Daniel chapitre 5
- Le roi Belschatsar donna un grand festin à ses grands au nombre de mille, et il but du vin en leur présence.
- Belschatsar, quand il eut goûté au vin, fit apporter les vases d’or et d’argent que son père Nebucadnetsar avait enlevés du temple de Jérusalem, afin que le roi et ses grands, ses femmes et ses concubines, s’en servissent pour boire.
- Alors on apporta les vases d’or qui avaient été enlevés du temple, de la maison de Dieu à Jérusalem ; et le roi et ses grands, ses femmes et ses concubines, s’en servirent pour boire.
- Ils burent du vin, et ils louèrent les dieux d’or, d’argent, d’airain, de fer, de bois et de pierre.
- En ce moment, apparurent les doigts d’une main d’homme, et ils écrivirent, en face du chandelier, sur la chaux de la muraille du palais royal. Le roi vit cette extrémité de main qui écrivait.
- Alors le roi changea de couleur, et ses pensées le troublèrent ; les jointures de ses reins se relâchèrent, et ses genoux se heurtèrent l’un contre l’autre.
- Le roi cria avec force qu’on fît venir les astrologues, les Chaldéens et les devins ; et le roi prit la parole et dit aux sages de Babylone : Quiconque lira cette écriture et m’en donnera l’explication sera revêtu de pourpre, portera un collier d’or à son cou, et aura la troisième place dans le gouvernement du royaume.
- Tous les sages du roi entrèrent ; mais ils ne purent pas lire l’écriture et en donner au roi l’explication.
- Sur quoi le roi Belschatsar, fut très effrayé, il changea de couleur, et ses grands furent consternés.
- La reine, à cause des paroles du roi et de ses grands, entra dans la salle du festin, et prit ainsi la parole : Ô roi, vis éternellement ! Que tes pensées ne te troublent pas, et que ton visage ne change pas de couleur !
- Il y a dans ton royaume un homme qui a en lui l’esprit des dieux saints ; et du temps de ton père, on trouva chez lui des lumières, de l’intelligence, et une sagesse semblable à la sagesse des dieux. Aussi le roi Nebucadnetsar, ton père, le roi, ton père, l’établit chef des magiciens, des astrologues, des Chaldéens, des devins,
- parce qu’on trouva chez lui, chez Daniel, nommé par le roi Beltschatsar, un esprit supérieur, de la science et de l’intelligence, la faculté d’interpréter les songes, d’expliquer les énigmes, et de résoudre les questions difficiles. Que Daniel soit donc appelé, et il donnera l’explication.
- Alors Daniel fut introduit devant le roi. Le roi prit la parole et dit à Daniel : Es-tu ce Daniel, l’un des captifs de Juda, que le roi, mon père, a amenés de Juda ?
- J’ai appris sur ton compte que tu as en toi l’esprit des dieux, et qu’on trouve chez toi des lumières, de l’intelligence, et une sagesse extraordinaire.
- On vient d’amener devant moi les sages et les astrologues, afin qu’ils lussent cette écriture et m’en donnassent l’explication ; mais ils n’ont pas pu donner l’explication des mots.
- J’ai appris que tu peux donner des explications et résoudre des questions difficiles ; maintenant, si tu peux lire cette écriture et m’en donner l’explication, tu seras revêtu de pourpre, tu porteras un collier d’or à ton cou, et tu auras la troisième place dans le gouvernement du royaume.
- Daniel répondit en présence du roi : Garde tes dons, et accorde à un autre tes présents ; je lirai néanmoins l’écriture au roi, et je lui en donnerai l’explication.
- Ô roi, le Dieu suprême avait donné à Nebucadnetsar, ton père, l’empire, la grandeur, la gloire et la magnificence ;
- et à cause de la grandeur qu’il lui avait donnée, tous les peuples, les nations, les hommes de toutes langues étaient dans la crainte et tremblaient devant lui. Le roi faisait mourir ceux qu’il voulait, et il laissait la vie à ceux qu’il voulait ; il élevait ceux qu’il voulait, et il abaissait ceux qu’il voulait.
- Mais lorsque son cœur s’éleva et que son esprit s’endurcit jusqu’à l’arrogance, il fut précipité de son trône royal et dépouillé de sa gloire ;
- il fut chassé du milieu des enfants des hommes, son cœur devint semblable à celui des bêtes, et sa demeure fut avec les ânes sauvages ; on lui donna comme aux bœufs de l’herbe à manger, et son corps fut trempé de la rosée du ciel, jusqu’à ce qu’il reconnût que le Dieu suprême domine sur le règne des hommes et qu’il le donne à qui il lui plaît.
- Et toi, Belschatsar, son fils, tu n’as pas humilié ton cœur, quoique tu susses toutes ces choses.
- Tu t’es élevé contre le Seigneur des cieux ; les vases de sa maison ont été apportés devant toi, et vous vous en êtes servis pour boire du vin, toi et tes grands, tes femmes et tes concubines ; tu as loué les dieux d’argent, d’or, d’airain, de fer, de bois et de pierre, qui ne voient point, qui n’entendent point, et qui ne savent rien, et tu n’as pas glorifié le Dieu qui a dans sa main ton souffle et toutes tes voies.
- C’est pourquoi il a envoyé cette extrémité de main qui a tracé cette écriture.
- Voici l’écriture qui a été tracée : Compté, compté, pesé, et divisé.
- Et voici l’explication de ces mots. Compté : Dieu a compté ton règne, et y a mis fin.
- Pesé : Tu as été pesé dans la balance, et tu as été trouvé léger.
- Divisé : Ton royaume sera divisé, et donne aux Mèdes et aux Perses.
- Aussitôt Belschatsar donna des ordres, et l’on revêtit Daniel de pourpre, on lui mit au cou un collier d’or, et on publia qu’il aurait la troisième place dans le gouvernement du royaume.
- Cette même nuit, Belschatsar, roi des Chaldéens, fut tué.
- Et Darius, le Mède, s’empara du royaume, étant âgé de soixante-deux ans.
Chute de Babylone
- Le roi Balthazar donna un grand festin pour ses seigneurs, qui étaient au nombre de mille, et devant ces mille il but du vin.
- Ayant goûté le vin, Balthazar ordonna d'apporter les vases d'or et d'argent que son père Nabuchodonosor avait pris au sanctuaire de Jérusalem, pour y faire boire le roi, ses seigneurs, ses concubines et ses chanteuses.
- On apporta donc les vases d'or et d'argent pris au sanctuaire du Temple de Dieu à Jérusalem, et y burent le roi et ses seigneurs, ses concubines et ses chanteuses.
- Ils burent du vin et firent louange aux dieux d'or et d'argent, de bronze et de fer, de bois et de pierre.
- Soudain apparurent des doigts de main humaine qui se mirent à écrire, derrière le lampadaire, sur le plâtre du mur du palais royal, et le roi vit la paume de la main qui écrivait.
- Alors le roi changea de couleur, ses pensées se troublèrent, les jointures de ses hanches se relâchèrent et ses genoux se mirent à s'entrechoquer.
- Il manda en criant devins, Chaldéens et exorcistes. Et le roi dit aux sages de Babylone : "Quiconque lira cette écriture et m'en découvrira l'interprétation, on le vêtira de pourpre, on lui mettra une chaîne d'or autour du cou et il gouvernera en troisième dans le royaume."
- Alors, accoururent tous les sages du roi; mais ils ne purent ni lire l'écriture ni en faire connaître l'interprétation au roi.
- Le roi Balthazar en fut très troublé, il changea de couleur et ses seigneurs demeurèrent perplexes.
- S'en vint dans la salle du festin la reine, alertée par les paroles du roi et des seigneurs. Et la reine dit : "O roi, vis à jamais! Que tes pensées ne se troublent pas et que ton éclat ne se ternisse point.
- Il est un homme dans ton royaume en qui réside l'esprit des dieux saints. Du temps de ton père, il se trouva en lui lumière, intelligence et sagesse pareille à la sagesse des dieux. Le roi Nabuchodonosor, ton père, le nomma chef des magiciens, devins, Chaldéens et exorcistes.
- Et puisqu'il s'est trouvé en ce Daniel, que le roi avait surnommé Baltassar, un esprit extraordinaire, connaissance, intelligence, art d'interpréter les songes, de résoudre les énigmes et de défaire les noeuds, fais donc mander Daniel et il te fera connaître l'interprétation."
- On fit venir Daniel devant le roi, et le roi dit à Daniel "Est-ce toi qui es Daniel, des gens de la déportation de Juda, amenés de Juda par le roi mon père?
- J'ai entendu dire que l'esprit des dieux réside en toi et qu'il se trouve en toi lumière, intelligence et sagesse extraordinaire.
- On m'a amené les sages et les devins pour lire cette écriture et m'en faire connaître l'interprétation, mais ils sont incapables de m'en découvrir l'interprétation.
- J'ai entendu dire que tu es capable de donner des interprétations et de défaire des noeuds. Si donc tu es capable de lire cette écriture et de m'en faire connaître l'interprétation, tu seras revêtu de pourpre et tu porteras une chaîne d'or autour du cou et tu seras en troisième dans le royaume."
- Daniel prit la parole et dit devant le roi : "Que tes dons te soient retournés, et donne à d'autres tes cadeaux! Pour moi, je lirai au roi cette écriture et je lui en ferai connaître l'interprétation.
- O roi, le Dieu Très-Haut a donné royaume, grandeur, majesté et gloire à Nabuchodonosor ton père.
- La grandeur qu'il lui avait donnée faisait trembler de crainte devant lui peuples, nations et langues : il tuait qui il voulait, laissait vivre qui il voulait, élevait qui il voulait, abaissait qui il voulait.
- Mais son coeur s'étant élevé et son esprit durci jusqu'à l'arrogance, il fut rejeté du trône de sa royauté et la gloire lui fut ôtée.
- Il fut retranché d'entre les hommes, et par le coeur il devint semblable aux bêtes; sa demeure fut avec les onagres; comme les boeufs il se nourrit d'herbe; son corps fut baigné de la rosée du ciel, jusqu'à ce qu'il eût appris que le Dieu Très-Haut a domaine sur le royaume des hommes et met à sa tête qui lui plaît.
- Mais toi, Balthazar, son fils, tu n'as pas humilié ton coeur, bien que tu aies su tout cela
- tu t'es exalté contre le Seigneur du Ciel, tu t'es fait apporter les vases de son Temple, et toi, tes seigneurs, tes concubines et tes chanteuses, vous y avez bu du vin, et avez fait louange aux dieux d'or et d'argent, de bronze et de fer, de bois et de pierre, qui ne voient, n'entendent, ni ne comprennent, et tu n'as pas glorifié le Dieu qui tient ton souffle entre ses mains et de qui relèvent toutes tes voies.
- Il a donc envoyé cette main qui, toute seule, a tracé cette écriture.
- L'écriture tracée, c'est : Mené, Mené, Teqel et Parsîn.
- Voici l'interprétation de ces mots : Mené : Dieu a mesuré ton royaume et l'a livré;
- Teqel : tu as été pesé dans la balance et ton poids se trouve en défaut;
- Parsîn : ton royaume a été divisé et donné aux Mèdes et aux Perses."
- Alors Balthazar ordonna de revêtir Daniel de pourpre, de lui mettre au cou une chaîne d'or et de proclamer qu'il gouvernerait en troisième dans le royaume.
- Cette nuit-là, le roi chaldéen Balthazar fut assassiné
- Un jour, le roi Balthazar organisa un banquet en l’honneur de ses mille dignitaires et se mit à boire du vin en leur présence.
- Excité par le vin, Balthazar ordonna d’apporter les coupes d’or et d’argent que Nabuchodonosor, son père, avait rapportées du Temple de Jérusalem. Il avait l’intention de s’en servir pour boire, lui et ses hauts dignitaires, ses femmes et ses concubines.
- Aussitôt, on apporta les coupes d’or qui avaient été prises dans le Temple de Dieu à Jérusalem, et le roi, ses hauts dignitaires, ses femmes et ses concubines s’en servirent pour boire.
- Après avoir bu du vin, ils se mirent à louer les dieux d’or, d’argent, de bronze, de fer, de bois et de pierre.
Une main mystérieuse
- À ce moment-là apparurent soudain, devant le candélabre, les doigts d’une main humaine qui se mirent à écrire sur le plâtre du mur du palais royal. Le roi vit cette main qui écrivait.
- Alors son visage devint blême, des pensées terrifiantes l’assaillirent, il se mit à trembler de tout son être et ses genoux s’entrechoquèrent.
- Il ordonna à grands cris de faire venir les magiciens, les astrologues et les devins, et fit dire aux sages : - Celui qui déchiffrera cette inscription et m’en donnera l’interprétation sera revêtu de pourpre, on lui mettra une chaîne d’or au cou et il partagera le gouvernement du royaume avec deux autres hauts fonctionnaires.
- Tous les sages du roi entrèrent dans la salle, mais aucun d’eux ne put déchiffrer l’inscription, ni en faire connaître l’interprétation au roi.
- Alors le roi Balthazar fut encore plus effrayé, il pâlit davantage et ses hauts dignitaires furent très troublés.
- Quand la reine-mère fut informée de ce qui troublait le roi et ses hauts dignitaires, elle pénétra dans la salle du festin. Elle prit la parole et dit : - Que le roi vive éternellement ! Ne te laisse pas terrifier par tes pensées et que ton visage ne pâlisse pas ainsi !
- Il y a, dans ton royaume, un homme en qui réside l’esprit des dieux saints ; du temps de ton père, on trouva en lui une clairvoyance, une intelligence et une sagesse pareilles à la sagesse des dieux, aussi le roi Nabuchodonosor, ton père, l’a-t-il établi chef des mages, des magiciens, des astrologues et des devins.
- Car cet homme, Daniel, que le roi a nommé Beltchatsar, possède un esprit extraordinaire, de la connaissance et de l’intelligence pour interpréter les rêves, trouver la solution des énigmes et résoudre les problèmes difficiles. Que l’on appelle donc Daniel et il te donnera l’interprétation.
Daniel explique l’énigme
- Aussitôt, Daniel fut introduit en présence du roi. Celui-ci prit la parole et lui dit : - Es-tu ce Daniel qui fait partie des exilés de Juda, que le roi, mon père, a amenés de Juda ?
- J’ai entendu dire que l’esprit des dieux réside en toi et que tu possèdes une clairvoyance, une intelligence et une sagesse extraordinaires.
- Or, on vient de m’amener les sages et les magiciens pour lire cette inscription et m’en faire connaître l’interprétation ; mais ils n’en ont pas été capables.
- On m’a dit que toi, tu peux donner des interprétations et résoudre les problèmes difficiles. Si donc tu es capable de lire cette inscription et de m’en faire connaître l’interprétation, tu seras revêtu de pourpre, tu porteras une chaîne d’or au cou et tu partageras le gouvernement du royaume avec deux autres hauts fonctionnaires.
- Alors Daniel prit la parole et dit au roi : - Garde tes présents et donne tes cadeaux à un autre ! Je vais cependant te déchiffrer l’inscription et t’en faire connaître l’interprétation.
- Ô roi, le Dieu très-haut avait donné à Nabuchodonosor, ton père, la royauté et la grandeur, la gloire et la majesté.
- Et à cause de la grandeur qu’il lui avait accordée, les gens de tous peuples, de toutes nations et de toutes langues tremblaient de peur devant lui. La vie et la mort de chacun dépendaient de son bon vouloir ; il élevait et abaissait qui il lui plaisait.
- Mais lorsque son cœur s’enorgueillit et qu’il s’endurcit jusqu’à l’arrogance, on lui fit quitter son trône royal et il fut dépouillé de sa gloire.
- Il fut chassé de la société des humains, sa raison devint semblable à celle des bêtes et il se mit à vivre en compagnie des ânes sauvages, il se nourrissait d’herbe comme les bœufs et son corps était trempé par la rosée du ciel. Cela dura jusqu’au jour où il reconnut que le Dieu très-haut est maître de toute royauté humaine et qu’il élève à la royauté qui il veut.
- Et toi, son fils, Balthazar, tu savais tout cela, et cependant tu n’as pas gardé une attitude humble.
- Tu t’es élevé contre le Seigneur du ciel et tu t’es fait apporter les coupes de son temple, puis toi et tes hauts dignitaires, tes femmes et tes concubines, vous y avez bu du vin et tu as loué les dieux d’argent, d’or, de bronze, de fer, de bois et de pierre, des dieux qui ne voient rien, n’entendent rien et ne savent rien. Mais le Dieu qui tient ton souffle de vie dans sa main et de qui dépend toute ta destinée, tu ne l’as pas honoré.
- C’est pourquoi il a envoyé cette main pour tracer cette inscription.
- Voici mot à mot ce qui est écrit là : « Il a été compté : une mine, un sicle et deux demi-sicles. »
- Et voici l’interprétation : « une mine » : Dieu a « compté » les années de ton règne et les a menées à leur terme.
- « Un sicle » : Tu as été « pesé » dans la balance et l’on a trouvé que tu ne fais pas le poids.
- « Deux demi-sicles » : Ton royaume a été « divisé » pour être livré aux Mèdes et aux Perses.
- Alors Balthazar ordonna de revêtir Daniel de pourpre, de lui mettre une chaîne d’or au cou et de faire proclamer qu’il partagerait le gouvernement du royaume avec deux autres hauts fonctionnaires.
- Mais, dans la même nuit, Balthazar, roi des Chaldéens, fut tué.
L’inscription sur le mur
Un festin sacrilège
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בֵּלְשַׁאצַּ֣ר מַלְכָּ֗א עֲבַד֙ לְחֶ֣ם רַ֔ב לְרַבְרְבָנֹ֖והִי אֲלַ֑ף וְלָקֳבֵ֥ל אַלְפָּ֖א חַמְרָ֥א שָׁתֵֽה׃
Le Roi Belsatsar fit un grand festin à mille de ses gentilshommes, et il buvait le vin devant ces mille [courtisans.]
בֵּלְשַׁאצַּ֞ר אֲמַ֣ר ׀ בִּטְעֵ֣ם חַמְרָ֗א לְהַיְתָיָה֙ לְמָאנֵי֙ דַּהֲבָ֣א וְכַסְפָּ֔א דִּ֤י הַנְפֵּק֙ נְבוּכַדְנֶצַּ֣ר אֲב֔וּהִי מִן־הֵיכְלָ֖א דִּ֣י בִירוּשְׁלֶ֑ם וְיִשְׁתֹּ֣ון בְּהֹ֗ון מַלְכָּא֙ וְרַבְרְבָנֹ֔והִי שֵׁגְלָתֵ֖הּ וּלְחֵנָתֵֽהּ׃
Et ayant un peu bu, il commanda qu'on apportât les vaisseaux d'or et d'argent que Nébucadnetsar son père avait tirés du Temple qui était à Jérusalem ; afin que le Roi et ses gentilshommes, ses femmes et ses concubines y bussent.
בֵּאדַ֗יִן הַיְתִיו֙ מָאנֵ֣י דַהֲבָ֔א דִּ֣י הַנְפִּ֗קוּ מִן־הֵֽיכְלָ֛א דִּֽי־בֵ֥ית אֱלָהָ֖א דִּ֣י בִירֽוּשְׁלֶ֑ם וְאִשְׁתִּ֣יו בְּהֹ֗ון מַלְכָּא֙ וְרַבְרְבָנֹ֔והִי שֵׁגְלָתֵ֖הּ וּלְחֵנָתֵֽהּ׃
Alors furent apportés les vaisseaux d'or qu'on avait tirés du Temple de la maison de Dieu qui était à Jérusalem, et le Roi, et ses gentilshommes, ses femmes, et ses concubines y burent.
אִשְׁתִּ֖יו חַמְרָ֑א וְ֠שַׁבַּחוּ לֵֽאלָהֵ֞י דַּהֲבָ֧א וְכַסְפָּ֛א נְחָשָׁ֥א פַרְזְלָ֖א אָעָ֥א וְאַבְנָֽא׃
Ils y burent [donc] du vin, et louèrent leurs dieux d'or, d'argent, d'airain, de fer, de bois et de pierre.
בַּהּ־שַׁעֲתָ֗ה [נְפַקוּ כ] (נְפַ֙קָה֙ ק) אֶצְבְּעָן֙ דִּ֣י יַד־אֱנָ֔שׁ וְכָֽתְבָן֙ לָקֳבֵ֣ל נֶבְרַשְׁתָּ֔א עַל־גִּירָ֕א דִּֽי־כְתַ֥ל הֵיכְלָ֖א דִּ֣י מַלְכָּ֑א וּמַלְכָּ֣א חָזֵ֔ה פַּ֥ס יְדָ֖ה דִּ֥י כָתְבָֽה׃
Et à cette même heure-là sortirent [de la muraille] des doigts d'une main d'homme, qui écrivaient à l'endroit du chandelier, sur l'enduit de la muraille du palais royal; et le Roi voyait cette partie de main qui écrivait.
אֱדַ֤יִן מַלְכָּא֙ זִיוֹ֣הִי שְׁנֹ֔והִי וְרַעיֹנֹ֖הִי יְבַהֲלוּנֵּ֑הּ וְקִטְרֵ֤י חַרְצֵהּ֙ מִשְׁתָּרַ֔יִן וְאַ֨רְכֻבָּתֵ֔הּ דָּ֥א לְדָ֖א נָֽקְשָֽׁן׃
Alors le visage du Roi fut changé, et ses pensées le troublèrent, et les jointures de ses reins se desserraient, et ses genoux heurtaient l'un contre l'autre.
קָרֵ֤א מַלְכָּא֙ בְּחַ֔יִל לְהֶֽעָלָה֙ לְאָ֣שְׁפַיָּ֔א [כַּשְׂדָּיֵא כ] (כַּשְׂדָּאֵ֖י ק) וְגָזְרַיָּ֑א עָנֵ֨ה מַלְכָּ֜א וְאָמַ֣ר ׀ לְחַכִּימֵ֣י בָבֶ֗ל דִּ֣י כָל־אֱ֠נָשׁ דִּֽי־יִקְרֵ֞ה כְּתָבָ֣ה דְנָ֗ה וּפִשְׁרֵהּ֙ יְחַוִּנַּ֔נִי אַרְגְּוָנָ֣א יִלְבַּ֗שׁ [וְהַמֹּונְכָא כ] (וְהַֽמְנִיכָ֤א ק) דִֽי־דַהֲבָא֙ עַֽל־צַוְּארֵ֔הּ וְתַלְתִּ֥י בְמַלְכוּתָ֖א יִשְׁלַֽט׃ ס
Puis le Roi cria à haute voix qu'on amenât les astrologues, les Caldéens, et les devins; et le Roi parla et dit aux sages de Babylone : Quiconque lira cette écriture, et me déclarera son interprétation, sera vêtu d'écarlate, et il aura un collier d'or à son cou, et sera le troisième dans le Royaume.
אֱדַ֙יִן֙ [עָלֲלִין כ] (עָֽלִּ֔ין ק) כֹּ֖ל חַכִּימֵ֣י מַלְכָּ֑א וְלָֽא־כָהֲלִ֤ין כְּתָבָא֙ לְמִקְרֵ֔א [וּפִשְׁרָא כ] (וּפִשְׁרֵ֖הּ ק) לְהֹודָעָ֥ה לְמַלְכָּֽא׃
Alors tous les sages du Roi entrèrent, mais ils ne purent point lire l'écriture, ni en donner au Roi l'interprétation.
אֱ֠דַיִן מַלְכָּ֤א בֵלְשַׁאצַּר֙ שַׂגִּ֣יא מִתְבָּהַ֔ל וְזִיוֹ֖הִי שָׁנַ֣יִן עֲלֹ֑והִי וְרַבְרְבָנֹ֖והִי מִֽשְׁתַּבְּשִֽׁין׃
Dont le Roi Belsatsar fut fort troublé, et son visage en fut tout changé; ses gentilshommes aussi en furent épouvantés.
מַלְכְּתָ֕א לָקֳבֵ֨ל מִלֵּ֤י מַלְכָּא֙ וְרַבְרְבָנֹ֔והִי לְבֵ֥ית מִשְׁתְּיָ֖א [עַלֲלַת כ] (עַלַּ֑ת ק) עֲנָ֨ת מַלְכְּתָ֜א וַאֲמֶ֗רֶת מַלְכָּא֙ לְעָלְמִ֣ין חֱיִ֔י אַֽל־יְבַהֲלוּךְ֙ רַעְיֹונָ֔ךְ וְזִיוָ֖יךְ אַל־יִשְׁתַּנֹּֽו׃
[Or] la Reine entra dans la maison du festin, à cause de ce qui était arrivé au Roi et à ses gentilshommes; et la Reine parla, et dit : Roi, vis éternellement! que tes pensées ne te troublent point, et que ton visage ne se change point.
אִיתַ֨י גְּבַ֜ר בְּמַלְכוּתָ֗ךְ דִּ֠י ר֣וּחַ אֱלָהִ֣ין קַדִּישִׁין֮ בֵּהּ֒ וּבְיֹומֵ֣י אֲב֗וּךְ נַהִיר֧וּ וְשָׂכְלְתָנ֛וּ וְחָכְמָ֥ה כְּחָכְמַת־אֱלָהִ֖ין הִשְׁתְּכַ֣חַת בֵּ֑הּ וּמַלְכָּ֤א נְבֻֽכַדְנֶצַּר֙ אֲב֔וּךְ רַ֧ב חַרְטֻמִּ֣ין אָֽשְׁפִ֗ין כַּשְׂדָּאִין֙ גָּזְרִ֔ין הֲקִימֵ֖הּ אֲב֥וּךְ מַלְכָּֽא׃
Il y a dans ton Royaume un homme en qui est l'Esprit des dieux saints, et au temps de ton père l'on trouva en lui une lumière, une intelligence, et une sagesse telle qu'est la sagesse des dieux; et le Roi Nébucadnetsar ton père, ton père [lui-même], ô Roi! l'établit chef des Mages, des astrologues, des Caldéens et des devins,
כָּל־קֳבֵ֡ל דִּ֣י ר֣וּחַ ׀ יַתִּירָ֡ה וּמַנְדַּ֡ע וְשָׂכְלְתָנ֡וּ מְפַשַּׁ֣ר חֶלְמִין֩ וַֽאַֽחֲוָיַ֨ת אֲחִידָ֜ן וּמְשָׁרֵ֣א קִטְרִ֗ין הִשְׁתְּכַ֤חַת בֵּהּ֙ בְּדָ֣נִיֵּ֔אל דִּֽי־מַלְכָּ֥א שָׂם־שְׁמֵ֖הּ בֵּלְטְשַׁאצַּ֑ר כְּעַ֛ן דָּנִיֵּ֥אל יִתְקְרֵ֖י וּפִשְׁרָ֥ה יְהַֽחֲוֵֽה׃ פ
Parce qu'un plus grand esprit, et plus de connaissance et d'intelligence, pour interpréter les songes, et pour expliquer les questions obscures, et résoudre les choses difficiles, fut trouvé en lui, et [cet homme c'est] Daniel, à qui le Roi avait donné le nom de Beltesatsar. Maintenant donc que Daniel soit appelé, et il donnera l'interprétation, [que tu souhaites.]
בֵּאדַ֙יִן֙ דָּֽנִיֵּ֔אל הֻעַ֖ל קֳדָ֣ם מַלְכָּ֑א עָנֵ֨ה מַלְכָּ֜א וְאָמַ֣ר לְדָנִיֵּ֗אל [אַנְתָּה כ] (אַנְתְּ־ה֤וּא ק) דָנִיֵּאל֙ דִּֽי־מִן־בְּנֵ֤י גָלוּתָא֙ דִּ֣י יְה֔וּד דִּ֥י הַיְתִ֛י מַלְכָּ֥א אַ֖בִי מִן־יְהֽוּד׃
Alors Daniel fut amené devant le Roi, et le Roi prenant la parole dit à Daniel : Es-tu ce Daniel qui es d'entre ceux qui ont été emmenés captifs de Juda, que le Roi mon père a fait emmener de Juda?
וְשִׁמְעֵ֣ת [עֲלַיִךְ כ] (עֲלָ֔ךְ ק) דִּ֛י ר֥וּחַ אֱלָהִ֖ין בָּ֑ךְ וְנַהִיר֧וּ וְשָׂכְלְתָנ֛וּ וְחָכְמָ֥ה יַתִּירָ֖ה הִשְׁתְּכַ֥חַת בָּֽךְ׃
Or j'ai ouï dire de toi que l'Esprit des dieux est en toi, et qu'il s'est trouvé en toi une lumière, une intelligence, et une sagesse singulière;
וּכְעַ֞ן הֻעַ֣לּוּ קָֽדָמַ֗י חַכִּֽימַיָּא֙ אָֽשְׁפַיָּ֔א דִּֽי־כְתָבָ֤ה דְנָה֙ יִקְרֹ֔ון וּפִשְׁרֵ֖הּ לְהֹודָעֻתַ֑נִי וְלָֽא־כָהֲלִ֥ין פְּשַֽׁר־מִלְּתָ֖א לְהַחֲוָיָֽה׃
Et maintenant les sages et les astrologues ont été amenés devant moi, afin qu'ils lussent cette écriture, et m'en donnassent l'interprétation, mais ils n'en peuvent point donner l'interprétation.
וַאֲנָה֙ שִׁמְעֵ֣ת [עֲלַיִךְ כ] (עֲלָ֔ךְ ק) דִּֽי־ [תוּכַל כ] (תִיכּ֥וּל ק) פִּשְׁרִ֛ין לְמִפְשַׁ֖ר וְקִטְרִ֣ין לְמִשְׁרֵ֑א כְּעַ֡ן הֵן֩ [תּוּכַל כ] (תִּכ֨וּל ק) כְּתָבָ֜א לְמִקְרֵ֗א וּפִשְׁרֵהּ֙ לְהֹודָ֣עֻתַ֔נִי אַרְגְּוָנָ֣א תִלְבַּ֗שׁ [וְהַמֹּונְכָא כ] (וְהַֽמְנִיכָ֤א ק) דִֽי־דַהֲבָא֙ עַֽל־צַוְּארָ֔ךְ וְתַלְתָּ֥א בְמַלְכוּתָ֖א תִּשְׁלַֽט׃ פ
Mais j'ai ouï dire de toi que tu peux interpréter et résoudre les choses difficiles; maintenant [donc] si tu peux lire cette écriture, et m'en donner l'interprétation, tu seras vêtu d'écarlate, et tu [porteras] à ton cou un collier d'or, et tu seras le troisième dans le Royaume.
בֵּאדַ֜יִן עָנֵ֣ה דָנִיֵּ֗אל וְאָמַר֙ קֳדָ֣ם מַלְכָּ֔א מַתְּנָתָךְ֙ לָ֣ךְ לֶֽהֶוְיָ֔ן וּנְבָ֥זְבְּיָתָ֖ךְ לְאָחֳרָ֣ן הַ֑ב בְּרַ֗ם כְּתָבָא֙ אֶקְרֵ֣א לְמַלְכָּ֔א וּפִשְׁרָ֖א אֲהֹודְעִנֵּֽהּ׃
Alors Daniel répondit et dit devant le Roi : Que tes dons te demeurent, et donne tes présents à un autre; toutefois je lirai l'écriture au Roi, et je lui en donnerai l'interprétation.
[אַנְתָּה כ] (אַ֖נְתְּ ק) מַלְכָּ֑א אֱלָהָא֙ [עִלָּיָא כ] (עִלָּאָ֔ה ק) מַלְכוּתָ֤א וּרְבוּתָא֙ וִיקָרָ֣א וְהַדְרָ֔ה יְהַ֖ב לִנְבֻכַדְנֶצַּ֥ר אֲבֽוּךְ׃
Ô Roi! le Dieu souverain avait donné à Nébucadnetsar ton père, le Royaume, la magnificence, la gloire et l'honneur.
וּמִן־רְבוּתָא֙ דִּ֣י יְהַב־לֵ֔הּ כֹּ֣ל עַֽמְמַיָּ֗א אֻמַיָּא֙ וְלִשָּׁ֣נַיָּ֔א הֲוֹ֛ו [זָאֲעִין כ] (זָיְעִ֥ין ק) וְדָחֲלִ֖ין מִן־קֳדָמֹ֑והִי דִּֽי־הֲוָ֨ה צָבֵ֜א הֲוָ֣א קָטֵ֗ל וְדִֽי־הֲוָ֤ה צָבֵא֙ הֲוָ֣ה מַחֵ֔א וְדִֽי־הֲוָ֤ה צָבֵא֙ הֲוָ֣ה מָרִ֔ים וְדִֽי־הֲוָ֥ה צָבֵ֖א הֲוָ֥ה מַשְׁפִּֽיל׃
Et à cause de la grandeur qu'il lui avait donnée, tous les peuples, les nations, et les Langues tremblaient devant lui, et le redoutaient; car il faisait mourir ceux qu'il voulait, et sauvait la vie à ceux qu'il voulait; il élevait ceux qu'il voulait, et abaissait ceux qu'il voulait.
וּכְדִי֙ רִ֣ם לִבְבֵ֔הּ וְרוּחֵ֖הּ תִּֽקְפַ֣ת לַהֲזָדָ֑ה הָנְחַת֙ מִן־כָּרְסֵ֣א מַלְכוּתֵ֔הּ וִֽיקָרָ֖ה הֶעְדִּ֥יוּ מִנֵּֽהּ׃
Mais après que son cœur se fut élevé, et que son esprit se fut affermi dans son orgueil, il fut déposé de son siège royal, et on le dépouilla de sa gloire;
וּמִן־בְּנֵי֩ אֲנָשָׁ֨א טְרִ֜יד וְלִבְבֵ֣הּ ׀ עִם־חֵיוְתָ֣א [שְׁוִי כ] (שַׁוִּ֗יְו ק) וְעִם־עֲרָֽדַיָּא֙ מְדֹורֵ֔הּ עִשְׂבָּ֤א כְתֹורִין֙ יְטַ֣עֲמוּנֵּ֔הּ וּמִטַּ֥ל שְׁמַיָּ֖א גִּשְׁמֵ֣הּ יִצְטַבַּ֑ע עַ֣ד דִּֽי־יְדַ֗ע דִּֽי־שַׁלִּ֞יט אֱלָהָ֤א [עִלָּיָא כ] (עִלָּאָה֙ ק) בְּמַלְכ֣וּת אֲנָשָׁ֔א וּלְמַן־דִּ֥י יִצְבֵּ֖ה יְהָקֵ֥ים [עֲלַיֵהּ כ] (עֲלַֽהּ׃ ק)
Et il fut chassé d'entre les hommes, et son cœur fut rendu semblable à celui des bêtes, et sa demeure fut avec les ânes sauvages; on le paissait d'herbe comme les bœufs, et son corps fut arrosé de la rosée des cieux, jusqu'à ce qu'il connût que le Dieu souverain a puissance sur les Royaumes des hommes, et qu'il y établit ceux qu'il lui plaît.
[וְאַנְתָּה כ] (וְאַ֤נְתְּ ק) בְּרֵהּ֙ בֵּלְשַׁאצַּ֔ר לָ֥א הַשְׁפֵּ֖לְתְּ לִבְבָ֑ךְ כָּל־קֳבֵ֕ל דִּ֥י כָל־דְּנָ֖ה יְדַֽעְתָּ׃
Toi aussi Belsatsar son fils, tu n'as point humilié ton cœur, quoique tu susses toutes ces choses.
וְעַ֣ל מָרֵֽא־שְׁמַיָּ֣א ׀ הִתְרֹומַ֡מְתָּ וּלְמָֽאנַיָּ֨א דִֽי־בַיְתֵ֜הּ הַיְתִ֣יו [קָדָמַיִךְ כ] (קָֽדָמָ֗ךְ ק) [וְאַנְתָּה כ] (וְאַ֨נְתְּ ק) [וְרַבְרְבָנַיִךְ כ] (וְרַבְרְבָנָ֜ךְ ק) שֵֽׁגְלָתָ֣ךְ וּלְחֵנָתָךְ֮ חַמְרָא֮ שָׁתַ֣יִן בְּהֹון֒ וְלֵֽאלָהֵ֣י כַסְפָּֽא־וְ֠דַהֲבָא נְחָשָׁ֨א פַרְזְלָ֜א אָעָ֣א וְאַבְנָ֗א דִּ֠י לָֽא־חָזַ֧יִן וְלָא־שָׁמְעִ֛ין וְלָ֥א יָדְעִ֖ין שַׁבַּ֑חְתָּ וְלֵֽאלָהָ֞א דִּֽי־נִשְׁמְתָ֥ךְ בִּידֵ֛הּ וְכָל־אֹרְחָתָ֥ךְ לֵ֖הּ לָ֥א הַדַּֽרְתָּ׃
Mais tu t'es élevé contre le Seigneur des cieux, et on a apporté devant toi les vaisseaux de sa maison, et vous y avez bu du vin, toi et tes gentilshommes, tes femmes et tes concubines; et tu as loué les dieux d'argent, d'or, d'airain, de fer, de bois, et de pierre, qui ne voient, ni n'entendent, ni ne connaissent, et tu n'as point glorifié le Dieu dans la main duquel est ton souffle, et toutes tes voies.
בֵּאדַ֙יִן֙ מִן־קֳדָמֹ֔והִי שְׁלִ֖יַחַ פַּסָּ֣א דִֽי־יְדָ֑א וּכְתָבָ֥א דְנָ֖ה רְשִֽׁים׃
Alors de sa part a été envoyée cette partie de main, et cette écriture a été écrite.
וּדְנָ֥ה כְתָבָ֖א דִּ֣י רְשִׁ֑ים מְנֵ֥א מְנֵ֖א תְּקֵ֥ל וּפַרְסִֽין׃
Or c'est ici l'écriture qui a été écrite : MÉNÉ, MÉNÉ, THÉKEL, UPHARSIN.
דְּנָ֖ה פְּשַֽׁר־מִלְּתָ֑א מְנֵ֕א מְנָֽה־אֱלָהָ֥א מַלְכוּתָ֖ךְ וְהַשְׁלְמַֽהּ׃
[Et] c'est ici l'interprétation de ces paroles ; MÉNÉ : Dieu a calculé ton règne, et y a mis la fin.
תְּקֵ֑ל תְּקִ֥ילְתָּה בְמֹֽאזַנְיָ֖א וְהִשְׁתְּכַ֥חַתְּ חַסִּֽיר׃
THÉKEL : Tu as été pesé en la balance, et tu as été trouvé léger.
פְּרֵ֑ס פְּרִיסַת֙ מַלְכוּתָ֔ךְ וִיהִיבַ֖ת לְמָדַ֥י וּפָרָֽס׃
PÉRÈS : Ton Royaume a été divisé, et il a été donné aux Mèdes et aux Perses.
בֵּאדַ֣יִן ׀ אֲמַ֣ר בֵּלְשַׁאצַּ֗ר וְהַלְבִּ֤ישׁוּ לְדָֽנִיֵּאל֙ אַרְגְּוָנָ֔א [וְהַמֹּונְכָא כ] (וְהַֽמְנִיכָ֥א ק) דִֽי־דַהֲבָ֖א עַֽל־צַוְּארֵ֑הּ וְהַכְרִ֣זֽוּ עֲלֹ֔והִי דִּֽי־לֶהֱוֵ֥א שַׁלִּ֛יט תַּלְתָּ֖א בְּמַלְכוּתָֽא׃
Alors par le commandement de Belsatsar on vêtit Daniel d'écarlate, et on mit un collier d'or à son cou, et on publia de lui, qu'il serait le troisième dans le Royaume.
בֵּ֚הּ בְּלֵ֣ילְיָ֔א קְטִ֕יל בֵּלְאשַׁצַּ֖ר מַלְכָּ֥א [כַשְׂדָּיָא כ] (כַשְׂדָּאָֽה׃ ק) פ
En cette même nuit Belsatsar, Roi de Caldée, fut tué;
וְדָרְיָ֙וֶשׁ֙ [מָדָיָא כ] (מָֽדָאָ֔ה ק) קַבֵּ֖ל מַלְכוּתָ֑א כְּבַ֥ר שְׁנִ֖ין שִׁתִּ֥ין וְתַרְתֵּֽין׃
Et Darius le Mède prit le Royaume, étant âgé d'environ soixante-deux ans.
La Bible David Martin 1744.
Audio: ℗ Talking Bibles.
- Le roi Baltasar fit un grand festin à mille de ses princes, et en présence de ces mille il but du vin.
- Excité par le vin, Baltasar fit apporter les vases d'or et d'argent que Nabuchodonosor, son père, avait enlevés du temple qui est à Jérusalem, afin que le roi et ses princes, ses femmes et ses concubines, s'en servissent pour boire.
- Alors on apporta les vases d'or qui avaient été enlevés du temple de la maison de Dieu qui est à Jérusalem, et le roi et ses princes, ses femmes et ses concubines s'en servirent pour boire.
- Ils burent du vin, et ils louèrent les dieux d'or et d'argent, d'airain, de fer, de bois et de pierre.
- A ce moment apparurent des doigts de main humaine qui écrivaient, en face du candélabre, sur la chaux de la muraille du palais royal ; et le roi vit le bout de la main qui écrivait.
- Alors le roi changea de couleur, et ses pensées le troublèrent ; les jointures de ses reins se relâchèrent et ses genoux se heurtèrent l'un contre l'autre.
- Le roi cria avec force qu'on fit venir les magiciens, les Chaldéens et les astrologues ; et le roi prit la parole et dit aux sages de Babylone : " Quiconque lira cette écriture et m'en fera connaître la signification, sera revêtu de pourpre et portera au cou une chaîne d'or, et il commandera en troisième dans le royaume. "
- Alors tous les sages du roi entrèrent, mais ils ne purent lire ce qui était écrit, ni en faire savoir la signification au roi.
- Alors le roi Baltasar fut très effrayé ; il changea de couleur, et ses princes furent consternés.
- La reine, apprenant les paroles du roi et de ses princes, entra dans la salle du festin ; la reine prit la parole et dit : " O roi, vis éternellement ! Que tes pensées ne te troublent pas, et que tes couleurs ne changent point !
- Il y a un homme de ton royaume en qui réside l'esprit des dieux saints ; dans les jours de ton père, on trouva en lui une lumière, une intelligence et une sagesse pareilles à la sagesse des dieux. Aussi le roi Nabuchodonosor ton père, — le roi, ton père, — l'établit chef des lettrés, des magiciens, des Chaldéens, des astrologues,
- parce qu'un esprit supérieur, de la science et de l'intelligence pour interpréter les songes, pour faire connaître les énigmes et résoudre les questions difficiles furent trouvés en lui, en Daniel, à qui le roi avait donné le nom de Baltassar. Qu'on appelle donc Daniel et il te fera connaître la signification ! "
- Alors Daniel fut introduit devant le roi. Le roi prit la parole et dit à Daniel : " Es-tu ce Daniel, l'un des captifs de Juda, que le roi, mon père, a amenés de Judée ?
- J'ai entendu dire à ton sujet que l'esprit des dieux est en toi, qu'une lumière, une intelligence et une sagesse extraordinaires se trouvent en toi.
- On vient d'introduire devant moi les sages et les magiciens pour lire cette écriture et m'en faire savoir la signification ; mais ils n'ont pu me faire connaître la signification de ces mots.
- Et moi, j'ai entendu dire de toi que tu peux donner les significations et résoudre les questions difficiles. Si donc tu peux lire ce qui est écrit et m'en faire savoir la signification, tu seras revêtu de pourpre, tu porteras au cou une chaîne d'or, et tu commanderas en troisième dans le royaume. "
- Alors Daniel prit la parole et dit devant le roi : " Que tes dons soient à toi, et donne à un autre tes présents ! Toutefois je lirai au roi ce qui est écrit et je lui en ferai savoir la signification.
- O roi, le Dieu Très-Haut avait donné à Nabuchodonosor, ton père, la royauté et la grandeur, la gloire et la majesté ;
- et à cause de la grandeur qu'il lui avait donnée, tous les peuples, nations et langues étaient dans la crainte et tremblaient devant lui ; il faisait mourir qui il voulait, et il donnait la vie à qui il voulait ; il élevait qui il voulait, et il abaissait qui il voulait.
- Mais son cœur s'étant élevé et son esprit s'étant endurci jusqu'à l'arrogance, on le fit descendre du trône de sa royauté et la grandeur lui fut ôtée.
- Il fut chassé du milieu des enfants des hommes, son cœur devint semblable à celui des bêtes et sa demeure fut avec les ânes sauvages ; on le nourrit d'herbe comme les bœufs, et son corps fut trempé de la rosée du ciel, jusqu'à ce qu'il reconnût que le Dieu Très-haut domine sur la royauté des hommes, et qu'il y élève qui il lui plaît.
- Et toi, son fils, Baltasar, tu n'as pas humilié ton cœur, quoique tu susses toutes ces choses.
- Mais tu t'es élevé contre le Seigneur du ciel ; on a apporté devant toi les vases de sa maison, et toi, tes princes, tes femmes et tes concubines, vous y avez bu du vin ; tu as loué les dieux d'argent et d'or, d'airain, de fer, de bois et de pierre, qui ne voient, ni n'entendent, ni ne connaissent rien ; et le Dieu qui a dans sa main ton souffle et de qui relèvent toutes tes voies, tu ne l'as pas glorifié.
- C'est alors qu'a été envoyé de sa part ce bout de main et qu'a été tracé ce qui est écrit là.
- Voici l'écriture qui a été tracée : MENÉ MENÉ. THEQEL. OUPHARSIN.
- Et voici la signification de ces mots : Mené (compté) : Dieu a compté ton règne et y a mis fin.
- Theqel (pesé) : tu as été pesé dans les balances et trouvé léger.
- Perès (divisé) : ton royaume sera divisé et donné aux Mèdes et aux Perses. "
- Alors, sur l'ordre de Baltasar, on revêtit Daniel de pourpre, on lui mit au cou une chaîne d'or, et on publia à son sujet qu'il commanderait en troisième dans le royaume.
- Dans la nuit même, Baltasar, roi des Chaldéens, fut tué.
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