Esther chapitre 3
- Après ces choses, le roi Assuérus fit monter au pouvoir Haman, fils d’Hammedatha, l’Agaguite ; il l’éleva en dignité et plaça son siège au-dessus de ceux de tous les chefs qui étaient auprès de lui.
- Tous les serviteurs du roi, qui se tenaient à la porte du roi, fléchissaient le genou et se prosternaient devant Haman, car tel était l’ordre du roi à son égard. Mais Mardochée ne fléchissait point le genou et ne se prosternait point.
- Et les serviteurs du roi, qui se tenaient à la porte du roi, dirent à Mardochée : Pourquoi transgresses-tu l’ordre du roi ?
- Comme ils le lui répétaient chaque jour et qu’il ne les écoutait pas, ils en firent rapport à Haman, pour voir si Mardochée persisterait dans sa résolution ; car il leur avait dit qu’il était Juif.
- Et Haman vit que Mardochée ne fléchissait point le genou et ne se prosternait point devant lui. Il fut rempli de fureur ;
- mais il dédaigna de porter la main sur Mardochée seul, car on lui avait dit de quel peuple était Mardochée, et il voulut détruire le peuple de Mardochée, tous les Juifs qui se trouvaient dans tout le royaume d’Assuérus.
- Au premier mois, qui est le mois de Nisan, la douzième année du roi Assuérus, on jeta le pur, c’est-à-dire le sort, devant Haman, pour chaque jour et pour chaque mois, jusqu’au douzième mois, qui est le mois d’Adar.
- Alors Haman dit au roi Assuérus : Il y a dans toutes les provinces de ton royaume un peuple dispersé et à part parmi les peuples, ayant des lois différentes de celles de tous les peuples et n’observant point les lois du roi. Il n’est pas dans l’intérêt du roi de le laisser en repos.
- Si le roi le trouve bon, qu’on écrive l’ordre de les faire périr ; et je pèserai dix mille talents d’argent entre les mains des fonctionnaires, pour qu’on les porte dans le trésor du roi.
- Le roi ôta son anneau de la main, et le remit à Haman, fils d’Hammedatha, l’Agaguite, ennemi des Juifs.
- Et le roi dit à Haman : L’argent t’est donné, et ce peuple aussi ; fais-en ce que tu voudras.
- Les secrétaires du roi furent appelés le treizième jour du premier mois, et l’on écrivit, suivant tout ce qui fut ordonné par Haman, aux satrapes du roi, aux gouverneurs de chaque province et aux chefs de chaque peuple, à chaque province selon son écriture et à chaque peuple selon sa langue. Ce fut au nom du roi Assuérus que l’on écrivit, et on scella avec l’anneau du roi.
- Les lettres furent envoyées par les courriers dans toutes les provinces du roi, pour qu’on détruisît, qu’on tuât et qu’on fît périr tous les Juifs, jeunes et vieux, petits enfants et femmes, en un seul jour, le treizième du douzième mois, qui est le mois d’Adar, et pour que leurs biens fussent livrés au pillage.
- Ces lettres renfermaient une copie de l’édit qui devait être publié dans chaque province, et invitaient tous les peuples à se tenir prêts pour ce jour-là.
- Les courriers partirent en toute hâte, d’après l’ordre du roi. L’édit fut aussi publié dans Suse, la capitale ; et tandis que le roi et Haman étaient à boire, la ville de Suse était dans la consternation.
Menace contre les Juifs
Édit d’Haman contre les Juifs
- Quelque temps après, le roi Assuérus distingua Aman, fils de Hamdata, du pays d'Agag. Il l'éleva en dignité, lui accorda prééminence sur tous les grands officiers, ses collègues,
- et tous les serviteurs du roi, préposés au service de sa Porte, s'agenouillaient et se prosternaient devant lui, car tel était l'ordre du roi. Mardochée refusa de fléchir le genou et de se prosterner.
- "Pourquoi transgresses-tu l'ordre royal?" Dirent à Mardochée les serviteurs du roi préposés à la Royale Porte.
- Mais ils avaient beau le lui répéter tous les jours, il ne les écoutait pas. Ils dénoncèrent alors le fait à Aman, pour voir si Mardochée persisterait dans son attitudecar il leur avait dit qu'il était Juif .
- Aman put en effet constater que Mardochée ne fléchissait pas le genou devant lui ni ne se prosternait : il en prit un accès de fureur.
- Comme on l'avait instruit du peuple de Mardochée, il lui parut que ce serait peu de ne frapper que lui et il prémédita de faire disparaître, avec Mardochée, tous les Juifs établis dans tout le royaume d'Assuérus.
- L'an douze d'Assuérus, le premier mois, qui est Nisan, on tira, sous les yeux d'Aman, le "Pûr"c'est-à-dire les sorts , par jour et par mois. Le sort étant tombé sur le douzième mois, qui est Adar,
- Aman dit au roi Assuérus : "Au milieu des populations, dans toutes les provinces de ton royaume, est dispersé un peuple à part. Ses lois ne ressemblent à celles d'aucun autre et les lois royales sont pour lui lettre morte. Les intérêts du roi ne permettent pas de le laisser tranquille.
- Que sa perte soit donc signée, si le roi le trouve bon, et je verserai à ses fonctionnaires, au compte du Trésor royal, 10.000 talents d'argent."
- Le roi ôta alors son anneau de sa main et le donna à Aman, fils de Hamdata, l'Agagite le persécuteur des Juifs.
- "Garde ton argent, lui répondit-il. Quant à ce peuple, je te le livre, fais-en ce que tu voudras!"
- Une convocation fut donc adressée aux scribes royaux pour le treize du premier mois et l'on mit par écrit tout ce qu'Aman avait ordonné aux satrapes du roi, aux gouverneurs de chaque province et aux grands officiers de chaque peuple, selon l'écriture de chaque province et la langue de chaque peuple. Le rescrit fut signé du nom d'Assuérus, scellé de son anneau,
- et des courriers transmirent à toutes les provinces du royaume des lettres mandant de détruire, tuer et exterminer tous les Juifs, depuis les adolescents jusqu'aux vieillards, enfants et femmes compris, le même jour, à savoir le treize du douzième mois, qui est Adar, et de mettre à sac leurs biens.
- a Voici le texte de cette lettre "Le Grand Roi Assuérus aux gouverneurs des 127 provinces qui vont de l'Inde à l'Ethiopie, et aux chefs de district, leurs subordonnés
- b Placé à la tête de peuples sans nombre et maître de toute la terre, je me suis proposé de ne point me laisser enivrer par l'orgueil du pouvoir et de toujours gouverner dans un grand esprit de modération et avec bienveillance afin d'octroyer à mes sujets la perpétuelle jouissance d'une existence sans orages, et, mon royaume offrant les bienfaits de la civilisation et la libre circulation d'une de ses frontières à l'autre, d'y instaurer cet objet de l'universel désir qu'est la paix.
- c Or, mon conseil entendu sur les moyens de parvenir à cette fin, l'un de mes conseillers, de qui la sagesse parmi nous éminente, l'indéfectible dévouement, l'inébranlable fidélité ont fait leurs preuves, et dont les prérogatives viennent immédiatement après les nôtres, Aman,
- d nous a dénoncé, mêlé à toutes les tribus du monde, un peuple mal intentionné, en opposition par ses lois avec toutes les nations, et faisant constamment fi des ordonnances royales, au point d'être un obstacle au gouvernement que nous assurons à la satisfaction générale.
- e Considérant donc que ledit peuple, unique en son genre, se trouve sur tous les points en conflit avec l'humanité entière, qu'il en diffère par un régime de lois étranges, qu'il est hostile à nos intérêts, qu'il commet les pires méfaits jusqu'à menacer la stabilité de notre royaume.
- f Pour ces motifs, nous ordonnons que toutes les personnes à vous signalées dans les lettres d'Aman, commis au soin de nos intérêts et pour nous un second père, soient radicalement exterminées, femmes et enfants inclus, par l'épée de leurs ennemis, sans pitié ni ménagement aucun, le quatorzième jour du douzième mois, soit Adar, de la présente année,
- g afin que, ces opposants d'aujourd'hui comme d'hier étant précipités de force dans l'Hadès en un jour, stabilité et tranquillité plénières soient désormais assurées à l'Etat."
- La copie de cet édit, destiné à être promulgué comme loi dans chaque province, fut publiée parmi toutes les populations afin que chacun se tînt prêt au jour dit.
- Sur l'ordre du roi, les courriers partirent dans les plus brefs délais. L'édit fut promulgué d'abord à la citadelle de Suse. Et tandis que le roi et Aman se prodiguaient en festins et beuveries, dans la ville de Suse régnait la consternation.
- Quelque temps après ces événements, l’empereur Xerxès éleva en dignité Haman, fils de Hammedata du pays d’Agag : il le promut au rang de premier ministre et lui donna ainsi la prééminence sur tous les ministres de son gouvernement.
- Par ordre de l’empereur, tous les fonctionnaires impériaux en poste au palais devaient s’agenouiller et se prosterner sur son passage. Mais Mardochée ne s’agenouillait pas et ne se prosternait pas devant lui.
- Ses collègues lui demandèrent : - Pourquoi désobéis-tu à l’ordre de l’empereur ?
- Tous les jours, ils lui disaient cela, mais Mardochée ne les écoutait pas. Finalement, ils signalèrent la chose à Haman pour voir si Mardochée s’en tiendrait à ses paroles, car il leur avait dit qu’il était Juif.
- Quand Haman eut constaté que Mardochée ne s’agenouillait pas et ne se prosternait pas devant lui, il devint furieux.
- On lui avait appris à quel peuple Mardochée appartenait, et il jugea trop insuffisant de porter la main sur Mardochée seulement. Il résolut donc d’exterminer tous les Juifs, compatriotes de Mardochée, qui se trouvaient dans tout l’empire de Xerxès.
- Le premier mois, c’est-à-dire le mois de Nisan de la douzième année du règne de Xerxès, Haman fit tirer au sort - ce qui se dit « Pour » - en passant en revue un jour après l’autre et un mois après l’autre. Le sort tomba sur le douzième mois qui est le mois d’Adar.
Haman veut exterminer les Juifs
- Puis Haman alla dire à l’empereur Xerxès : - Il y a, répandu parmi les peuples dans toutes les provinces de ton empire, un peuple qui est inassimilable. Leurs lois sont différentes de celles de tous les autres peuples, et ils n’obéissent pas aux lois impériales. L’empereur n’a aucun intérêt à les laisser en paix.
- Si l’empereur le veut bien, que l’on rédige un édit ordonnant leur extermination et je pèserai dix mille pièces d’argent que je remettrai aux fonctionnaires impériaux pour qu’ils les versent dans les caisses de l’empereur.
- Alors l’empereur ôta son anneau du doigt et le remit à Haman, fils de Hammedata d’Agag, l’ennemi des Juifs.
- Puis l’empereur dit à Haman : - Je te laisse l’argent et je te livre ce peuple. Fais-en ce que tu voudras.
- Le treizième jour du premier mois, on convoqua les secrétaires impériaux et, sur l’ordre de Haman, ils écrivirent aux satrapes de l’empereur, aux gouverneurs de chaque province et aux ministres de chaque peuple. Les documents furent rédigés selon le système d’écriture des différentes provinces et dans la langue de chaque peuple. Les messages furent écrits au nom de l’empereur Xerxès et scellés du sceau impérial.
- Les lettres furent portées par les coureurs dans toutes les provinces de l’empire, pour ordonner de massacrer, de tuer et d’exterminer les Juifs, jeunes et vieux, enfants et femmes, en un seul jour, à savoir le treizième jour du douzième mois, qui est le mois d’Adar, et de piller leurs biens.
- Le texte de l’édit devait être promulgué comme loi dans chaque province et porté à la connaissance de tous les peuples pour que chacun se tienne prêt pour le jour fixé.
- Les coureurs partirent en hâte, par ordre de l’empereur. Le décret fut aussi publié dans la citadelle de Suse. L’empereur et Haman s’installèrent pour boire tandis que dans la ville de Suse régnait la consternation.
Mardochée met Haman en colère
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אַחַ֣ר ׀ הַדְּבָרִ֣ים הָאֵ֗לֶּה גִּדַּל֩ הַמֶּ֨לֶךְ אֲחַשְׁוֵרֹ֜ושׁ אֶת־הָמָ֧ן בֶּֽן־הַמְּדָ֛תָא הָאֲגָגִ֖י וַֽיְנַשְּׂאֵ֑הוּ וַיָּ֙שֶׂם֙ אֶת־כִּסְאֹ֔ו מֵעַ֕ל כָּל־הַשָּׂרִ֖ים אֲשֶׁ֥ר אִתֹּֽו׃
Après ces choses le Roi Assuérus fit de grands honneurs à Haman fils d'Hammédatha Agagien, il l'éleva, et mit son trône au dessus de tous les Seigneurs qui étaient avec lui.
וְכָל־עַבְדֵ֨י הַמֶּ֜לֶךְ אֲשֶׁר־בְּשַׁ֣עַר הַמֶּ֗לֶךְ כֹּרְעִ֤ים וּמִֽשְׁתַּחֲוִים֙ לְהָמָ֔ן כִּי־כֵ֖ן צִוָּה־לֹ֣ו הַמֶּ֑לֶךְ וּמָ֨רְדֳּכַ֔י לֹ֥א יִכְרַ֖ע וְלֹ֥א יִֽשְׁתַּחֲוֶֽה׃
Et tous les serviteurs du Roi qui étaient à la porte du Roi s'inclinaient et se prosternaient devant Haman ; car le Roi en avait ainsi ordonné. Mais Mardochée ne s'inclinait point, ni ne se prosternait point [devant lui].
וַיֹּ֨אמְר֜וּ עַבְדֵ֥י הַמֶּ֛לֶךְ אֲשֶׁר־בְּשַׁ֥עַר הַמֶּ֖לֶךְ לְמָרְדֳּכָ֑י מַדּ֙וּעַ֙ אַתָּ֣ה עֹובֵ֔ר אֵ֖ת מִצְוַ֥ת הַמֶּֽלֶךְ׃
Et les serviteurs du Roi qui étaient à la porte du Roi, disaient à Mardochée : Pourquoi violes-tu le commandement du Roi?
וַיְהִ֗י [בְּאָמְרָם כ] (כְּאָמְרָ֤ם ק) אֵלָיו֙ יֹ֣ום וָיֹ֔ום וְלֹ֥א שָׁמַ֖ע אֲלֵיהֶ֑ם וַיַּגִּ֣ידוּ לְהָמָ֗ן לִרְאֹות֙ הֲיַֽעַמְדוּ֙ דִּבְרֵ֣י מָרְדֳּכַ֔י כִּֽי־הִגִּ֥יד לָהֶ֖ם אֲשֶׁר־ה֥וּא יְהוּדִֽי׃
Il arriva donc qu'après qu'ils [le] lui eurent dit plusieurs jours, et qu'il ne les eut point écoutés, ils [le] rapportèrent à Haman, pour voir si les paroles de Mardochée seraient fermes; parce qu'il leur avait déclaré qu'il était Juif.
וַיַּ֣רְא הָמָ֔ן כִּי־אֵ֣ין מָרְדֳּכַ֔י כֹּרֵ֥עַ וּמִֽשְׁתַּחֲוֶ֖ה לֹ֑ו וַיִּמָּלֵ֥א הָמָ֖ן חֵמָֽה׃
Et Haman vit que Mardochée ne s'inclinait, ni ne se prosternait point devant lui; et il en fut rempli de colère.
וַיִּ֣בֶז בְּעֵינָ֗יו לִשְׁלֹ֤ח יָד֙ בְּמָרְדֳּכַ֣י לְבַדֹּ֔ו כִּֽי־הִגִּ֥ידוּ לֹ֖ו אֶת־עַ֣ם מָרְדֳּכָ֑י וַיְבַקֵּ֣שׁ הָמָ֗ן לְהַשְׁמִ֧יד אֶת־כָּל־הַיְּהוּדִ֛ים אֲשֶׁ֛ר בְּכָל־מַלְכ֥וּת אֲחַשְׁוֵרֹ֖ושׁ עַ֥ם מָרְדֳּכָֽי׃
Or il ne daignait pas mettre la main sur Mardochée seul; mais parce qu'on lui avait rapporté de quelle nation était Mardochée, il cherchait d'exterminer tous les Juifs qui étaient par tout le Royaume d'Assuérus, comme étant la nation de Mardochée.
בַּחֹ֤דֶשׁ הָרִאשֹׁון֙ הוּא־חֹ֣דֶשׁ נִיסָ֔ן בִּשְׁנַת֙ שְׁתֵּ֣ים עֶשְׂרֵ֔ה לַמֶּ֖לֶךְ אֲחַשְׁוֵרֹ֑ושׁ הִפִּ֣יל פּוּר֩ ה֨וּא הַגֹּורָ֜ל לִפְנֵ֣י הָמָ֗ן מִיֹּ֧ום ׀ לְיֹ֛ום וּמֵחֹ֛דֶשׁ לְחֹ֥דֶשׁ שְׁנֵים־עָשָׂ֖ר הוּא־חֹ֥דֶשׁ אֲדָֽר׃ ס
Et au premier mois, qui est le mois de Nisan, la douzième année du Roi Assuérus, on jeta Pur, c'est-à-dire le sort, devant Haman, pour chaque jour, et pour chaque mois, [et le sort tomba sur] le douzième mois, qui est le mois d'Adar.
וַיֹּ֤אמֶר הָמָן֙ לַמֶּ֣לֶךְ אֲחַשְׁוֵרֹ֔ושׁ יֶשְׁנֹ֣ו עַם־אֶחָ֗ד מְפֻזָּ֤ר וּמְפֹרָד֙ בֵּ֣ין הָֽעַמִּ֔ים בְּכֹ֖ל מְדִינֹ֣ות מַלְכוּתֶ֑ךָ וְדָתֵיהֶ֞ם שֹׁנֹ֣ות מִכָּל־עָ֗ם וְאֶת־דָּתֵ֤י הַמֶּ֙לֶךְ֙ אֵינָ֣ם עֹשִׂ֔ים וְלַמֶּ֥לֶךְ אֵין־שֹׁוֶ֖ה לְהַנִּיחָֽם׃
Et Haman dit au Roi Assuérus : Il y a un certain peuple dispersé entre les peuples, par toutes les provinces de ton Royaume, et qui toutefois se tient à part, duquel les lois sont différentes de celles de tout [autre] peuple, et ils ne font point les lois du Roi, de sorte qu'il n'est pas expédient au Roi de les laisser ainsi.
אִם־עַל־הַמֶּ֣לֶךְ טֹ֔וב יִכָּתֵ֖ב לְאַבְּדָ֑ם וַעֲשֶׂ֨רֶת אֲלָפִ֜ים כִּכַּר־כֶּ֗סֶף אֶשְׁקֹול֙ עַל־יְדֵי֙ עֹשֵׂ֣י הַמְּלָאכָ֔ה לְהָבִ֖יא אֶל־גִּנְזֵ֥י הַמֶּֽלֶךְ׃
S'il plaît donc au Roi, qu'on écrive pour les détruire, et je délivrerai dix mille talents d'argent entre les mains de ceux qui manient les affaires, pour les porter dans les trésors du Roi.
וַיָּ֧סַר הַמֶּ֛לֶךְ אֶת־טַבַּעְתֹּ֖ו מֵעַ֣ל יָדֹ֑ו וַֽיִּתְּנָ֗הּ לְהָמָ֧ן בֶּֽן־הַמְּדָ֛תָא הָאֲגָגִ֖י צֹרֵ֥ר הַיְּהוּדִֽים׃
Alors le Roi tira son anneau de sa main, et le donna à Haman fils de Hammédatha Agagien, oppresseur des Juifs.
וַיֹּ֤אמֶר הַמֶּ֙לֶךְ֙ לְהָמָ֔ן הַכֶּ֖סֶף נָת֣וּן לָ֑ךְ וְהָעָ֕ם לַעֲשֹׂ֥ות בֹּ֖ו כַּטֹּ֥וב בְּעֵינֶֽיךָ׃
Outre cela le Roi dit à Haman : Cet argent t'est donné, avec le peuple, pour faire de lui comme il te plaira.
וַיִּקָּרְאוּ֩ סֹפְרֵ֨י הַמֶּ֜לֶךְ בַּחֹ֣דֶשׁ הָרִאשֹׁ֗ון בִּשְׁלֹושָׁ֨ה עָשָׂ֣ר יֹום֮ בֹּו֒ וַיִּכָּתֵ֣ב כְּֽכָל־אֲשֶׁר־צִוָּ֣ה הָמָ֡ן אֶ֣ל אֲחַשְׁדַּרְפְּנֵֽי־הַ֠מֶּלֶךְ וְֽאֶל־הַפַּחֹ֞ות אֲשֶׁ֣ר ׀ עַל־מְדִינָ֣ה וּמְדִינָ֗ה וְאֶל־שָׂ֤רֵי עַם֙ וָעָ֔ם מְדִינָ֤ה וּמְדִינָה֙ כִּכְתָבָ֔הּ וְעַ֥ם וָעָ֖ם כִּלְשֹׁונֹ֑ו בְּשֵׁ֨ם הַמֶּ֤לֶךְ אֲחַשְׁוֵרֹשׁ֙ נִכְתָּ֔ב וְנֶחְתָּ֖ם בְּטַבַּ֥עַת הַמֶּֽלֶךְ׃
Et le treizième jour du premier mois les Secrétaires du Roi furent appelés; et on écrivit selon le commandement d'Haman, aux Satrapes du Roi, aux Gouverneurs de chaque province, et aux principaux de chaque peuple; à chaque province selon sa façon d'écrire, et à chaque peuple selon sa Langue; le tout fut écrit au nom du Roi Assuérus, et cacheté de l'anneau du Roi.
וְנִשְׁלֹ֨וחַ סְפָרִ֜ים בְּיַ֣ד הָרָצִים֮ אֶל־כָּל־מְדִינֹ֣ות הַמֶּלֶךְ֒ לְהַשְׁמִ֡יד לַהֲרֹ֣ג וּלְאַבֵּ֣ד אֶת־כָּל־הַ֠יְּהוּדִים מִנַּ֨עַר וְעַד־זָקֵ֨ן טַ֤ף וְנָשִׁים֙ בְּיֹ֣ום אֶחָ֔ד בִּשְׁלֹושָׁ֥ה עָשָׂ֛ר לְחֹ֥דֶשׁ שְׁנֵים־עָשָׂ֖ר הוּא־חֹ֣דֶשׁ אֲדָ֑ר וּשְׁלָלָ֖ם לָבֹֽוז׃
Et les lettres furent envoyées par des courriers dans toutes les provinces du Roi, afin qu'on eût à exterminer, à tuer et détruire tous les Juifs, tant les jeunes que les vieux, les petits enfants et les femmes, dans un même jour, qui était le treizième du douzième mois, qui [est] le mois d'Adar, et à piller leurs dépouilles.
פַּתְשֶׁ֣גֶן הַכְּתָ֗ב לְהִנָּ֤תֵֽן דָּת֙ בְּכָל־מְדִינָ֣ה וּמְדִינָ֔ה גָּל֖וּי לְכָל־הָֽעַמִּ֑ים לִהְיֹ֥ות עֲתִדִ֖ים לַיֹּ֥ום הַזֶּֽה׃
Les patentes qui furent écrites portaient, que cette ordonnance serait publiée dans chaque province, et qu'elle serait proposée publiquement à tous les peuples, afin qu'on fût prêt pour ce jour-là.
הָֽרָצִ֞ים יָצְא֤וּ דְחוּפִים֙ בִּדְבַ֣ר הַמֶּ֔לֶךְ וְהַדָּ֥ת נִתְּנָ֖ה בְּשׁוּשַׁ֣ן הַבִּירָ֑ה וְהַמֶּ֤לֶךְ וְהָמָן֙ יָשְׁב֣וּ לִשְׁתֹּ֔ות וְהָעִ֥יר שׁוּשָׁ֖ן נָבֹֽוכָה׃ פ
[Ainsi] les courriers pressés par le commandement du Roi partirent. L'ordonnance fut aussi publiée dans Susan, la ville capitale. Mais le Roi et Haman étaient assis pour boire, pendant que la ville de Susan était en perplexité.
La Bible David Martin 1744.
Audio: ℗ Talking Bibles.
- Après ces choses, le roi Assuérus éleva en dignité Aman, fils d'Amadatha, du pays d'Agag ; il l'éleva et plaça son siège au-dessus de tous les chefs qui étaient auprès de lui.
- Tous les serviteurs du roi, qui se tenaient à sa porte, fléchissaient le genou et se prosternaient devant Aman, car ainsi l'avait ordonné le roi à son sujet. Mais Mardochée ne fléchissait point le genou et ne se prosternait point.
- Les serviteurs du roi, qui se tenaient à sa porte, dirent à Mardochée : " Pourquoi transgresses-tu l'ordre du roi ? "
- Comme ils le lui répétaient chaque jour et qu'il ne les écoutait pas, ils en informèrent Aman, pour voir si Mardochée persévérerait dans sa résolution, car il leur avait dit qu'il était Juif.
- Aman vit que Mardochée ne fléchissait pas le genou et ne se prosternait pas devant lui ; et Aman fut rempli de fureur.
- Mais il dédaigna de porter la main sur Mardochée seul, car on lui avait appris de quel peuple était Mardochée ; et Aman voulut détruire le peuple de Mardochée, tous les Juifs qui se trouvaient dans tout le royaume d'Assuérus.
- Le premier mois, qui est le mois de Nisan, la douzième année du roi Assuérus, on jeta le PUR, c'est-à-dire le sort, devant Aman, pour chaque jour et pour chaque mois, jusqu'au douzième mois, qui est le mois d'Adar.
- Alors Aman dit au roi Assuérus : " Il y a dans toutes les provinces de ton royaume un peuple dispersé et vivant à part parmi les autres peuples, ayant des lois différentes de celles de tous les autres peuples, et n'observant pas les lois du roi. Il n'est pas de l'intérêt du roi de le laisser en repos.
- Si le roi le trouve bon, qu'on écrive l'ordre de les faire périr, et je pèserai dix mille talents d'argent entre les mains des fonctionnaires, pour qu'on les porte au trésor du roi. "
- Le roi ôta son anneau de son doigt et le remit à Aman, fils d'Amadatha, du pays d'Agag, ennemi des Juifs ;
- et le roi dit à Aman : " L'argent t'est donné et ce peuple aussi, pour que tu en fasses ce qui te paraîtra bon. "
- Les secrétaires du roi furent appelés le treizième jour du premier mois, et l'on écrivit, conformément à tous les ordres d'Aman, aux satrapes du roi, aux gouverneurs de chaque province et aux chefs de chaque peuple, à chaque province selon son écriture, et à chaque peuple selon sa langue. Ce fut au nom du roi Assuérus que l'on écrivit, et on scella l'édit avec l'anneau royal.
- Des lettres furent envoyées par les courriers dans toutes les provinces du roi, pour qu'on détruisit, qu'on égorgeât et qu'on fît périr tous les Juifs, jeunes et vieux, petits enfants et femmes, en un seul jour, le treizième du douzième mois, qui est le mois d'Adar, et qu'on pillât leurs biens. *** Voir le texte de l'édit, fragment IV, chapitre 13, 1-7 ***
- Une copie de l'édit, qui devait être publié comme loi dans chaque province, fut adressée ouverte à tous les peuples, afin qu'ils fussent prêts pour ce jour-là.
- Les courriers partirent en toute hâte, d'après l'ordre du roi. L'édit fut aussi publié dans Suse la capitale ; et, tandis que le roi et Aman étaient assis à boire, l'agitation régnait dans la ville de Suse.
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