Matthieu chapitre 22
- Jésus, prenant la parole, leur parla de nouveau en parabole, et il dit :
- Le royaume des cieux est semblable à un roi qui fit des noces pour son fils.
- Il envoya ses serviteurs appeler ceux qui étaient invités aux noces ; mais ils ne voulurent pas venir.
- Il envoya encore d’autres serviteurs, en disant : Dites aux conviés : Voici, j’ai préparé mon festin ; mes bœufs et mes bêtes grasses sont tués, tout est prêt, venez aux noces.
- Mais, sans s’inquiéter de l’invitation, ils s’en allèrent, celui-ci à son champ, celui-là à son trafic ;
- et les autres se saisirent des serviteurs, les outragèrent et les tuèrent.
- Le roi fut irrité ; il envoya ses troupes, fit périr ces meurtriers, et brûla leur ville.
- Alors il dit à ses serviteurs : Les noces sont prêtes ; mais les conviés n’en étaient pas dignes.
- Allez donc dans les carrefours, et appelez aux noces tous ceux que vous trouverez.
- Ces serviteurs allèrent dans les chemins, rassemblèrent tous ceux qu’ils trouvèrent, méchants et bons, et la salle des noces fut pleine de convives.
- Le roi entra pour voir ceux qui étaient à table, et il aperçut là un homme qui n’avait pas revêtu un habit de noces.
- Il lui dit : Mon ami, comment es-tu entré ici sans avoir un habit de noces ? Cet homme eut la bouche fermée.
- Alors le roi dit aux serviteurs : Liez-lui les pieds et les mains, et jetez-le dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents.
- Car il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus.
Tentatives de piéger Jésus
- Alors les pharisiens allèrent se consulter sur les moyens de surprendre Jésus par ses propres paroles.
- Ils envoyèrent auprès de lui leurs disciples avec les hérodiens, qui dirent : Maître, nous savons que tu es vrai, et que tu enseignes la voie de Dieu selon la vérité, sans t’inquiéter de personne, car tu ne regardes pas à l’apparence des hommes.
- Dis-nous donc ce qu’il t’en semble : est-il permis, ou non, de payer le tribut à César ?
- Jésus, connaissant leur méchanceté, répondit : Pourquoi me tentez-vous, hypocrites ?
- Montrez-moi la monnaie avec laquelle on paie le tribut. Et ils lui présentèrent un denier.
- Il leur demanda : De qui sont cette effigie et cette inscription ?
- De César, lui répondirent-ils. Alors il leur dit : Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu.
- Étonnés de ce qu’ils entendaient, ils le quittèrent, et s’en allèrent.
- Le même jour, les sadducéens, qui disent qu’il n’y a point de résurrection, vinrent auprès de Jésus, et lui firent cette question :
- Maître, Moïse a dit : Si quelqu’un meurt sans enfants, son frère épousera sa veuve, et suscitera une postérité à son frère.
- Or, il y avait parmi nous sept frères. Le premier se maria, et mourut ; et, comme il n’avait pas d’enfants, il laissa sa femme à son frère.
- Il en fut de même du second, puis du troisième, jusqu’au septième.
- Après eux tous, la femme mourut aussi.
- À la résurrection, duquel des sept sera-t-elle donc la femme ? Car tous l’ont eue.
- Jésus leur répondit : Vous êtes dans l’erreur, parce que vous ne comprenez ni les écritures, ni la puissance de Dieu.
- Car, à la résurrection, les hommes ne prendront point de femmes, ni les femmes de maris, mais ils seront comme les anges de Dieu dans le ciel.
- Pour ce qui est de la résurrection des morts, n’avez-vous pas lu ce que Dieu vous a dit :
- Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob ? Dieu n’est pas Dieu des morts, mais des vivants.
- La foule, qui écoutait, fut frappée de l’enseignement de Jésus.
- Les pharisiens, ayant appris qu’il avait réduit au silence les sadducéens, se rassemblèrent,
- et l’un d’eux, docteur de la loi, lui fit cette question, pour l’éprouver :
- Maître, quel est le plus grand commandement de la loi ?
- Jésus lui répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée.
- C’est le premier et le plus grand commandement.
- Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
- De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes.
Reproches de Jésus aux chefs religieux
- Comme les pharisiens étaient assemblés, Jésus les interrogea,
- en disant : Que pensez-vous du Christ ? De qui est-il fils ? Ils lui répondirent : De David.
- Et Jésus leur dit : Comment donc David, animé par l’Esprit, l’appelle-t-il Seigneur, lorsqu’il dit :
- Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, Jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied ?
- Si donc David l’appelle Seigneur, comment est-il son fils ?
- Nul ne put lui répondre un mot. Et, depuis ce jour, personne n’osa plus lui proposer des questions.
Parabole du festin des noces
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- Et Jésus se remit à leur parler en paraboles :
- " Il en va du Royaume des Cieux comme d'un roi qui fit un festin de noces pour son fils.
- Il envoya ses serviteurs convier les invités aux noces, mais eux ne voulaient pas venir.
- De nouveau il envoya d'autres serviteurs avec ces mots : " Dites aux invités : "Voici, j'ai apprêté mon banquet, mes taureaux et mes bêtes grasses ont été égorgés, tout est prêt, venez aux noces. "
- Mais eux, n'en ayant cure, s'en allèrent, qui à son champ, qui à son commerce ;
- et les autres, s'emparant des serviteurs, les maltraitèrent et les tuèrent.
- Le roi fut pris de colère et envoya ses troupes qui firent périr ces meurtriers et incendièrent leur ville.
- Alors il dit à ses serviteurs : "La noce est prête, mais les invités n'en étaient pas dignes.
- Allez donc aux départs des chemins, et conviez aux noces tous ceux que vous pourrez trouver. "
- Ces serviteurs s'en allèrent par les chemins, ramassèrent tous ceux qu'ils trouvèrent, les mauvais comme les bons, et la salle de noces fut remplie de convives.
- " Le roi entra alors pour examiner les convives, et il aperçut là un homme qui ne portait pas la tenue de noces.
- "Mon ami, lui dit-il, comment es-tu entré ici sans avoir une tenue de noces ?" L'autre resta muet.
- Alors le roi dit aux valets : "Jetez-le, pieds et poings liés, dehors, dans les ténèbres : là seront les pleurs et les grincements de dents. "
- Car beaucoup sont appelés, mais peu sont élus. "
- Alors les Pharisiens allèrent se concerter en vue de le surprendre en parole ;
- et il lui envoient leurs disciples, accompagnés des Hérodiens, pour lui dire : " Maître, nous savons que tu es véridique et que tu enseignes la voie de Dieu en vérité sans te préoccuper de qui que ce soit, car tu ne regardes pas au rang des personnes.
- Dis-nous donc ton avis : Est-il permis ou non de payer l'impôt à César ? "
- Mais Jésus, connaissant leur perversité, riposta : " Hypocrites ! pourquoi me tendez-vous un piège ?
- Faites-moi voir l'argent de l'impôt. " Ils lui présentèrent un denier
- et il leur dit : " De qui est l'effigie que voici ? et l'inscription ? " Ils disent :
- " De César. " Alors il leur dit : " Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est Dieu. "
- A ces mots ils furent tout surpris et, le laissant, ils s'en allèrent.
- Ce jour-là, des Sadducéens, gens qui disent qu'il n'y a pas de résurrection, s'approchèrent de lui et l'interrogèrent en disant :
- " Maître, Moïse a dit : Si quelqu'un meurt sans avoir d'enfants, son frère épousera la femme, sa belle-sur, et suscitera une postérité à son frère.
- Or il y avait chez nous sept frères. Le premier se maria, puis mourut sans postérité, laissant sa femme à son frère.
- Pareillement le deuxième, puis le troisième, jusqu'au septième.
- Finalement, après eux tous, la femme mourut.
- A la résurrection, duquel des sept sera-t-elle donc la femme ? Car tous l'auront eue. "
- Jésus leur répondit : " Vous êtes dans l'erreur, en ne connaissant ni les Écritures ni la puissance de Dieu.
- A la résurrection, en effet, on ne prend ni femme ni mari, mais on est comme des anges dans le ciel.
- Quant à ce qui est de la résurrection des morts, n'avez-vous pas lu l'oracle dans lequel Dieu vous dit :
- Je suis le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob ? Ce n'est pas de morts mais de vivants qu'il est le Dieu ! "
- Et les foules, qui avaient entendu, étaient frappées de son enseignement.
- Apprenant qu'il avait fermé la bouche aux Sadducéens, les Pharisiens se réunirent en groupe,
- et l'un d'eux lui demanda pour l'embarrasser :
- " Maître, quel est le plus grand commandement de la Loi ? "
- Jésus lui dit : " Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cur, de toute ton âme et de tout ton esprit :
- voilà le plus grand et le premier commandement.
- Le second lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
- A ces deux commandements se rattache toute la Loi, ainsi que les Prophètes. "
- Comme les Pharisiens se trouvaient réunis, Jésus leur posa cette question :
- " Quelle est votre opinion au sujet du Christ ? De qui est-il fils ? " Ils lui disent : " De David. " -
- " Comment donc, dit-il, David parlant sous l'inspiration l'appelle-t-il Seigneur quand il dit :
- Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Siège à ma droite, jusqu'à ce que j'aie mis tes ennemis dessous tes pieds ?
- " Si donc David l'appelle Seigneur, comment est-il son fils ? "
- Nul ne fut capable de lui répondre un mot. Et à partir de ce jour personne n'osa plus l'interroger.
- Jésus leur parla de nouveau au moyen de paraboles. Il leur dit :
- - Il en est du royaume des cieux comme d’un roi qui célèbre les noces de son fils.
- Il envoie ses serviteurs convier les invités aux noces. Mais ceux-ci refusent de venir.
- Alors il envoie d’autres serviteurs pour insister de sa part auprès des invités : « Portez-leur ce message : J’ai préparé mon banquet, j’ai fait tuer mes jeunes taureaux et mes plus belles bêtes, et tout est prêt. Venez donc aux noces. »
- Mais les invités restent indifférents, et s’en vont, l’un à son champ, l’autre à ses affaires.
- Les autres s’emparent des serviteurs, les maltraitent et les tuent.
- Alors le roi se met en colère. Il envoie ses troupes exterminer ces assassins et mettre le feu à leur ville.
- Ensuite, il dit à ses serviteurs : « Le repas de noces est prêt, mais les invités n’en étaient pas dignes.
- Allez donc aux carrefours des chemins et invitez au festin tous ceux que vous trouverez. »
- Alors les serviteurs s’en vont par les routes et rassemblent tous ceux qu’ils rencontrent, méchants et bons, de sorte que la salle des noces se remplit de monde.
- Le roi entre pour voir l’assistance. Il aperçoit là un homme qui n’a pas d’habit de noces.
- « Mon ami, lui demande-t-il, comment as-tu pu entrer ici sans être habillé comme il convient pour un mariage ? » L’autre ne trouve rien à répondre.
- Alors le roi dit aux serviteurs : « Prenez-le et jetez-le, pieds et poings liés, dans les ténèbres du dehors où il y a des pleurs et d’amers regrets. »
- Car, beaucoup sont invités, mais ceux qui sont élus sont peu nombreux.
Controverse sur l’impôt dû à César
- Alors les pharisiens s’éloignèrent et discutèrent entre eux pour trouver une question à poser à Jésus, afin de le prendre au piège par ses propres paroles.
- Ils lui envoyèrent donc quelques-uns de leurs disciples accompagnés de gens du parti d’Hérode. Ces émissaires lui dirent : - Maître, nous savons que tu dis la vérité et que tu enseignes en toute vérité comment Dieu nous demande de vivre. Tu ne te laisses influencer par personne, car tu ne regardes pas à la position sociale des gens.
- Dis-nous donc ce que tu penses de ceci : A-t-on, oui ou non, le droit de payer des impôts à César ?
- Mais Jésus, connaissant leurs mauvaises intentions, leur répondit : - Hypocrites ! Pourquoi me tendez-vous un piège ?
- Montrez-moi une pièce qui sert à payer cet impôt. Ils lui présentèrent une pièce d’argent.
- Alors il leur demanda : - Cette effigie et cette inscription, de qui sont-elles ?
- - De César. Jésus leur dit alors : - Rendez donc à César ce qui revient à César, et à Dieu ce qui revient à Dieu.
- En entendant cette réponse, ils en restèrent tout déconcertés. Ils le laissèrent donc et se retirèrent.
Controverse sur la résurrection
- Ce même jour, des sadducéens vinrent le trouver. Ils prétendent que les morts ne ressuscitent pas. Ils lui posèrent la question suivante :
- - Maître, Moïse a donné cet ordre : Si quelqu’un meurt sans avoir d’enfant, son frère devra épouser sa veuve, pour donner une descendance au défunt.
- Or, il y avait parmi nous sept frères. L’aîné s’est marié, et il est mort sans avoir de descendant. Il a donc laissé sa veuve à son frère.
- Il est arrivé la même chose au deuxième frère, puis au troisième, et ainsi de suite jusqu’au septième.
- En fin de compte, la femme est décédée elle aussi.
- À la résurrection, duquel des sept frères sera- t-elle la femme ? Car ils l’ont tous eue pour épouse.
- Jésus leur répondit : - Vous êtes dans l’erreur, parce que vous ne connaissez pas les Écritures, ni quelle est la puissance de Dieu.
- En effet, une fois ressuscités, les hommes et les femmes ne se marieront plus ; ils vivront comme les anges qui sont dans le ciel.
- Quant à la résurrection des morts, n’avez-vous donc jamais lu ce que Dieu vous a déclaré :
- Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob ? Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais le Dieu des vivants.
- Les foules qui entendaient ses réponses étaient profondément impressionnées par son enseignement.
Le plus grand commandement
- En apprenant que Jésus avait réduit au silence les sadducéens, les pharisiens se réunirent.
- L’un d’entre eux, un enseignant de la Loi, voulut lui tendre un piège. Il lui demanda :
- - Maître, quel est, dans la Loi, le commandement le plus grand ?
- Jésus lui répondit : - Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée.
- C’est là le commandement le plus grand et le plus important.
- Et il y en a un second qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
- Tout ce qu’enseignent la Loi et les prophètes est contenu dans ces deux commandements.
Controverse sur l’identité du Messie
- Comme les pharisiens se trouvaient rassemblés là, Jésus les interrogea à son tour :
- - Quelle est votre opinion au sujet du Messie ? D’après vous, de qui descend-il ? - De David, lui répondirent-ils.
- - Alors, comment se fait-il que David, parlant sous l’inspiration de l’Esprit de Dieu, l’appelle Seigneur ? En effet, il déclare :
- Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Viens siéger à ma droite, jusqu’à ce que j’aie mis tes ennemis sous tes pieds.
- Si donc David l’appelle son Seigneur, comment est-il possible que le Messie soit son descendant ?
- Nul ne fut capable de lui donner un mot de réponse et, à partir de ce jour-là, personne n’osa plus lui poser de question.
La parabole des invités
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Καὶ ἀποκριθεὶς ὁ Ἰησοῦς πάλιν εἶπεν αὐτοῖς ἐν παραβολαῖς λέγων
Alors Jésus prenant la parole, leur parla encore par similitudes, disant :
Ὡμοιώθη ἡ βασιλεία τῶν οὐρανῶν ἀνθρώπῳ βασιλεῖ ὅστις ἐποίησεν γάμους τῷ υἱῷ αὐτοῦ
Le Royaume des cieux est semblable à un Roi qui fit les noces de son fils.
καὶ ἀπέστειλεν τοὺς δούλους αὐτοῦ καλέσαι τοὺς κεκλημένους εἰς τοὺς γάμους καὶ οὐκ ἤθελον ἐλθεῖν
Et il envoya ses serviteurs pour appeler ceux qui avaient été conviés aux noces; mais ils n'y voulurent point venir.
πάλιν ἀπέστειλεν ἄλλους δούλους λέγων, Εἴπατε τοῖς κεκλημένοις Ἰδού, τὸ ἄριστόν μου ἡτοίμασα, οἱ ταῦροί μου καὶ τὰ σιτιστὰ τεθυμένα καὶ πάντα ἕτοιμα· δεῦτε εἰς τοὺς γάμους
Il envoya encore d'autres serviteurs, disant : dites à ceux qui étaient conviés : voici, j'ai apprêté mon dîner; mes taureaux et mes bêtes grasses sont tuées, et tout est prêt; venez aux noces.
οἱ δὲ ἀμελήσαντες ἀπῆλθον ὁ μὲν εἰς τὸν ἴδιον ἀγρόν, ὁ δὲ εἰς τὴν ἐμπορίαν αὐτοῦ·
Mais eux n'en tenant point de compte, s'en allèrent l'un à sa métairie, et l'autre à son trafic.
οἱ δὲ λοιποὶ κρατήσαντες τοὺς δούλους αὐτοῦ ὕβρισαν καὶ ἀπέκτειναν
Et les autres prirent ses serviteurs, et les outragèrent, et les tuèrent.
ἀκούσας δὲ ὁ βασιλεὺς ὠργίσθη καὶ πέμψας τὰ στρατεύματα αὐτοῦ ἀπώλεσεν τοὺς φονεῖς ἐκείνους καὶ τὴν πόλιν αὐτῶν ἐνέπρησεν
Quand le Roi l'entendit, il se mit en colère, et y ayant envoyé ses troupes, il fit périr ces meurtriers-là, et brûla leur ville.
τότε λέγει τοῖς δούλοις αὐτοῦ Ὁ μὲν γάμος ἕτοιμός ἐστιν οἱ δὲ κεκλημένοι οὐκ ἦσαν ἄξιοι·
Puis il dit à ses serviteurs : Eh bien! les noces sont apprêtées, mais ceux qui y étaient conviés n'en étaient pas dignes.
πορεύεσθε οὖν ἐπὶ τὰς διεξόδους τῶν ὁδῶν καὶ ὅσους ἂν εὕρητε καλέσατε εἰς τοὺς γάμους
Allez donc aux carrefours des chemins, et autant de gens que vous trouverez, conviez-les aux noces.
καὶ ἐξελθόντες οἱ δοῦλοι ἐκεῖνοι εἰς τὰς ὁδοὺς συνήγαγον πάντας ὅσους εὗρον πονηρούς τε καὶ ἀγαθούς· καὶ ἐπλήσθη ὁ γάμος ἀνακειμένων
Alors ses serviteurs allèrent dans les chemins, et assemblèrent tous ceux qu'ils trouvèrent, tant mauvais que bons, tellement que le lieu des noces fut rempli de gens qui étaient à table.
εἰσελθὼν δὲ ὁ βασιλεὺς θεάσασθαι τοὺς ἀνακειμένους εἶδεν ἐκεῖ ἄνθρωπον οὐκ ἐνδεδυμένον ἔνδυμα γάμου
Et le Roi étant entré pour voir ceux qui étaient à table, il y vit un homme qui n'était pas vêtu d'une robe de noces.
καὶ λέγει αὐτῷ Ἑταῖρε πῶς εἰσῆλθες ὧδε μὴ ἔχων ἔνδυμα γάμου ὁ δὲ ἐφιμώθη
Et il lui dit : mon ami, comment es-tu entré ici, sans avoir une robe de noces? et il eut la bouche fermée.
τότε εἶπεν ὁ βασιλεὺς τοῖς διακόνοις Δήσαντες αὐτοῦ πόδας καὶ χεῖρας ἄρατε αὐτὸν καὶ ἐκβάλετε εἰς τὸ σκότος τὸ ἐξώτερον· ἐκεῖ ἔσται ὁ κλαυθμὸς καὶ ὁ βρυγμὸς τῶν ὀδόντων
Alors le Roi dit aux serviteurs : liez-le pieds et mains, emportez-le, et le jetez dans les ténèbres de dehors; là il y aura des pleurs et des grincements de dents.
πολλοὶ γάρ εἰσιν κλητοὶ ὀλίγοι δὲ ἐκλεκτοί
Car il y a beaucoup d'appelés, mais peu d'élus.
Τότε πορευθέντες οἱ Φαρισαῖοι συμβούλιον ἔλαβον ὅπως αὐτὸν παγιδεύσωσιν ἐν λόγῳ
Alors les Pharisiens s'étant retirés, consultèrent ensemble comment ils le surprendraient en paroles;
καὶ ἀποστέλλουσιν αὐτῷ τοὺς μαθητὰς αὐτῶν μετὰ τῶν Ἡρῳδιανῶν λέγοντες Διδάσκαλε οἴδαμεν ὅτι ἀληθὴς εἶ καὶ τὴν ὁδὸν τοῦ θεοῦ ἐν ἀληθείᾳ διδάσκεις καὶ οὐ μέλει σοι περὶ οὐδενός· οὐ γὰρ βλέπεις εἰς πρόσωπον ἀνθρώπων
Et ils lui envoyèrent leurs disciples, avec des Hérodiens, en disant : Maître, nous savons que tu es véritable, que tu enseignes la voie de Dieu en vérité, et que tu ne te soucies de personne; car tu ne regardes point à l'apparence des hommes.
εἰπὲ οὖν ἡμῖν τί σοι δοκεῖ· ἔξεστιν δοῦναι κῆνσον Καίσαρι ἢ οὔ
Dis-nous donc ce qu'il te semble de ceci : est-il permis de payer le tribut à César, ou non?
γνοὺς δὲ ὁ Ἰησοῦς τὴν πονηρίαν αὐτῶν εἶπεν Τί με πειράζετε ὑποκριταί
Et Jésus connaissant leur malice, dit : Hypocrites, pourquoi me tentez-vous?
ἐπιδείξατέ μοι τὸ νόμισμα τοῦ κήνσου οἱ δὲ προσήνεγκαν αὐτῷ δηνάριον
Montrez-moi la monnaie de tribut; et ils lui présentèrent un denier.
καὶ λέγει αὐτοῖς Τίνος ἡ εἰκὼν αὕτη καὶ ἡ ἐπιγραφή
Et il leur dit : de qui est cette image, et cette inscription?
λέγουσιν αὐτῷ Καίσαρος τότε λέγει αὐτοῖς Ἀπόδοτε οὖν τὰ Καίσαρος Καίσαρι καὶ τὰ τοῦ θεοῦ τῷ θεῷ
Ils lui répondirent : de César. Alors il leur dit : rendez donc à César les choses qui sont à César, et à Dieu, celles qui sont à Dieu.
καὶ ἀκούσαντες ἐθαύμασαν καὶ ἀφέντες αὐτὸν ἀπῆλθον
Et ayant entendu cela ils en furent étonnés, et le laissant, ils s'en allèrent.
Ἐν ἐκείνῃ τῇ ἡμέρᾳ προσῆλθον αὐτῷ Σαδδουκαῖοι οἵ λέγοντες μὴ εἶναι ἀνάστασιν καὶ ἐπηρώτησαν αὐτὸν
Le même jour les Saducéens, qui disent qu'il n'y a point de résurrection, vinrent à lui, et l'interrogèrent,
λέγοντες, Διδάσκαλε, Μωσῆς εἶπεν, Ἐάν τις ἀποθάνῃ μὴ ἔχων τέκνα ἐπιγαμβρεύσει ὁ ἀδελφὸς αὐτοῦ τὴν γυναῖκα αὐτοῦ καὶ ἀναστήσει σπέρμα τῷ ἀδελφῷ αὐτοῦ
En disant : Maître, Moïse a dit : si quelqu'un vient à mourir sans enfants, que son frère prenne sa femme, et il donnera des enfants à son frère.
ἦσαν δὲ παρ' ἡμῖν ἑπτὰ ἀδελφοί· καὶ ὁ πρῶτος γάμησας ἐτελεύτησεν καὶ μὴ ἔχων σπέρμα ἀφῆκεν τὴν γυναῖκα αὐτοῦ τῷ ἀδελφῷ αὐτοῦ·
Or il y avait parmi nous sept frères, dont l'aîné, après s'être marié, mourut, et n'ayant point eu d'enfants, laissa sa femme à son frère.
ὁμοίως καὶ ὁ δεύτερος καὶ ὁ τρίτος ἕως τῶν ἑπτά
De même le second, puis le troisième, jusques au septième.
ὕστερον δὲ πάντων ἀπέθανεν καὶ ἡ γυνή
Et après eux tous, la femme mourut aussi.
ἐν τῇ οὖν ἀναστάσει τίνος τῶν ἑπτὰ ἔσται γυνή πάντες γὰρ ἔσχον αὐτήν·
En la résurrection donc duquel des sept sera-t-elle femme? car tous l'ont eue.
ἀποκριθεὶς δὲ ὁ Ἰησοῦς εἶπεν αὐτοῖς Πλανᾶσθε μὴ εἰδότες τὰς γραφὰς μηδὲ τὴν δύναμιν τοῦ θεοῦ·
Mais Jésus répondant leur dit : vous errez, ne connaissant point les Ecritures, ni la puissance de Dieu.
ἐν γὰρ τῇ ἀναστάσει οὔτε γαμοῦσιν οὔτε ἐκγαμίζονται, ἀλλ' ὡς ἄγγελοι τοῦ Θεοῦ ἐν οὐρανῷ εἰσιν
Car en la résurrection on ne prend ni on ne donne point de femmes en mariage, mais on est comme les Anges de Dieu dans le ciel.
περὶ δὲ τῆς ἀναστάσεως τῶν νεκρῶν οὐκ ἀνέγνωτε τὸ ῥηθὲν ὑμῖν ὑπὸ τοῦ θεοῦ λέγοντος
Et quant à la résurrection des morts, n'avez-vous point lu ce dont Dieu vous a parlé, disant :
Ἐγώ εἰμι ὁ θεὸς Ἀβραὰμ καὶ ὁ θεὸς Ἰσαὰκ καὶ ὁ θεὸς Ἰακώβ. οὐκ ἔστιν ὁ θεὸς Θεὸς νεκρῶν ἀλλὰ ζώντων
Je suis le Dieu d'Abraham, et le Dieu d'Isaac, et le Dieu de Jacob; [or] Dieu n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants.
καὶ ἀκούσαντες οἱ ὄχλοι ἐξεπλήσσοντο ἐπὶ τῇ διδαχῇ αὐτοῦ
Ce que les troupes ayant entendu, elles admirèrent sa doctrine.
Οἱ δὲ Φαρισαῖοι ἀκούσαντες ὅτι ἐφίμωσεν τοὺς Σαδδουκαίους συνήχθησαν ἐπὶ τὸ αὐτό
Et quand les Pharisiens eurent appris qu'il avait fermé la bouche aux Saducéens, ils s'assemblèrent dans un même lieu.
καὶ ἐπηρώτησεν εἷς ἐξ αὐτῶν νομικὸς πειράζων αὐτὸν καὶ λέγων
Et l'un d'eux, qui était Docteur de la Loi, l'interrogea pour l'éprouver, en disant :
Διδάσκαλε, ποία ἐντολὴ μεγάλη ἐν τῷ νόμῳ;
Maître, lequel est le grand commandement de la Loi?
ὁ δὲ Ἰησοῦς εἶπεν αὐτῷ, Ἀγαπήσεις κύριον τὸν θεόν σου ἐν ὅλῃ τῇ καρδίᾳ σου καὶ ἐν ὅλῃ τῇ ψυχῇ σου καὶ ἐν ὅλῃ τῇ διανοίᾳ σου·
Jésus lui dit : tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de toute ta pensée.
αὕτη ἐστὶν πρώτη καὶ μεγάλη ἐντολή
Celui-ci est le premier et le grand commandement.
δευτέρα δὲ ὁμοία αὐτῇ Ἀγαπήσεις τὸν πλησίον σου ὡς σεαυτόν
Et le second semblable à celui-là, est : tu aimeras ton prochain comme toi-même.
ἐν ταύταις ταῖς δυσὶν ἐντολαῖς ὅλος ὁ νόμος καὶ οἱ προφῆται κρέμανται
De ces deux commandements dépendent toute la Loi et les Prophètes.
Συνηγμένων δὲ τῶν Φαρισαίων ἐπηρώτησεν αὐτοὺς ὁ Ἰησοῦς
Et les Pharisiens étant assemblés, Jésus les interrogea,
λέγων, Τί ὑμῖν δοκεῖ περὶ τοῦ Χριστοῦ τίνος υἱός ἐστιν λέγουσιν αὐτῷ Τοῦ Δαβίδ
Disant : que vous semble-t-il du Christ? De qui est-il Fils? Ils lui répondirent : de David.
λέγει αὐτοῖς Πῶς οὖν Δαβὶδ ἐν πνεύματι κύριον αὐτὸν καλεῖ λέγων
Et il leur dit : comment donc David, [parlant] par l'Esprit, l'appelle-t-il [son] Seigneur? disant :
Εἶπεν ὁ κύριος τῷ κυρίῳ μου· Κάθου ἐκ δεξιῶν μου ἕως ἂν θῶ τοὺς ἐχθρούς σου ὑποπόδιον τῶν ποδῶν σου
Le Seigneur a dit à mon Seigneur, assieds-toi à ma droite, jusqu'à ce que j'aie mis tes ennemis pour le marchepied de tes pieds.
εἰ οὖν Δαβὶδ καλεῖ αὐτὸν κύριον πῶς υἱὸς αὐτοῦ ἐστιν
Si donc David l'appelle [son] Seigneur, comment est-il son Fils?
καὶ οὐδεὶς ἐδύνατο αὐτῷ ἀποκριθῆναι λόγον οὐδὲ ἐτόλμησέν τις ἀπ' ἐκείνης τῆς ἡμέρας ἐπερωτῆσαι αὐτὸν οὐκέτι
Et personne ne lui pouvait répondre un seul mot, ni personne n'osa plus l'interroger depuis ce jour-là.
La Bible David Martin 1744.
- Jésus, prenant la parole, leur parla de nouveau en paraboles, et il dit :
- " Le royaume des cieux est semblable à un roi qui faisait les noces de son fils.
- Il envoya ses serviteurs appeler ceux qui avaient été invités aux noces, et ils ne voulurent pas venir.
- Il envoya encore d'autres serviteurs, en disant : Dites aux conviés : Voilà que j'ai préparé mon festin ; on a tué mes bœufs et mes animaux engraissés ; tout est prêt, venez aux noces.
- Mais ils n'en tinrent pas compte, et ils s'en allèrent, l'un à son champ, l'autre à son négoce ;
- et les autres se saisirent des serviteurs, et après les avoir injuriés, ils les tuèrent.
- Le roi, l'ayant appris, entra en colère ; il envoya ses armées, extermina ces meurtriers et brûla leur ville.
- Alors il dit à ses serviteurs : le festin des noces est prêt, mais les conviés n'en étaient pas dignes.
- Allez donc dans les carrefours, et tous ceux que vous trouverez, invitez-les aux noces.
- Ces serviteurs, s'étant répandus par les chemins, rassemblèrent tous ceux qu'ils trouvèrent, bons ou mauvais ; et la salle des noces fut remplie de convives.
- Le roi entra pour voir ceux qui étaient à table et ayant aperçu là un homme qui n'était point revêtu d'une robe nuptiale,
- il lui dit : Mon ami, comment es-tu entré ici sans avoir une robe de noces ? Et cet homme resta muet.
- Alors le roi dit à ses serviteurs : Liez-lui les mains et les pieds, et jetez-le dans les ténèbres extérieures : c'est là qu'il y aura des pleurs et des grincements de dents.
- Car il y a beaucoup d'appelés, mais peu d'élus. "
- Alors les Pharisiens s'étant retirés, se concertèrent pour surprendre Jésus dans ses paroles.
- Et ils lui envoyèrent quelques-uns de leurs disciples, avec des Hérodiens, lui dire : " Maître, nous savons que vous êtes vrai, et que vous enseignez la voie de Dieu dans la vérité, sans souci de personne ; car vous ne regardez pas à l'apparence des hommes.
- Dites-nous donc ce qu'il vous semble : Est-il permis, ou non, de payer le tribut à César ? "
- Jésus, connaissant leur malice, leur dit : " Hypocrites, pourquoi me tentez-vous ?
- Montrez-moi la monnaie du tribut. " Ils lui présentèrent un denier.
- Et Jésus leur dit : " De qui est cette image et cette inscription ?
- — De César, " lui dirent-ils. Alors Jésus leur répondit : " Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. "
- Cette réponse les remplit d'admiration, et, le quittant, ils s'en allèrent.
- Le même jour, des Sadducéens, qui nient la résurrection, vinrent à lui et lui proposèrent cette question :
- " Maître, Moïse a dit : Si un homme meurt sans laisser d'enfant, que son frère épouse sa femme et suscite des enfants à son frère.
- Or, il y avait parmi nous sept frères ; le premier prit une femme et mourut, et comme il n'avait pas d'enfant, il laissa sa femme à son frère.
- La même chose arriva au second, puis au troisième, jusqu'au septième.
- Après eux tous, la femme aussi mourut.
- Au temps de la résurrection, duquel des sept frères sera-t-elle la femme ? Car tous l'ont eue ? "
- Jésus leur répondit : " Vous êtes dans l'erreur, ne comprenant ni les Ecritures, ni la puissance de Dieu.
- Car, à la résurrection, les hommes n'ont point de femmes, ni les femmes de maris ; mais ils sont comme les anges de Dieu dans le ciel.
- Quant à la résurrection des morts, n'avez-vous pas lu ce que Dieu vous a dit, en ces termes :
- Je suis le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac, et le Dieu de Jacob ? Or Dieu n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants. "
- Et le peuple, en l'écoutant, était rempli d'admiration pour sa doctrine.
- Les Pharisiens ayant appris que Jésus avait réduit au silence les Sadducéens, s'assemblèrent.
- Et l'un d'eux, docteur de la loi, lui demanda pour le tenter :
- " Maître, quel est le plus grand commandement de la Loi ? "
- Jésus lui dit : " Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit.
- C'est là le plus grand et le premier commandement.
- Le second lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
- A ces deux commandements se rattachent toute la Loi, et les Prophètes. "
- Les Pharisiens étant assemblés, Jésus leur fit cette question :
- " Que vous semble du Christ ? De qui est-il fils ? " Ils lui répondirent : " De David. " —
- " Comment donc, leur dit-il, David inspiré d'en haut l'appelle-t-il Seigneur, en disant :
- Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu'à ce que je fasse de tes ennemis l'escabeau de tes pieds ?
- Si donc David l'appelle Seigneur, comment est-il son fils ? "
- Nul ne pouvait rien lui répondre, et, depuis ce jour, personne n'osa plus l'interroger.
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