Lamentations chapitre 3
- Je suis l’homme qui a vu la misère Sous la verge de sa fureur.
- Il m’a conduit, mené dans les ténèbres, Et non dans la lumière.
- Contre moi il tourne et retourne sa main Tout le jour.
- Il a fait dépérir ma chair et ma peau, Il a brisé mes os.
- Il a bâti autour de moi, Il m’a environné de poison et de douleur.
- Il me fait habiter dans les ténèbres, Comme ceux qui sont morts dès longtemps.
- Il m’a entouré d’un mur, pour que je ne sorte pas ; Il m’a donné de pesantes chaînes.
- J’ai beau crier et implorer du secours, Il ne laisse pas accès à ma prière.
- Il a fermé mon chemin avec des pierres de taille, Il a détruit mes sentiers.
- Il a été pour moi un ours en embuscade, Un lion dans un lieu caché.
- Il a détourné mes voies, il m’a déchiré, Il m’a jeté dans la désolation.
- Il a tendu son arc, et il m’a placé Comme un but pour sa flèche.
- Il a fait entrer dans mes reins Les traits de son carquois.
- Je suis pour tout mon peuple un objet de raillerie, Chaque jour l’objet de leurs chansons.
- Il m’a rassasié d’amertume, Il m’a enivré d’absinthe.
- Il a brisé mes dents avec des cailloux, Il m’a couvert de cendre.
- Tu m’as enlevé la paix ; Je ne connais plus le bonheur.
- Et j’ai dit : Ma force est perdue, Je n’ai plus d’espérance en l’Éternel !
- Quand je pense à ma détresse et à ma misère, À l’absinthe et au poison ;
- Quand mon âme s’en souvient, Elle est abattue au dedans de moi.
- Voici ce que je veux repasser en mon cœur, Ce qui me donnera de l’espérance.
- Les bontés de l’Éternel ne sont pas épuisés, Ses compassions ne sont pas à leur terme ;
- Elles se renouvellent chaque matin. Oh ! Que ta fidélité est grande !
- L’Éternel est mon partage, dit mon âme ; C’est pourquoi je veux espérer en lui.
- L’Éternel a de la bonté pour qui espère en lui, Pour l’âme qui le cherche.
- Il est bon d’attendre en silence Le secours de l’Éternel.
- Il est bon pour l’homme De porter le joug dans sa jeunesse.
- Il se tiendra solitaire et silencieux, Parce que l’Éternel le lui impose ;
- Il mettra sa bouche dans la poussière, Sans perdre toute espérance ;
- Il présentera la joue à celui qui le frappe, Il se rassasiera d’opprobres.
- Car le Seigneur Ne rejette pas à toujours.
- Mais, lorsqu’il afflige, Il a compassion selon sa grande miséricorde ;
- Car ce n’est pas volontiers qu’il humilie Et qu’il afflige les enfants des hommes.
- Quand on foule aux pieds Tous les captifs du pays,
- Quand on viole la justice humaine à la face du Très Haut,
- Quand on fait tort à autrui dans sa cause, Le Seigneur ne le voit-il pas ?
- Qui dira qu’une chose arrive, Sans que le Seigneur l’ait ordonnée ?
- N’est-ce pas de la volonté du Très Haut que viennent Les maux et les biens ?
- Pourquoi l’homme vivant se plaindrait-il ? Que chacun se plaigne de ses propres péchés.
- Recherchons nos voies et sondons, Et retournons à l’Éternel ;
- Élevons nos cœurs et nos mains Vers Dieu qui est au ciel :
- Nous avons péché, nous avons été rebelles ! Tu n’as point pardonné !
- Tu t’es caché dans ta colère, et tu nous as poursuivis ; Tu as tué sans miséricorde ;
- Tu t’es enveloppé d’un nuage, Pour fermer accès à la prière.
- Tu nous as rendus un objet de mépris et de dédain Au milieu des peuples.
- Ils ouvrent la bouche contre nous, Tous ceux qui sont nos ennemis.
- Notre partage a été la terreur et la fosse, Le ravage et la ruine.
- Des torrents d’eau coulent de mes yeux, À cause de la ruine de la fille de mon peuple.
- Mon œil fond en larmes, sans repos, Sans relâche,
- Jusqu’à ce que l’Éternel regarde et voie Du haut des cieux ;
- Mon œil me fait souffrir, À cause de toutes les filles de ma ville.
- Ils m’ont donné la chasse comme à un oiseau, Ceux qui sont à tort mes ennemis.
- Ils ont voulu anéantir ma vie dans une fosse, Et ils ont jeté des pierres sur moi.
- Les eaux ont inondé ma tête ; Je disais : Je suis perdu !
- J’ai invoqué ton nom, ô Éternel, Du fond de la fosse.
- Tu as entendu ma voix : Ne ferme pas l’oreille à mes soupirs, à mes cris !
- Au jour où je t’ai invoqué, tu t’es approché, Tu as dit : Ne crains pas !
- Seigneur, tu as défendu la cause de mon âme, Tu as racheté ma vie.
- Éternel, tu as vu ce qu’on m’a fait souffrir : Rends-moi justice !
- Tu as vu toutes leurs vengeances, Tous leurs complots contre moi.
- Éternel, tu as entendu leurs outrages, Tous leurs complots contre moi,
- Les discours de mes adversaires, et les projets Qu’ils formaient chaque jour contre moi.
- Regarde quand ils sont assis et quand ils se lèvent : Je suis l’objet de leurs chansons.
- Tu leur donneras un salaire, ô Éternel, Selon l’œuvre de leurs mains ;
- Tu les livreras à l’endurcissement de leur cœur, À ta malédiction contre eux ;
- Tu les poursuivras dans ta colère, et tu les extermineras De dessous les cieux, ô Éternel !
Souffrance et consolation
- Je suis l'homme qui a connu la misère, sous la verge de sa fureur.
- C'est moi qu'il a conduit et fait marcher dans la ténèbre et sans lumière.
- Contre moi seul, il tourne et retourne sa main tout le jour.
- Il a consumé ma chair et ma peau, rompu mes os.
- Il a élevé contre moi des constructions, cerné ma tête de tourment.
- Il m'a fait habiter dans les ténèbres, comme ceux qui sont morts à jamais.
- Il m'a emmuré, et je ne puis sortir; il a rendu lourdes mes chaînes.
- Quand même je crie et j'appelle, il arrête ma prière.
- Il a barré mes chemins avec des pierres de taille, obstrué mes sentiers.
- Il est pour moi un ours aux aguets, un lion à l'affût.
- Faisant dévier mes chemins, il m'a déchiré, il a fait de moi une horreur.
- Il a bandé son arc et m'a visé comme une cible pour ses flèches.
- Il a planté en mes reins, les flèches de son carquois.
- Je suis devenu la risée de tout mon peuple, leur chanson tout le jour.
- Il m'a saturé d'amertume, il m'a enivré d'absinthe. .
- Il a brisé mes dents avec du gravier, il m'a nourri de cendre.
- Mon âme est exclue de la paix, j'ai oublié le bonheur!
- J'ai dit : Mon existence est finie, mon espérance qui venait de Yahvé. .
- Souviens-toi de ma misère et de mon angoisse : c'est absinthe et fiel!
- Elle s'en souvient, elle s'en souvient, mon âme, et elle s'effondre en moi.
- Voici ce qu'à mon cur je rappellerai pour reprendre espoir :
- Les faveurs de Yahvé ne sont pas finies, ni ses compassions épuisées;
- elles se renouvellent chaque matin, grande est sa fidélité!
- " Ma part, c'est Yahvé! dit mon âme, c'est pourquoi j'espère en lui. "
- Yahvé est bon pour qui se fie à lui, pour l'âme qui le cherche.
- Il est bon d'attendre en silence le salut de Yahvé.
- Il est bon pour l'homme de porter le joug dès sa jeunesse,
- que solitaire et silencieux il s'asseye quand le Seigneur l'impose sur lui,
- qu'il mette sa bouche dans la poussière : peut-être y a-t-il de l'espoir!
- qu'il tende la joue à qui le frappe, qu'il se rassasie d'opprobres!
- Car le Seigneur ne rejette pas les humains pour toujours :
- s'il a affligé, il prend pitié selon sa grande bonté.
- Car ce n'est pas de bon cur qu'il humilie et afflige les fils d'homme! .
- Quand on écrase et piétine tous les prisonniers d'un pays,
- quand on fausse le droit d'un homme devant la face du Très-Haut,
- quand on fait tort à un homme dans un procès, le Seigneur ne le voit-il pas ?
- Qui donc n'a qu'à parler pour que les choses soient ? N'est-ce pas le Seigneur qui décide ?
- N'est-ce pas de la bouche du Très Haut que sortent les maux et les biens ?
- Pourquoi l'homme murmurerait-il ? Qu'il soit plutôt brave contre ses péchés!
- Examinons notre voie, scrutons-la et revenons à Yahvé.
- Élevons notre cur et nos mains vers le Dieu qui est au ciel.
- Nous, nous avons péché; nous, nous sommes rebelles : Toi, tu n'as pas pardonné!
- Tu t'es enveloppé de colère et nous a pourchassés, massacrant sans pitié.
- Tu t'es enveloppé d'un nuage pour que la prière ne passe pas.
- Tu as fait de nous des balayures, un rebut parmi les peuples.
- Ils ont ouvert la bouche contre nous, tous nos ennemis.
- Frayeur et fosse furent notre lot, fracas et désastre.
- Mes yeux se fondent en ruisseaux pour le désastre de la fille de mon peuple.
- Mes yeux pleurent et ne s'arrêtent pas, il n'y a pas de répit,
- jusqu'à ce que Yahvé regarde et voie du haut du ciel.
- Mes yeux me font mal, pour toutes les filles de ma Cité. .
- Ils m'ont chassé, pourchassé comme un oiseau, ceux qui m'exècrent sans raison.
- Dans une fosse, ils ont précipité ma vie, ils m'ont jeté des pierres.
- Les eaux ont submergé ma tête; je disais : " Je suis perdu! "
- J'ai invoqué ton Nom, Yahvé, de la fosse profonde.
- Tu entendis mon cri, ne sois pas sourd à ma prière, à mon appel.
- Tu te fis proche, au jour où je t'ai appelé. Tu as dit : " Ne crains pas! "
- Tu as défendu, Seigneur, la cause de mon âme, tu as racheté ma vie.
- Tu as vu, Yahvé, le tort qui m'était fait : rends-moi justice.
- Tu as vu toute leur rage, tous leurs complots contre moi.
- Tu as entendu leurs outrages, Yahvé, tous leurs complots contre moi,
- les propos que chuchotaient mes adversaires contre moi, tout le jour.
- Qu'ils s'asseyent ou se lèvent, regarde : je leur sers de chanson.
- Rétribue-les, Yahvé, selon l'uvre de leurs mains.
- Mets en leur cur l'endurcissement, ta malédiction sur eux.
- Poursuis-les avec colère, extirpe-les de dessous tes cieux!
- Moi, je suis l’homme qui a vu la souffrance
sous les coups du bâton de sa colère. - Il m’a mené et il m’a fait marcher
dans des ténèbres sans aucune lumière. - C’est contre moi qu’à longueur de journée
il tourne et retourne sa main. - Il a usé ma chair, ma peau,
il a brisé mes os. - Il a dressé contre moi des remparts,
d’amertume et de peine. - Il m’a fait habiter dans des lieux ténébreux
comme ceux qui sont morts depuis longtemps. - Il m’a enclos d’un mur afin que je ne sorte pas,
il m’a chargé de lourdes chaînes. - J’ai beau crier et implorer :
il n’écoute pas ma prière. - Il a barré tous mes chemins avec d’énormes pierres,
il rend ma route impraticable. - Il m’a épié comme un ours aux aguets,
ou un lion en embuscade. - Il m’a fait sortir du chemin et il m’a mis en pièces,
et il m’a transformé en une terre dévastée. - Il a bandé son arc,
et il m’a pris pour cible. - Il m’a percé les reins avec les flèches
tirées de son carquois. - Pour tout mon peuple, je suis devenu la risée,
et le sujet de ses chansons, à longueur de journée. - Il m’a gavé d’herbes amères
et il m’a abreuvé d’absinthe. - Il m’a brisé les dents en leur faisant écraser du gravier ;
il m’a couvert de cendre. - Tu m’as banni loin de la paix,
je ne sais plus quel goût a le bonheur. - Alors j’ai dit : C’en est fini de tout mon avenir :
je n’espère plus rien de l’Éternel.L’Éternel est ma part
- Oh ! souviens-toi de ma misère, de ma souffrance,
du poison, de l’absinthe dont je suis abreuvé ! - Sans cesse, je m’en souviens,
et j’en suis abattu. - Mais voici la pensée que je me rappelle à moi-même,
la raison pour laquelle j’aurai de l’espérance : - car les bontés de l’Éternel ne sont pas à leur terme
et ses tendresses ne sont pas épuisées. - Chaque matin, elles se renouvellent.
Oui, ta fidélité est grande ! - J’ai dit : L’Éternel est mon bien,
c’est pourquoi je compte sur lui. - L’Éternel est plein de bonté pour ceux qui ont confiance en lui,
pour ceux qui se tournent vers lui. - Il est bon d’attendre en silence
de l’Éternel la délivrance. - C’est une bonne chose,
pour l’homme, de porter le joug dans sa jeunesse. - Qu’il se tienne à l’écart et garde le silence
quand l’Éternel le lui impose ! - Et qu’il s’incline, le visage dans la poussière :
il y a peut-être un espoir. - Qu’il présente la joue à celui qui le frappe,
qu’il se rassasie de mépris ! - Car le Seigneur ne le rejettera pas pour toujours.
- Mais s’il afflige, il aura aussi compassion
selon son grand amour. - Ce n’est pas de bon cœur qu’il humilie
et qu’il afflige les humains. - Lorsque l’on foule aux pieds
tous les prisonniers du pays. - lorsque l’on viole le droit d’un homme
sous les yeux mêmes du Très-Haut, - et lorsque l’on opprime quelqu’un dans son procès,
le Seigneur ne le voit-il pas ? - Qui donc n’a qu’à parler pour qu’une chose existe ?
Et celui qui commande, n’est-ce pas le Seigneur ? - Par sa parole, le Très-Haut ne suscite-t-il pas
et le malheur et le bonheur ? - Pourquoi l’homme se plaindrait-il alors qu’il reste en vie ?
Que chacun se plaigne de ses péchés.Revenons à l’Éternel !
- Considérons notre conduite et examinons-la,
puis revenons à l’Éternel. - Élevons nos cœurs et nos mains
vers Dieu qui est au ciel. - Nous avons été infidèles et nous nous sommes révoltés.
Tu ne nous as pas pardonné : - tu t’es drapé dans ta colère, tu nous as poursuivis,
tu as massacré sans pitié. - Tu t’es couvert d’une nuée
pour que notre prière ne parvienne pas jusqu’à toi. - Tu as fait de nous un rebut, et un déchet,
parmi les peuples, - et tous nos ennemis
ouvrent la bouche contre nous. - Nous avons en partage l’effroi, la fosse,
la destruction, la ruine.Pleurs et plaintes
- Je verse des torrents de larmes
à cause du désastre qui a atteint la communauté de mon peuple. - Mes yeux pleurent sans cesse,
ils n’ont aucun répit - jusqu’à ce qu’enfin l’Éternel,
du haut du ciel, regarde et voie. - Je suis bien malheureux
à la vue de ce qui arrive aux filles de ma ville. - Ils m’ont donné la chasse comme à un passereau,
ceux qui me haïssent sans cause. - Ils m’ont mis dans une citerne dans le but de m’ôter la vie,
ils m’ont jeté des pierres. - L’eau montait plus haut que ma tête, je me disais : Je suis perdu.
- Mais du fond de la fosse,
ô Éternel, j’ai fait appel à toi, - et tu m’as entendu.
Ne ferme pas l’oreille à mes soupirs, à mes cris de détresse !Dieu répond
- Au jour où je t’ai invoqué, tu es venu auprès de moi,
tu m’as dit : « N’aie pas peur ! » - Seigneur, tu as plaidé ma cause,
tu m’as sauvé la vie. - Tu as vu, Éternel, les maux dont on m’accable :
fais-moi justice ! - Tu as été témoin de leur soif de vengeance
et de leurs complots contre moi. - Tu entends leurs outrages, ô Éternel,
tu connais les complots qu’ils forgent contre moi, - leurs propos, leurs pensées
sont tournés contre moi à longueur de journée. - Regarde-les : qu’ils s’assoient, qu’ils se lèvent,
moi, je suis le sujet de leurs chansons. - Tu les rétribueras, ô Éternel,
suivant ce qu’ils ont fait : - tu rendras leur cœur obstiné
et tu les frapperas de ta malédiction. - Tu les harcèleras dans ta colère ardente, et tu les détruiras
de sous ton ciel, ô Éternel.
Troisième élégie : l’espoir malgré la détresse
Profonde détresse du prophète
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אֲנִ֤י הַגֶּ֙בֶר֙ רָאָ֣ה עֳנִ֔י בְּשֵׁ֖בֶט עֶבְרָתֹֽו׃
[Aleph.] Je suis l’homme qui ai vu l’affliction par la verge de sa fureur.
אֹותִ֥י נָהַ֛ג וַיֹּלַ֖ךְ חֹ֥שֶׁךְ וְלֹא־אֹֽור׃
Il m’a conduit et amené dans les ténèbres, et non dans la lumière.
אַ֣ךְ בִּ֥י יָשֻׁ֛ב יַהֲפֹ֥ךְ יָדֹ֖ו כָּל־הַיֹּֽום׃ ס
Certes il s’est tourné contre moi, il a tous les jours tourné sa main [contre moi].
בִּלָּ֤ה בְשָׂרִי֙ וְעֹורִ֔י שִׁבַּ֖ר עַצְמֹותָֽי׃
[Beth.] Il a fait vieillir ma chair et ma peau, il a brisé mes os.
בָּנָ֥ה עָלַ֛י וַיַּקַּ֖ף רֹ֥אשׁ וּתְלָאָֽה׃
Il a bâti contre moi, et m’a environné de fiel et de travail.
בְּמַחֲשַׁכִּ֥ים הֹושִׁיבַ֖נִי כְּמֵתֵ֥י עֹולָֽם׃ ס
Il m’a fait tenir dans des lieux ténébreux, comme ceux qui sont morts dès longtemps.
גָּדַ֧ר בַּעֲדִ֛י וְלֹ֥א אֵצֵ֖א הִכְבִּ֥יד נְחָשְׁתִּֽי׃
[Guimel.] Il a fait une cloison autour de moi, afin que je ne sorte point; il a appesanti mes fers.
גַּ֣ם כִּ֤י אֶזְעַק֙ וַאֲשַׁוֵּ֔עַ שָׂתַ֖ם תְּפִלָּתִֽי׃
Même quand je crie et que j’élève ma voix, il rejette ma requête.
גָּדַ֤ר דְּרָכַי֙ בְּגָזִ֔ית נְתִיבֹתַ֖י עִוָּֽה׃ ס
Il a fait un mur de pierres de taille [pour fermer] mes chemins, il a renversé mes sentiers.
דֹּ֣ב אֹרֵ֥ב הוּא֙ לִ֔י [אַרְיֵה כ] (אֲרִ֖י ק) בְּמִסְתָּרִֽים׃
[Daleth.] Ce m’est un ours qui est aux embûches, et un lion qui se tient dans un lieu caché.
דְּרָכַ֥י סֹורֵ֛ר וַֽיְפַשְּׁחֵ֖נִי שָׂמַ֥נִי שֹׁמֵֽם׃
Il a détourné mes chemins, et m’a mis en pièces, il m’a rendu désolé.
דָּרַ֤ךְ קַשְׁתֹּו֙ וַיַּצִּיבֵ֔נִי כַּמַּטָּרָ֖א לַחֵֽץ׃ ס
Il a tendu son arc, et m’a mis comme une butte pour la flèche.
הֵבִיא֙ בְּכִלְיֹותָ֔י בְּנֵ֖י אַשְׁפָּתֹֽו׃
[He.] Il a fait entrer dans mes reins les flèches dont son carquois est plein.
הָיִ֤יתִי שְּׂחֹק֙ לְכָל־עַמִּ֔י נְגִינָתָ֖ם כָּל־הַיֹּֽום׃
J’ai été en risée à tous les peuples, et leur chanson, tout le jour.
הִשְׂבִּיעַ֥נִי בַמְּרֹורִ֖ים הִרְוַ֥נִי לַעֲנָֽה׃ ס
Il m’a rassasié d’amertume, il m’a enivré d’absinthe.
וַיַּגְרֵ֤ס בֶּֽחָצָץ֙ שִׁנָּ֔י הִכְפִּישַׁ֖נִי בָּאֵֽפֶר׃
[Vau.] Il m’a cassé les dents avec du gravier, il m’a couvert de cendre;
וַתִּזְנַ֧ח מִשָּׁלֹ֛ום נַפְשִׁ֖י נָשִׁ֥יתִי טֹובָֽה׃
Tellement que la paix s’est éloignée de mon âme; j’ai oublié ce que c’est que d’être à son aise.
וָאֹמַר֙ אָבַ֣ד נִצְחִ֔י וְתֹוחַלְתִּ֖י מֵיְהוָֽה׃ ס
Et j’ai dit : ma force est perdue, et mon espérance aussi que j’avais en l’Eternel.
זְכָר־עָנְיִ֥י וּמְרוּדִ֖י לַעֲנָ֥ה וָרֹֽאשׁ׃
[Zajin.] Souviens-toi de mon affliction, et de mon pauvre état, qui n’est qu’absinthe et que fiel.
זָכֹ֣ור תִּזְכֹּ֔ור [וְתָשִׁיחַ כ] (וְתָשֹׁ֥וחַ ק) עָלַ֖י נַפְשִֽׁי׃
Mon âme s’[en] souvient sans cesse, et elle est abattue au dedans de moi.
זֹ֛את אָשִׁ֥יב אֶל־לִבִּ֖י עַל־כֵּ֥ן אֹוחִֽיל׃ ס
[Mais] je rappellerai ceci en mon cœur, [et] c’est pourquoi j’aurai espérance;
חַֽסְדֵ֤י יְהוָה֙ כִּ֣י לֹא־תָ֔מְנוּ כִּ֥י לֹא־כָל֖וּ רַחֲמָֽיו׃
[Heth.] Ce sont les gratuités de l’Eternel que nous n’avons point été consumés, parce que ses compassions ne sont point taries.
חֲדָשִׁים֙ לַבְּקָרִ֔ים רַבָּ֖ה אֱמוּנָתֶֽךָ׃
Elles se renouvellent chaque matin; [c’est] une chose grande que ta fidélité.
חֶלְקִ֤י יְהוָה֙ אָמְרָ֣ה נַפְשִׁ֔י עַל־כֵּ֖ן אֹוחִ֥יל לֹֽו׃ ס
L’Eternel est ma portion, dit mon âme, c’est pourquoi j’aurai espérance en lui.
טֹ֤וב יְהוָה֙ לְקֹוָ֔ו לְנֶ֖פֶשׁ תִּדְרְשֶֽׁנּוּ׃
[Teth.] L’Eternel est bon à ceux qui s’attendent à lui, [et] à l’âme qui le recherche.
טֹ֤וב וְיָחִיל֙ וְדוּמָ֔ם לִתְשׁוּעַ֖ת יְהוָֽה׃
C’est une chose bonne qu’on attende, même en se tenant en repos, la délivrance de l’Eternel.
טֹ֣וב לַגֶּ֔בֶר כִּֽי־יִשָּׂ֥א עֹ֖ל בִּנְעוּרָֽיו׃ ס
C’est une chose bonne à l’homme de porter le joug en sa jeunesse.
יֵשֵׁ֤ב בָּדָד֙ וְיִדֹּ֔ם כִּ֥י נָטַ֖ל עָלָֽיו׃
[Jod.] Il est assis solitaire et se tient tranquille, parce qu’on l’a chargé sur lui.
יִתֵּ֤ן בֶּֽעָפָר֙ פִּ֔יהוּ אוּלַ֖י יֵ֥שׁ תִּקְוָֽה׃
Il met sa bouche dans la poussière, si peut-être il y aura quelque espérance.
יִתֵּ֧ן לְמַכֵּ֛הוּ לֶ֖חִי יִשְׂבַּ֥ע בְּחֶרְפָּֽה׃ ס
Il présente la joue à celui qui le frappe; il est accablé d’opprobre.
כִּ֣י לֹ֥א יִזְנַ֛ח לְעֹולָ֖ם אֲדֹנָֽי׃
[Caph.] Car le Seigneur ne rejette point à toujours.
כִּ֣י אִם־הֹוגָ֔ה וְרִחַ֖ם כְּרֹ֥ב [חַסְדֹּו כ] (חֲסָדָֽיו׃ ק)
Mais s’il afflige quelqu’un, il en a aussi compassion selon la grandeur de ses gratuités.
כִּ֣י לֹ֤א עִנָּה֙ מִלִּבֹּ֔ו וַיַּגֶּ֖ה בְּנֵי־אִֽישׁ׃ ס
Car ce n’est pas volontiers qu’il afflige et contriste les fils des hommes.
לְדַכֵּא֙ תַּ֣חַת רַגְלָ֔יו כֹּ֖ל אֲסִ֥ירֵי אָֽרֶץ׃
[Lamed.] Lorsqu’on foule sous ses pieds tous les prisonniers du monde;
לְהַטֹּות֙ מִשְׁפַּט־גָּ֔בֶר נֶ֖גֶד פְּנֵ֥י עֶלְיֹֽון׃
Lorsqu’on pervertit le droit de quelqu’un en la présence du Très-haut;
לְעַוֵּ֤ת אָדָם֙ בְּרִיבֹ֔ו אֲדֹנָ֖י לֹ֥א רָאָֽה׃ ס
Lorsqu’on fait tort à quelqu’un dans son procès, le Seigneur ne le voit-il point?
מִ֣י זֶ֤ה אָמַר֙ וַתֶּ֔הִי אֲדֹנָ֖י לֹ֥א צִוָּֽה׃
[Mem.] Qui est-ce qui dit que cela a été fait, [et] que le Seigneur ne l’[a] point commandé?
מִפִּ֤י עֶלְיֹון֙ לֹ֣א תֵצֵ֔א הָרָעֹ֖ות וְהַטֹּֽוב׃
Les maux, et les biens ne procèdent-ils point de l’ordre du Très-haut?
מַה־יִּתְאֹונֵן֙ אָדָ֣ם חָ֔י גֶּ֖בֶר עַל־ [חֶטְאֹו כ] (חֲטָאָֽיו׃ ק) ס
Pourquoi se dépiterait l’homme vivant, l’homme, [dis-je], à cause de ses péchés?
נַחְפְּשָׂ֤ה דְרָכֵ֙ינוּ֙ וְֽנַחְקֹ֔רָה וְנָשׁ֖וּבָה עַד־יְהוָֽה׃
[Nun.] Recherchons nos voies, et [les] sondons, et retournons jusqu’à l’Eternel.
נִשָּׂ֤א לְבָבֵ֙נוּ֙ אֶל־כַּפָּ֔יִם אֶל־אֵ֖ל בַּשָּׁמָֽיִם׃
Levons nos cœurs et nos mains au [Dieu] Fort qui est aux cieux, [en disant] :
נַ֤חְנוּ פָשַׁ֙עְנוּ֙ וּמָרִ֔ינוּ אַתָּ֖ה לֹ֥א סָלָֽחְתָּ׃ ס
Nous avons péché, nous avons été rebelles, tu n’as point pardonné.
סַכֹּ֤תָה בָאַף֙ וַֽתִּרְדְּפֵ֔נוּ הָרַ֖גְתָּ לֹ֥א חָמָֽלְתָּ׃
[Samech.] Tu nous as couverts de [ta] colère, et nous as poursuivis, tu as tué, tu n’as point épargné.
סַכֹּ֤ותָה בֶֽעָנָן֙ לָ֔ךְ מֵעֲבֹ֖ור תְּפִלָּֽה׃
Tu t’es couvert d’une nuée, afin que la requête ne passât point.
סְחִ֧י וּמָאֹ֛וס תְּשִׂימֵ֖נוּ בְּקֶ֥רֶב הָעַמִּֽים׃ ס
Tu nous as fait être la raclure et le rebut au milieu des peuples.
פָּצ֥וּ עָלֵ֛ינוּ פִּיהֶ֖ם כָּל־אֹיְבֵֽינוּ׃
[Pe.] Tous nos ennemis ont ouvert leur bouche sur nous.
פַּ֧חַד וָפַ֛חַת הָ֥יָה לָ֖נוּ הַשֵּׁ֥את וְהַשָּֽׁבֶר׃
La frayeur et la fosse, le dégât et la calamité nous sont arrivés.
פַּלְגֵי־מַ֙יִם֙ תֵּרַ֣ד עֵינִ֔י עַל־שֶׁ֖בֶר בַּת־עַמִּֽי׃ ס
Mon œil s’est fondu en ruisseaux d’eaux à cause de la plaie de la fille de mon peuple.
עֵינִ֧י נִגְּרָ֛ה וְלֹ֥א תִדְמֶ֖ה מֵאֵ֥ין הֲפֻגֹֽות׃
[Hajin.] Mon œil verse des larmes, et ne cesse point, parce qu’il n’y a aucun relâche.
עַד־יַשְׁקִ֣יף וְיֵ֔רֶא יְהוָ֖ה מִשָּׁמָֽיִם׃
Jusques à ce que l’Eternel regarde et voie des cieux.
עֵינִי֙ עֹֽולְלָ֣ה לְנַפְשִׁ֔י מִכֹּ֖ל בְּנֹ֥ות עִירִֽי׃ ס
Mon œil afflige mon âme à cause de toutes les filles de ma ville.
צֹ֥וד צָד֛וּנִי כַּצִּפֹּ֖ור אֹיְבַ֥י חִנָּֽם׃
[Tsadi.] Ceux qui me sont ennemis sans cause m’ont poursuivi à outrance, comme on chasse après l’oiseau.
צָֽמְת֤וּ בַבֹּור֙ חַיָּ֔י וַיַּדּוּ־אֶ֖בֶן בִּֽי׃
Ils ont enserré ma vie dans une fosse, et ont roulé une pierre sur moi.
צָֽפוּ־מַ֥יִם עַל־רֹאשִׁ֖י אָמַ֥רְתִּי נִגְזָֽרְתִּי׃ ס
Les eaux ont regorgé par-dessus ma tête; je disais : je suis retranché.
קָרָ֤אתִי שִׁמְךָ֙ יְהוָ֔ה מִבֹּ֖ור תַּחְתִּיֹּֽות׃
[Koph.] J’ai invoqué ton Nom, ô Eternel! d’une des plus basses fosses.
קֹולִ֖י שָׁמָ֑עְתָּ אַל־תַּעְלֵ֧ם אָזְנְךָ֛ לְרַוְחָתִ֖י לְשַׁוְעָתִֽי׃
Tu as ouï ma voix, ne ferme point ton oreille, afin que je n’expire point à force de crier.
קָרַ֙בְתָּ֙ בְּיֹ֣ום אֶקְרָאֶ֔ךָּ אָמַ֖רְתָּ אַל־תִּירָֽא׃ ס
Tu t’es approché au jour que je t’ai invoqué, et tu as dit : ne crains rien.
רַ֧בְתָּ אֲדֹנָ֛י רִיבֵ֥י נַפְשִׁ֖י גָּאַ֥לְתָּ חַיָּֽי׃
[Resch.] Ô Seigneur! tu as plaidé la cause de mon âme; et tu as garanti ma vie.
רָאִ֤יתָה יְהוָה֙ עַוָּ֣תָתִ֔י שָׁפְטָ֖ה מִשְׁפָּטִֽי׃
Tu as vu, ô Eternel! le tort qu’on me fait, fais-moi droit.
רָאִ֙יתָה֙ כָּל־נִקְמָתָ֔ם כָּל־מַחְשְׁבֹתָ֖ם לִֽי׃ ס
Tu as vu toutes les vengeances dont ils ont usé, et toutes leurs machinations contre moi.
שָׁמַ֤עְתָּ חֶרְפָּתָם֙ יְהוָ֔ה כָּל־מַחְשְׁבֹתָ֖ם עָלָֽי׃
[Scin.] Tu as ouï, ô Eternel! leur opprobe et toutes leurs machinations contre moi.
שִׂפְתֵ֤י קָמַי֙ וְהֶגְיֹונָ֔ם עָלַ֖י כָּל־הַיֹּֽום׃
Les discours de ceux qui s’élèvent contre moi, et leur dessein qu’ils ont contre moi tout le long du jour.
שִׁבְתָּ֤ם וְקִֽימָתָם֙ הַבִּ֔יטָה אֲנִ֖י מַנְגִּינָתָֽם׃ ס
Considère quand ils s’asseyent, et quand ils se lèvent, [car] je suis leur chanson.
תָּשִׁ֨יב לָהֶ֥ם גְּמ֛וּל יְהוָ֖ה כְּמַעֲשֵׂ֥ה יְדֵיהֶֽם׃
[Thau.] Rends-leur la pareille, ô Eternel! selon l’ouvrage de leurs mains.
תִּתֵּ֤ן לָהֶם֙ מְגִנַּת־לֵ֔ב תַּאֲלָֽתְךָ֖ לָהֶֽם׃
Donne-leur un tel ennui qu’il leur couvre le cœur; donne-leur ta malédiction.
תִּרְדֹּ֤ף בְּאַף֙ וְתַשְׁמִידֵ֔ם מִתַּ֖חַת שְׁמֵ֥י יְהוָֽה׃ פ
Poursuis-les en ta colère, et les efface de dessous les cieux de l’Eternel.
La Bible David Martin 1744.
Audio: ℗ Talking Bibles.
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ALEPH.
- Je suis l'homme qui a vu l'affliction sous la verge de sa fureur.
- Il m'a conduit et m'a fait marcher dans les ténèbres et non dans la lumière ;
- contre moi seul il tourne et retourne sa main tout le jour. BETH.
- Il a usé ma chair et ma peau, il a brisé mes os ;
- Il a bâti contre moi, il m'a environné d'amertume et d'ennui.
- Il m'a fait habiter dans les ténèbres, comme ceux qui sont morts depuis longtemps. GHIMEL.
- Il m’a entouré d’un mur pour que je ne puisse sortir, il a rendu lourdes mes chaînes.
- Lors même que je crie et que j'implore, il ferme tout accès à ma prière.
- Il a muré mes chemins avec des pierres de taille, il a bouleversé mes sentiers. DALETH.
- Il a été pour moi comme un ours aux aguets, comme un lion dans les embuscades ;
- il a détourné mes voies et m'a mis en pièces, il m'a réduit à l'abandon ;
- il a bandé son arc et m'a placé comme but à ses flèches. HÉ.
- Il a fait pénétrer dans mes reins les fils de son carquois ;
- je suis la risée de tout mon peuple, leur chanson tout le jour ;
- il m'a rassasié d'amertume, il m'a abreuvé d'absinthe. VAV.
- Et il a fait broyer du gravier à mes dents, il m'a enfoncé dans la cendre ;
- et mon âme est violemment écartée de la sécurité ; j'ai oublié le bonheur ;
- et j'ai dit : " Ma force est perdue, ainsi que mon espérance en Yahweh ! " ZAÏN.
- Souviens-toi de mon affliction et de ma souffrance, de l'absinthe et de l'amertume !
- Mon âme s'en souvient sans cesse, et elle est abattue en moi.
- Voici ce que je me rappelerai en mon cœur, et ce pourquoi j'espérerai : HETH.
- C'est une grâce de Yahweh que nous ne soyons pas anéantis, car ses miséricordes ne sont pas épuisées !
- Elles se renouvellent chaque matin ; grande est ta fidélité !
- " Yahweh est mon partage, a dit mon âme ; c'est pourquoi j'espérerai en lui. " TETH.
- Yahweh est bon pour qui espère en lui, pour l'âme qui le cherche.
- Il est bon d'attendre en silence la délivrance de Yahweh.
- Il est bon à l'homme de porter le joug dès sa jeunesse. JOD.
- Qu'il s'asseye à l'écart, en silence, si Dieu le lui impose !
- Qu'il mette sa bouche dans la poussière : peut-être y a-t-il de l'espérance !
- Qu'il tende la joue à celui qui le frappe ; qu'il se rassasie d'opprobre ! CAPH.
- Car le Seigneur ne rejette pas à toujours ;
- mais, s'il afflige, il a compassion, selon sa grande miséricorde ;
- car ce n'est pas de bon cœur qu'il humilie, et qu'il afflige les enfants des hommes. LAMED.
- Quand on foule aux pieds tous les captifs du pays,
- quand on fait fléchir le droit d'un homme, à la face du Très-Haut,
- quand on fait tort à quelqu'un dans sa cause, le Seigneur ne le verrait donc pas ! MEM.
- Qui a parlé, et la chose s'est faite, sans que le Seigneur l'ait commandé ?
- N'est-ce pas de la bouche du Très-Haut que procèdent les maux et les biens ?
- Pourquoi l'homme se plaindrait-il tant qu'il vit ? Que chacun se plaigne de ses péchés ! NUN.
- Examinons nos voies et scrutons-les, et retournons à Yahweh.
- Elevons nos cœurs, avec nos mains, vers Dieu dans les cieux :
- " Nous, nous avons péché, nous avons été rebelles ; toi, tu n'as pas pardonné. " SAMECH.
- " Tu t'es enveloppé dans ta colère, et tu nous as poursuivis ; tu as tué sans épargner ;
- Tu t'es couvert d'une nuée, afin que la prière ne passe point ;
- tu as fait de nous des balayures et un rebut, au milieu des peuples. " PHÉ.
- Ils ouvrent la bouche contre nous, tous nos ennemis.
- La frayeur et la fosse ont été notre part, ainsi que la dévastation et la ruine.
- Mon œil se fond en un ruisseau de larmes, à cause de la ruine de la fille de mon peuple. AÏN.
- Mon œil pleure et ne cesse point, parce qu'il n'y a pas de répit,
- jusqu'à ce qu'il regarde et voie, Yahweh, du haut des cieux.
- Mon œil fait mal à mon âme, à cause de toutes les filles de ma ville. TSADÉ.
- Ils m’ont donné la chasse comme a un passereau, ceux qui me haïssent sans cause.
- Ils ont voulu anéantir ma vie dans la fosse, et ils ont jeté une pierre sur moi.
- Les eaux montaient au-dessus de ma tête ; je disais : " Je suis perdu ! " QOPH.
- J'ai invoqué ton nom, Yahweh, de la fosse profonde ;
- tu as entendu ma voix : " Ne ferme point ton oreille à mes soupirs, à mes cris ! "
- Tu t'es approché, au jour où je t'ai invoqué, et tu as dit : " Ne crains point ! " RESCH.
- Seigneur tu as pris en main ma cause, tu m'as sauvé la vie.
- Tu as vu, Yahweh, la violence qu'ils me font ; fais-moi justice !
- Tu as vu toute leur rancune, tous leurs complots contre moi. SIN.
- Tu as entendu leurs outrages, Yahweh, tous leurs complots contre moi,
- les propos de mes adversaires et ce qu'ils méditent, contre moi tout le jour.
- Quand ils s'asseyent ou qu'ils se lèvent, regarde : je suis l'objet de leurs chansons. THAV.
- Tu leur rendras, Yahweh, ce qu'ils méritent, selon l'œuvre de leurs mains ;
- Tu leur donneras l'aveuglement du cœur ; ta malédiction sera pour eux.
- Tu les poursuivras avec colère et tu les extermineras, de dessous les cieux de Yahweh !
Enregistrement audio réalisé par Mission-web.com.
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