Jean chapitre 4
- Le Seigneur sut que les pharisiens avaient appris qu’il faisait et baptisait plus de disciples que Jean.
- Toutefois Jésus ne baptisait pas lui-même, mais c’étaient ses disciples.
- Alors il quitta la Judée, et retourna en Galilée.
- Comme il fallait qu’il passât par la Samarie,
- il arriva dans une ville de Samarie, nommée Sychar, près du champ que Jacob avait donné à Joseph, son fils.
- Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué du voyage, était assis au bord du puits. C’était environ la sixième heure.
- Une femme de Samarie vint puiser de l’eau. Jésus lui dit : Donne-moi à boire.
- Car ses disciples étaient allés à la ville pour acheter des vivres.
- La femme samaritaine lui dit : Comment toi, qui es Juif, me demandes-tu à boire, à moi qui suis une femme samaritaine ? — Les Juifs, en effet, n’ont pas de relations avec les Samaritains. —
- Jésus lui répondit : Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire ! Tu lui aurais toi-même demandé à boire, et il t’aurait donné de l’eau vive.
- Seigneur, lui dit la femme, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond ; d’où aurais-tu donc cette eau vive ?
- Es-tu plus grand que notre père Jacob, qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux ?
- Jésus lui répondit : Quiconque boit de cette eau aura encore soif ;
- mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura jamais soif, et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle.
- La femme lui dit : Seigneur, donne-moi cette eau, afin que je n’aie plus soif, et que je ne vienne plus puiser ici.
- Va, lui dit Jésus, appelle ton mari, et viens ici.
- La femme répondit : Je n’ai point de mari. Jésus lui dit : Tu as eu raison de dire : Je n’ai point de mari.
- Car tu as eu cinq maris, et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari. En cela tu as dit vrai.
- Seigneur, lui dit la femme, je vois que tu es prophète.
- Nos pères ont adoré sur cette montagne ; et vous dites, vous, que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem.
- Femme, lui dit Jésus, crois-moi, l’heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père.
- Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs.
- Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car ce sont là les adorateurs que le Père demande.
- Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent l’adorent en esprit et en vérité.
- La femme lui dit : Je sais que le Messie doit venir (celui qu’on appelle Christ); quand il sera venu, il nous annoncera toutes choses.
- Jésus lui dit : Je le suis, moi qui te parle.
- Là-dessus arrivèrent ses disciples, qui furent étonnés de ce qu’il parlait avec une femme. Toutefois aucun ne dit : Que demandes-tu ? Ou : De quoi parles-tu avec elle ?
- Alors la femme, ayant laissé sa cruche, s’en alla dans la ville, et dit aux gens :
- Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait ; ne serait-ce point le Christ ?
- Ils sortirent de la ville, et ils vinrent vers lui.
- Pendant ce temps, les disciples le pressaient de manger, disant : Rabbi, mange.
- Mais il leur dit : J’ai à manger une nourriture que vous ne connaissez pas.
- Les disciples se disaient donc les uns aux autres : Quelqu’un lui aurait-il apporté à manger ?
- Jésus leur dit : Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé, et d’accomplir son œuvre.
- Ne dites-vous pas qu’il y a encore quatre mois jusqu’à la moisson ? Voici, je vous le dis, levez les yeux, et regardez les champs qui déjà blanchissent pour la moisson.
- Celui qui moissonne reçoit un salaire, et amasse des fruits pour la vie éternelle, afin que celui qui sème et celui qui moissonne se réjouissent ensemble.
- Car en ceci ce qu’on dit est vrai : Autre est celui qui sème, et autre celui qui moissonne.
- Je vous ai envoyés moissonner ce que vous n’avez pas travaillé ; d’autres ont travaillé, et vous êtes entrés dans leur travail.
- Plusieurs Samaritains de cette ville crurent en Jésus à cause de cette déclaration formelle de la femme : Il m’a dit tout ce que j’ai fait.
- Aussi, quand les Samaritains vinrent le trouver, ils le prièrent de rester auprès d’eux. Et il resta là deux jours.
- Un beaucoup plus grand nombre crurent à cause de sa parole ;
- et ils disaient à la femme : Ce n’est plus à cause de ce que tu as dit que nous croyons ; car nous l’avons entendu nous-mêmes, et nous savons qu’il est vraiment le Sauveur du monde.
Guérison du fils d’un officier
- Après ces deux jours, Jésus partit de là, pour se rendre en Galilée ;
- car il avait déclaré lui-même qu’un prophète n’est pas honoré dans sa propre patrie.
- Lorsqu’il arriva en Galilée, il fut bien reçu des Galiléens, qui avaient vu tout ce qu’il avait fait à Jérusalem pendant la fête ; car eux aussi étaient allés à la fête.
- Il retourna donc à Cana en Galilée, où il avait changé l’eau en vin. Il y avait à Capernaüm un officier du roi, dont le fils était malade.
- Ayant appris que Jésus était venu de Judée en Galilée, il alla vers lui, et le pria de descendre et de guérir son fils, qui était près de mourir.
- Jésus lui dit : Si vous ne voyez des miracles et des prodiges, vous ne croyez point.
- L’officier du roi lui dit : Seigneur, descends avant que mon enfant meure.
- Va, lui dit Jésus, ton fils vit. Et cet homme crut à la parole que Jésus lui avait dite, et il s’en alla.
- Comme déjà il descendait, ses serviteurs venant à sa rencontre, lui apportèrent cette nouvelle : Ton enfant vit.
- Il leur demanda à quelle heure il s’était trouvé mieux ; et ils lui dirent : Hier, à la septième heure, la fièvre l’a quitté.
- Le père reconnut que c’était à cette heure-là que Jésus lui avait dit : Ton fils vit. Et il crut, lui et toute sa maison.
- Jésus fit encore ce second miracle lorsqu’il fut venu de Judée en Galilée.
Jésus et la femme samaritaine
Remerciements aux voix anonymes du lecteur audio 1, pour l'audio 2 à Alain Moreau, et pour l'audio 3 à Jean-Micaël Saltzmann, enregistrements audio 2 et 3 copyright Tresorsonore.com
- Quand Jésus apprit que les Pharisiens avaient entendu dire qu'il faisait plus de disciples et en baptisait plus que Jean -
- bien qu'à vrai dire Jésus lui-même ne baptisât pas, mais ses disciples -,
- il quitta la Judée et s'en retourna en Galilée.
- Or il lui fallait traverser la Samarie.
- Il arrive donc à une ville de Samarie appelée Sychar, près de la terre que Jacob avait donnée à son fils Joseph.
- Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué par la marche, se tenait donc assis près du puits. C'était environ la sixième heure.
- Une femme de Samarie vient pour puiser de l'eau. Jésus lui dit : " Donne-moi à boire. "
- Ses disciples en effet s'en étaient allés à la ville pour acheter de quoi manger.
- La femme samaritaine lui dit : " Comment ! toi qui es Juif, tu me demandes à boire à moi qui suis une femme samaritaine ? " Les Juifs en effet n'ont pas de relations avec les Samaritains.
- Jésus lui répondit : " Si tu savais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire, c'est toi qui l'aurais prié et il t'aurait donné de l'eau vive. "
- Elle lui dit : " Seigneur, tu n'as rien pour puiser, et le puits est profond. D'où l'as-tu donc, l'eau vive ?
- Serais-tu plus grand que notre père Jacob, qui nous a donné ce puits et y a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses bêtes ? "
- Jésus lui répondit : " Quiconque boit de cette eau aura soif à nouveau ;
- mais qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura plus jamais soif ; l'eau que je lui donnerai deviendra en lui source d'eau jaillissant en vie éternelle. "
- La femme lui dit : " Seigneur, donne-moi cette eau, afin que je n'aie plus soif et ne vienne plus ici pour puiser. "
- Il lui dit : " Va, appelle ton mari et reviens ici. "
- La femme lui répondit : " Je n'ai pas de mari. " Jésus lui dit : " Tu as bien fait de dire : "Je n'ai pas de mari",
- car tu as eu cinq maris et celui que tu as maintenant n'est pas ton mari ; en cela tu dis vrai. "
- La femme lui dit : " Seigneur, je vois que tu es un prophète...
- Nos pères ont adoré sur cette montagne et vous, vous dites : C'est à Jérusalem qu'est le lieu où il faut adorer. "
- Jésus lui dit : " Crois-moi, femme, l'heure vient où ce n'est ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père.
- Vous, vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs.
- Mais l'heure vient - et c'est maintenant - où les véritables adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité, car tels sont les adorateurs que cherche le Père.
- Dieu est esprit, et ceux qui adorent, c'est en esprit et en vérité qu'ils doivent adorer. "
- La femme lui dit : " Je sais que le Messie doit venir, celui qu'on appelle Christ. Quand il viendra, il nous expliquera tout. "
- Jésus lui dit : " Je le suis, moi qui te parle. "
- Là-dessus arrivèrent ses disciples, et ils s'étonnaient qu'il parlât à une femme. Pourtant pas un ne dit : " Que cherches-tu ? " ou : " De quoi lui parles-tu ? "
- La femme alors laissa là sa cruche, courut à la ville et dit aux gens :
- " Venez voir un homme qui m'a dit tout ce que j'ai fait. Ne serait-il pas le Christ ? "
- Ils sortirent de la ville et ils se dirigeaient vers lui.
- Entre-temps, les disciples le priaient, en disant : " Rabbi, mange. "
- Mais il leur dit : " J'ai à manger un aliment que vous ne connaissez pas. "
- Les disciples se disaient entre eux : " Quelqu'un lui aurait-il apporté à manger ? "
- Jésus leur dit : " Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé et de mener son uvre à bonne fin.
- Ne dites-vous pas : Encore quatre mois et vient la moisson ? Eh bien ! je vous dis : Levez les yeux et regardez les champs, ils sont blancs pour la moisson. Déjà
- le moissonneur reçoit son salaire et récolte du fruit pour la vie éternelle, en sorte que le semeur se réjouit avec le moissonneur.
- Car ici se vérifie le dicton : autre est le semeur, autre le moissonneur ;
- je vous ai envoyés moissonner là où vous ne vous êtes pas fatigués ; d'autres se sont fatigués et vous, vous héritez de leurs fatigues. "
- Un bon nombre de Samaritains de cette ville crurent en lui à cause de la parole de la femme, qui attestait : " Il m'a dit tout ce que j'ai fait. "
- Quand donc ils furent arrivés près de lui, les Samaritains le prièrent de demeurer chez eux. Il y demeura deux jours
- et ils furent bien plus nombreux à croire, à cause de sa parole,
- et ils disaient à la femme : " Ce n'est plus sur tes dires que nous croyons ; nous l'avons nous-mêmes entendu et nous savons que c'est vraiment lui le sauveur du monde. "
- Après ces deux jours, il partit de là pour la Galilée.
- Jésus avait en effet témoigné lui-même qu'un prophète n'est pas honoré dans sa propre patrie.
- Quand donc il vint en Galilée, les Galiléens l'accueillirent, ayant vu tout ce qu'il avait fait à Jérusalem lors de la fête ; car eux aussi étaient venus à la fête.
- Il retourna alors à Cana de Galilée, où il avait changé l'eau en vin. Et il y avait un fonctionnaire royal, dont le fils était malade à Capharnaüm.
- Apprenant que Jésus était arrivé de Judée en Galilée, il s'en vint le trouver et il le priait de descendre guérir son fils, car il allait mourir.
- Jésus lui dit : " Si vous ne voyez des signes et des prodiges, vous ne croirez pas ! "
- Le fonctionnaire royal lui dit : " Seigneur, descends avant que ne meure mon petit enfant. "
- Jésus lui dit : " Va, ton fils vit. " L'homme crut à la parole que Jésus lui avait dite et il se mit en route.
- Déjà il descendait, quand ses serviteurs, venant à sa rencontre, lui dirent que son enfant était vivant.
- Il s'informa auprès d'eux de l'heure à laquelle il s'était trouvé mieux. Ils lui dirent : " C'est hier, à la septième heure, que la fièvre l'a quitté. "
- Le père reconnut que c'était l'heure où Jésus lui avait dit : " Ton fils vit ", et il crut, lui avec sa maison tout entière.
- Ce nouveau signe, le second, Jésus le fit à son retour de Judée en Galilée.
- Les pharisiens avaient entendu dire que Jésus faisait et baptisait plus de disciples que Jean.
- (À vrai dire, Jésus lui-même ne baptisait personne, il laissait ce soin à ses disciples.) Lorsque Jésus l’apprit,
- il quitta la Judée et retourna en Galilée.
- Il lui fallait donc traverser la Samarie.
- C’est ainsi qu’il arriva près d’une bourgade de Samarie nommée Sychar, non loin du champ que Jacob avait jadis donné à son fils Joseph.
- C’est là que se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué du voyage, s’assit au bord du puits. Il était environ midi.
- Une femme samaritaine vint pour puiser de l’eau. Jésus s’adressa à elle : - S’il te plaît, donne-moi à boire un peu d’eau.
- (Ses disciples étaient allés à la ville pour acheter de quoi manger.)
- La Samaritaine s’exclama : - Comment ? Tu es Juif et tu me demandes à boire, à moi qui suis Samaritaine ? (Les Juifs, en effet, évitaient toutes relations avec les Samaritains.)
- Jésus lui répondit : - Si tu savais quel don Dieu veut te faire et qui est celui qui te demande à boire, c’est toi qui aurais demandé à boire et il t’aurait donné de l’eau vive.
- - Mais, Maître, répondit la femme, non seulement tu n’as pas de seau, mais le puits est profond ! D’où la tires-tu donc, ton eau vive ?
- Tu ne vas pas te prétendre plus grand que notre ancêtre Jacob, auquel nous devons ce puits, et qui a bu lui-même de son eau ainsi que ses enfants et ses troupeaux ?
- - Celui qui boit de cette eau, reprit Jésus, aura de nouveau soif.
- Mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura plus jamais soif. Bien plus : l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source intarissable qui jaillira jusque dans la vie éternelle.
- - Maître, lui dit alors la femme, donne-moi de cette eau-là, pour que je n’aie plus soif et que je n’aie plus besoin de revenir puiser de l’eau ici.
- - Va donc chercher ton mari, lui dit Jésus, et reviens ici.
- - Je ne suis pas mariée, lui répondit-elle. - Tu as raison de dire : Je ne suis pas mariée.
- En fait tu l’as été cinq fois, et l’homme avec lequel tu vis actuellement n’est pas ton mari. Ce que tu as dit là est vrai.
- - Maître, répondit la femme, je le vois, tu es un prophète.
- Dis-moi : qui a raison ? Nos ancêtres ont adoré Dieu sur cette montagne-ci. Vous autres, vous affirmez que l’endroit où l’on doit adorer, c’est Jérusalem.
- - Crois-moi, lui dit Jésus, l’heure vient où il ne sera plus question de cette montagne ni de Jérusalem pour adorer le Père.
- Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient du peuple juif.
- Mais l’heure vient, et elle est déjà là, où les vrais adorateurs adoreront le Père par l’Esprit et en vérité ; car le Père recherche des hommes qui l’adorent ainsi.
- Dieu est Esprit et il faut que ceux qui l’adorent l’adorent par l’Esprit et en vérité.
- La femme lui dit : - Je sais qu’un jour le Messie doit venir - celui qu’on appelle le Christ. Quand il sera venu, il nous expliquera tout.
- - Je suis le Messie, moi qui te parle, lui dit Jésus.
- Sur ces entrefaites, les disciples revinrent. Ils furent très étonnés de voir Jésus parler avec une femme. Aucun d’eux, cependant, ne lui demanda : « Que lui veux-tu ? » ou : « Pourquoi parles-tu avec elle ? »
- Alors, la femme laissa là sa cruche, se rendit à la ville, et la voilà qui se mit à dire autour d’elle :
- - Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait. Et si c’était le Christ ?
- Les gens sortirent de la ville pour se rendre auprès de Jésus.
- Entre-temps, les disciples pressaient Jésus en disant : - Maître, mange donc !
- Mais il leur dit : - J’ai, pour me nourrir, un aliment que vous ne connaissez pas.
- Les disciples se demandèrent donc entre eux : - Est-ce que quelqu’un lui aurait apporté à manger ?
- - Ce qui me nourrit, leur expliqua Jésus, c’est d’accomplir la volonté de celui qui m’a envoyé et de mener à bien l’œuvre qu’il m’a confiée.
- Vous dites en ce moment : Encore quatre mois, et c’est la moisson ! N’est-ce pas ? Eh bien, moi je vous dis : Ouvrez vos yeux et regardez les champs ; déjà les épis sont blonds, prêts à être moissonnés.
- Celui qui les fauche reçoit maintenant son salaire et récolte une moisson pour la vie éternelle, si bien que semeur et moissonneur partagent la même joie.
- Ici se vérifie le proverbe : « Autre est celui qui sème, autre celui qui moissonne. »
- Je vous ai envoyés récolter une moisson qui ne vous a coûté aucune peine. D’autres ont travaillé, et vous avez recueilli le fruit de leur labeur.
- Il y eut, dans cette bourgade, beaucoup de Samaritains qui crurent en Jésus grâce au témoignage qu’avait rendu cette femme en déclarant : « Il m’a dit tout ce que j’ai fait. »
- Lorsque les Samaritains furent venus auprès de Jésus, ils le prièrent de rester, et il passa deux jours chez eux.
- Ils furent encore bien plus nombreux à croire en lui à cause de ses paroles,
- et ils disaient à la femme : - Nous croyons en lui, non seulement à cause de ce que tu nous as rapporté, mais parce que nous l’avons nous-mêmes entendu ; et nous savons qu’il est vraiment le Sauveur du monde.
Le deuxième miracle en Galilée
- Après ces deux jours, Jésus repartit de là pour la Galilée,
- car il avait déclaré qu’un prophète ne reçoit pas dans son pays l’honneur qui lui est dû.
- Or, quand il arriva en Galilée, les gens lui firent assez bon accueil, car ils étaient, eux aussi, allés à Jérusalem pendant la fête, et ils avaient vu tous les miracles qu’il y avait faits.
- Il repassa par Cana en Galilée, où il avait changé l’eau en vin. Or, à Capernaüm vivait un haut fonctionnaire dont le fils était très malade.
- Quand il apprit que Jésus était revenu de Judée en Galilée, il alla le trouver et le supplia de venir guérir son fils qui était sur le point de mourir.
- Jésus lui dit : - À moins de voir des signes miraculeux et des choses extraordinaires, vous ne croirez donc pas ?
- Mais le fonctionnaire insistait : - Seigneur, viens vite avant que mon petit garçon ne meure.
- - Va, lui dit Jésus, rentre chez toi, ton fils est bien portant. Cet homme crut Jésus sur parole et il repartit chez lui.
- Sur le chemin du retour, plusieurs de ses serviteurs vinrent à sa rencontre et lui annoncèrent : - Ton fils est bien portant !
- Il leur demanda à quelle heure son état s’était amélioré. Ils lui répondirent : - C’est hier vers une heure de l’après-midi que la fièvre l’a quitté.
- Le père constata que c’était l’heure même où Jésus lui avait dit : « Ton fils est bien portant. » Dès lors il crut, lui et toute sa famille.
- Tel est le deuxième signe miraculeux que Jésus accomplit en Galilée, après son retour de Judée.
Le Messie se révèle en Samarie
Copyright © Société Biblique Internationale. Tous droits réservés.
Ὡς οὖν ἔγνω ὁ Κύριος ὅτι ἤκουσαν οἱ φαρισαῖοι ὅτι Ἰησοῦς πλείονας μαθητὰς ποιεῖ καὶ βαπτίζει ἢ Ἰωάννης
Or quand le Seigneur eut connu que les Pharisiens avaient ouï dire qu'il faisait et baptisait plus de disciples que Jean;
καίτοιγε Ἰησοῦς αὐτὸς οὐκ ἐβάπτιζεν ἀλλ' οἱ μαθηταὶ αὐτοῦ
Toutefois Jésus ne baptisait point lui-même, mais c'étaient ses Disciples;
ἀφῆκεν τὴν Ἰουδαίαν καὶ ἀπῆλθεν πάλιν εἰς τὴν Γαλιλαίαν
Il laissa la Judée, et s'en alla encore en Galilée.
ἔδει δὲ αὐτὸν διέρχεσθαι διὰ τῆς Σαμαρείας
Or il fallait qu'il traversât par la Samarie.
ἔρχεται οὖν εἰς πόλιν τῆς Σαμαρείας λεγομένην Συχὰρ πλησίον τοῦ χωρίου ὃ ἔδωκεν Ἰακὼβ Ἰωσὴφ τῷ υἱῷ αὐτοῦ·
Il vint donc en une ville de Samarie, nommée Sichar, qui est près de la possession que Jacob donna à Joseph son fils.
ἦν δὲ ἐκεῖ πηγὴ τοῦ Ἰακώβ ὁ οὖν Ἰησοῦς κεκοπιακὼς ἐκ τῆς ὁδοιπορίας ἐκαθέζετο οὕτως ἐπὶ τῇ πηγῇ· ὥρα ἦν ὡσεὶ ἕκτη
Or il y avait là une fontaine de Jacob; et Jésus étant lassé du chemin, se tenait là assis sur la fontaine; c'était environ les six heures.
Ἔρχεται γυνὴ ἐκ τῆς Σαμαρείας ἀντλῆσαι ὕδωρ λέγει αὐτῇ ὁ Ἰησοῦς Δός μοι πιεῖν·
[Et] une femme Samaritaine étant venue pour puiser de l'eau, Jésus lui dit : donne-moi à boire.
οἱ γὰρ μαθηταὶ αὐτοῦ ἀπεληλύθεισαν εἰς τὴν πόλιν ἵνα τροφὰς ἀγοράσωσιν
Car ses Disciples s'en étaient allés à la ville pour acheter des vivres.
λέγει οὖν αὐτῷ ἡ γυνὴ ἡ Σαμαρεῖτις, Πῶς σὺ Ἰουδαῖος ὢν παρ' ἐμοῦ πιεῖν αἰτεῖς οὔσης γυναικὸς Σαμαρείτιδος οὐ γὰρ συγχρῶνται Ἰουδαῖοι Σαμαρείταις
Mais cette femme Samaritaine lui dit : comment toi qui es Juif, me demandes-tu à boire, à moi qui suis une femme Samaritaine? car les Juifs n'ont point de communication avec les Samaritains.
ἀπεκρίθη Ἰησοῦς καὶ εἶπεν αὐτῇ Εἰ ᾔδεις τὴν δωρεὰν τοῦ θεοῦ καὶ τίς ἐστιν ὁ λέγων σοι, Δός μοι πιεῖν, σὺ ἂν ᾔτησας αὐτὸν καὶ ἔδωκεν ἄν σοι ὕδωρ ζῶν
Jésus répondit, et lui dit : si tu connaissais le don de Dieu, et qui est celui qui te dit : donne-moi à boire, tu lui [en] eusses demandé toi-même, et il t'eût donné de l'eau vive.
λέγει αὐτῷ ἡ γυνή Κύριε οὔτε ἄντλημα ἔχεις καὶ τὸ φρέαρ ἐστὶν βαθύ· πόθεν οὖν ἔχεις τὸ ὕδωρ τὸ ζῶν
La femme lui dit : Seigneur, tu n'as rien pour puiser, et le puits est profond; d'où as-tu donc cette eau vive?
μὴ σὺ μείζων εἶ τοῦ πατρὸς ἡμῶν Ἰακώβ ὃς ἔδωκεν ἡμῖν τὸ φρέαρ καὶ αὐτὸς ἐξ αὐτοῦ ἔπιεν καὶ οἱ υἱοὶ αὐτοῦ καὶ τὰ θρέμματα αὐτοῦ
Es-tu plus grand que Jacob notre père, qui nous a donné le puits, et lui-même en a bu, et ses enfants, et son bétail?
ἀπεκρίθη ὁ Ἰησοῦς καὶ εἶπεν αὐτῇ Πᾶς ὁ πίνων ἐκ τοῦ ὕδατος τούτου διψήσει πάλιν·
Jésus répondit, et lui dit : quiconque boit de cette eau-ci aura encore soif;
ὃς δ' ἂν πίῃ ἐκ τοῦ ὕδατος οὗ ἐγὼ δώσω αὐτῷ οὐ μὴ διψήσῃ εἰς τὸν αἰῶνα ἀλλὰ τὸ ὕδωρ ὃ δώσω αὐτῷ γενήσεται ἐν αὐτῷ πηγὴ ὕδατος ἁλλομένου εἰς ζωὴν αἰώνιον
Mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai, n'aura jamais soif; mais l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une fontaine d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle.
λέγει πρὸς αὐτὸν ἡ γυνή Κύριε δός μοι τοῦτο τὸ ὕδωρ ἵνα μὴ διψῶ μηδὲ έρχωμαι ἐνθάδε ἀντλεῖν
La femme lui dit : Seigneur, donne-moi de cette eau, afin que je n'aie plus soif, et que je ne vienne plus ici puiser [de l'eau].
Λέγει αὐτῇ ὁ Ἰησοῦς, Ὕπαγε φώνησον τὸν ἄνδρα σου καὶ ἐλθὲ ἐνθάδε
Jésus lui dit : va, [et] appelle ton mari, et t'en viens ici.
ἀπεκρίθη ἡ γυνὴ καὶ εἶπεν Οὐκ ἔχω ἄνδρα λέγει αὐτῇ ὁ Ἰησοῦς Καλῶς εἶπας ὅτι Ἄνδρα οὐκ ἔχω·
La femme répondit, et lui dit : je n'ai point de mari. Jésus lui dit : tu as bien dit : je n'ai point de mari.
πέντε γὰρ ἄνδρας ἔσχες καὶ νῦν ὃν ἔχεις οὐκ ἔστιν σου ἀνήρ· τοῦτο ἀληθὲς εἴρηκας
Car tu as eu cinq maris, et celui que tu as maintenant n'est point ton mari; en cela tu as dit la vérité.
λέγει αὐτῷ ἡ γυνή Κύριε θεωρῶ ὅτι προφήτης εἶ σύ
La femme lui dit : Seigneur, je vois que tu es un Prophète.
οἱ πατέρες ἡμῶν ἐν τούτῳ τῷ ὄρει προσεκύνησαν· καὶ ὑμεῖς λέγετε ὅτι ἐν Ἱεροσολύμοις ἐστὶν ὁ τόπος ὅπου δεῖ προσκυνεῖν
Nos pères ont adoré sur cette montagne-là, et vous dites qu'à Jérusalem est le lieu où il faut adorer.
λέγει αὐτῇ ὁ Ἰησοῦς γύναι πίστευσον μοι ὅτι ἔρχεται ὥρα ὅτε οὔτε ἐν τῷ ὄρει τούτῳ οὔτε ἐν Ἱεροσολύμοις προσκυνήσετε τῷ πατρί
Jésus lui dit : femme, crois-moi, l'heure vient que vous n'adorerez le Père, ni sur cette montagne, ni à Jérusalem.
ὑμεῖς προσκυνεῖτε ὃ οὐκ οἴδατε· ἡμεῖς προσκυνοῦμεν ὃ οἴδαμεν ὅτι ἡ σωτηρία ἐκ τῶν Ἰουδαίων ἐστίν
Vous adorez ce que vous ne connaissez point; nous adorons ce que nous connaissons; car le salut vient des Juifs.
ἀλλ' ἔρχεται ὥρα καὶ νῦν ἐστιν ὅτε οἱ ἀληθινοὶ προσκυνηταὶ προσκυνήσουσιν τῷ πατρὶ ἐν πνεύματι καὶ ἀληθείᾳ· καὶ γὰρ ὁ πατὴρ τοιούτους ζητεῖ τοὺς προσκυνοῦντας αὐτόν
Mais l'heure vient, et elle est maintenant, que les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité; car aussi le Père en demande de tels qui l'adorent.
πνεῦμα ὁ θεός καὶ τοὺς προσκυνοῦντας αὐτὸν ἐν πνεύματι καὶ ἀληθείᾳ δεῖ προσκυνεῖν
Dieu est esprit; et il faut que ceux qui l'adorent, l'adorent en esprit et en vérité.
λέγει αὐτῷ ἡ γυνή Οἶδα ὅτι Μεσσίας ἔρχεται ὁ λεγόμενος Χριστός· ὅταν ἔλθῃ ἐκεῖνος ἀναγγελεῖ ἡμῖν πάντα
La femme lui répondit : je sais que le Messie, c'est-à-dire le Christ, doit venir; quand donc il sera venu, il nous annoncera toutes choses.
λέγει αὐτῇ ὁ Ἰησοῦς Ἐγώ εἰμι ὁ λαλῶν σοι
Jésus lui dit : c'est moi-même, qui parle avec toi.
Καὶ ἐπὶ τούτῳ ἦλθον οἱ μαθηταὶ αὐτοῦ καὶ ἐθαύμασαν ὅτι μετὰ γυναικὸς ἐλάλει· οὐδεὶς μέντοι εἶπεν Τί ζητεῖς ἤ Τί λαλεῖς μετ' αὐτῆς
Sur cela ses Disciples vinrent, et ils s'étonnèrent de ce qu'il parlait avec une femme; toutefois nul ne dit : que demandes-tu? ou pourquoi parles-tu avec elle?
ἀφῆκεν οὖν τὴν ὑδρίαν αὐτῆς ἡ γυνὴ καὶ ἀπῆλθεν εἰς τὴν πόλιν καὶ λέγει τοῖς ἀνθρώποις
La femme donc laissa sa cruche, et s'en alla à la ville, et elle dit aux habitants :
Δεῦτε ἴδετε ἄνθρωπον ὃς εἶπέν μοι πάντα ὅσα ἐποίησα μήτι οὗτός ἐστιν ὁ Χριστός
Venez, voyez un homme qui m'a dit tout ce que j'ai fait, celui-ci n'est-il point le Christ?
ἐξῆλθον οὖν ἐκ τῆς πόλεως καὶ ἤρχοντο πρὸς αὐτόν
Ils sortirent donc de la ville, et vinrent vers lui.
Ἐν δὲ τῷ μεταξὺ ἠρώτων αὐτὸν οἱ μαθηταὶ λέγοντες Ῥαββί φάγε
Cependant les Disciples le priaient, disant : Maître, mange.
ὁ δὲ εἶπεν αὐτοῖς Ἐγὼ βρῶσιν ἔχω φαγεῖν ἣν ὑμεῖς οὐκ οἴδατε
Mais il leur dit : j'ai à manger d'une viande que vous ne savez point.
ἔλεγον οὖν οἱ μαθηταὶ πρὸς ἀλλήλους Μή τις ἤνεγκεν αὐτῷ φαγεῖν
Sur quoi les Disciples disaient entre eux : quelqu'un lui aurait-il apporté à manger?
λέγει αὐτοῖς ὁ Ἰησοῦς Ἐμὸν βρῶμά ἐστιν ἵνα ποιῶ τὸ θέλημα τοῦ πέμψαντός με καὶ τελειώσω αὐτοῦ τὸ ἔργον
Jésus leur dit : ma viande est que je fasse la volonté de celui qui m'a envoyé, et que j'accomplisse son œuvre.
οὐχ ὑμεῖς λέγετε ὅτι Ἔτι τετράμηνόν ἐστιν καὶ ὁ θερισμὸς ἔρχεται ἰδού, λέγω ὑμῖν ἐπάρατε τοὺς ὀφθαλμοὺς ὑμῶν καὶ θεάσασθε τὰς χώρας ὅτι λευκαί εἰσιν πρὸς θερισμόν ἤδη
Ne dites-vous pas qu'il y a encore quatre mois, et la moisson viendra? voici, je vous dis, levez vos yeux, et regardez les campagnes, car elles sont déjà blanches pour moissonner.
καὶ ὁ θερίζων μισθὸν λαμβάνει καὶ συνάγει καρπὸν εἰς ζωὴν αἰώνιον ἵνα καὶ ὁ σπείρων ὁμοῦ χαίρῃ καὶ ὁ θερίζων
Or celui qui moissonne reçoit le salaire, et assemble le fruit en vie éternelle; afin que celui qui sème et celui qui moissonne se réjouissent ensemble.
ἐν γὰρ τούτῳ ὁ λόγος ἐστὶν ὁ ἀληθινὸς ὅτι Ἄλλος ἐστὶν ὁ σπείρων καὶ ἄλλος ὁ θερίζων
Or ce que l'on dit d'ordinaire, que l'un sème, et l'autre moissonne, est vrai en ceci,
ἐγὼ ἀπέστειλα ὑμᾶς θερίζειν ὃ οὐχ ὑμεῖς κεκοπιάκατε· ἄλλοι κεκοπιάκασιν καὶ ὑμεῖς εἰς τὸν κόπον αὐτῶν εἰσεληλύθατε
[Que] je vous ai envoyés moissonner ce en quoi vous n'avez point travaillé; d'autres ont travaillé, et vous êtes entrés dans leur travail.
Ἐκ δὲ τῆς πόλεως ἐκείνης πολλοὶ ἐπίστευσαν εἰς αὐτὸν τῶν Σαμαρειτῶν, διὰ τὸν λόγον τῆς γυναικὸς μαρτυρούσης ὅτι Εἶπέν μοι πάντα ὅσα ἐποίησα
Or plusieurs des Samaritains de cette ville-là crurent en lui, pour la parole de la femme, qui avait rendu ce témoignage : il m'a dit tout ce que j'ai fait.
ὡς οὖν ἦλθον πρὸς αὐτὸν οἱ Σαμαρεῖται, ἠρώτων αὐτὸν μεῖναι παρ' αὐτοῖς· καὶ ἔμεινεν ἐκεῖ δύο ἡμέρας
Quand donc les Samaritains furent venus vers lui, ils le prièrent de demeurer avec eux; et il demeura là deux jours.
καὶ πολλῷ πλείους ἐπίστευσαν διὰ τὸν λόγον αὐτοῦ
Et beaucoup plus de gens crurent pour sa parole;
τῇ τε γυναικὶ ἔλεγον ὅτι Οὐκέτι διὰ τὴν σὴν λαλιὰν πιστεύομεν· αὐτοὶ γὰρ ἀκηκόαμεν καὶ οἴδαμεν ὅτι οὗτός ἐστιν ἀληθῶς ὁ σωτὴρ τοῦ κόσμου ὁ Χριστός
Et ils disaient à la femme : ce n'est plus pour ta parole que nous croyons; car nous-mêmes l'avons entendu, et nous savons que celui-ci est véritablement le Christ, le Sauveur du monde.
Μετὰ δὲ τὰς δύο ἡμέρας ἐξῆλθεν ἐκεῖθεν καὶ ἀπῆλθεν εἰς τὴν Γαλιλαίαν·
Or deux jours après il partit de là, et s'en alla en Galilée.
αὐτὸς γὰρ ὁ Ἰησοῦς ἐμαρτύρησεν ὅτι προφήτης ἐν τῇ ἰδίᾳ πατρίδι τιμὴν οὐκ ἔχει
Car Jésus avait rendu témoignage qu'un Prophète n'est point honoré en son pays.
ὅτε οὖν ἦλθεν εἰς τὴν Γαλιλαίαν ἐδέξαντο αὐτὸν οἱ Γαλιλαῖοι πάντα ἑωρακότες ἃ ἐποίησεν ἐν Ἱεροσολύμοις ἐν τῇ ἑορτῇ καὶ αὐτοὶ γὰρ ἦλθον εἰς τὴν ἑορτήν
Quand donc il fut venu en Galilée, les Galiléens le reçurent, ayant vu toutes les choses qu'il avait faites à Jérusalem le jour de la Fête : car eux aussi étaient venus à la Fête.
Ἦλθεν οὖν ὁ Ἰησοῦς πάλιν εἰς τὴν Κανὰ τῆς Γαλιλαίας ὅπου ἐποίησεν τὸ ὕδωρ οἶνον καὶ ἦν τις βασιλικὸς οὗ ὁ υἱὸς ἠσθένει ἐν Καπερναούμ·
Jésus donc vint encore à Cana de Galilée, où il avait changé l'eau en vin. Or il y avait à Capernaüm un Seigneur de la cour, duquel le fils était malade;
οὗτος ἀκούσας ὅτι Ἰησοῦς ἥκει ἐκ τῆς Ἰουδαίας εἰς τὴν Γαλιλαίαν ἀπῆλθεν πρὸς αὐτὸν καὶ ἠρώτα αὐτὸν, ἵνα καταβῇ καὶ ἰάσηται αὐτοῦ τὸν υἱόν ἤμελλεν γὰρ ἀποθνῄσκειν
Qui ayant entendu que Jésus était venu de Judée en Galilée, s'en alla vers lui, et le pria de descendre pour guérir son fils : car il s'en allait mourir.
εἶπεν οὖν ὁ Ἰησοῦς πρὸς αὐτόν Ἐὰν μὴ σημεῖα καὶ τέρατα ἴδητε οὐ μὴ πιστεύσητε
Mais Jésus lui dit : si vous ne voyez des prodiges et des miracles, vous ne croyez point.
λέγει πρὸς αὐτὸν ὁ βασιλικός Κύριε κατάβηθι πρὶν ἀποθανεῖν τὸ παιδίον μου
Et ce Seigneur de la cour lui dit : Seigneur, descends avant que mon fils meure.
λέγει αὐτῷ ὁ Ἰησοῦς Πορεύου ὁ υἱός σου ζῇ καὶ ἐπίστευσεν ὁ ἄνθρωπος τῷ λόγῳ ᾦ εἶπεν αὐτῷ Ἰησοῦς καὶ ἐπορεύετο
Jésus lui dit : va, ton fils vit. Cet homme crut à la parole que Jésus lui avait dite, et il s'en alla.
ἤδη δὲ αὐτοῦ καταβαίνοντος οἱ δοῦλοι αὐτοῦ ἀπήντησαν αὐτῷ καὶ ἀπήγγειλαν λέγοντες ὅτι ὁ παῖς σου ζῇ
Et comme déjà il descendait, ses serviteurs vinrent au-devant de lui, et lui apportèrent des nouvelles, disant : ton fils vit.
ἐπύθετο οὖν παρ' αὐτῶν τὴν ὥραν ἐν ᾗ κομψότερον ἔσχεν· καὶ εἶπον αὐτῷ ὅτι Χθὲς ὥραν ἑβδόμην ἀφῆκεν αὐτὸν ὁ πυρετός
Et il leur demanda à quelle heure il s'était trouvé mieux; et ils lui dirent : hier sur les sept heures la fièvre le quitta.
ἔγνω οὖν ὁ πατὴρ ὅτι ἐν ἐκείνῃ τῇ ὥρᾳ ἐν ᾗ εἶπεν αὐτῷ ὁ Ἰησοῦς ὅτι Ὁ υἱός σου ζῇ καὶ ἐπίστευσεν αὐτὸς καὶ ἡ οἰκία αὐτοῦ ὅλη
Le père donc connut que c'était à cette [même] heure-là que Jésus lui avait dit : ton fils vit. Et il crut, avec toute sa maison.
Τοῦτο πάλιν δεύτερον σημεῖον ἐποίησεν ὁ Ἰησοῦς ἐλθὼν ἐκ τῆς Ἰουδαίας εἰς τὴν Γαλιλαίαν
Jésus fit encore ce second miracle, quand il fut venu de Judée en Galilée.
La Bible David Martin 1744.
Audio 2: Thanks to Peaceuntoyou copyright Librivox.org
- Quand le Seigneur connut que les Pharisiens avaient appris que Jésus faisait plus de disciples et en baptisait plus que Jean,
- — toutefois ce n'était pas Jésus lui-même qui baptisait, mais ses disciples, —
- il quitta la Judée, et s'en alla de nouveau en Galilée.
- Or, il lui fallait passer par la Samarie.
- Il vint donc en une ville de Samarie, nommée Sichar, près du champ que Jacob avait donné à son fils Joseph.
- Or, là était le puits de Jacob. Jésus fatigué de la route, s'assit tout simplement au bord du puits : il était environ la sixième heure.
- Une femme de Samarie vint puiser de l'eau. Jésus lui dit : " Donnez-moi à boire. "
- Car ses disciples étaient allés à la ville pour acheter des vivres.
- La femme samaritaine lui dit : " Comment vous, qui êtes Juif, me demandez-vous à boire, à moi qui suis Samaritaine ? " (les Juifs, en effet, n'ont pas de commerce avec les Samaritains).
- Jésus lui répondit : " Si vous connaissiez le don de Dieu, et qui est celui qui vous dit : Donnez-moi à boire, vous même lui en auriez fait la demande, et il vous aurait donné de l'eau vive. —
- Seigneur, lui dit la femme, vous n'avez rien pour puiser, et le puits est profond : d'où auriez-vous donc cette eau vive ?
- Etes-vous plus grand que notre père Jacob, qui nous a donné ce puits, et en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux ? "
- Jésus lui répondit : " Quiconque boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai, n'aura plus jamais soif ;
- au contraire l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau jaillissant jusqu'à la vie éternelle. "
- La femme lui dit : " Seigneur, donnez-moi de cette eau, afin que je n'aie plus soif, et que je ne vienne plus puiser ici. —
- Allez, lui dit Jésus, appelez votre mari, et venez ici. "
- La femme répondit : " Je n'ai point de mari. " Jésus lui dit : " Vous avez raison de dire : Je n'ai point de mari ;
- car vous avez eu cinq maris, et celui que vous avez maintenant n'est pas à vous ; en cela, vous avez dit vrai. "
- La femme dit : " Seigneur, je vois que vous êtes un prophète.
- Nos pères ont adoré sur cette montagne, et vous, vous dites que c'est à Jérusalem qu'est le lieu où il faut adorer. "
- Jésus dit : " Femme, croyez-moi, l'heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne, ni dans Jérusalem, que vous adorerez le Père.
- Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs.
- Mais l'heure approche, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; ce sont de tels adorateurs que le Père demande.
- Dieu est esprit, et ceux qui l'adorent, doivent l'adorer en esprit et en vérité. "
- La femme lui répondit : " Je sais que le Messie (celui qu'on appelle Christ) va venir ; lorsqu'il sera venu, il nous instruira de toutes choses. "
- Jésus lui dit : " Je le suis, moi qui vous parle. "
- Et à ce moment arrivèrent ses disciples, et ils s'étonnèrent de ce qu'il parlait avec une femme ; néanmoins, aucun ne dit : " Que demandez-vous ? " ou : " Pourquoi parlez-vous avec elle ? "
- La femme, alors, laissant là sa cruche, s'en alla dans la ville, et dit aux habitants :
- " Venez voir un homme qui m'a dit ce que j'ai fait ; ne serait-ce point le Christ ? "
- Ils sortirent de la ville, et vinrent à lui.
- Pendant l'intervalle, ses disciples le pressaient, en disant : " Maître, mangez. "
- Mais il leur dit : " J'ai à manger une nourriture que vous ne connaissez pas. "
- Et les disciples se disaient les uns aux autres : " Quelqu'un lui aurait-il apporté à manger ? "
- Jésus leur dit : " Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé et d'accomplir son œuvre.
- Ne dites-vous pas vous-mêmes : Encore quatre mois, et ce sera la moisson ? Moi, je vous dis : Levez les yeux, et voyez les champs qui déjà blanchissent pour la moisson.
- Le moissonneur reçoit son salaire et recueille du fruit pour la vie éternelle, afin que le semeur et le moissonneur se réjouissent ensemble.
- Car ici s'applique l'adage : Autre est le semeur et autre le moissonneur.
- Je vous ai envoyés moissonner ce que vous n'avez pas travaillé ; d'autres ont travaillé et vous, vous êtes entrés dans leur travail. "
- Or, beaucoup de Samaritains de cette ville crurent en Jésus sur la parole de la femme qui avait rendu ce témoignage : " Il m'a dit tout ce que j'ai fait. "
- Les Samaritains étant donc venus vers lui, le prièrent de rester chez eux, et il y demeura deux jours.
- Et un plus grand nombre crurent en lui pour l'avoir entendu lui-même.
- Et ils disaient à la femme : " Maintenant ce n'est plus à cause de ce que vous avez dit que nous croyons ; car nous l'avons entendu nous-mêmes, et nous savons qu'il est vraiment le Sauveur du monde. "
- Après ces deux jours, Jésus partit de là pour se rendre en Galilée.
- Car Jésus avait déclaré lui-même qu'un prophète n'est point honoré dans sa patrie.
- Lorsqu'il fut arrivé en Galilée, les Galiléens l'accueillirent, ayant vu tout ce qu'il avait fait à Jérusalem pendant la fête ; car eux aussi étaient allés à la fête.
- Il retourna donc à Cana en Galilée, où il avait changé l'eau en vin. Or, il y avait un officier du roi dont le fils était malade à Capharnaüm.
- Ayant appris que Jésus arrivait de Judée en Galilée, il alla vers lui, et le pria de descendre, pour guérir son fils qui était à la mort.
- Jésus lui dit : " Si vous ne voyez des signes et des prodiges, vous ne croyez point. "
- L'officier du roi lui dit : " Seigneur, venez avant que mon enfant meure. —
- Va, lui répondit Jésus, ton enfant est plein de vie. " Cet homme crut à la parole que Jésus lui avait dite et partit.
- Comme il s'en retournait, ses serviteurs vinrent à sa rencontre, et lui apprirent que son enfant vivait.
- Il leur demanda à quelle heure il s'était trouvé mieux, et ils lui dirent : " Hier, à la septième heure, la fièvre l'a quitté. "
- Le père reconnut que c'était l'heure à laquelle Jésus lui avait dit : " Ton fils est plein de vie ", et il crut, lui et toute sa maison.
- Ce fut le second miracle que fit Jésus en revenant de Judée en Galilée.
Blog Le nouveau testament (Home page)
Raccourcis clavier
Commentaires
Enregistrer un commentaire