Juges chapitre 5
- En ce jour-là, Débora chanta ce cantique, avec Barak, fils d’Abinoam :
- Des chefs se sont mis à la tête du peuple en Israël, Et le peuple s’est montré prêt à combattre : Bénissez-en l’Éternel !
- Rois, écoutez ! Princes, prêtez l’oreille ! Je chanterai, oui, je chanterai à l’Éternel, Je chanterai à l’Éternel, le Dieu d’Israël.
- Ô Éternel ! Quand tu sortis de Séir, Quand tu t’avanças des champs d’Édom, La terre trembla, et les cieux se fondirent Et les nuées se fondirent en eaux ;
- Les montagnes s’ébranlèrent devant l’Éternel, Ce Sinaï devant l’Éternel, le Dieu d’Israël.
- Au temps de Schamgar, fils d’Anath, Au temps de Jaël, les routes étaient abandonnées, Et ceux qui voyageaient prenaient des chemins détournés.
- Les chefs étaient sans force en Israël, sans force, Quand je me suis levée, moi, Débora, Quand je me suis levée comme une mère en Israël.
- Il avait choisi de nouveaux dieux : Alors la guerre était aux portes ; On ne voyait ni bouclier ni lance Chez quarante milliers en Israël.
- Mon cœur est aux chefs d’Israël, À ceux du peuple qui se sont montrés prêts à combattre. Bénissez l’Éternel !
- Vous qui montez de blanches ânesses, Vous qui avez pour sièges des tapis, Et vous qui marchez sur la route, chantez !
- Que de leur voix les archers, du milieu des abreuvoirs, Célèbrent les bienfaits de l’Éternel, Les bienfaits de son conducteur en Israël ! Alors le peuple de l’Éternel descendit aux portes.
- Réveille-toi, réveille-toi, Débora ! Réveille-toi, réveille-toi, dis un cantique ! Lève-toi, Barak, et emmène tes captifs, fils d’Abinoam !
- Alors un reste du peuple triompha des puissants, L’Éternel me donna la victoire sur les héros.
- D’Éphraïm arrivèrent les habitants d’Amalek. À ta suite marcha Benjamin parmi ta troupe. De Makir vinrent des chefs, Et de Zabulon des commandants.
- Les princes d’Issacar furent avec Débora, Et Issacar suivit Barak, Il fut envoyé sur ses pas dans la vallée. Près des ruisseaux de Ruben, Grandes furent les résolutions du cœur !
- Pourquoi es-tu resté au milieu des étables À écouter le bêlement des troupeaux ? Aux ruisseaux de Ruben, Grandes furent les délibérations du cœur !
- Galaad au delà du Jourdain n’a pas quitté sa demeure. Pourquoi Dan s’est-il tenu sur les navires ? Aser s’est assis sur le rivage de la mer, Et s’est reposé dans ses ports.
- Zabulon est un peuple qui affronta la mort, Et Nephthali de même, Sur les hauteurs des champs.
- Les rois vinrent, ils combattirent, Alors combattirent les rois de Canaan, À Thaanac, aux eaux de Meguiddo ; Ils ne remportèrent nul butin, nul argent.
- Des cieux on combattit, De leurs sentiers les étoiles combattirent contre Sisera.
- Le torrent de Kison les a entraînés, Le torrent des anciens temps, le torrent de Kison. Mon âme, foule aux pieds les héros !
- Alors les talons des chevaux retentirent, À la fuite, à la fuite précipitée de leurs guerriers.
- Maudissez Méroz, dit l’ange de l’Éternel, Maudissez, maudissez ses habitants, Car ils ne vinrent pas au secours de l’Éternel, Au secours de l’Éternel, parmi les hommes vaillants.
- Bénie soit entre les femmes Jaël, Femme de Héber, le Kénien ! Bénie soit-elle entre les femmes qui habitent sous les tentes !
- Il demanda de l’eau, elle a donné du lait, Dans la coupe d’honneur elle a présenté de la crème.
- D’une main elle a saisi le pieu, Et de sa droite le marteau des travailleurs ; Elle a frappé Sisera, lui a fendu la tête, Fracassé et transpercé la tempe.
- Aux pieds de Jaël il s’est affaissé, il est tombé, il s’est couché ; À ses pieds il s’est affaissé, il est tombé ; Là où il s’est affaissé, là il est tombé sans vie.
- Par la fenêtre, à travers le treillis, La mère de Sisera regarde, et s’écrie : Pourquoi son char tarde-t-il à venir ? Pourquoi ses chars vont-ils si lentement ?
- Les plus sages d’entre ses femmes lui répondent, Et elle se répond à elle-même :
- Ne trouvent-ils pas du butin ? Ne le partagent-ils pas ? Une jeune fille, deux jeunes filles par homme, Du butin en vêtements de couleur pour Sisera, Du butin en vêtements de couleur, brodés, Un vêtement de couleur, deux vêtements brodés, Pour le cou du vainqueur.
- Périssent ainsi tous tes ennemis, ô Éternel ! Ceux qui l’aiment sont comme le soleil, Quand il paraît dans sa force. Le pays fut en repos pendant quarante ans.
Cantique de Débora
- En ce jour-là, Débora et Baraq, fils d'Abinoam, chantèrent, disant :
- Puisqu'en Israël des guerriers ont dénoué leur chevelure, puisque le peuple s'est offert librement, bénissez Yahvé!
- Écoutez, rois! Prêtez l'oreille, princes! Moi, pour Yahvé, moi je chanterai. Je célébrerai Yahvé, Dieu d'Israël.
- Yahvé, quand tu sortis de Séïr, quand tu t'avanças des campagnes d'Édom, la terre trembla, les cieux se déversèrent, les nuées fondirent en eau.
- Les montagnes ruisselèrent devant Yahvé, celui du Sinaï, devant Yahvé, le Dieu d'Israël.
- Aux jours de Shamgar fils d'Anat, aux jours de Yaèl, il n'y avait plus de caravanes; ceux qui s'en allaient par les chemins prenaient des sentiers détournés.
- Les villages étaient morts en Israël, ils étaient morts, jusqu'à ton lever, ô Débora, jusqu'à ton lever, mère en Israël!
- On choisissait des dieux nouveaux, alors la guerre était aux portes; on ne voyait ni bouclier ni lance pour quarante milliers en Israël!
- Mon cur va aux chefs d'Israël, avec les libres engagés du peuple! Bénissez Yahvé!
- Vous qui montez des ânesses blanches, assis sur des tapis, et vous qui allez par les chemins, chantez,
- aux acclamations des pâtres, près des abreuvoirs. Là on célèbre les bienfaits de Yahvé, ses bienfaits pour ses villages d'Israël! Alors le peuple de Yahvé est descendu aux portes.
- Éveille-toi, éveille-toi, Débora! Éveille-toi, éveille-toi, clame un chant! Courage! Debout, Baraq! et prends ceux qui t'ont pris, fils d'Abinoam!
- Alors Israël est descendu aux portes, le peuple de Yahvé est descendu pour sa cause, en héros.
- Les princes d'Éphraïm sont dans la vallée. Derrière toi Benjamin est parmi les tiens. De Makir sont descendus des chefs, de Zabulon, ceux qui portent le bâton de commandement.
- Les princes d'Issachar sont avec Débora, et Nephtali, avec Baraq, dans la vallée s'est lancé sur ses traces. Dans les clans de Ruben, on s'est concerté longuement.
- Pourquoi es-tu resté dans les enclos à l'écoute des sifflements, près des troupeaux ? Dans les clans de Ruben, on s'est concerté longuement.
- Galaad est resté au-delà du Jourdain, et Dan, pourquoi vit-il sur des vaisseaux ? Asher est demeuré au bord de la mer, il habite tranquille dans ses ports.
- Zabulon est un peuple qui a bravé la mort, ainsi que Nephtali, sur les hauteurs du pays.
- Les rois sont venus, ils ont combattu, alors ils ont combattu, les rois de Canaan, à Tanak, aux eaux de Megiddo, mais ils n'ont pas ramassé d'argent en butin.
- Du haut des cieux les étoiles ont combattu, de leurs chemins, elles ont combattu Sisera.
- Le torrent du Qishôn les a balayés, le torrent des temps anciens, le torrent du Qishôn! Marche hardiment, ô mon âme!
- Alors les sabots des chevaux ont martelé le sol : ils galopent, ils galopent ses coursiers!
- Maudissez Méroz, dit l'Ange de Yahvé, maudissez, maudissez ses habitants : car ils ne sont pas venus à l'aide de Yahvé, à l'aide de Yahvé parmi les héros.
- Bénie entre les femmes soit Yaèl la femme de Héber le Qénite , entre les femmes qui habitent les tentes, bénie soit-elle!
- Il demandait de l'eau, elle a donné du lait, dans la coupe des nobles elle a offert de la crème.
- Elle a tendu la main pour saisir le piquet, la droite pour saisir le marteau des travailleurs. Elle a frappé Sisera, elle lui a brisé la tête, elle lui a percé et fracassé la tempe.
- Entre ses pieds il s'est écroulé, il est tombé, il s'est couché, à ses pieds il s'est écroulé, il est tombé. Où il s'est écroulé, là il est tombé, anéanti.
- Par la fenêtre elle se penche, elle guette, la mère de Sisera, à travers le grillage : " Pourquoi son char tarde-t-il à venir ? Pourquoi sont-ils si lents, ses attelages ? "
- La plus avisée de ses princesses lui répond, et elle se répète à elle-même :
- " Sans doute ils recueillent, ils partagent le butin : une jeune fille, deux jeunes filles par guerrier! un butin d'étoffes de couleur brodées pour Sisera, une broderie, deux broderies pour mon cou! "
- Ainsi périssent tous tes ennemis, Yahvé! et ceux qui t'aiment, qu'ils soient comme le soleil quand il se lève dans sa force! Et le pays fut en repos pendant quarante ans.
- En ce même jour, Débora chanta ce cantique avec Baraq, fils d’Abinoam :
- Bénissez l’Éternel :
Voici qu’en Israël on a laissé flotter les chevelures,
le peuple s’est offert pour le combat. - Écoutez-moi, ô rois ! Prêtez l’oreille, ô princes !
Je veux chanter pour l’Éternel,
je veux jouer de la musique en l’honneur du Dieu d’Israël. - Ô Éternel, lorsque tu sortis de Séir,
lorsque tu t’avanças depuis les champs d’Édom,
la terre se mit à trembler et le ciel se fondit en eau :
les nuées déversèrent une pluie abondante. - Devant toi, Éternel, les montagnes ont vacillé, devant le Dieu du Sinaï,
oui, devant l’Éternel, Dieu d’Israël. - Au temps de Chamgar, fils d’Anath,
et au temps de Yaël, les routes étaient désertes,
les voyageurs suivaient des sentiers détournés. - Les villes d’Israël étaient abandonnées,
la vie avait cessé.
Alors, moi, Débora, je suis intervenue,
je suis intervenue comme une mère pour Israël. - Le peuple d’Israël s’est choisi d’autres dieux,
et aussitôt, la guerre venait jusqu’à ses portes.
Ils sont quarante mille soldats en Israël,
mais pas un bouclier, pas une seule lance ! - Mon cœur bat pour les chefs en Israël,
ceux qui se sont offerts au sein du peuple pour le combat.
Bénissez l’Éternel ! - Vous tous qui chevauchez sur des ânesses blanches,
vous qui êtes assis sur des tapis,
et vous qui parcourez les chemins : pensez-y ! - Écoutez comme ils chantent ceux qui font le partage de l’eau près des fontaines :
ils chantent comment l’Éternel a fait justice,
oui, comment il a fait justice par son gouvernement sur Israël,
son peuple est descendu aux portes de la ville. - Debout ! Éveille-toi, Débora, interviens !
Debout, éveille-toi, entonne un chant de guerre !
Toi, Baraq, lève-toi, ramène tes captifs, ô fils d’Abinoam ! - Voici qu’un faible reste a triomphé des grands,
oui, le peuple de l’Éternel a maîtrisé pour moi les braves ! - Ceux qui ont vaincu Amalec sont sortis d’Éphraïm.
Benjamin t’a suivi, il est parmi tes troupes.
De Makir sont venus ceux qui ont commandé,
et de Zabulon ceux qui tiennent le bâton de commandement. - Les princes d’Issacar ont rejoint Débora,
et toute sa tribu sur les pas de Baraq
s’est précipitée dans la plaine.
Dans les rangs de Ruben, on a délibéré
et discuté sans fin. - Pourquoi es-tu resté au milieu des enclos,
écoutant bêler les troupeaux ?
Dans les rangs de Ruben, on a délibéré
et discuté sans fin ! - Galaad est resté au-delà du Jourdain,
et Dan n’a pas bougé d’auprès de ses vaisseaux.
Aser est demeuré près du bord de la mer
et il s’est cantonné auprès des ports paisibles. - Zabulon est un peuple qui a bravé la mort,
et Nephtali aussi,
sur les hauteurs, dans la campagne. - Des rois ennemis vinrent et ils nous combattirent ;
oui, ils nous combattirent, les rois de Canaan,
à Taanak, tout près des eaux de Meguiddo ;
mais ils n’ont emporté ni argent ni butin. - Dans le ciel, même les étoiles ont pris part au combat ;
du haut de leurs orbites, elles combattaient Sisera. - Le torrent de Qichôn les a tous balayés,
le torrent de Qichôn, celui des temps anciens.
Marchons avec hardiesse ! - Comme ils ont résonné, les sabots des chevaux qui martelaient le sol !
Au galop ! au galop ! Fuyez, puissants coursiers ! - L’ange de l’Éternel dit : Maudissez Méroz ;
maudissez, maudissez ses habitants :
ils ne sont pas venus prêter main forte à l’Éternel,
prêter main forte à l’Éternel au milieu de ses braves. - Que Yaël soit bénie entre toutes les femmes,
Yaël la femme de Héber le Qénien !
Oui, qu’elle soit bénie entre toutes les femmes qui vivent sous la tente. - Sisera demanda de l’eau, elle a donné du lait.
Dans la coupe d’honneur, elle a offert la crème. - Et puis elle a saisi un piquet dans sa main
et a pris de sa droite le marteau d’ouvrier
pour frapper Sisera, pour lui percer la tête.
Elle lui a brisé et transpercé la tempe. - À ses pieds, il s’affaisse, il s’écroule, il succombe.
À ses pieds, il s’affaisse, oui, il s’écroule.
Et à l’endroit où il s’est écroulé il gît inanimé ! - Par la fenêtre, sa mère guette au loin ;
à travers le grillage,
elle exhale sa plainte :
pourquoi, pourquoi son char tarde-t-il à paraître ?
Pourquoi n’entend-on pas le fracas de ses chars ? - Sans cesse, elle répète
ce qu’ont dit les plus sages des dames de sa suite : - « Sans doute ont-ils trouvé un butin abondant et ils se le partagent :
une fille ou deux filles pour chaque combattant !
Sisera, lui, reçoit des habits de couleur,
des habits de couleur,
deux vêtements brodés d’étoffe de couleur
pour le cou du vainqueur ! » - Ô Éternel, que tous tes ennemis périssent de la sorte !
Et que tous ceux qui t’aiment soient comme le soleil
quand, tout éclatant, il se lève !Après cela, le pays fut en paix pendant quarante ans.
Le cantique de Débora
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וַתָּ֣שַׁר דְּבֹורָ֔ה וּבָרָ֖ק בֶּן־אֲבִינֹ֑עַם בַּיֹּ֥ום הַה֖וּא לֵאמֹֽר׃
En ce jour-là Débora, avec Barac fils d'Abinoham, chanta en disant :
בִּפְרֹ֤עַ פְּרָעֹות֙ בְּיִשְׂרָאֵ֔ל בְּהִתְנַדֵּ֖ב עָ֑ם בָּרֲכ֖וּ יְהוָֽה׃
Bénissez l'Eternel de ce qu'il a fait de telles vengeances en Israël, [et] de ce que le peuple a été porté de bonne volonté.
שִׁמְע֣וּ מְלָכִ֔ים הַאֲזִ֖ינוּ רֹֽזְנִ֑ים אָֽנֹכִ֗י לַֽיהוָה֙ אָנֹכִ֣י אָשִׁ֔ירָה אֲזַמֵּ֕ר לַֽיהוָ֖ה אֱלֹהֵ֥י יִשְׂרָאֵֽל׃
Vous Rois écoutez, vous Princes prêtez l'oreille; moi, moi, je chanterai à l'Eternel, je psalmodierai à l'Eternel le Dieu d'Israël.
יְהוָ֗ה בְּצֵאתְךָ֤ מִשֵּׂעִיר֙ בְּצַעְדְּךָ֙ מִשְּׂדֵ֣ה אֱדֹ֔ום אֶ֣רֶץ רָעָ֔שָׁה גַּם־שָׁמַ֖יִם נָטָ֑פוּ גַּם־עָבִ֖ים נָ֥טְפוּ מָֽיִם׃
Ô Eternel! quand tu sortis de Séhir, quand tu marchas du territoire d'Edom, la terre fut ébranlée, même les cieux fondirent, les nuées, dis-je, fondirent en eaux.
הָרִ֥ים נָזְל֖וּ מִפְּנֵ֣י יְהוָ֑ה זֶ֣ה סִינַ֔י מִפְּנֵ֕י יְהוָ֖ה אֱלֹהֵ֥י יִשְׂרָאֵֽל׃
Les montagnes s'écoulèrent de devant l'Eternel, ce Sinaï [s'écoula] de devant l'Eternel le Dieu d'Israël.
בִּימֵ֞י שַׁמְגַּ֤ר בֶּן־עֲנָת֙ בִּימֵ֣י יָעֵ֔ל חָדְל֖וּ אֳרָחֹ֑ות וְהֹלְכֵ֣י נְתִיבֹ֔ות יֵלְכ֕וּ אֳרָחֹ֖ות עֲקַלְקַלֹּֽות׃
Aux jours de Samgar, fils de Hanath, aux jours de Jahel, les grands chemins n'étaient plus battus, et ceux qui allaient par les chemins allaient par des routes détournées.
חָדְל֧וּ פְרָזֹ֛ון בְּיִשְׂרָאֵ֖ל חָדֵ֑לּוּ עַ֤ד שַׁקַּ֙מְתִּי֙ דְּבֹורָ֔ה שַׁקַּ֥מְתִּי אֵ֖ם בְּיִשְׂרָאֵֽל׃
Les villes non murées n'étaient plus habitées en Israël, elles n'étaient point habitées, jusqu'à ce que je me suis levée, moi Débora, jusqu'à ce que je me suis levée pour être mère en Israël.
יִבְחַר֙ אֱלֹהִ֣ים חֲדָשִׁ֔ים אָ֖ז לָחֶ֣ם שְׁעָרִ֑ים מָגֵ֤ן אִם־יֵֽרָאֶה֙ וָרֹ֔מַח בְּאַרְבָּעִ֥ים אֶ֖לֶף בְּיִשְׂרָאֵֽל׃
[Israël] choisissait-il des dieux nouveaux? alors la guerre était aux portes. A-t-il été vu bouclier ou lance en quarante mille d'Israël?
לִבִּי֙ לְחֹוקְקֵ֣י יִשְׂרָאֵ֔ל הַמִּֽתְנַדְּבִ֖ים בָּעָ֑ם בָּרֲכ֖וּ יְהוָֽה׃
J'ai mon cœur vers les Gouverneurs d'Israël, qui se sont portés volontairement d'entre le peuple. Bénissez l'Eternel.
רֹכְבֵי֩ אֲתֹנֹ֨ות צְחֹרֹ֜ות יֹשְׁבֵ֧י עַל־מִדִּ֛ין וְהֹלְכֵ֥י עַל־דֶּ֖רֶךְ שִֽׂיחוּ׃
Vous qui montez sur les ânesses blanches, [et] qui êtes assis dans le siège de la justice, et vous qui allez dans les chemins, parlez.
מִקֹּ֣ול מְחַֽצְצִ֗ים בֵּ֚ין מַשְׁאַבִּ֔ים שָׁ֤ם יְתַנּוּ֙ צִדְקֹ֣ות יְהוָ֔ה צִדְקֹ֥ת פִּרְזֹנֹ֖ו בְּיִשְׂרָאֵ֑ל אָ֛ז יָרְד֥וּ לַשְּׁעָרִ֖ים עַם־יְהוָֽה׃
Le bruit des archers [ayant cessé] dans les lieux où l'on puisait l'eau, qu'on s'y entretienne des justices de l'Eternel, [et] des justices de ses villes non murées en Israël; alors le peuple de Dieu descendra aux portes.
עוּרִ֤י עוּרִי֙ דְּבֹורָ֔ה ע֥וּרִי ע֖וּרִי דַּבְּרִי־שִׁ֑יר ק֥וּם בָּרָ֛ק וּֽשֲׁבֵ֥ה שֶׁבְיְךָ֖ בֶּן־אֲבִינֹֽעַם׃
Réveille-toi, réveille-toi, Débora; réveille-toi, réveille-toi, dit le Cantique, lève-toi Barac, et emmène en captivité ceux que tu as faits captifs, toi fils d'Abinoham.
אָ֚ז יְרַ֣ד שָׂרִ֔יד לְאַדִּירִ֖ים עָ֑ם יְהוָ֕ה יְרַד־לִ֖י בַּגִּבֹּורִֽים׃
[L'Eternel] a fait alors dominer le réchappé, le peuple sur les magnifiques; l'Eternel m'a fait dominer sur les forts.
מִנִּ֣י אֶפְרַ֗יִם שָׁרְשָׁם֙ בַּעֲמָלֵ֔ק אַחֲרֶ֥יךָ בִנְיָמִ֖ין בַּֽעֲמָמֶ֑יךָ מִנִּ֣י מָכִ֗יר יָֽרְדוּ֙ מְחֹ֣קְקִ֔ים וּמִ֨זְּבוּלֻ֔ן מֹשְׁכִ֖ים בְּשֵׁ֥בֶט סֹפֵֽר׃
Leur racine est depuis Ephraïm jusqu'à Hamalek; Benjamin [a été] après toi parmi tes peuples; de Makir sont descendus les Gouverneurs; et de Zabulon ceux qui manient la plume du Scribe.
וְשָׂרַ֤י בְּיִשָּׂשכָר֙ עִם־דְּבֹרָ֔ה וְיִשָּׂשכָר֙ כֵּ֣ן בָּרָ֔ק בָּעֵ֖מֶק שֻׁלַּ֣ח בְּרַגְלָ֑יו בִּפְלַגֹּ֣ות רְאוּבֵ֔ן גְּדֹלִ֖ים חִקְקֵי־לֵֽב׃
Et les principaux d'Issacar ont été avec Débora, et Issacar ainsi que Barac; il a été envoyé avec sa suite dans la vallée; il y a eu aux séparations de Ruben, de grandes considérations dans leur cœur.
לָ֣מָּה יָשַׁ֗בְתָּ בֵּ֚ין הַֽמִּשְׁפְּתַ֔יִם לִשְׁמֹ֖עַ שְׁרִקֹ֣ות עֲדָרִ֑ים לִפְלַגֹּ֣ות רְאוּבֵ֔ן גְּדֹולִ֖ים חִקְרֵי־לֵֽב׃
Pourquoi t'es-tu tenu entre les barres des étables, afin d'entendre les cris des troupeaux? Il y a eu aux séparations de Ruben de grandes consultations dans leur cœur.
גִּלְעָ֗ד בְּעֵ֤בֶר הַיַּרְדֵּן֙ שָׁכֵ֔ן וְדָ֕ן לָ֥מָּה יָג֖וּר אֳנִיֹּ֑ות אָשֵׁ֗ר יָשַׁב֙ לְחֹ֣וף יַמִּ֔ים וְעַ֥ל מִפְרָצָ֖יו יִשְׁכֹּֽון׃
Galaad est demeuré au delà du Jourdain ; et pourquoi Dan s'est-il tenu aux navires? Aser s'est tenu aux ports de la mer, et il est demeuré dans ses havres.
זְבֻל֗וּן עַ֣ם חֵרֵ֥ף נַפְשֹׁ֛ו לָמ֖וּת וְנַפְתָּלִ֑י עַ֖ל מְרֹומֵ֥י שָׂדֶֽה׃
Mais pour Zabulon, c'est un peuple qui a exposé son âme à la mort; et Nephthali aussi, sur les hauteurs de la campagne.
בָּ֤אוּ מְלָכִים֙ נִלְחָ֔מוּ אָ֤ז נִלְחֲמוּ֙ מַלְכֵ֣י כְנַ֔עַן בְּתַעְנַ֖ךְ עַל־מֵ֣י מְגִדֹּ֑ו בֶּ֥צַע כֶּ֖סֶף לֹ֥א לָקָֽחוּ׃
Les Rois sont venus, ils ont combattu; les Rois de Canaan ont alors combattu à Tahanac, près des eaux de Méguiddo; mais ils n'ont point fait de gain d'argent.
מִן־שָׁמַ֖יִם נִלְחָ֑מוּ הַכֹּֽוכָבִים֙ מִמְּסִלֹּותָ֔ם נִלְחֲמ֖וּ עִם־סִיסְרָֽא׃
On a combattu des cieux, les étoiles, [dis-je], ont combattu du lieu de leur cours contre Sisera.
נַ֤חַל קִישֹׁון֙ גְּרָפָ֔ם נַ֥חַל קְדוּמִ֖ים נַ֣חַל קִישֹׁ֑ון תִּדְרְכִ֥י נַפְשִׁ֖י עֹֽז׃
Le torrent de Kison les a emportés, le torrent de Kédummim, le torrent de Kison; mon âme tu as foulé aux pieds la force.
אָ֥ז הָלְמ֖וּ עִקְּבֵי־ס֑וּס מִֽדַּהֲרֹ֖ות דַּהֲרֹ֥ות אַבִּירָֽיו׃
Alors a été rompue la corne des pieds des chevaux par le battement des pieds, par le battement, [dis-je], des pieds de ses puissants [chevaux].
אֹ֣ורוּ מֵרֹ֗וז אָמַר֙ מַלְאַ֣ךְ יְהוָ֔ה אֹ֥רוּ אָרֹ֖ור יֹשְׁבֶ֑יהָ כִּ֤י לֹֽא־בָ֙אוּ֙ לְעֶזְרַ֣ת יְהוָ֔ה לְעֶזְרַ֥ת יְהוָ֖ה בַּגִּבֹּורִֽים׃
Maudissez Meroz, a dit l'Ange de l'Eternel; maudissez, maudissez ses habitants, car ils ne sont point venus au secours de l'Eternel, au secours de l'Eternel, avec les forts.
תְּבֹרַךְ֙ מִנָּשִׁ֔ים יָעֵ֕ל אֵ֖שֶׁת חֶ֣בֶר הַקֵּינִ֑י מִנָּשִׁ֥ים בָּאֹ֖הֶל תְּבֹרָֽךְ׃
Bénie soit par-dessus toutes les femmes Jahel, femme de Héber Kénien, qu'elle soit bénie par-dessus les femmes [qui se tiennent] dans les tentes.
מַ֥יִם שָׁאַ֖ל חָלָ֣ב נָתָ֑נָה בְּסֵ֥פֶל אַדִּירִ֖ים הִקְרִ֥יבָה חֶמְאָֽה׃
Il a demandé de l'eau, elle lui a donné du lait; elle lui a présenté de la crème dans la coupe des magnifiques.
יָדָהּ֙ לַיָּתֵ֣ד תִּשְׁלַ֔חְנָה וִֽימִינָ֖הּ לְהַלְמ֣וּת עֲמֵלִ֑ים וְהָלְמָ֤ה סִֽיסְרָא֙ מָחֲקָ֣ה רֹאשֹׁ֔ו וּמָחֲצָ֥ה וְחָלְפָ֖ה רַקָּתֹֽו׃
Elle a avancé sa main gauche au clou et sa main droite au marteau des ouvriers; elle a frappé Sisera, et lui a fendu la tête; elle a transpercé et traversé ses tempes.
בֵּ֣ין רַגְלֶ֔יהָ כָּרַ֥ע נָפַ֖ל שָׁכָ֑ב בֵּ֤ין רַגְלֶ֙יהָ֙ כָּרַ֣ע נָפָ֔ל בַּאֲשֶׁ֣ר כָּרַ֔ע שָׁ֖ם נָפַ֥ל שָׁדֽוּד׃
Il s'est courbé entre les pieds de [Jahel], il est tombé, il a été étendu entre les pieds de Jahel, il s'est courbé, il est tombé; [et] au lieu où il s'est courbé, il est tombé là tout défiguré.
בְּעַד֩ הַחַלֹּ֨ון נִשְׁקְפָ֧ה וַתְּיַבֵּ֛ב אֵ֥ם סִֽיסְרָ֖א בְּעַ֣ד הָֽאֶשְׁנָ֑ב מַדּ֗וּעַ בֹּשֵׁ֤שׁ רִכְבֹּו֙ לָבֹ֔וא מַדּ֣וּעַ אֶֽחֱר֔וּ פַּעֲמֵ֖י מַרְכְּבֹותָֽיו׃
La mère de Sisera regardait par la fenêtre, et s'écriait [en regardant] par les treillis : Pourquoi son char tarde-t-il à venir? Pourquoi ses chariots vont-ils si lentement?
חַכְמֹ֥ות שָׂרֹותֶ֖יהָ תַּעֲנֶ֑ינָּה אַף־הִ֕יא תָּשִׁ֥יב אֲמָרֶ֖יהָ לָֽהּ׃
Et les plus sages de ses dames lui ont répondu; et elle aussi se répondait à soi-même :
הֲלֹ֨א יִמְצְא֜וּ יְחַלְּק֣וּ שָׁלָ֗ל רַ֤חַם רַחֲמָתַ֙יִם֙ לְרֹ֣אשׁ גֶּ֔בֶר שְׁלַ֤ל צְבָעִים֙ לְסִ֣יסְרָ֔א שְׁלַ֥ל צְבָעִ֖ים רִקְמָ֑ה צֶ֥בַע רִקְמָתַ֖יִם לְצַוְּארֵ֥י שָׁלָֽל׃
N'ont-ils pas trouvé? ils partagent le butin ; une fille, deux filles à chacun par tête. Le butin [des vêtements] de couleurs est à Sisera, le butin de couleurs de broderie; couleur de broderie à deux endroits, autour du cou de ceux du butin.
כֵּ֠ן יֹאבְד֤וּ כָל־אֹויְבֶ֙יךָ֙ יְהוָ֔ה וְאֹ֣הֲבָ֔יו כְּצֵ֥את הַשֶּׁ֖מֶשׁ בִּגְבֻרָתֹ֑ו וַתִּשְׁקֹ֥ט הָאָ֖רֶץ אַרְבָּעִ֥ים שָׁנָֽה׃ פ
Qu'ainsi périssent, ô Eternel! tous tes ennemis; et que ceux qui t'aiment soient comme le soleil quand il sort en sa force. Or le pays fut en repos quarante ans.
La Bible David Martin 1744.
Audio: ℗ Talking Bibles.
- En ce jour-là, Débora et Barac, fils d'Abinoëm, chantèrent en disant :
- Les chefs se sont mis à la tête en Israël ; le peuple s'est volontairement offert pour le combat, bénissez-en Yahweh !
- Ecoutez, ô rois : princes, prêtez l'oreille. C'est moi, c'est moi qui chanterai Yahweh ; je dirai un cantique à Yahweh, le Dieu d'Israël.
- Yahweh, quand tu sortis de Séïr, quand tu t'avanças des campagnes d'Edom, la terre trembla, les cieux mêmes se fondirent, et les nuées se fondirent en eau.
- Devant Yahweh s'ébranlèrent les montagnes, ce Sinaï, devant Yahweh, le Dieu d'Israël.
- Aux jours de Samgar, fils d'Anath, aux jours de Jahel, les routes étaient désertes, et les voyageurs prenaient des sentiers détournés.
- Les campagnes étaient dans l'abandon en Israël, jusqu'à ce que je me sois levée, moi Débora, que je me sois levée, une mère en Israël.
- On choisissait des dieux nouveaux ; alors la guerre était aux portes, et l'on ne voyait ni bouclier ni lance chez quarante milliers en Israël !
- Mon cœur s'élance vers les conducteurs d'Israël, vers ceux du peuple qui se sont offerts : Bénissez Yahweh !
- Vous qui montez de blanches ânesses, qui vous asseyez sur des tapis, et vous qui parcourez les chemins, chantez !
- Que de leur voix les archers, près des abreuvoirs, célèbrent les justices de Yahweh, les justices envers ses campagnes en Israël ! Alors le peuple de Yahweh est descendu dans ses portes.
- Eveille-toi, éveille-toi, Débora ! Eveille-toi, éveille-toi, dis au cantique ! Lève-toi, Barac, et fais tes prisonniers, fils d'Abinoëm !
- En ce moment descends, reste des nobles du peuple ! Yahweh, descends vers moi parmi ces héros !
- D'Ephraïm sont venus ceux qui ont leur racine en Amalec ; derrière toi, Benjamin s'est joint à tes troupes ; de Machir, des chefs sont descendus ; de Zabulon des conducteurs, avec le bâton du scribe.
- Les princes d'Issachar sont avec Débora, Issachar est à côté de Barac ; dans la plaine il est envoyé sur ses pas. Près des ruisseaux de Ruben, il y eut de grandes résolutions du cœur :
- Pourquoi es-tu resté au milieu de tes pâturages, à écouter le chalumeau de tes pâtres ? Près des ruisseaux de Ruben, il y eut de grandes résolutions du cœur !
- Galaad n'a pas quitté sa demeure, au delà du Jourdain ; et Dan, pourquoi s'est-il tenu dans ses vaisseaux ? Aser est resté tranquille sur le rivage de la mer, et il est demeuré dans ses ports.
- Mais Zabulon est un peuple qui expose son âme à la mort, ainsi que Nephtali, sur ses hauts plateaux.
- Les rois sont venus, ils ont livré bataille ; alors ils ont livré bataille, les rois de Chanaan, à Thanac, au bord des eaux de Mageddo ; ils n'ont pas remporté un seul lingot d'argent.
- Du ciel on a combattu pour nous, de leurs sentiers les étoiles ont combattu contre Sisara.
- Le torrent de Cison a roulé leurs cadavres. le torrent des anciens temps, le torrent de Cison. — O mon âme, avance hardiment ! —
- Alors retentirent les sabots des chevaux, dans la course, la course rapide de leurs guerriers.
- Maudissez Méroz, dit l'ange de Yahweh, maudissez, maudissez ses habitants ! Car ils ne sont pas venus au secours de Yahweh, au secours de Yahweh, avec les vaillants.
- Bénie soit entre les femmes Jahel, femme de Héber, le Cinéen ; entre les troupes qui habitent sous la tente bénie soit-elle !
- Il demanda de l'eau, elle donna du lait ; dans la coupe d'honneur, elle offrit le lait le plus pur.
- D'une main elle saisit le pieu, et de sa droite, le marteau de l'ouvrier. Elle frappe Sisara, elle lui brise la tête, elle fracasse et transperce sa tempe ;
- à ses pieds, il s'affaisse, il tombe, il est étendu ; à ses pieds il s'affaisse, il tombe : là où il s'affaisse, là il gît inanimé.
- Par la fenêtre, à travers le treillis, elle regarde, la mère de Sisara, et pousse des cris : " Pourquoi son char tarde-t-il à venir ? Pourquoi est-elle si lente la marche de ses chariots ? "
- Les plus avisées de ses dames lui répondent, et elle se répète à elle-même leurs paroles :
- " N'ont-ils pas trouvé, ne se partagent-ils pas le butin ? Une jeune fille, deux jeunes filles pour chaque guerrier ; des vêtements de couleur pour butin à Sisara, des vêtements de couleur variée pour butin ; un vêtement de couleur, deux vêtements de couleur variée, pour les épaules de l'épouse ! "
- Qu'ainsi périssent tous tes ennemis, ô Yahweh ! Et que ceux qui l'aiment soient comme le soleil, quand il se lève dans sa force !
- Le pays fut en repos pendant quarante ans.
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