Néhémie chapitre 2
- Au mois de Nisan, la vingtième année du roi Artaxerxès, comme le vin était devant lui, je pris le vin et je l’offris au roi. Jamais je n’avais paru triste en sa présence.
- Le roi me dit : Pourquoi as-tu mauvais visage ? Tu n’es pourtant pas malade ; ce ne peut être qu’un chagrin de cœur. Je fus saisi d’une grande crainte,
- et je répondis au roi : Que le roi vive éternellement ! Comment n’aurais-je pas mauvais visage, lorsque la ville où sont les sépulcres de mes pères est détruite et que ses portes sont consumées par le feu ?
- Et le roi me dit : Que demandes-tu ? Je priai le Dieu des cieux,
J’ai alors prié le Dieu du ciel
- et je répondis au roi : Si le roi le trouve bon, et si ton serviteur lui est agréable, envoie-moi en Juda, vers la ville des sépulcres de mes pères, pour que je la rebâtisse.
- Le roi, auprès duquel la reine était assise, me dit alors : Combien ton voyage durera-t-il, et quand seras-tu de retour ? Il plut au roi de me laisser partir, et je lui fixai un temps.
- Puis je dis au roi : Si le roi le trouve bon, qu’on me donne des lettres pour les gouverneurs de l’autre côté du fleuve, afin qu’ils me laissent passer et entrer en Juda,
- et une lettre pour Asaph, garde forestier du roi, afin qu’il me fournisse du bois de charpente pour les portes de la citadelle près de la maison, pour la muraille de la ville, et pour la maison que j’occuperai. Le roi me donna ces lettres, car la bonne main de mon Dieu était sur moi.
- Je me rendis auprès des gouverneurs de l’autre côté du fleuve, et je leur remis les lettres du roi, qui m’avait fait accompagner par des chefs de l’armée et par des cavaliers.
- Sanballat, le Horonite, et Tobija, le serviteur ammonite, l’ayant appris, eurent un grand déplaisir de ce qu’il venait un homme pour chercher le bien des enfants d’Israël.
- J’arrivai à Jérusalem, et j’y passai trois jours.
- Après quoi, je me levai pendant la nuit avec quelques hommes, sans avoir dit à personne ce que mon Dieu m’avait mis au cœur de faire pour Jérusalem. Il n’y avait avec moi d’autre bête de somme que ma propre monture.
- Je sortis de nuit par la porte de la vallée, et je me dirigeai contre la source du dragon et vers la porte du fumier, considérant les murailles en ruines de Jérusalem et réfléchissant à ses portes consumées par le feu.
- Je passai près de la porte de la source et de l’étang du roi, et il n’y avait point de place par où pût passer la bête qui était sous moi.
- Je montai de nuit par le torrent, et je considérai encore la muraille. Puis je rentrai par la porte de la vallée, et je fus ainsi de retour.
- Les magistrats ignoraient où j’étais allé, et ce que je faisais. Jusqu’à ce moment, je n’avais rien dit aux Juifs, ni aux sacrificateurs, ni aux grands, ni aux magistrats, ni à aucun de ceux qui s’occupaient des affaires.
- Je leur dis alors : Vous voyez le malheureux état où nous sommes ! Jérusalem est détruite, et ses portes sont consumées par le feu ! Venez, rebâtissons la muraille de Jérusalem, et nous ne serons plus dans l’opprobre.
- Et je leur racontai comment la bonne main de mon Dieu avait été sur moi, et quelles paroles le roi m’avait adressées. Ils dirent : Levons-nous, et bâtissons ! Et ils se fortifièrent dans cette bonne résolution.
- Sanballat, le Horonite, Tobija, le serviteur ammonite, et Guéschem, l’Arabe, en ayant été informés, se moquèrent de nous et nous méprisèrent. Ils dirent : Que faites-vous là ? Vous révoltez-vous contre le roi ?
- Et je leur fis cette réponse : Le Dieu des cieux nous donnera le succès. Nous, ses serviteurs, nous nous lèverons et nous bâtirons ; mais vous, vous n’avez ni part, ni droit, ni souvenir dans Jérusalem.
Envoi de Néhémie à Jérusalem
- Au mois de Nisan, la vingtième année du roi Artaxerxès, comme j'étais chargé du vin, je pris le vin et l'offris au roi. Je n'avais, auparavant, jamais été triste.
- Aussi le roi me dit-il : "Pourquoi ce triste visage? Tu n'es pourtant pas malade? Non, c'est assurément une affliction du cur!" Je fus pris d'une vive appréhension
- et dis au roi : "Que le roi vive à jamais! Comment mon visage ne serait-il pas triste quand la ville où sont les tombeaux de mes pères est en ruines et ses portes dévorées par le feu?"
- Et le roi de me dire : "Quelle est donc ta requête?" J'invoquai le Dieu du ciel
- et répondis au roi : "S'il plaît au roi et que tu sois satisfait de ton serviteur, laisse-moi aller en Juda, dans la ville des tombeaux de mes pères, que je la reconstruise."
- Le roi me demanda la reine était alors assise à ses côtés : "Jusques à quand durera ton voyage? Quand reviendras-tu?" Je lui fixai une date, qui convint au roi, et il m'autorisa à partir.
- Je dis encore au roi : "S'il plaît au roi, qu'on me donne des lettres pour les gouverneurs de Transeuphratène, afin qu'ils me laissent passer jusqu'à ce que j'arrive en Juda;
- et aussi une lettre pour Asaph, l'inspecteur du parc royal, afin qu'il me fournisse du bois de construction pour les portes de la citadelle du Temple, le rempart de la ville et la maison où j'habiterai." Le roi me l'accorda, car la main bienveillante de mon Dieu était sur moi.
- Je me rendis donc chez les gouverneurs de Transeuphratène et leur remis les lettres du roi. Le roi m'avait fait escorter par des officiers de l'armée et des cavaliers.
- Quand Sânballat, le Horonite, et Tobiyya, le fonctionnaire ammonite, furent informés, ils se montrèrent fort contrariés qu'un homme fût venu travailler au bien des Israélites.
- Arrivé à Jérusalem, j'y restai trois jours.
- Puis je me levai, de nuit, accompagné de quelques hommes, sans avoir confié à personne ce que mon Dieu m'avait inspiré d'accomplir pour Jérusalem, et sans avoir avec moi d'autre animal que ma propre monture.
- La nuit donc, sortant par la porte de la Vallée, je me rendis devant la fontaine du Dragon, puis à la porte du Fumier : je fis l'inspection du rempart de Jérusalem, où il y avait des brèches et dont les portes avaient été incendiées.
- Je poursuivis mon chemin vers la porte de la Fontaine et l'étang du Roi, et ne trouvai plus de passage pour la bête que je chevauchais.
- Je remontai donc de nuit par le ravin, inspectant toujours le rempart, et rentrai par la porte de la Vallée. Je m'en revins ainsi,
- sans que les conseillers sachent où j'étais allé ni ce que je faisais. Jusqu'ici je n'avais rien communiqué aux Juifs : ni aux prêtres, ni aux grands, ni aux magistrats, ni aux autres responsables;
- je leur dis alors : "Vous voyez la détresse où nous sommes Jérusalem est en ruines, ses portes sont incendiées. Venez! reconstruisons le rempart de Jérusalem, et nous ne serons plus insultés!"
- Et je leur exposai comment la main bienveillante de mon Dieu avait été sur moi, leur rapportant aussi les paroles que le roi m'avait dites. "Levons-nous! s'écrièrent-ils, et construisons!" et ils affermirent leurs mains pour ce bel ouvrage.
- A ces nouvelles, Sânballat, le Horonite, Tobiyya, le fonctionnaire ammonite, et Géshem, l'Arabe, se moquèrent de nous et nous regardèrent avec mépris en disant : "Que faites-vous là? Allez-vous vous révolter contre le roi?"
- Mais je leur répliquai en ces termes : "C'est le Dieu du ciel qui nous fera réussir. Nous, ses serviteurs, nous allons nous mettre à construire. Quant à vous, vous n'avez ni part, ni droit, ni souvenir dans Jérusalem."
- Durant le mois de Nisan, la vingtième année du règne de l’empereur Artaxerxès, je pris du vin qui était devant l’empereur pour lui en servir. Jamais auparavant, je n’avais paru triste en sa présence.
- Alors l’empereur me demanda : - Pourquoi as-tu mauvaise mine ? Tu ne me sembles pourtant pas malade ; ce ne peut être qu’un chagrin de cœur ! Je fus saisi d’une grande crainte,
- mais je lui dis : - Que l’empereur vive toujours ! Comment n’aurais-je pas un air triste alors que la ville où sont enterrés mes ancêtres est en ruines et que ses portes ont été détruites par le feu ?
- Alors l’empereur me demanda : - Que veux-tu donc ? J’adressai une prière au Dieu du ciel,
- et je répondis à l’empereur : - Si tel est le bon plaisir de l’empereur et si tu agrées ton serviteur, veuille m’envoyer en Juda, dans la ville où mes ancêtres sont enterrés, pour que je puisse la rebâtir.
- L’empereur, qui avait l’impératrice assise à ses côtés, me demanda alors : - Combien de temps durera ton voyage et quand seras-tu de retour ? L’empereur accepta donc de me laisser partir, et je lui indiquai un délai.
- Puis j’ajoutai : - Si l’empereur le trouve bon, pourrait-on me donner des lettres pour les gouverneurs de la province à l’ouest de l’Euphrate, pour qu’ils me laissent passer jusqu’au pays de Juda,
- ainsi qu’une lettre pour Asaph, l’intendant des forêts impériales, afin qu’il me fournisse du bois de charpente pour reconstruire les portes de la citadelle, près du Temple, et les murailles de la ville, et pour bâtir la maison où je m’installerai. L’empereur me procura ces lettres, car mon Dieu agissait avec bonté en ma faveur.
L’arrivée de Néhémie à Jérusalem et l’inspection de la ville
- Je me rendis auprès des gouverneurs des provinces à l’ouest de l’Euphrate et je leur remis les lettres de l’empereur. L’empereur m’avait fait escorter par des officiers de l’armée et par des cavaliers.
- Quand Sanballat, le Horonite, et Tobiya, le fonctionnaire ammonite, apprirent mon arrivée, ils furent très mécontents que quelqu’un soit venu pour œuvrer au bien des Israélites.
- Une fois arrivé à Jérusalem, j’y restai trois jours.
- Puis je sortis de nuit, accompagné de quelques hommes, sans avoir dit à personne ce que mon Dieu m’avait mis à cœur d’entreprendre en faveur de Jérusalem. Je ne disposais pas d’autre bête que de ma propre monture.
- Je sortis cette nuit-là par la porte de la Vallée, et je me dirigeai vers la source du Dragon et vers la porte du Fumier. J’examinai les remparts de Jérusalem. Je constatai qu’il y avait des brèches presque partout et que les portes avaient été détruites par le feu.
- Je poursuivis vers la porte de la Source et passai près de l’Etang du roi, mais il n’y avait plus de passage pour ma monture.
- Je remontai, toujours de nuit, par la vallée du Cédron en continuant d’examiner la muraille. Puis je fis demi-tour et je rentrai par la porte de la Vallée.
- Les chefs de la ville ignoraient où j’étais allé et ce que j’avais fait. Jusque là, je n’avais informé ni les Juifs, ni les prêtres, ni les notables, ni les chefs, ni les autres responsables qui s’occupaient des travaux.
- C’est alors seulement que je leur dis : - Vous voyez vous-mêmes quel est notre malheur ! Jérusalem est en ruines et ses portes ont été détruites par le feu ! Allez, reconstruisons le rempart de Jérusalem pour que nous ne soyons plus dans cette situation humiliante !
- Je leur racontai ensuite comment la main bienveillante de mon Dieu avait agi pour moi avec bonté, et je leur rapportai ce que l’empereur m’avait dit. Ils s’écrièrent aussitôt : - Levons-nous et effectuons les travaux de reconstruction. Ainsi ils prirent courage pour réaliser cette belle œuvre.
Les moqueries de Sanballat et Tobiya
- Lorsque Sanballat, le Horonite, Tobiya, son adjoint ammonite, et Guéchem, l’Arabe, l’apprirent, ils se moquèrent de nous, et vinrent nous dire d’un ton méprisant : - Qu’êtes-vous en train de faire ? Vous voulez vous révolter contre l’empereur ?
- Mais je leur répondis : - Le Dieu du ciel fera réussir notre entreprise. Nous, ses serviteurs, nous nous mettrons à l’œuvre et nous reconstruirons la ville. Quant à vous, vous n’avez aucune propriété ni aucun droit dans Jérusalem, et personne ne s’y souviendra de vous avec considération !
Néhémie obtient l’autorisation d’aller à Jérusalem
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וַיְהִ֣י ׀ בְּחֹ֣דֶשׁ נִיסָ֗ן שְׁנַ֥ת עֶשְׂרִ֛ים לְאַרְתַּחְשַׁ֥סְתְּא הַמֶּ֖לֶךְ יַ֣יִן לְפָנָ֑יו וָאֶשָּׂ֤א אֶת־הַיַּ֙יִן֙ וָאֶתְּנָ֣ה לַמֶּ֔לֶךְ וְלֹא־הָיִ֥יתִי רַ֖ע לְפָנָֽיו׃
Et il arriva, au mois de Nisan, la vingtième année du Roi Artaxerxes, que le vin ayant été apporté devant lui, je pris le vin, et le présentai au Roi. Or je n'avais jamais eu mauvais visage devant lui.
וַיֹּאמֶר֩ לִ֨י הַמֶּ֜לֶךְ מַדּ֣וּעַ ׀ פָּנֶ֣יךָ רָעִ֗ים וְאַתָּה֙ אֵֽינְךָ֣ חֹולֶ֔ה אֵ֣ין זֶ֔ה כִּי־אִ֖ם רֹ֣עַֽ לֵ֑ב וָאִירָ֖א הַרְבֵּ֥ה מְאֹֽד׃
Et le Roi me dit : Pourquoi as-tu mauvais visage, puisque tu n'es point malade? Cela ne vient que d'une mauvaise disposition d'esprit. Alors je craignis fort;
וָאֹמַ֣ר לַמֶּ֔לֶךְ הַמֶּ֖לֶךְ לְעֹולָ֣ם יִחְיֶ֑ה מַדּ֜וּעַ לֹא־יֵרְע֣וּ פָנַ֗י אֲשֶׁ֨ר הָעִ֜יר בֵּית־קִבְרֹ֤ות אֲבֹתַי֙ חֲרֵבָ֔ה וּשְׁעָרֶ֖יהָ אֻכְּל֥וּ בָאֵֽשׁ׃ ס
Et je répondis au Roi : Que le Roi vive éternellement! Comment mon visage ne serait-il pas mauvais, puisque la ville qui est le lieu des sépulcres de mes pères, demeure désolée, et que ses portes ont été consumées par le feu?
וַיֹּ֤אמֶר לִי֙ הַמֶּ֔לֶךְ עַל־מַה־זֶּ֖ה אַתָּ֣ה מְבַקֵּ֑שׁ וָֽאֶתְפַּלֵּ֔ל אֶל־אֱלֹהֵ֖י הַשָּׁמָֽיִם׃
Et le Roi dit : Que me demandes-tu? Alors je priai le Dieu des cieux;
וָאֹמַ֣ר לַמֶּ֔לֶךְ אִם־עַל־הַמֶּ֣לֶךְ טֹ֔וב וְאִם־יִיטַ֥ב עַבְדְּךָ֖ לְפָנֶ֑יךָ אֲשֶׁ֧ר תִּשְׁלָחֵ֣נִי אֶל־יְהוּדָ֗ה אֶל־עִ֛יר קִבְרֹ֥ות אֲבֹתַ֖י וְאֶבְנֶֽנָּה׃
Et je dis au Roi : Si le Roi le trouve bon, et si ton serviteur t'est agréable, envoie-moi en Judée, vers la ville des sépulcres de mes pères, pour la rebâtir.
וַיֹּאמֶר֩ לִ֨י הַמֶּ֜לֶךְ וְהַשֵּׁגַ֣ל ׀ יֹושֶׁ֣בֶת אֶצְלֹ֗ו עַד־מָתַ֛י יִהְיֶ֥ה מַֽהֲלָכֲךָ֖ וּמָתַ֣י תָּשׁ֑וּב וַיִּיטַ֤ב לִפְנֵֽי־הַמֶּ֙לֶךְ֙ וַיִּשְׁלָחֵ֔נִי וָֽאֶתְּנָ֥ה לֹ֖ו זְמָֽן׃
Et le Roi me dit, et sa femme aussi, qui était assise auprès de lui : Combien serais-tu à faire ton voyage, et quand retournerais-tu? Et après que j'eus déclaré le temps au Roi, il trouva bon de me donner mon congé.
וָאֹומַר֮ לַמֶּלֶךְ֒ אִם־עַל־הַמֶּ֣לֶךְ טֹ֔וב אִגְּרֹות֙ יִתְּנוּ־לִ֔י עַֽל־פַּחֲוֹ֖ות עֵ֣בֶר הַנָּהָ֑ר אֲשֶׁר֙ יַעֲבִיר֔וּנִי עַ֥ד אֲשֶׁר־אָבֹ֖וא אֶל־יְהוּדָֽה׃
Puis je dis au Roi : Si le Roi le trouve bon, qu'on me donne des lettres pour les Gouverneurs de delà le fleuve, afin qu'ils me fassent passer, jusqu'à ce que j'arrive en Judée;
וְאִגֶּ֡רֶת אֶל־אָסָף֩ שֹׁמֵ֨ר הַפַּרְדֵּ֜ס אֲשֶׁ֣ר לַמֶּ֗לֶךְ אֲשֶׁ֣ר יִתֶּן־לִ֣י עֵצִ֡ים לְ֠קָרֹות אֶת־שַׁעֲרֵ֨י הַבִּירָ֤ה אֲשֶׁר־לַבַּ֙יִת֙ וּלְחֹומַ֣ת הָעִ֔יר וְלַבַּ֖יִת אֲשֶׁר־אָבֹ֣וא אֵלָ֑יו וַיִּתֶּן־לִ֣י הַמֶּ֔לֶךְ כְּיַד־אֱלֹהַ֖י הַטֹּובָ֥ה עָלָֽי׃
Et des lettres pour Asaph, le garde du parc du Roi, afin qu'il me donne du bois pour la charpenterie des portes de la forteresse qui [touche] à la maison [de Dieu], et [pour les portes] des murailles de la ville, et pour la maison dans laquelle j'entrerai. Et le Roi me l'accorda, selon que la main de mon Dieu était bonne sur moi.
וָֽאָבֹ֗וא אֶֽל־פַּֽחֲוֹות֙ עֵ֣בֶר הַנָּהָ֔ר וָאֶתְּנָ֣ה לָהֶ֔ם אֵ֖ת אִגְּרֹ֣ות הַמֶּ֑לֶךְ וַיִּשְׁלַ֤ח עִמִּי֙ הַמֶּ֔לֶךְ שָׂ֥רֵי חַ֖יִל וּפָרָשִֽׁים׃ פ
Je vins donc vers les Gouverneurs qui sont de deçà le fleuve, et je leur donnai les paquets du Roi. Or le Roi avait envoyé avec moi des capitaines de guerre et des gens de cheval.
וַיִּשְׁמַ֞ע סַנְבַלַּ֣ט הַחֹרֹנִ֗י וְטֹֽובִיָּה֙ הָעֶ֣בֶד הָֽעַמֹּנִ֔י וַיֵּ֥רַע לָהֶ֖ם רָעָ֣ה גְדֹלָ֑ה אֲשֶׁר־בָּ֥א אָדָ֔ם לְבַקֵּ֥שׁ טֹובָ֖ה לִבְנֵ֥י יִשְׂרָאֵֽל׃
Ce que Samballat, Horonite, et Tobija, serviteur hammonite, ayant appris, ils eurent un fort grand dépit de ce qu'il était venu quelqu'un pour procurer du bien aux enfants d'Israël.
וָאָבֹ֖וא אֶל־יְרוּשָׁלִָ֑ם וָאֱהִי־שָׁ֖ם יָמִ֥ים שְׁלֹשָֽׁה׃
Ainsi j'arrivai à Jérusalem, et je fus là trois jours.
וָאָק֣וּם ׀ לַ֗יְלָה אֲנִי֮ וַאֲנָשִׁ֣ים ׀ מְעַט֮ עִמִּי֒ וְלֹא־הִגַּ֣דְתִּי לְאָדָ֔ם מָ֗ה אֱלֹהַי֙ נֹתֵ֣ן אֶל־לִבִּ֔י לַעֲשֹׂ֖ות לִירוּשָׁלִָ֑ם וּבְהֵמָה֙ אֵ֣ין עִמִּ֔י כִּ֚י אִם־הַבְּהֵמָ֔ה אֲשֶׁ֥ר אֲנִ֖י רֹכֵ֥ב בָּֽהּ׃
Puis je me levai de nuit, moi et quelque peu de gens avec moi; mais je ne déclarai à personne ce que mon Dieu m'avait mis au cœur de faire à Jérusalem; et il n'y avait point d'autre monture avec moi, que celle sur laquelle j'étais monté.
וָאֵצְאָ֨ה בְשַֽׁעַר־הַגַּ֜יא לַ֗יְלָה וְאֶל־פְּנֵי֙ עֵ֣ין הַתַּנִּ֔ין וְאֶל־שַׁ֖עַר הָאַשְׁפֹּ֑ת וָאֱהִ֨י שֹׂבֵ֜ר בְּחֹומֹ֤ת יְרוּשָׁלִַ֙ם֙ אֲשֶׁר־ [הַמְפֹרוָצִים כ] (הֵ֣ם ׀ ק) (פְּרוּצִ֔ים ק) וּשְׁעָרֶ֖יהָ אֻכְּל֥וּ בָאֵֽשׁ׃
Je sortis donc de nuit par la porte de la vallée, et [je vins] par-devant la fontaine du dragon, à la porte de la fiente; et je considérais les murailles de Jérusalem, comment elles [demeuraient] renversées, et comment ses portes avaient été consumées par le feu.
וָאֶֽעֱבֹר֙ אֶל־שַׁ֣עַר הָעַ֔יִן וְאֶל־בְּרֵכַ֖ת הַמֶּ֑לֶךְ וְאֵין־מָקֹ֥ום לַבְּהֵמָ֖ה לַעֲבֹ֥ר תַּחְתָּֽי׃
De là je passai à la porte de la fontaine, et vers l'étang du Roi; et il n'[y avait] point de lieu où je pusse passer avec ma monture.
וָאֱהִ֨י עֹלֶ֤ה בַנַּ֙חַל֙ לַ֔יְלָה וָאֱהִ֥י שֹׂבֵ֖ר בַּחֹומָ֑ה וָאָשׁ֗וּב וָאָבֹ֛וא בְּשַׁ֥עַר הַגַּ֖יְא וָאָשֽׁוּב׃
Et je montai de nuit par le torrent, et je considérai la muraille; puis en m'en retournant, je rentrai par la porte de la vallée; et ainsi je m'en retournai.
וְהַסְּגָנִ֗ים לֹ֤א יָדְעוּ֙ אָ֣נָה הָלַ֔כְתִּי וּמָ֖ה אֲנִ֣י עֹשֶׂ֑ה וְלַיְּהוּדִ֨ים וְלַכֹּהֲנִ֜ים וְלַחֹרִ֣ים וְלַסְּגָנִ֗ים וּלְיֶ֙תֶר֙ עֹשֵׂ֣ה הַמְּלָאכָ֔ה עַד־כֵּ֖ן לֹ֥א הִגַּֽדְתִּי׃
Or les magistrats ne savaient point où j'étais allé, ni ce que je faisais; aussi je n'en avais rien déclaré jusques alors, ni aux Juifs, ni aux Sacrificateurs, ni aux principaux, ni aux magistrats, ni au reste de ceux qui maniaient les affaires.
וָאֹומַ֣ר אֲלֵהֶ֗ם אַתֶּ֤ם רֹאִים֙ הָרָעָה֙ אֲשֶׁ֣ר אֲנַ֣חְנוּ בָ֔הּ אֲשֶׁ֤ר יְרוּשָׁלִַ֙ם֙ חֲרֵבָ֔ה וּשְׁעָרֶ֖יהָ נִצְּת֣וּ בָאֵ֑שׁ לְכ֗וּ וְנִבְנֶה֙ אֶת־חֹומַ֣ת יְרוּשָׁלִַ֔ם וְלֹא־נִהְיֶ֥ה עֹ֖וד חֶרְפָּֽה׃
Alors je leur dis : Vous voyez la misère dans laquelle nous sommes; comment Jérusalem demeure désolée, et ses portes brûlées par le feu. Venez, et rebâtissons les murailles de Jérusalem, et que nous ne soyons plus en opprobre.
וָאַגִּ֨יד לָהֶ֜ם אֶת־יַ֣ד אֱלֹהַ֗י אֲשֶׁר־הִיא֙ טֹובָ֣ה עָלַ֔י וְאַף־דִּבְרֵ֥י הַמֶּ֖לֶךְ אֲשֶׁ֣ר אָֽמַר־לִ֑י וַיֹּֽאמְרוּ֙ נָק֣וּם וּבָנִ֔ינוּ וַיְחַזְּק֥וּ יְדֵיהֶ֖ם לַטֹּובָֽה׃ פ
Et je leur déclarai que la main de mon Dieu était bonne sur moi, et je [leur rapportai] aussi les paroles que le Roi m'avait dites. Alors ils dirent : Levons-nous, et bâtissons. Ils fortifièrent donc leurs mains pour bien faire.
וַיִּשְׁמַע֩ סַנְבַלַּ֨ט הַחֹרֹנִ֜י וְטֹבִיָּ֣ה ׀ הָעֶ֣בֶד הָֽעַמֹּונִ֗י וְגֶ֙שֶׁם֙ הָֽעַרְבִ֔י וַיַּלְעִ֣גוּ לָ֔נוּ וַיִּבְז֖וּ עָלֵ֑ינוּ וַיֹּאמְר֗וּ מָֽה־הַדָּבָ֤ר הַזֶּה֙ אֲשֶׁ֣ר אַתֶּ֣ם עֹשִׂ֔ים הַעַ֥ל הַמֶּ֖לֶךְ אַתֶּ֥ם מֹרְדִֽים׃
Mais Samballat Horonite, et Tobija serviteur hammonite, et Guésem Arabe, l'ayant appris, se moquèrent de nous, et nous méprisèrent, en disant : Qu'est-ce que vous faites? Ne vous rebellez-vous pas contre le Roi?
וָאָשִׁ֨יב אֹותָ֜ם דָּבָ֗ר וָאֹומַ֤ר לָהֶם֙ אֱלֹהֵ֣י הַשָּׁמַ֔יִם ה֚וּא יַצְלִ֣יחַֽ לָ֔נוּ וַאֲנַ֥חְנוּ עֲבָדָ֖יו נָק֣וּם וּבָנִ֑ינוּ וְלָכֶ֗ם אֵֽין־חֵ֧לֶק וּצְדָקָ֛ה וְזִכָּרֹ֖ון בִּירוּשָׁלִָֽם׃
Et je leur répondis ce mot, et leur dis : le Dieu des cieux est celui qui nous fera prospérer; nous donc, qui sommes ses serviteurs, nous nous lèverons et nous bâtirons; mais vous, vous n'avez aucune part, ni droit, ni mémorial, à Jérusalem.
La Bible David Martin 1744.
Audio: ℗ Talking Bibles.
- Au mois de Nisan, la vingtième année du roi Artaxerxés, comme le vin était devant lui, je pris le vin et je l'offris au roi, et je tâchai de n'être pas triste en sa présence.
- Le roi me dit : " Pourquoi ton visage est-il triste, puisque tu n'es pas malade ? Ce ne peut être qu'une tristesse de cœur. " Je fus très effrayé
- et je répondis au roi : " Que le roi vive éternellement ! Comment mon visage ne serait-il pas triste, lorsque la ville où sont les sépulcres de mes pères est dévastée et que ses portes sont consumées par le feu ? "
- Et le roi me dit : " Que veux-tu demander ? " Je priai le Dieu du ciel,
- et je répondis au roi : " Si le roi le trouve bon, et si ton serviteur t'est agréable, je demande que tu m'envoies en Juda, vers la ville des sépulcres de mes pères, pour que je la rebâtisse. "
- Et le roi me dit, la reine étant assise prés de lui : " Jusqu'à quand durera ton voyage, et quand reviendras-tu ? " Il plut au roi de m'envoyer et je lui fixai un temps.
- Puis je dis au roi : " Si le roi le trouve bon, qu'on me donne des lettres pour les gouverneurs d'au delà du fleuve, afin qu'ils me laissent passer jusqu'à ce que j'arrive en Juda,
- et une lettre pour Asaph, garde de la forêt qui appartient au roi, afin qu'il me fournisse du bois pour mettre des poutres aux portes de la forteresse qui est proche du temple, pour la muraille de la ville et pour la maison où je me retirerai. " Et le roi me donna ces lettres, car la main favorable de mon Dieu était sur moi.
- Je me rendis donc auprès des gouverneurs d'au delà du fleuve, et je leur remis les lettres du roi ; or le roi avait envoyé avec moi des chefs militaires et des cavaliers.
- Quand Sanaballat, le Horonite, et Tobie, le serviteur ammonite, furent au courant, il leur parut très mauvais qu'un homme vint pour procurer le bien des enfants d'Israël.
- J'arrivai à Jérusalem et, après y avoir passé trois jours,
- je me levai pendant la nuit, avec un petit nombre d'hommes. Je ne communiquai à personne ce que mon Dieu m'avait mis au cœur de faire pour Jérusalem. Je n'avais avec moi d'autre bête de somme que ma propre monture.
- Je sortis de nuit par la porte de la Vallée, me dirigeant vers la source du Dragon et la porte du Fumier ; et je considérai les murailles démolies de Jérusalem et ses portes consumées par le feu.
- Je continuai vers la porte de la Source et l'étang du Roi, et il n'y avait pas de place pour que la monture pût passer sous moi.
- Je montai de nuit dans le ravin, et je considérai la muraille ; puis je revins par la porte de la Vallée, et je rentrai.
- Les magistrats ignoraient où j'étais allé et ce que je voulais faire. Jusqu'à ce moment je n'avais fait part de rien aux Juifs, ni aux prêtres, ni aux grands, ni aux magistrats, ni au reste du peuple qui devait s'occuper des travaux.
- Je leur dis alors : " Vous voyez la misère dans laquelle nous sommes, Jérusalem est dévastée, et ses portes sont consumées par le feu. Venez, rebâtissons la muraille de Jérusalem, et nous ne serons plus un sujet d'opprobre. "
- Et je leur racontai comment la main favorable de mon Dieu avait été sur moi, et aussi quelles paroles le roi m'avaient adressées. Ils répondirent : " Levons-nous, et bâtissons ! " Et ils mirent avec courage la main à cette bonne œuvre.
- Quand Sanaballat, le Horonite, Tobie, le serviteur ammonite, et Gosem, l'Arabe, l'eurent appris, ils se moquèrent de nous et nous méprisèrent. Ils disaient : " Que faites-vous là ? Vous révoltez-vous contre le roi ? "
- Je leur fis réponse et leur dis : " Le Dieu du ciel nous donnera le succès. Nous, ses serviteurs, nous allons nous mettre à rebâtir ; quant à vous, vous n'avez ni part, ni droit, ni souvenir dans Jérusalem. "
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