Deutéronome chapitre 32
- Cieux ! Prêtez l’oreille, et je parlerai ; Terre ! écoute les paroles de ma bouche.
- Que mes instructions se répandent comme la pluie, Que ma parole tombe comme la rosée, Comme des ondées sur la verdure, Comme des gouttes d’eau sur l’herbe !
- Car je proclamerai le nom de l’Éternel. Rendez gloire à notre Dieu !
- Il est le rocher ; ses œuvres sont parfaites, Car toutes ses voies sont justes ; C’est un Dieu fidèle et sans iniquité, Il est juste et droit.
- S’ils se sont corrompus, à lui n’est point la faute ; La honte est à ses enfants, Race fausse et perverse.
- Est-ce l’Éternel que vous en rendrez responsable, Peuple insensé et dépourvu de sagesse ? N’est-il pas ton père, ton créateur ? N’est-ce pas lui qui t’a formé, et qui t’a affermi ?
- Rappelle à ton souvenir les anciens jours, Passe en revue les années, génération par génération, Interroge ton père, et il te l’apprendra, Tes vieillards, et ils te le diront.
- Quand le Très Haut donna un héritage aux nations, Quand il sépara les enfants des hommes, Il fixa les limites des peuples D’après le nombre des enfants d’Israël,
- Car la portion de l’Éternel, c’est son peuple, Jacob est la part de son héritage.
- Il l’a trouvé dans une contrée déserte, Dans une solitude aux effroyables hurlements ; Il l’a entouré, il en a pris soin, Il l’a gardé comme la prunelle de son œil,
- Pareil à l’aigle qui éveille sa couvée, Voltige sur ses petits, Déploie ses ailes, les prend, Les porte sur ses plumes.
- L’Éternel seul a conduit son peuple, Et il n’y avait avec lui aucun dieu étranger.
- Il l’a fait monter sur les hauteurs du pays, Et Israël a mangé les fruits des champs ; Il lui a fait sucer le miel du rocher, L’huile qui sort du rocher le plus dur,
- La crème des vaches et le lait des brebis, Avec la graisse des agneaux, Des béliers de Basan et des boucs, Avec la fleur du froment ; Et tu as bu le sang du raisin, le vin.
- Israël est devenu gras, et il a regimbé ; Tu es devenu gras, épais et replet ! — Et il a abandonné Dieu, son créateur, Il a méprisé le rocher de son salut,
- Ils ont excité sa jalousie par des dieux étrangers, Ils l’ont irrité par des abominations ;
- Ils ont sacrifié à des idoles qui ne sont pas Dieu, À des dieux qu’ils ne connaissaient point, Nouveaux, venus depuis peu, Et que vos pères n’avaient pas craints.
- Tu as abandonné le rocher qui t’a fait naître, Et tu as oublié le Dieu qui t’a engendré.
- L’Éternel l’a vu, et il a été irrité, Indigné contre ses fils et ses filles.
- Il a dit : Je leur cacherai ma face, Je verrai quelle sera leur fin ; Car c’est une race perverse, Ce sont des enfants infidèles.
- Ils ont excité ma jalousie par ce qui n’est point Dieu, Ils m’ont irrité par leurs vaines idoles ; Et moi, j’exciterai leur jalousie par ce qui n’est point un peuple, Je les irriterai par une nation insensée.
- Car le feu de ma colère s’est allumé, Et il brûlera jusqu’au fond du séjour des morts ; Il dévorera la terre et ses produits, Il embrasera les fondements des montagnes.
- J’accumulerai sur eux les maux, J’épuiserai mes traits contre eux.
- Ils seront desséchés par la faim, consumés par la fièvre Et par des maladies violentes ; J’enverrai parmi eux la dent des bêtes féroces Et le venin des serpents.
- Au dehors, on périra par l’épée, Et au dedans, par d’effrayantes calamités : Il en sera du jeune homme comme de la jeune fille, De l’enfant à la mamelle comme du vieillard.
- Je voudrais dire : Je les emporterai d’un souffle, Je ferai disparaître leur mémoire d’entre les hommes !
- Mais je crains les insultes de l’ennemi, Je crains que leurs adversaires ne se méprennent, Et qu’ils ne disent : Notre main a été puissante, Et ce n’est pas l’Éternel qui a fait toutes ces choses.
- C’est une nation qui a perdu le bon sens, Et il n’y a point en eux d’intelligence.
- S’ils étaient sages, voici ce qu’ils comprendraient, Et ils penseraient à ce qui leur arrivera.
- Comment un seul en poursuivrait-il mille, Et deux en mettraient-ils dix mille en fuite, Si leur Rocher ne les avait vendus, Si l’Éternel ne les avait livrés ?
- Car leur rocher n’est pas comme notre Rocher, Nos ennemis en sont juges.
- Mais leur vigne est du plant de Sodome Et du terroir de Gomorrhe ; Leurs raisins sont des raisins empoisonnés, Leurs grappes sont amères ;
- Leur vin, c’est le venin des serpents, C’est le poison cruel des aspics.
- Cela n’est-il pas caché près de moi, Scellé dans mes trésors ?
- À moi la vengeance et la rétribution, Quand leur pied chancellera ! Car le jour de leur malheur est proche, Et ce qui les attend ne tardera pas.
- L’Éternel jugera son peuple ; Mais il aura pitié de ses serviteurs, En voyant que leur force est épuisée, Et qu’il n’y a plus ni esclave ni homme libre.
- Il dira : Où sont leurs dieux, Le rocher qui leur servait de refuge,
- Ces dieux qui mangeaient la graisse de leurs victimes, Qui buvaient le vin de leurs libations ? Qu’ils se lèvent, qu’ils vous secourent, Qu’ils vous couvrent de leur protection !
- Sachez donc que c’est moi qui suis Dieu, Et qu’il n’y a point de dieu près de moi ; Je fais vivre et je fais mourir, Je blesse et je guéris, Et personne ne délivre de ma main.
- Car je lève ma main vers le ciel, Et je dis : Je vis éternellement !
- Si j’aiguise l’éclair de mon épée Et si ma main saisit la justice, Je me vengerai de mes adversaires Et je punirai ceux qui me haïssent ;
- Mon épée dévorera leur chair, Et j’enivrerai mes flèches de sang, Du sang des blessés et des captifs, De la tête des chefs de l’ennemi.
- Nations, chantez les louanges de son peuple ! Car l’Éternel venge le sang de ses serviteurs, Il se venge de ses adversaires, Et il fait l’expiation pour son pays, pour son peuple.
- Moïse vint et prononça toutes les paroles de ce cantique en présence du peuple ; Josué, fils de Nun, était avec lui.
- Lorsque Moïse eut achevé de prononcer toutes ces paroles devant tout Israël,
- il leur dit : Prenez à cœur toutes les paroles que je vous conjure aujourd’hui de recommander à vos enfants, afin qu’ils observent et mettent en pratique toutes les paroles de cette loi.
- Car ce n’est pas une chose sans importance pour vous ; c’est votre vie, et c’est par là que vous prolongerez vos jours dans le pays dont vous aurez la possession, après avoir passé le Jourdain.
Ordre à Moïse de gravir le mont Nebo
- Ce même jour, l’Éternel parla à Moïse, et dit :
- Monte sur cette montagne d’Abarim, sur le mont Nebo, au pays de Moab, vis-à-vis de Jéricho ; et regarde le pays de Canaan que je donne en propriété aux enfants d’Israël.
- Tu mourras sur la montagne où tu vas monter, et tu seras recueilli auprès de ton peuple, comme Aaron, ton frère, est mort sur la montagne de Hor et a été recueilli auprès de son peuple,
- parce que vous avez péché contre moi au milieu des enfants d’Israël, près des eaux de Meriba, à Kadès, dans le désert de Tsin, et que vous ne m’avez point sanctifié au milieu des enfants d’Israël.
- Tu verras le pays devant toi ; mais tu n’entreras point dans le pays que je donne aux enfants d’Israël.
- Cieux, prêtez l'oreille, et je parlerai ; terre, écoute ce que je vais dire !
- Que ma doctrine ruisselle comme la pluie, que ma parole tombe comme la rosée, comme les ondées sur l'herbe verdoyante, comme les averses sur le gazon !
- Car je vais invoquer le nom de Yahvé ; vous, magnifiez notre Dieu.
- Il est le Rocher, son uvre est parfaite, car toutes ses voies sont le Droit. C'est un Dieu fidèle et sans iniquité, il est Justice et Rectitude.
- Ils se sont corrompus, eux qu'il avait engendrés sans tare, génération fourbe et tortueuse.
- Est-ce là ce que vous rendez à Yahvé ? Peuple insensé, dénué de sagesse ! N'est-ce pas lui ton père, qui t'a procréé, lui qui t'a fait et par qui tu subsistes ?
- Rappelle-toi les jours d'autrefois, considère les années, d'âge en âge. Interroge ton père, qu'il te l'apprenne ; tes anciens, qu'ils te le disent.
- Quand le Très Haut donna aux nations leur héritage, quand il répartit les fils d'homme, il fixa les limites des peuples suivant le nombre des fils de Dieu ;
- mais le lot de Yahvé, ce fut son peuple, Jacob fut sa part d'héritage.
- Au pays du désert, il le trouve, dans la solitude lugubre de la steppe. Il l'entoure, il l'élève, il le garde comme la prunelle de son il.
- Tel un aigle qui veille sur son nid, plane au-dessus de ses petits, il déploie ses ailes et le prend, il le soutient sur son pennage.
- Yahvé est seul pour le conduire ; point de dieu étranger avec lui.
- Il lui fait chevaucher les hauteurs de la terre, il le nourrit des produits des montagnes, il lui fait goûter le miel du rocher et l'huile de la pierre dure,
- le lait caillé des vaches et le lait des brebis avec la graisse des pâturages, les béliers, race du Bashân, et les boucs avec la graisse des grains du froment, et pour boisson le sang de la grappe qui fermente.
- Jacob a mangé, il s'est rassasié, Yeshurûn s'est engraissé et il a regimbé. Tu as engraissé, épaissi, élargi. Il a repoussé le Dieu qui l'avait fait et déshonoré le Rocher son salut.
- Ils l'ont rendu jaloux avec des étrangers, ils l'ont irrité par des abominations.
- Ils sacrifiaient à des démons qui ne sont pas Dieu, à des dieux qu'ils ne connaissaient pas, à des nouveaux venus d'hier que leurs pères n'avaient pas redoutés.
- Tu oublies le Rocher qui t'a mis au monde, tu ne te souviens plus du Dieu qui t'a engendré !
- Yahvé l'a vu, et dans sa colère il a rejeté ses fils et ses filles.
- Il a dit : Je vais leur cacher ma face et je verrai ce qu'il adviendra d'eux. Car c'est une génération pervertie, des fils sans fidélité.
- Ils m'ont rendu jaloux avec un néant de dieu, ils m'ont irrité par leurs êtres de rien ; eh bien ! moi, je les rendrai jaloux avec un néant de peuple, je les irriterai au moyen d'une nation stupide !
- Oui, un feu a jailli de ma colère, il brûlera jusqu'aux profondeurs du shéol ; il dévorera la terre et ce qu'elle produit, il embrasera la base des montagnes.
- Je lancerai sur eux les calamités, j'épuiserai contre eux mes flèches.
- Ils seront affaiblis par la faim, dévorés par la peste et par un amer fléau. J'enverrai contre eux la dent des bêtes avec le venin des reptiles.
- Au-dehors l'épée emportera les fils, au-dedans régnera l'épouvante. Périront ensemble jeune homme et jeune fille, enfant à la mamelle et vieillard chenu.
- J'ai dit : Je les réduirais bien en poussière, j'abolirais leur souvenir parmi les hommes,
- si je ne craignais l'arrogance de l'ennemi. Que leurs adversaires ne s'y trompent pas ! Qu'ils ne disent pas : " Notre main l'emporte, et Yahvé n'y est pour rien. "
- Car c'est une nation aux vues courtes, privée de discernement.
- S'ils étaient sages, certes ils aboutiraient, ils sauraient discerner leur avenir.
- Comment donc un seul homme en met-il mille en fuite, et comment deux en poursuivent-ils dix mille, sinon parce que leur Rocher les a vendus et que Yahvé les a livrés ?
- Mais leur rocher n'est pas comme notre Rocher ; ce n'est pas à nos ennemis d'intercéder pour nous.
- Car leur vigne vient de la vigne de Sodome et des plantations de Gomorrhe : leurs raisins sont raisins vénéneux, leurs grappes sont amères ;
- leur vin est un venin de serpent, un violent poison de vipère.
- Mais lui, n'est-il pas à l'abri près de moi, scellé dans mes trésors ?
- A moi la vengeance et la rétribution, pour le temps où leur pied trébuchera. Car il est proche, le jour de leur ruine ; leur destin se précipite !
- Car Yahvé va faire droit à son peuple, il va prendre en pitié ses serviteurs. Car il va voir que leur vigueur s'épuise, qu'il ne reste plus ni libre, ni serf.
- Alors il dira : Où sont leurs dieux, rocher où ils cherchaient refuge,
- ceux qui mangeaient la graisse de leurs sacrifices, buvaient le vin de leurs libations ? Qu'ils se lèvent et vous secourent, qu'ils soient au-dessus de vous votre abri !
- Voyez maintenant que moi, moi je Le suis et que nul autre que moi n'est Dieu ! C'est moi qui fais mourir et qui fais vivre ; quand j'ai frappé, c'est moi qui guéris et personne ne délivre de ma main .
- Oui, je lève ma main vers le ciel et je dis : Aussi vrai que je vis pour toujours,
- quand j'aurai aiguisé mon épée fulgurante ma main saisira le Droit. Je rendrai la pareille à mes adversaires, je paierai de retour ceux qui me haïssent.
- J'enivrerai de sang mes flèches et mon épée se repaîtra de chair : sang des blessés et des captifs, têtes échevelées de l'ennemi.
- Cieux, exultez avec lui, et que les fils de Dieu l'adorent ! Nations, exultez avec son peuple, et que tous les envoyés de Dieu affirment sa force ! Car il vengera le sang de ses serviteurs, il rendra la pareille à ses adversaires, il paiera de retour ceux qui le haïssent et purifiera la terre de son peuple.
- Moïse vint avec Josué fils de Nûn, et prononça aux oreilles du peuple toutes les paroles de ce cantique.
- Quand Moïse eut achevé de prononcer ces paroles à l'adresse de tout Israël,
- il leur dit : " Soyez bien attentifs à toutes ces paroles ; je les prends à témoin aujourd'hui contre vous, et vous prescrirez à vos fils de les garder, en mettant en pratique toutes les paroles de cette Loi.
- Ce n'est pas pour vous une vaine parole car elle est votre vie, et c'est par elle que vous vivrez de longs jours sur la terre dont vous allez prendre possession en passant le Jourdain. "
- Yahvé parla à Moïse, ce même jour, et lui dit :
- " Monte sur cette montagne des Abarim, sur le mont Nebo, au pays de Moab, face à Jéricho, et regarde le pays de Canaan que je donne en propriété aux Israélites.
- Meurs sur la montagne où tu seras monté, et tu seras réuni aux tiens, comme Aaron ton frère, mort sur la montagne de Hor, fut réuni aux siens.
- Parce que vous m'avez été infidèles au milieu des Israélites aux eaux de Meriba-Cadès, dans le désert de Çîn, parce que vous n'avez pas manifesté ma sainteté au milieu des Israélites,
- c'est du dehors seulement que tu verras le pays, mais tu n'y pourras entrer, en ce pays que je donne aux Israélites. "
- Ô ciel, prête l’oreille, je parlerai.
Et toi, ô terre, écoute ce que je vais dire. - Mes instructions ruissellent comme la pluie,
et ma parole coule ainsi que la rosée
- comme une fine pluie tombe sur la verdure
ou comme des ondées sur l’herbe. - Car je vais proclamer comment est l’Éternel.
Célébrez la grandeur de notre Dieu !Dieu est juste, Israël est corrompu
- Il est comme un rocher, ses œuvres sont parfaites,
tout ce qu’il fait est juste.
Il est un Dieu fidèle qui ne commet pas d’injustice,
c’est un Dieu juste et droit. - Mais vous, à son égard, vous êtes corrompus,
vous n’êtes plus ses fils, à cause de vos tares,
gens pervers, dépravés ! - Comment peut-on ainsi se conduire envers lui,
nation folle, insensée !
N’est-il pas votre père et votre créateur,
celui qui vous a faits, qui vous a établis ?Les œuvres de Dieu en faveur d’Israël
- Pensez aux jours d’alors et songez aux années du temps de vos aïeux !
Interrogez vos pères et ils vous le diront,
demandez aux vieillards et ils vous l’apprendront. - Quand le Très-Haut donna un territoire aux peuples,
quand il dissémina les hommes sur la terre,
en fixant les frontières des diverses nations,
il tint compte du nombre des enfants d’Israël. - L’Éternel a pour bien son peuple ;
les enfants de Jacob, voilà sa possession. - L’Éternel l’a trouvé dans une steppe aride,
dans un désert inhabité, rempli de hurlements.
Il a pris soin de lui et il l’a éduqué.
Il a veillé sur lui comme sur la prunelle de ses yeux ! - Il fut comme un grand aigle qui pousse sa couvée à prendre son envol,
planant sur ses aiglons,
puis, étendant ses ailes, il les a pris
et portés sur ses ailes. - Lui seul les a conduits,
aucun dieu étranger n’est venu à son aide. - Il les fit chevaucher les hauteurs du pays,
et il les a nourris des productions des champs.
Il leur a fait goûter le miel qui s’écoulait dans le creux des rochers
et l’huile qui jaillit dans un sol rocailleux, - le lait des vaches et des brebis,
les viandes grasses des agneaux,
des béliers du Basan aussi bien que des boucs.
Ils se sont régalés du meilleur des froments,
ils ont bu le vin rouge extrait de bons raisins.La trahison d’Israël
- Mais bientôt Yechouroun, après s’être engraissé, s’est mis à regimber.
Devenu gros et gras, bien chargé d’embonpoint,
il a abandonné le Dieu qui l’a créé,
et il a méprisé le Roc qui l’a sauvé. - Ils l’ont rendu jaloux parce qu’ils l’ont trahi en suivant d’autres dieux,
et ils l’ont irrité par leurs pratiques abominables. - Ils ont sacrifié à des esprits mauvais qui ne sont pas des dieux,
à des divinités qu’ils n’avaient pas connues,
des dieux nouveaux venus,
des dieux que vos ancêtres n’avaient pas redoutés. - Israël, tu oublies le rocher protecteur par lequel tu es né,
tu négliges le Dieu qui t’a donné la vie.La colère de l’Éternel
- Quand l’Éternel l’a vu, il s’est mis en colère :
il était offensé par ses fils et ses filles, - et il a déclaré : « Je me détourne d’eux,
je verrai bien alors le sort qui les attend.
Car ce sont des gens fourbes,
des enfants infidèles. - Ils m’ont rendu jaloux par ce qui n’est pas Dieu
et ils m’ont irrité par des divinités qui ne sont pas des dieux.
Eh bien, de mon côté, je les rendrai jaloux de ceux qui ne sont pas un peuple.
Je les irriterai par une nation folle. - Comme un feu, ma colère s’enflamme,
et elle brûle jusqu’au fond de l’abîme,
elle incendie la terre avec tous ses produits,
elle va embraser les fondements des monts. - Je lancerai contre eux un malheur après l’autre,
j’épuiserai mes flèches à les persécuter. - Ils seront consumés par la famine, dévorés par la fièvre
et la peste mortelle,
et j’enverrai encore contre eux les crocs des fauves
et les poisons brûlants des serpents venimeux. - À l’extérieur des murs, c’est l’épée qui les prive de leurs enfants ;
au dedans, c’est l’effroi :
jeune homme et jeune fille,
nourrisson et vieillard auront le même sort.Contre les ennemis du peuple de l’Éternel
- « Je voulais tout d’abord les réduire à néant
et faire disparaître jusqu’à leur souvenir du milieu des humains. - Mais ce que je craignais c’est que les ennemis y trouvent l’occasion de venir m’insulter,
et que leurs adversaires se méprennent et disent :
“C’est par notre puissance que nous avons vaincu”,
et non : “C’est l’Éternel qui a fait tout cela !” » - Car voilà bien un peuple dont les projets avortent ;
ils n’ont pas de bon sens. - S’ils en avaient un peu, ils auraient bien compris,
ils auraient réfléchi à ce qui les attend. - Comment est-il possible qu’un guerrier à lui seul en poursuive un millier,
ou que deux seulement en fassent fuir dix mille,
si Dieu, qui fut toujours leur rocher protecteur, ne les avait vendus,
si l’Éternel n’avait livré son peuple à d’autres ? - Car leur rocher n’est pas comme notre rocher.
Même nos ennemis devront le reconnaître. - Ils sont comme une vigne transplantée de Sodome,
ce sont des plantations qui viennent de Gomorrhe.
Ils ne font que produire des raisins vénéneux,
leurs grappes sont amères. - Leur vin est un venin craché par des serpents,
c’est un poison mortel craché par des vipères. - Mais je tiens en réserve,
scellé dans mes trésors, de quoi faire justice. - C’est à moi qu’il revient de leur payer leur dû
au moment où leur pied viendra à trébucher,
car le jour de leur ruine se rapproche à grands pas,
le sort prévu pour eux se hâte de venir. - Car voici : l’Éternel rend justice à son peuple,
et il a compassion de nous ses serviteurs
quand il constatera qu’ils sont à bout de forces,
qu’il n’y a plus chez eux ni esclave, ni libre. - Alors il s’écriera : « Où donc sont leurs faux dieux ?
Où donc est le rocher auquel ils se confiaient ? - Et ces dieux qui mangeaient la graisse des victimes,
et qui buvaient le vin offert en libation ?
À présent qu’ils se lèvent et viennent vous aider !
Qu’ils soient votre refuge ! - Reconnaissez-le donc : C’est moi seul qui suis Dieu,
il n’y en a pas d’autre !
C’est moi qui fais mourir et moi seul qui fais vivre,
c’est moi qui ai blessé, c’est moi qui guérirai,
et de ma main, nul ne peut délivrer. - La main levée au ciel, j’atteste
et je déclare : Aussi vrai que je vis à perpétuité, - voici : j’aiguiserai la lame de l’épée,
et ma main brandira l’arme du jugement,
je ferai rendre compte à tous mes ennemis,
je paierai de retour tous ceux qui me haïssent. - J’enivrerai mes flèches du sang des adversaires,
mon épée pourfendra la chair de ses victimes
et la tête des chefs des peuples ennemis.
Je verserai le sang des blessés, des captifs. »Conclusion
- Nations, réjouissez-vous avec son peuple !
Adorez-le vous tous les anges.
Car Dieu venge la mort de ceux qui sont ses serviteurs,
et il paie de retour ses ennemis.
Il fait l’expiation pour son pays et pour son peuple. - Moïse, accompagné de Josué, fils de Noun, vint réciter tout le texte de ce cantique au peuple.
L’appel à l’obéissance
- Quand il eut achevé de communiquer toutes ces paroles à tout le peuple d’Israël,
- il leur dit : - Prenez à cœur toutes ces paroles par lesquelles je témoigne contre vous aujourd’hui. Vous les inculquerez à vos enfants afin qu’ils obéissent à tous les commandements de cette Loi et qu’ils les appliquent.
- Car ce n’est pas une parole sans importance pour vous ; d’elle dépend votre vie même : en lui obéissant vous obtiendrez une longue vie dans le pays dont vous allez prendre possession après avoir traversé le Jourdain.
L’ordre de gravir le mont Nébo
- Ce même jour, l’Éternel parla à Moïse et lui dit :
- - Monte sur les Abarim, sur le mont Nébo situé dans le pays de Moab en face de Jéricho, et contemple le pays de Canaan que je donne en possession aux Israélites.
- Tu vas mourir sur cette montagne où tu vas monter et tu rejoindras tes ancêtres décédés, comme ton frère Aaron est mort sur la montagne de Hor et est allé rejoindre les siens.
- Car vous m’avez tous deux désobéi devant les Israélites aux eaux de Meriba près de Qadech dans le désert de Tsîn. Vous n’avez pas permis à ma sainteté de se manifester devant les Israélites.
- C’est de loin seulement que tu verras le pays que je donne aux Israélites, tu n’y entreras pas.
Introduction
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הַאֲזִ֥ינוּ הַשָּׁמַ֖יִם וַאֲדַבֵּ֑רָה וְתִשְׁמַ֥ע הָאָ֖רֶץ אִמְרֵי־פִֽי׃
Cieux prêtez l'oreille, et je parlerai, et que la terre écoute les paroles de ma bouche.
יַעֲרֹ֤ף כַּמָּטָר֙ לִקְחִ֔י תִּזַּ֥ל כַּטַּ֖ל אִמְרָתִ֑י כִּשְׂעִירִ֣ם עֲלֵי־דֶ֔שֶׁא וְכִרְבִיבִ֖ים עֲלֵי־עֵֽשֶׂב׃
Ma doctrine distillera comme la pluie; ma parole dégouttera comme la rosée, comme la pluie menue sur l'herbe naissante, et comme la grosse pluie sur l'herbe avancée.
כִּ֛י שֵׁ֥ם יְהוָ֖ה אֶקְרָ֑א הָב֥וּ גֹ֖דֶל לֵאלֹהֵֽינוּ׃
Car j'invoquerai le Nom de l'Eternel; attribuez la grandeur à notre Dieu.
הַצּוּר֙ תָּמִ֣ים פָּעֳלֹ֔ו כִּ֥י כָל־דְּרָכָ֖יו מִשְׁפָּ֑ט אֵ֤ל אֱמוּנָה֙ וְאֵ֣ין עָ֔וֶל צַדִּ֥יק וְיָשָׁ֖ר הֽוּא׃
L'œuvre du Rocher est parfaite; car toutes ses voies sont jugement. Le [Dieu] Fort est vérité, et sans iniquité; il est juste et droit.
שִׁחֵ֥ת לֹ֛ו לֹ֖א בָּנָ֣יו מוּמָ֑ם דֹּ֥ור עִקֵּ֖שׁ וּפְתַלְתֹּֽל׃
Ils se sont corrompus envers lui, leur tache n'est pas une [tache] de ses enfants; c'est une génération perverse et revêche.
הֲ־לַיְהוָה֙ תִּגְמְלוּ־זֹ֔את עַ֥ם נָבָ֖ל וְלֹ֣א חָכָ֑ם הֲלֹוא־הוּא֙ אָבִ֣יךָ קָּנֶ֔ךָ ה֥וּא עָֽשְׂךָ֖ וַֽיְכֹנְנֶֽךָ׃
Est-ce ainsi que tu récompenses l'Eternel, peuple fou, et qui n'es pas sage? n'est-il pas ton père, qui t'a acquis? il t'a fait, et t'a façonné.
זְכֹר֙ יְמֹ֣ות עֹולָ֔ם בִּ֖ינוּ שְׁנֹ֣ות דֹּור־וָדֹ֑ור שְׁאַ֤ל אָבִ֙יךָ֙ וְיַגֵּ֔דְךָ זְקֵנֶ֖יךָ וְיֹ֥אמְרוּ לָֽךְ׃
Souviens-toi du temps d'autrefois, considère les années de chaque génération; interroge ton père, et il te l'apprendra; et tes Anciens, et ils te le diront.
בְּהַנְחֵ֤ל עֶלְיֹון֙ גֹּויִ֔ם בְּהַפְרִידֹ֖ו בְּנֵ֣י אָדָ֑ם יַצֵּב֙ גְּבֻלֹ֣ת עַמִּ֔ים לְמִסְפַּ֖ר בְּנֵ֥י יִשְׂרָאֵֽל׃
Quand le Souverain partageait les nations, quand il séparait les enfants des hommes les uns des autres, il établit les bornes des peuples selon le nombre des enfants d'Israël.
כִּ֛י חֵ֥לֶק יְהֹוָ֖ה עַמֹּ֑ו יַעֲקֹ֖ב חֶ֥בֶל נַחֲלָתֹֽו׃
Car la portion de l'Eternel c'est son peuple, et Jacob est le lot de son héritage.
יִמְצָאֵ֙הוּ֙ בְּאֶ֣רֶץ מִדְבָּ֔ר וּבְתֹ֖הוּ יְלֵ֣ל יְשִׁמֹ֑ן יְסֹֽבְבֶ֙נְהוּ֙ יְבֹ֣ונְנֵ֔הוּ יִצְּרֶ֖נְהוּ כְּאִישֹׁ֥ון עֵינֹֽו׃
Il l'a trouvé dans un pays de désert, et dans un lieu hideux, où il n'y avait que hurlement de désolation; il l'a conduit par des détours, il l'a dirigé, [et] l'a gardé comme la prunelle de son œil.
כְּנֶ֙שֶׁר֙ יָעִ֣יר קִנֹּ֔ו עַל־גֹּוזָלָ֖יו יְרַחֵ֑ף יִפְרֹ֤שׂ כְּנָפָיו֙ יִקָּחֵ֔הוּ יִשָּׂאֵ֖הוּ עַל־אֶבְרָתֹֽו׃
Comme l'aigle émeut sa nichée, couve ses petits, étend ses ailes, les accueille, [et] les porte sur ses ailes;
יְהוָ֖ה בָּדָ֣ד יַנְחֶ֑נּוּ וְאֵ֥ין עִמֹּ֖ו אֵ֥ל נֵכָֽר׃
L'Eternel seul l'a conduit, et il n'y a point eu avec lui de dieu étranger.
יַרְכִּבֵ֙הוּ֙ עַל־ [בָּמֹותֵי כ] (בָּ֣מֳתֵי ק) אָ֔רֶץ וַיֹּאכַ֖ל תְּנוּבֹ֣ת שָׂדָ֑י וַיֵּנִקֵ֤הֽוּ דְבַשׁ֙ מִסֶּ֔לַע וְשֶׁ֖מֶן מֵחַלְמִ֥ישׁ צֽוּר׃
Il l'a fait passer [comme] à cheval par dessus les lieux haut-élevés de la terre, et il a mangé les fruits des champs, et il lui a fait sucer le miel de la roche, et [a fait couler] l'huile des plus durs rochers.
חֶמְאַ֨ת בָּקָ֜ר וַחֲלֵ֣ב צֹ֗אן עִם־חֵ֨לֶב כָּרִ֜ים וְאֵילִ֤ים בְּנֵֽי־בָשָׁן֙ וְעַתּוּדִ֔ים עִם־חֵ֖לֶב כִּלְיֹ֣ות חִטָּ֑ה וְדַם־עֵנָ֖ב תִּשְׁתֶּה־חָֽמֶר׃
[Il lui a fait manger] le beurre des vaches, et le lait des brebis, et la graisse des agneaux et des moutons nés en Basan, et [la graisse] des boucs, et la fleur du froment, et tu as bu le vin qui était le sang de la grappe.
וַיִּשְׁמַ֤ן יְשֻׁרוּן֙ וַיִּבְעָ֔ט שָׁמַ֖נְתָּ עָבִ֣יתָ כָּשִׂ֑יתָ וַיִּטֹּשׁ֙ אֱלֹ֣והַ עָשָׂ֔הוּ וַיְנַבֵּ֖ל צ֥וּר יְשֻׁעָתֹֽו׃
Mais le droiturier s'est engraissé, et a regimbé; tu t'es fait gras, gros [et] épais; et il a quitté Dieu qui l'a fait, et il a déshonoré le rocher de son salut.
יַקְנִאֻ֖הוּ בְּזָרִ֑ים בְּתֹועֵבֹ֖ת יַכְעִיסֻֽהוּ׃
Ils l'ont ému à jalousie par les [dieux] étrangers; ils l'ont irrité par des abominations.
יִזְבְּח֗וּ לַשֵּׁדִים֙ לֹ֣א אֱלֹ֔הַ אֱלֹהִ֖ים לֹ֣א יְדָע֑וּם חֲדָשִׁים֙ מִקָּרֹ֣ב בָּ֔אוּ לֹ֥א שְׂעָר֖וּם אֲבֹתֵיכֶֽם׃
Ils ont sacrifié aux idoles, qui ne sont point dieux; aux dieux qu'ils n'avaient point connus, [dieux] nouveaux, venus depuis peu, desquels vos pères n'ont point eu peur.
צ֥וּר יְלָדְךָ֖ תֶּ֑שִׁי וַתִּשְׁכַּ֖ח אֵ֥ל מְחֹלְלֶֽךָ׃
Tu as oublié le Rocher qui t'a engendré, et tu as mis en oubli le [Dieu] Fort qui t'a formé.
וַיַּ֥רְא יְהוָ֖ה וַיִּנְאָ֑ץ מִכַּ֥עַס בָּנָ֖יו וּבְנֹתָֽיו׃
Et l'Eternel l'a vu, et a été irrité, parce que ses fils et ses filles l'ont provoqué à la colère.
וַיֹּ֗אמֶר אַסְתִּ֤ירָה פָנַי֙ מֵהֶ֔ם אֶרְאֶ֖ה מָ֣ה אַחֲרִיתָ֑ם כִּ֣י דֹ֤ור תַּהְפֻּכֹת֙ הֵ֔מָּה בָּנִ֖ים לֹא־אֵמֻ֥ן בָּֽם׃
Et il a dit : Je cacherai ma face d'eux, je verrai quelle sera leur fin; car ils [sont] une race perverse, des enfants en qui on ne peut se fier.
הֵ֚ם קִנְא֣וּנִי בְלֹא־אֵ֔ל כִּעֲס֖וּנִי בְּהַבְלֵיהֶ֑ם וַאֲנִי֙ אַקְנִיאֵ֣ם בְּלֹא־עָ֔ם בְּגֹ֥וי נָבָ֖ל אַכְעִיסֵֽם׃
Ils m'ont ému à jalousie par ce qui n'est point le [Dieu] Fort, et ils ont excité ma colère par leurs vanités; ainsi je les émouvrai à jalousie par un [peuple] qui n'est point peuple; et je les provoquerai à la colère par une nation folle.
כִּי־אֵשׁ֙ קָדְחָ֣ה בְאַפִּ֔י וַתִּיקַ֖ד עַד־שְׁאֹ֣ול תַּחְתִּ֑ית וַתֹּ֤אכַל אֶ֙רֶץ֙ וִֽיבֻלָ֔הּ וַתְּלַהֵ֖ט מֹוסְדֵ֥י הָרִֽים׃
Car le feu s'est allumé en ma colère, et a brûlé jusqu'au fond des plus bas lieux, et a dévoré la terre et son fruit, et a embrasé les fondements des montagnes.
אַסְפֶּ֥ה עָלֵ֖ימֹו רָעֹ֑ות חִצַּ֖י אֲכַלֶּה־בָּֽם׃
J'emploierai sur eux toute sorte de maux, et je décocherai sur eux toutes mes flèches.
מְזֵ֥י רָעָ֛ב וּלְחֻ֥מֵי רֶ֖שֶׁף וְקֶ֣טֶב מְרִירִ֑י וְשֶׁן־בְּהֵמֹות֙ אֲשַׁלַּח־בָּ֔ם עִם־חֲמַ֖ת זֹחֲלֵ֥י עָפָֽר׃
Ils seront consumés par la famine, et rongés par des charbons ardents, et par une destruction amère; et j'enverrai contr'eux les dents des bêtes, et le venin des serpents qui se traînent sur la poussière.
מִחוּץ֙ תְּשַׁכֶּל־חֶ֔רֶב וּמֵחֲדָרִ֖ים אֵימָ֑ה גַּם־בָּחוּר֙ גַּם־בְּתוּלָ֔ה יֹונֵ֖ק עִם־אִ֥ישׁ שֵׂיבָֽה׃
L'épée venant de dehors les privera les uns des autres; et la frayeur, venant des cabinets [ravagera] le jeune homme et la vierge; l'enfant qui tète, et l'homme décrépit.
אָמַ֖רְתִּי אַפְאֵיהֶ֑ם אַשְׁבִּ֥יתָה מֵאֱנֹ֖ושׁ זִכְרָֽם׃
J'eusse dit : Je les disperserai [dans tous les] coins [de la terre], et j'abolirai leur mémoire d'entre les hommes;
לוּלֵ֗י כַּ֤עַס אֹויֵב֙ אָג֔וּר פֶּֽן־יְנַכְּר֖וּ צָרֵ֑ימֹו פֶּן־יֹֽאמְרוּ֙ יָדֵ֣ינוּ רָ֔מָה וְלֹ֥א יְהוָ֖ה פָּעַ֥ל כָּל־זֹֽאת׃
Si je ne craignais l'indignation de l'ennemi, [et] que peut-être il n'arrivât que leurs adversaires ne vinssent à se méconnaître, que peut-être ils ne dissent : Notre main s'est exaltée, et l'Eternel n'a point fait tout ceci.
כִּי־גֹ֛וי אֹבַ֥ד עֵצֹ֖ות הֵ֑מָּה וְאֵ֥ין בָּהֶ֖ם תְּבוּנָֽה׃
Car ils sont une nation qui se perd par [ses] conseils, et il n['y a] en eux aucune intelligence.
ל֥וּ חָכְמ֖וּ יַשְׂכִּ֣ילוּ זֹ֑את יָבִ֖ינוּ לְאַחֲרִיתָֽם׃
Ô s'ils eussent été sages! s'ils eussent été avisés en ceci, et s'ils eussent considéré leur dernière fin!
אֵיכָ֞ה יִרְדֹּ֤ף אֶחָד֙ אֶ֔לֶף וּשְׁנַ֖יִם יָנִ֣יסוּ רְבָבָ֑ה אִם־לֹא֙ כִּי־צוּרָ֣ם מְכָרָ֔ם וַֽיהוָ֖ה הִסְגִּירָֽם׃
Comment un en poursuivrait-il mille, et deux en mettraient-ils en fuite dix mille, si ce n'était que leur rocher les a vendus, et que l'Eternel les a enserrés?
כִּ֛י לֹ֥א כְצוּרֵ֖נוּ צוּרָ֑ם וְאֹיְבֵ֖ינוּ פְּלִילִֽים׃
Car leur rocher n'est pas comme notre rocher, et nos ennemis [eux-mêmes] en seront juges.
כִּֽי־מִגֶּ֤פֶן סְדֹם֙ גַּפְנָ֔ם וּמִשַּׁדְמֹ֖ת עֲמֹרָ֑ה עֲנָבֵ֙מֹו֙ עִנְּבֵי־רֹ֔ושׁ אַשְׁכְּלֹ֥ת מְרֹרֹ֖ת לָֽמֹו׃
Car leur vigne est du plant de Sodome, et du terroir de Gomorrhe, [et] leurs grappes sont des grappes de fiel, ils ont des raisins amers.
חֲמַ֥ת תַּנִּינִ֖ם יֵינָ֑ם וְרֹ֥אשׁ פְּתָנִ֖ים אַכְזָֽר׃
Leur vin est un venin de dragon, et du fiel cruel d'aspic.
הֲלֹא־ה֖וּא כָּמֻ֣ס עִמָּדִ֑י חָתֻ֖ם בְּאֹוצְרֹתָֽי׃
Cela n'est-il pas serré chez moi, [et] scellé dans mes trésors?
לִ֤י נָקָם֙ וְשִׁלֵּ֔ם לְעֵ֖ת תָּמ֣וּט רַגְלָ֑ם כִּ֤י קָרֹוב֙ יֹ֣ום אֵידָ֔ם וְחָ֖שׁ עֲתִדֹ֥ת לָֽמֹו׃
La vengeance m'appartient, et la rétribution, au temps que leur pied glissera; car le jour de leur calamité est près, et les choses qui leur doivent arriver se hâtent.
כִּֽי־יָדִ֤ין יְהוָה֙ עַמֹּ֔ו וְעַל־עֲבָדָ֖יו יִתְנֶחָ֑ם כִּ֤י יִרְאֶה֙ כִּי־אָ֣זְלַת יָ֔ד וְאֶ֖פֶס עָצ֥וּר וְעָזֽוּב׃
Mais l'Eternel jugera son peuple, et se repentira en faveur de ses serviteurs, quand il verra que la force s'en sera allée, et qu'il n'y aura rien de reste, rien de serré, ni de délaissé.
וְאָמַ֖ר אֵ֣י אֱלֹהֵ֑ימֹו צ֖וּר חָסָ֥יוּ בֹֽו׃
Et il dira : Où sont leurs dieux, le rocher vers lequel ils se retiraient?
אֲשֶׁ֨ר חֵ֤לֶב זְבָחֵ֙ימֹו֙ יֹאכֵ֔לוּ יִשְׁתּ֖וּ יֵ֣ין נְסִיכָ֑ם יָק֙וּמוּ֙ וְיַעְזְרֻכֶ֔ם יְהִ֥י עֲלֵיכֶ֖ם סִתְרָֽה׃
Mangeant la graisse de leurs sacrifices et buvant le vin de leurs aspersions. Qu'ils se lèvent, et qu'ils vous aident, et qu'ils vous servent d'asile.
רְא֣וּ ׀ עַתָּ֗ה כִּ֣י אֲנִ֤י אֲנִי֙ ה֔וּא וְאֵ֥ין אֱלֹהִ֖ים עִמָּדִ֑י אֲנִ֧י אָמִ֣ית וַאֲחַיֶּ֗ה מָחַ֙צְתִּי֙ וַאֲנִ֣י אֶרְפָּ֔א וְאֵ֥ין מִיָּדִ֖י מַצִּֽיל׃
Regardez maintenant que [c'est] moi, moi-même, et il n'y a point de dieu avec moi; je fais mourir, et je fais vivre; je blesse, et je guéris, et il n'y a personne qui puisse délivrer de ma main.
כִּֽי־אֶשָּׂ֥א אֶל־שָׁמַ֖יִם יָדִ֑י וְאָמַ֕רְתִּי חַ֥י אָנֹכִ֖י לְעֹלָֽם׃
Car je lève ma main au ciel, et je dis : Je suis vivant éternellement.
אִם־שַׁנֹּותִי֙ בְּרַ֣ק חַרְבִּ֔י וְתֹאחֵ֥ז בְּמִשְׁפָּ֖ט יָדִ֑י אָשִׁ֤יב נָקָם֙ לְצָרָ֔י וְלִמְשַׂנְאַ֖י אֲשַׁלֵּֽם׃
Si j'aiguise la lame de mon épée, et si ma main saisit le jugement, je ferai tourner la vengeance sur mes adversaires, et je le rendrai à ceux qui me haïssent.
אַשְׁכִּ֤יר חִצַּי֙ מִדָּ֔ם וְחַרְבִּ֖י תֹּאכַ֣ל בָּשָׂ֑ר מִדַּ֤ם חָלָל֙ וְשִׁבְיָ֔ה מֵרֹ֖אשׁ פַּרְעֹ֥ות אֹויֵֽב׃
J'enivrerai mes flèches de sang, et mon épée dévorera la chair, [j'enivrerai, dis-je, mes flèches] du sang des tués et des captifs, [commençant par] le chef, en vengeance d'ennemi.
הַרְנִ֤ינוּ גֹויִם֙ עַמֹּ֔ו כִּ֥י דַם־עֲבָדָ֖יו יִקֹּ֑ום וְנָקָם֙ יָשִׁ֣יב לְצָרָ֔יו וְכִפֶּ֥ר אַדְמָתֹ֖ו עַמֹּֽו׃ פ
Nations, réjouissez-vous avec son peuple; car il vengera le sang de ses serviteurs, et il fera tourner la vengeance sur ses ennemis, et fera l'expiation de sa terre [et] de son peuple.
וַיָּבֹ֣א מֹשֶׁ֗ה וַיְדַבֵּ֛ר אֶת־כָּל־דִּבְרֵ֥י הַשִּׁירָֽה־הַזֹּ֖את בְּאָזְנֵ֣י הָעָ֑ם ה֖וּא וְהֹושֵׁ֥עַ בִּן־נֽוּן׃
Moïse donc vint, et prononça toutes les paroles de ce cantique, le peuple l'écoutant, lui et Josué, fils de Nun.
וַיְכַ֣ל מֹשֶׁ֗ה לְדַבֵּ֛ר אֶת־כָּל־הַדְּבָרִ֥ים הָאֵ֖לֶּה אֶל־כָּל־יִשְׂרָאֵֽל׃
Et quand Moïse eut achevé de prononcer toutes ces paroles à tout Israël,
וַיֹּ֤אמֶר אֲלֵהֶם֙ שִׂ֣ימוּ לְבַבְכֶ֔ם לְכָל־הַדְּבָרִ֔ים אֲשֶׁ֧ר אָנֹכִ֛י מֵעִ֥יד בָּכֶ֖ם הַיֹּ֑ום אֲשֶׁ֤ר תְּצַוֻּם֙ אֶת־בְּנֵיכֶ֔ם לִשְׁמֹ֣ר לַעֲשֹׂ֔ות אֶת־כָּל־דִּבְרֵ֖י הַתֹּורָ֥ה הַזֹּֽאת׃
Il leur dit : Mettez votre cœur à toutes ces paroles que je vous somme aujourd'hui de commander à vos enfants, afin qu'ils prennent garde de faire toutes les paroles de cette Loi.
כִּ֠י לֹֽא־דָבָ֨ר רֵ֥ק הוּא֙ מִכֶּ֔ם כִּי־ה֖וּא חַיֵּיכֶ֑ם וּבַדָּבָ֣ר הַזֶּ֗ה תַּאֲרִ֤יכוּ יָמִים֙ עַל־הָ֣אֲדָמָ֔ה אֲשֶׁ֨ר אַתֶּ֜ם עֹבְרִ֧ים אֶת־הַיַּרְדֵּ֛ן שָׁ֖מָּה לְרִשְׁתָּֽהּ׃ פ
Car ce n'est pas une parole qui vous soit proposée en vain, mais c'est votre vie; et par cette parole vous prolongerez vos jours sur la terre pour laquelle posséder vous allez passer le Jourdain.
וַיְדַבֵּ֤ר יְהוָה֙ אֶל־מֹשֶׁ֔ה בְּעֶ֛צֶם הַיֹּ֥ום הַזֶּ֖ה לֵאמֹֽר׃
En ce même jour-là l'Eternel parla à Moïse, en disant :
עֲלֵ֡ה אֶל־הַר֩ הָעֲבָרִ֨ים הַזֶּ֜ה הַר־נְבֹ֗ו אֲשֶׁר֙ בְּאֶ֣רֶץ מֹואָ֔ב אֲשֶׁ֖ר עַל־פְּנֵ֣י יְרֵחֹ֑ו וּרְאֵה֙ אֶת־אֶ֣רֶץ כְּנַ֔עַן אֲשֶׁ֨ר אֲנִ֥י נֹתֵ֛ן לִבְנֵ֥י יִשְׂרָאֵ֖ל לַאֲחֻזָּֽה׃
Monte sur cette montagne de Habarim, en la montagne de Nébo, qui est au pays de Moab, vis-à-vis de Jéricho; ensuite regarde le pays de Canaan, que je donne en possession aux enfants d'Israël.
וּמֻ֗ת בָּהָר֙ אֲשֶׁ֤ר אַתָּה֙ עֹלֶ֣ה שָׁ֔מָּה וְהֵאָסֵ֖ף אֶל־עַמֶּ֑יךָ כַּֽאֲשֶׁר־מֵ֞ת אַהֲרֹ֤ן אָחִ֙יךָ֙ בְּהֹ֣ר הָהָ֔ר וַיֵּאָ֖סֶף אֶל־עַמָּֽיו׃
Et tu mourras sur la montagne sur laquelle tu montes, et tu seras recueilli vers tes peuples, comme Aaron ton frère est mort sur la montagne de Hor, et a été recueilli vers ses peuples.
עַל֩ אֲשֶׁ֨ר מְעַלְתֶּ֜ם בִּ֗י בְּתֹוךְ֙ בְּנֵ֣י יִשְׂרָאֵ֔ל בְּמֵֽי־מְרִיבַ֥ת קָדֵ֖שׁ מִדְבַּר־צִ֑ן עַ֣ל אֲשֶׁ֤ר לֹֽא־קִדַּשְׁתֶּם֙ אֹותִ֔י בְּתֹ֖וךְ בְּנֵ֥י יִשְׂרָאֵֽל׃
Parce que vous avez péché contre moi au milieu des enfants d'Israël aux eaux de la contestation de Kadès dans le désert de Tsin; car vous ne m'avez point sanctifié au milieu des enfants d'Israël.
כִּ֥י מִנֶּ֖גֶד תִּרְאֶ֣ה אֶת־הָאָ֑רֶץ וְשָׁ֙מָּה֙ לֹ֣א תָבֹ֔וא אֶל־הָאָ֕רֶץ אֲשֶׁר־אֲנִ֥י נֹתֵ֖ן לִבְנֵ֥י יִשְׂרָאֵֽל׃ פ
C'est pourquoi tu verras vis-à-vis de toi le pays, mais tu n'y entreras point, au pays, [dis-je], que je donne aux enfants d'Israël.
La Bible David Martin 1744.
Audio: ℗ Talking Bibles.
- Cieux, prêtez l'oreille, et je parlerai ; et que la terre écoute les paroles de ma bouche !
- Que mon enseignement se répande comme la pluie, que ma parole tombe comme la rosée, comme des ondées sur la verdure, comme des gouttes d'eau sur le gazon !
- Car je veux proclamer le nom de Yahweh : Rendez gloire à notre Dieu !
- Le Rocher, son œuvre est parfaite, car toutes ses voies sont justes ; c'est un Dieu fidèle et sans iniquité ; il est juste et droit.
- Ils ont péché contre lui, non ses enfants, mais leur souillure, une race fausse et perverse.
- Est-ce là ce que vous rendez à Yahweh, peuple insensé et dépourvu de sagesse ? N'est-il pas ton père, ton créateur, celui qui t'a fait et qui t'a établi ?
- Souviens-toi des anciens jours, considérez les années des générations passées ! Interroge ton père, et il te l'apprendra, tes vieillards, et ils te le diront.
- Quand le Très-Haut assigna un héritage aux nations, quand il sépara les enfants des hommes, il fixa les limites des peuples, d'après le nombre des enfants d'Israël.
- Car la portion de Yahweh, c'est son peuple, Jacob est le lot de son héritage.
- Il l'a trouvé dans une terre déserte, dans une solitude, aux hurlements sauvages ; il l'a entouré, il a pris soin de lui, il l'a gardé comme la prunelle de son œil.
- Pareil à l'aigle qui excite sa couvée, et voltige au-dessus de ses petits, Yahweh a déployé ses ailes, il a pris Israël, il l'a porté sur ses plumes ;
- Yahweh seul l'a conduit, nul dieu étranger n'était avec lui.
- Il l'a fait monter sur les hauteurs du pays, et Israël a mangé les produits des champs ; il lui a fait sucer le miel du rocher, l'huile qui sort de la roche la plus dure,
- la crème de la vache et le lait des brebis, avec la graisse des agneaux, des béliers nés en Basan et des boucs, avec la fleur du froment ; et tu as bu le sang de la grappe, le vin écumant.
- Mais Jésurun est devenu gras, et il a regimbé ; — tu es devenu gras, épais, replet ! — et il a abandonné le Dieu qui l'avait formé, et méprisé le Rocher de son salut.
- Ils ont excité sa jalousie par des dieux étrangers, ils l'ont irrité par des abomination ;
- ils ont sacrifié à des démons qui ne sont pas Dieu, à des dieux qu'ils ne connaissaient pas, dieux nouveaux, venus récemment, devant lesquels vos pères n'avaient pas tremblé.
- Tu as abandonné le Rocher qui t'avait engendré, et oublié le Dieu qui t'avait mis au monde.
- Yahweh l'a vu, et il en a été indigné, provoqué par ses fils et ses filles.
- Il a dit : « Je leur cacherai ma face, je verrai quelle sera leur fin ; car c'est une race perverse, des fils en qui il n'y a pas de bonne foi.
- Ils ont excité ma jalousie par ce qui n'est pas Dieu, ils m'ont irrité par leurs vaines idoles ; et moi, j'exciterai leur jalousie par ce qui n'est pas un peuple, je les irriterai par une nation insensée.
- Car le feu de ma colère s'est allumé, il brûle jusqu'au fond du séjour des morts ; il dévore la terre et ses produits, il embrase les fondements des montagnes.
- J'accumulerai sur eux les maux, sur eux j'épuiserai mes flèches.
- Ils seront exténués par la faim, consumés par la fièvre et par la peste meurtrière ; et j'enverrai encore contre eux la dent des bêtes, avec le venin des reptiles qui rampent dans la poussière.
- Au dehors l'épée ravira les enfants, — et au dedans ce sera l'effroi : le jeune homme comme la jeune fille, l'enfant à la mamelle comme le vieillard.
- Je dirai : « Je les emporterai d'un souffle, je ferai disparaître leur souvenir du milieu des hommes, »
- si je ne craignais l'arrogance de l'ennemi, que leurs adversaires ne se méprennent et qu'ils ne disent : « Notre main a été puissante, et ce n'est pas Yahweh qui a fait toutes ces choses. »
- Car c'est une nation dénuée de sens, et il n'y a point d'intelligence en eux.
- S'ils étaient sages, ils le comprendraient, ils considéreraient la fin qui les attend.
- Comment un homme en poursuivrait-il mille, comment deux en feraient-ils fuir dix mille, si leur Rocher ne les avait vendus, si Yahweh ne les avait livrés ?
- Car leur rocher n'est pas comme notre Rocher, nos ennemis en sont juges.
- Mais leur vigne est du plant de Sodome, et des champs de Gomorrhe ; leurs raisins sont des raisins vénéneux, et leurs grappes sont amères ;
- leur vin, c'est le venin des dragons, c'est le poison mortel des aspics.
- Cela n'est-il pas caché près de moi, scellé dans mes trésors ?
- A moi la vengeance et la rétribution, pour le temps où leur pied trébuchera ! Car le jour de leur malheur est proche, et leur destin se précipite.
- Car Yahweh fera droit à son peuple, et il se repentira en faveur de ses serviteurs, quand il verra que leur force est épuisée, et qu'il ne reste plus ni esclave, ni libre.
- Il dira : « Où sont leurs dieux, le rocher près duquel ils se réfugiaient,
- ces dieux qui mangeaient la graisse de leurs victimes, qui buvaient le vin de leurs libations ? Qu'ils se lèvent, qu'ils vous secourent, qu'ils vous couvrent de leur protection !...
- Voyez maintenant que c'est moi, moi qui suis Dieu, et qu'il n'y a point de Dieu à côté de moi. C'est moi qui fais mourir et qui fais vivre ; j'ai blessé, et c'est moi qui guérirai, et il n'y a personne qui délivre de ma main.
- Oui, je lève ma main vers le ciel, et je dis : Je vis éternellement !
- Quand j'aiguiserai l'éclair de mon glaive, et que ma main saisira le jugement, je tirerai vengeance de mes ennemis, et je rendrai à ceux qui me haïssent.
- J'enivrerai mes flèches de sang, et mon épée se repaîtra de chair : du sang des tués et des captifs, de la tête chevelue de l'ennemi. »
- Nations, poussez des cris de joie en l'honneur de son peuple ! Car Yahweh venge le sang de ses serviteurs, il tire vengeance de ses adversaires, et il fait l'expiation pour sa terre, pour son peuple.
- Moïse vint et prononça toutes les paroles de ce cantique aux oreilles du peuple ; avec lui était Josué, fils de Nun.
- Lorsqu'il eut achevé d'adresser toutes ces paroles à tout Israël,
- il leur dit : « Prenez à cœur toutes les paroles que je proclame aujourd'hui devant vous, que vous devez prescrire à vos enfants, pour qu'ils mettent soigneusement en pratique toutes les paroles de cette loi.
- Car ce n'est pas une chose indifférente pour vous ; c'est votre vie, et, par l'accomplissement de cette parole, vous prolongerez vos jours sur la terre dont vous allez prendre possession en passant le Jourdain. »
- Ce même jour, Yahweh parla à Moïse, en disant :
- « Monte sur cette montagne d'Abarim, sur le mont Nébo, au pays de Moab, vis-à-vis de Jéricho, et regarde le pays de Chanaan, que je donne aux enfants d'Israël pour être leur propriété.
- Tu mourras sur la montagne où tu vas monter, et tu seras réuni à ton peuple, de même qu'Aaron, ton frère, est mort sur la montagne de Hor et a été réuni à son peuple,
- parce que vous avez péché contre moi au milieu des enfants d'Israël, aux eaux de Mériba de Cadès, dans le désert de Sin, et que vous ne m'avez pas sanctifié au milieu des enfants d'Israël.
- Tu verras le pays en face de toi, mais tu n'y entreras point, dans ce pays, que je donne aux enfants d'Israël. »
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