- Vous laissez de côté le commandement de Dieu, pour vous attacher à la tradition des hommes, purifiant les vases et les coupes, et faisant beaucoup d'autres choses semblables.
- Vous savez fort bien, ajouta-t-il, anéantir ainsi le commandement de Dieu, pour observer votre tradition !
- Car Moïse a dit : Honore ton père et ta mère ; et : Celui qui maudira son père et sa mère, qu'il soit puni de mort.
- Et vous, vous dites : Si un homme dit à son père ou à sa mère : Le bien dont j'aurais pu t'assister est corban, c'est-à-dire un don fait à Dieu,
- vous ne le laissez plus rien faire pour son père ou sa mère, —
- anéantissant ainsi la parole de Dieu par la tradition que vous enseignez. Et vous faites beaucoup d'autres choses semblables. "
- Ayant rappelé le peuple, Jésus leur dit : " Ecoutez-moi tous, et comprenez.
- Rien de ce qui est hors de l'homme et qui entre dans l'homme ne peut le souiller ; mais ce qui sort de l'homme, voilà ce qui souille l'homme.
- Que celui qui a des oreilles entende bien. "
- Lorsqu'il fut entré dans une maison, loin de la foule, ses disciples l'interrogèrent sur cette parabole.
- Il leur dit : " Vous aussi, avez-vous si peu d'intelligence ? Ne comprenez-vous pas que tout ce qui du dehors entre dans l'homme ne peut le souiller,
- parce que cela n'entre pas dans son cœur, mais va au ventre, et est rejeté au lieu secret, ce qui purifie tous les aliments ?
- Mais ajouta-t-il, ce qui sort de l'homme, voilà ce qui souille l'homme.
- Car c'est du dedans, du cœur des hommes, que sortent les pensées mauvaises, les adultères, les fornications, les homicides,
- les vols, l'avarice, les méchancetés, la fraude, le libertinage, l'œil malin, la calomnie, l'orgueil, la folie.
- Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et souillent l'homme. "
- Il partit ensuite de ce lieu, et s'en alla vers les confins de Tyr et de Sidon. Et étant entré dans une maison, il désirait que personne ne le sût, mais il ne put demeurer caché.
- Car une femme, dont la petite fille était possédée d'un esprit impur, n'eut pas plus tôt entendu parler de lui, qu'elle vint se jeter à ses pieds.
- Cette femme était païenne, syro-phénicienne de nation ; elle le pria de chasser le démon hors de sa fille.
- Il lui dit : " Laissez d'abord les enfants se rassasier, car il n'est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. —
- Il est vrai, Seigneur, répondit-elle ; mais les petits chiens mangent sous la table les miettes des enfants. "
- Alors il lui dit : " A cause de cette parole, allez, le démon est sorti de votre fille. "
- Etant retournée à sa maison, elle trouva sa fille couchée sur son lit ; le démon l'avait quittée.
- Sortant alors du pays de Tyr, Jésus revint par Sidon vers la mer de Galilée, au centre du pays de la Décapole.
- Là, on lui amena un sourd-muet, et on le pria de lui imposer les mains.
- Jésus, le tirant à part hors de la foule, lui mit les doigts dans les oreilles, et de sa salive sur la langue ;
- puis levant les yeux au ciel, il poussa un soupir et lui dit : " Ephphéta, " c'est-à-dire, ouvre-toi.
- Et aussitôt les oreilles de cet homme s'ouvrirent, sa langue se délia, et il parlait distinctement.
- Jésus leur défendit d'en rien dire à personne. Mais plus il le leur défendait, plus ils le publiaient ;
- et ravis d'une admiration sans bornes, ils disaient : " Tout ce qu'il a fait est merveilleux ! Il fait entendre les sourds et parler les muets. "
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