2 Corinthiens chapitre 12
- Il faut se glorifier… Cela n’est pas bon. J’en viendrai néanmoins à des visions et à des révélations du Seigneur.
- Je connais un homme en Christ, qui fut, il y a quatorze ans, ravi jusqu’au troisième ciel (si ce fut dans son corps je ne sais, si ce fut hors de son corps je ne sais, Dieu le sait).
- Et je sais que cet homme (si ce fut dans son corps ou sans son corps je ne sais, Dieu le sait)
- fut enlevé dans le paradis, et qu’il entendit des paroles ineffables qu’il n’est pas permis à un homme d’exprimer.
- Je me glorifierai d’un tel homme, mais de moi-même je ne me glorifierai pas, sinon de mes infirmités.
- Si je voulais me glorifier, je ne serais pas un insensé, car je dirais la vérité ; mais je m’en abstiens, afin que personne n’ait à mon sujet une opinion supérieure à ce qu’il voit en moi ou à ce qu’il entend de moi.
- Et pour que je ne sois pas enflé d’orgueil, à cause de l’excellence de ces révélations, il m’a été mis une écharde dans la chair, un ange de Satan pour me souffleter et m’empêcher de m’enorgueillir.
- Trois fois j’ai prié le Seigneur de l’éloigner de moi,
- et il m’a dit : Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi.
- C’est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les outrages, dans les calamités, dans les persécutions, dans les détresses, pour Christ ; car, quand je suis faible, c’est alors que je suis fort.
- J’ai été un insensé : vous m’y avez contraint. C’est par vous que je devais être recommandé, car je n’ai été inférieur en rien aux apôtres par excellence, quoique je ne sois rien.
- Les preuves de mon apostolat ont éclaté au milieu de vous par une patience à toute épreuve, par des signes, des prodiges et des miracles.
- En quoi avez-vous été traités moins favorablement que les autres Églises, sinon en ce que je ne vous ai point été à charge ? Pardonnez-moi ce tort.
- Voici, pour la troisième fois je suis prêt à aller chez vous, et je ne vous serai point à charge ; car ce ne sont pas vos biens que je cherche, c’est vous-mêmes. Ce n’est pas, en effet, aux enfants à amasser pour leurs parents, mais aux parents pour leurs enfants.
- Pour moi, je dépenserai très volontiers, et je me dépenserai moi-même pour vos âmes, dussé-je, en vous aimant davantage, être moins aimé de vous.
- Soit ! Je ne vous ai point été à charge ; mais, en homme astucieux, je vous ai pris par ruse !
- Ai-je tiré du profit de vous par quelqu’un de ceux que je vous ai envoyés ?
- J’ai engagé Tite à aller chez vous, et avec lui j’ai envoyé le frère : est-ce que Tite a exigé quelque chose de vous ? N’avons-nous pas marché dans le même esprit, sur les mêmes traces ?
- Vous vous imaginez depuis longtemps que nous nous justifions auprès de vous. C’est devant Dieu, en Christ, que nous parlons ; et tout cela, bien-aimés, nous le disons pour votre édification.
- Car je crains de ne pas vous trouver, à mon arrivée, tels que je voudrais, et d’être moi-même trouvé par vous tel que vous ne voudriez pas. Je crains de trouver des querelles, de la jalousie, des animosités, des cabales, des médisances, des calomnies, de l’orgueil, des troubles.
- Je crains qu’à mon arrivée mon Dieu ne m’humilie de nouveau à votre sujet, et que je n’aie à pleurer sur plusieurs de ceux qui ont péché précédemment et qui ne se sont pas repentis de l’impureté, de l’impudicité et des dissolutions auxquelles ils se sont livrés.
Une nécessaire humilité
- Il faut se glorifier ? cela ne vaut rien pourtant et bien ! j'en viendrai aux visions et révélations du Seigneur.
- Je connais un homme dans le Christ qui, voici quatorze ans - était-ce en son corps ? je ne sais ; était-ce hors de son corps ? je ne sais ; Dieu le sait - ... cet homme-là fut ravi jusqu'au troisième ciel.
- Et cet homme-là - était-ce en son corps ? était-ce sans son corps ? je ne sais, Dieu le sait -, je sais
- qu'il fut ravi jusqu'au paradis et qu'il entendit des paroles ineffables, qu'il n'est pas permis à un homme de redire.
- Pour cet homme-là je me glorifierai ; mais pour moi, je ne me glorifierai que de mes faiblesses.
- Oh ! si je voulais me glorifier, je ne serais pas insensé ; je dirais la vérité. Mais je m'abstiens, de peur qu'on ne se fasse de moi une idée supérieure à ce qu'on voit en moi ou à ce qu'on m'entend dire.
- Et pour que l'excellence même de ces révélations ne m'enorgueillisse pas, il m'a été mis une écharde en la chair, un ange de Satan chargé de me souffleter - pour que je ne m'enorgueillisse pas !
- A ce sujet, par trois fois, j'ai prié le Seigneur pour qu'il s'éloigne de moi.
- Mais il m'a déclaré : " Ma grâce te suffit : car la puissance se déploie dans la faiblesse. " C'est donc de grand cur que je me glorifierai surtout de mes faiblesses, afin que repose sur moi la puissance du Christ.
- C'est pourquoi je me complais dans les faiblesses, dans les outrages, dans les détresses, dans les persécutions et les angoisses endurées pour le Christ ; car, lorsque je suis faible, c'est alors que je suis fort.
- Me voilà devenu insensé ! C'est vous qui m'y avez contraint. C'était à vous de me recommander. Car je n'ai été en rien inférieur à ces " archiapôtres ", bien que je ne sois rien.
- Les traits distinctifs de l'apôtre ont été réalisés chez vous ; parfaite constance, signes, prodiges et miracles.
- Qu'avez-vous eu de moins que les autres Églises, sinon que personnellement je ne vous ai pas été à charge ? Pardonnez-moi cette injustice.
- Voici que, pour la troisième fois, je suis prêt à me rendre chez vous, et je ne vous serai pas à charge ; car ce que je recherche, ce ne sont pas vos biens, mais vous. Ce ne sont pas en effet les enfants qui doivent thésauriser pour les parents, mais les parents pour les enfants.
- Pour moi, je dépenserai très volontiers et je me dépenserai moi-même tout entier pour vos âmes. Faut-il que, vous aimant davantage, je sois moins aimé ?
- Soit, dira-t-on ; personnellement je ne vous ai pas grevés. Mais, en fourbe que je suis, je vous ai pris par la ruse.
- Vous aurais-je donc exploités par l'un quelconque de ceux que je vous ai envoyés ?
- J'ai insisté auprès de Tite, et j'ai envoyé avec lui le frère. Tite vous aurait-il exploités ? N'avons-nous pas marché dans le même esprit ? suivi les mêmes traces ?
- Depuis longtemps, vous vous imaginez que nous nous défendons devant vous. C'est devant Dieu, dans le Christ, que nous parlons. Et tout cela, bien-aimés, pour votre édification.
- Je crains, en effet, qu'à mon arrivée je ne vous trouve pas tels que je voudrais, et que vous me trouviez tel que vous ne voudriez pas ; qu'il n'y ait discorde, jalousie, animosités, disputes, calomnies, commérages, insolences, désordres.
- Je crains qu'à ma prochaine visite mon Dieu ne m'humilie à votre sujet, et que je n'aie à mener le deuil sur plusieurs de ceux qui ont péché précédemment et ne se sont pas repentis pour leurs actes d'impureté, de fornication et de débauche.
- Faut-il se vanter ? Cela n’est pas convenable. J’en viendrai cependant à des visions et à des révélations du Seigneur.
- Je connais un homme, un chrétien, qui, il y a quatorze ans, a été enlevé jusqu’au troisième ciel - était-ce dans son corps, je ne sais, ou sans son corps, je ne sais, mais Dieu le sait.
- Je sais seulement que cet homme - dans son corps ou hors de son corps, je ne sais, Dieu le sait -
- a été enlevé au paradis et qu’il a entendu des paroles qu’on ne peut pas répéter parce qu’il n’est pas permis à un homme de les dire.
- Au sujet d’un tel homme, je me vanterai, mais au sujet de moi-même, je ne me vanterai que de mes faiblesses.
- Et pourtant, si je voulais me vanter, je ne serais pas un insensé, car je ne dirais que la vérité. Mais je m’en abstiens. Car je désire éviter que l’on se fasse de moi une idée supérieure à ce qu’on peut déduire de mes actes et de mes paroles.
- D’ailleurs, parce que ces révélations étaient extraordinaires, pour me garder de l’orgueil, Dieu m’a imposé une épreuve qui, telle une écharde, tourmente mon corps. Elle me vient de Satan qui a été chargé de me frapper pour que je ne sois pas rempli d’orgueil.
- Au sujet de cette épreuve, j’ai prié par trois fois le Seigneur de l’éloigner de moi,
- mais il m’a répondu : « Ma grâce te suffit, c’est dans la faiblesse que ma puissance se manifeste pleinement. » C’est pourquoi je me vanterai plutôt de mes faiblesses, afin que la puissance du Christ repose sur moi.
- Je trouve ainsi ma joie dans la faiblesse, les insultes, la détresse, les persécutions et les angoisses que j’endure pour le Christ. Car c’est lorsque je suis faible que je suis réellement fort.
- Voilà que je parle en insensé, mais vous m’y avez forcé. C’est vous qui auriez dû me recommander, car bien que je ne sois rien, je ne suis en rien inférieur à ces « super-apôtres ».
- Les marques qui caractérisent un apôtre ont été produites parmi vous : une persévérance sans faille, des miracles, des prodiges, des actes extraordinaires.
- En quoi avez-vous été défavorisés par rapport aux autres Églises ? Tout au plus par le fait que je ne vous ai pas été à charge. Pardonnez-moi cette injustice !
- Me voici prêt à me rendre chez vous pour la troisième fois. Et à nouveau, je ne vous serai pas à charge, car ce ne sont pas vos biens que je recherche, c’est vous-mêmes. En effet, ce n’est pas aux enfants d’épargner pour leurs parents : ce sont les parents qui doivent le faire pour leurs enfants.
- Pour moi, c’est très volontiers que je ferai des dépenses, et que je me dépenserai moi-même tout entier pour vous. Si je vous aime davantage, devrais-je être moins aimé de vous ?
- Soit, diront certains, je ne vous ai pas été à charge, mais en malin que je suis, je vous ai pris par ruse.
- Vous ai-je exploité par l’intermédiaire de l’un ou l’autre de mes envoyés ?
- J’ai demandé à Tite d’aller chez vous et j’ai envoyé avec lui le frère dont j’ai parlé. Tite vous a-t-il exploités ? N’avons-nous pas marché tous deux dans le même esprit ? N’avons-nous pas suivi les mêmes traces ?
- Vous croyez depuis longtemps que nous cherchons à nous justifier à vos yeux. Non, c’est devant Dieu que nous parlons, en accord avec le Christ ; et tout cela, mes chers amis, ne vise qu’à une seule chose : votre croissance dans la foi.
- Car, je l’avoue, j’ai peur qu’à mon arrivée, je ne vous trouve pas tels que je voudrais, et que vous, de votre côté, vous me trouviez tout autre que vous le souhaitez. Je crains de découvrir de la discorde, des jalousies, de la colère, des rivalités, des médisances, des commérages, de l’orgueil et des désordres.
- Oui, j’ai peur qu’à mon arrivée, Dieu me réserve encore des expériences humiliantes parmi vous, je crains d’avoir à pleurer sur plusieurs qui ont péché auparavant et ne se sont pas détournés de leurs pratiques dégradantes, de la débauche et de l’inconduite dans lesquelles ils ont vécu.
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Καυχᾶσθαι δὴ οὐ συμφέρει μοι· ἐλεύσομαι γὰρ εἰς ὀπτασίας καὶ ἀποκαλύψεις κυρίου
Certes il ne m'est pas convenable de me glorifier : car je viendrai jusqu'aux visions et aux révélations du Seigneur.
οἶδα ἄνθρωπον ἐν Χριστῷ πρὸ ἐτῶν δεκατεσσάρων εἴτε ἐν σώματι οὐκ οἶδα εἴτε ἐκτὸς τοῦ σώματος οὐκ οἶδα ὁ θεὸς οἶδεν ἁρπαγέντα τὸν τοιοῦτον ἕως τρίτου οὐρανοῦ
Je connais un homme en Christ il y a quatorze ans passés, (si ce fut en corps je ne sais; si ce fut hors du corps, je ne sais; Dieu le sait), qui a été ravi jusques au troisième Ciel.
καὶ οἶδα τὸν τοιοῦτον ἄνθρωπον εἴτε ἐν σώματι εἴτε ἐκτὸς τοῦ σώματος οὐκ οἶδα ὁ θεὸς οἶδεν
Et je sais qu'un tel homme (si ce fut en corps, ou si ce fut hors du corps, je ne sais; Dieu le sait),
ὅτι ἡρπάγη εἰς τὸν παράδεισον καὶ ἤκουσεν ἄρρητα ῥήματα ἃ οὐκ ἐξὸν ἀνθρώπῳ λαλῆσαι
A été ravi en paradis, et a ouï des secrets qu'il n'est pas permis à l'homme de révéler.
ὑπὲρ τοῦ τοιούτου καυχήσομαι ὑπὲρ δὲ ἐμαυτοῦ οὐ καυχήσομαι εἰ μὴ ἐν ταῖς ἀσθενείαις μου
Je ne me glorifierai point d'un tel homme, mais je ne me glorifierai point de moi-même, sinon dans mes infirmités.
ἐὰν γὰρ θελήσω καυχήσασθαι οὐκ ἔσομαι ἄφρων ἀλήθειαν γὰρ ἐρῶ· φείδομαι δέ μή τις εἰς ἐμὲ λογίσηται ὑπὲρ ὃ βλέπει με ἢ ἀκούει τι ἐξ ἐμοῦ
Or quand je voudrais me glorifier, je ne serais point imprudent, car je dirais la vérité; mais je m'en abstiens, afin que personne ne m'estime au-dessus de ce qu'il me voit être, ou de ce qu'il entend dire de moi.
καὶ τῇ ὑπερβολῇ τῶν ἀποκαλύψεων ἵνα μὴ ὑπεραίρωμαι ἐδόθη μοι σκόλοψ τῇ σαρκί ἄγγελος Σατᾶν, ἵνα με κολαφίζῃ ἵνα μὴ ὑπεραίρωμαι
Mais de peur que je ne m'élevasse à cause de l'excellence des révélations, il m'a été mis une écharde en la chair, un ange de satan pour me souffleter, [ça été, dis-je], afin que je ne m'élevasse point.
ὑπὲρ τούτου τρὶς τὸν κύριον παρεκάλεσα ἵνα ἀποστῇ ἀπ' ἐμοῦ
C'est pourquoi j'ai prié trois fois le Seigneur, de faire que [cet ange de satan] se retirât de moi.
καὶ εἴρηκέν μοι· Ἀρκεῖ σοι ἡ χάρις μου ἡ γὰρ δύναμις μου ἐν ἀσθενείᾳ τελειοῦται ἥδιστα οὖν μᾶλλον καυχήσομαι ἐν ταῖς ἀσθενείαις μου· ἵνα ἐπισκηνώσῃ ἐπ' ἐμὲ ἡ δύναμις τοῦ Χριστοῦ
Mais [le Seigneur] m'a dit : ma grâce te suffit : car ma vertu manifeste sa force dans l'infirmité. Je me glorifierai donc très volontiers plutôt dans mes infirmités; afin que la vertu de Christ habite en moi.
διὸ εὐδοκῶ ἐν ἀσθενείαις ἐν ὕβρεσιν ἐν ἀνάγκαις ἐν διωγμοῖς ἐν στενοχωρίαις ὑπὲρ Χριστοῦ· ὅταν γὰρ ἀσθενῶ τότε δυνατός εἰμι
Et à cause de cela je prends plaisir dans les infirmités, dans les injures, dans les nécessités, dans les persécutions, et dans les angoisses pour Christ : car quand je suis faible, c'est alors que je suis fort.
Γέγονα ἄφρων καυχώμενος· ὑμεῖς με ἠναγκάσατε ἐγὼ γὰρ ὤφειλον ὑφ' ὑμῶν συνίστασθαι· οὐδὲν γὰρ ὑστέρησα τῶν ὑπερ λίαν ἀποστόλων εἰ καὶ οὐδέν εἰμι
J'ai été imprudent en me glorifiant; [mais] vous m'y avez contraint, car je devais être recommandé par vous, vu que je n'ai été moindre en aucune chose que les plus excellents Apôtres, quoique je ne sois rien.
τὰ μὲν σημεῖα τοῦ ἀποστόλου κατειργάσθη ἐν ὑμῖν ἐν πάσῃ ὑπομονῇ ἐν σημείοις καὶ τέρασιν καὶ δυνάμεσιν
Certainement les marques de mon Apostolat ont été efficaces parmi vous avec toute patience, par des signes, des prodiges et des miracles.
τί γάρ ἐστιν ὃ ἡττήθητε ὑπὲρ τὰς λοιπὰς ἐκκλησίας εἰ μὴ ὅτι αὐτὸς ἐγὼ οὐ κατενάρκησα ὑμῶν χαρίσασθέ μοι τὴν ἀδικίαν ταύτην
Car en quoi avez-vous été inférieurs aux autres Églises, sinon en ce que je ne suis point devenu lâche au travail à votre préjudice? Pardonnez-moi ce tort.
Ἰδού, τρίτον ἑτοίμως ἔχω ἐλθεῖν πρὸς ὑμᾶς καὶ οὐ καταναρκήσω· ὑμῶν οὐ γὰρ ζητῶ τὰ ὑμῶν· ἀλλ' ὑμᾶς οὐ γὰρ ὀφείλει τὰ τέκνα τοῖς γονεῦσιν θησαυρίζειν ἀλλ' οἱ γονεῖς τοῖς τέκνοις
Voici pour la troisième fois que je suis prêt d'aller vers vous; et je ne m'épargnerai pas à travailler, pour ne vous être point à charge; car je ne demande pas votre bien, mais c'est vous-mêmes [que je demande]; aussi ce ne sont pas les enfants qui doivent faire amas pour leurs pères, mais les pères pour leurs enfants.
ἐγὼ δὲ ἥδιστα δαπανήσω καὶ ἐκδαπανηθήσομαι ὑπὲρ τῶν ψυχῶν ὑμῶν εἰ καὶ περισσοτέρως ὑμᾶς ἀγαπῶν ἧττον ἀγαπῶμαι
Et quant à moi, je dépenserai très volontiers, et je serai même dépensé pour vos âmes; bien que vous aimant beaucoup plus, je sois moins aimé.
ἔστω δέ ἐγὼ οὐ κατεβάρησα ὑμᾶς· ἀλλ' ὑπάρχων πανοῦργος δόλῳ ὑμᾶς ἔλαβον
Mais soit, [dira-t-on], que je ne vous aie point été à charge, mais qu'étant rusé, je vous aie pris par finesse.
μή τινα ὧν ἀπέσταλκα πρὸς ὑμᾶς δι' αὐτοῦ ἐπλεονέκτησα ὑμᾶς
Ai-je donc fait mon profit de vous par aucun de ceux que je vous ai envoyés?
παρεκάλεσα Τίτον καὶ συναπέστειλα τὸν ἀδελφόν· μή τι ἐπλεονέκτησεν ὑμᾶς Τίτος οὐ τῷ αὐτῷ πνεύματι περιεπατήσαμεν οὐ τοῖς αὐτοῖς ἴχνεσιν
J'ai prié Tite, et j'ai envoyé un [de nos] frères avec lui; [mais] Tite a-t-il fait son profit de vous? Et n'avons-nous pas [lui et moi] marché d'un même esprit? N'[avons-nous pas marché] sur les mêmes traces?
Πάλιν δοκεῖτε ὅτι ὑμῖν ἀπολογούμεθα κατένωπιον τοῦ θεοῦ ἐν Χριστῷ λαλοῦμεν· τὰ δὲ πάντα ἀγαπητοί ὑπὲρ τῆς ὑμῶν οἰκοδομῆς
Avez-vous encore la pensée que nous voulions nous justifier envers vous? Nous parlons devant Dieu en Christ, et le tout, ô très chers! est pour votre édification.
φοβοῦμαι γὰρ μήπως ἐλθὼν οὐχ οἵους θέλω εὕρω ὑμᾶς κἀγὼ εὑρεθῶ ὑμῖν οἷον οὐ θέλετε· μήπως ἔρεις ζῆλοι, θυμοί ἐριθείαι καταλαλιαί ψιθυρισμοί φυσιώσεις ἀκαταστασίαι·
Car je crains qu'il n'arrive que quand je viendrai, je ne vous trouve point tels que je voudrais, et que je sois trouvé de vous tel que vous ne voudriez pas, et qu'il n'y ait en quelque sorte [parmi vous] des querelles, des envies, des colères, des débats, des médisances, des murmures, des enflures d'orgueil, des désordres et des séditions.
μὴ πάλιν ἐλθόντα με ταπεινώσῃ ὁ θεός μου πρὸς ὑμᾶς καὶ πενθήσω πολλοὺς τῶν προημαρτηκότων καὶ μὴ μετανοησάντων ἐπὶ τῇ ἀκαθαρσίᾳ καὶ πορνείᾳ καὶ ἀσελγείᾳ ᾗ ἔπραξαν
Et qu'étant revenu [chez vous], mon Dieu ne m'humilie sur votre sujet, en sorte que je sois affligé à l'occasion de plusieurs de ceux qui ont péché auparavant, et qui ne se sont point repentis de l'impureté, de la fornication, et de l'impudicité dont ils se sont rendus coupables.
La Bible David Martin 1744.
- Faut-il se glorifier ? Cela n'est pas utile ; j'en viendrai néanmoins à des visions et à des révélations du Seigneur.
- Je connais un homme dans le Christ qui, il y a quatorze ans, fut ravi jusqu'au troisième ciel (si ce fut dans son corps, je ne sais ; si ce fut hors de son corps, je ne sais : Dieu le sait).
- Et je sais que cet homme (si ce fut dans son corps ou sans son corps, je ne sais, Dieu le sait)
- fut enlevé dans le paradis, et qu'il a entendu des paroles ineffables qu'il n'est pas permis à un homme de révéler.
- C'est pour cet homme-là que je me glorifierai ; mais pour ce qui est de ma personne, je ne me ferai gloire que de mes faiblesses.
- Certes, si je voulais me glorifier, je ne serais pas un insensé, car je dirais la vérité ; mais je m'en abstiens afin que personne ne se fasse de moi une idée supérieure à ce qu'il voit en moi ou à ce qu'il entend de moi.
- Et de crainte que l'excellence de ces révélations ne vînt à m'enfler d'orgueil, il m'a été mis une écharde dans ma chair, un ange de Satan pour me souffleter, [afin que je m'enorgueillisse point].
- A son sujet, trois fois j'ai prié le Seigneur de l'écarter de moi,
- et il m'a dit : " Ma grâce te suffit, car c'est dans la faiblesse que ma puissance se montre tout entière. " Je préfère donc bien volontiers me glorifier de mes faiblesses, afin que la puissance du Christ habite en moi.
- C'est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les opprobres, dans les nécessités, dans les persécutions, dans les détresses, pour le Christ ; car lorsque je suis faible, c'est alors que je suis fort.
- Je viens de faire l'insensé : vous m'y avez contraint. C'était à vous de me recommander, car je n'ai été inférieur en rien à ceux qui sont les Apôtres, quoique je ne sois rien.
- Les preuves de mon apostolat ont paru au milieu de vous par une patience à toute épreuve, par des signes, des prodiges et des miracles.
- Qu'avez-vous à envier aux autres Eglises, si ce n'est que je ne vous ai pas été à charge ? Pardonnez-moi ce tort.
- Voici que pour la troisième fois je suis prêt à aller chez vous, et je ne vous serai point à charge ; car ce ne sont pas vos biens que je cherche, c'est vous-mêmes. Ce n'est pas, en effet, aux enfants à amasser pour leurs parents, mais aux parents pour leurs enfants.
- Pour moi, bien volontiers je dépenserai et je me dépenserai moi-même tout entier pour vos âmes, dussé-je, en vous aimant davantage, être moins aimé de vous.
- Soit ! je ne vous ai point été à charge ; mais, en homme astucieux, j'ai usé d'artifice pour vous surprendre. —
- Ai-je donc, par quelqu'un de ceux que je vous ai envoyés, tiré de vous du profit ?
- J'ai engagé Tite à aller chez vous, et avec lui j'ai envoyé le frère que vous savez : est-ce que Tite à rien tiré de vous ? N'avons-nous pas marché dans le même esprit, suivi les mêmes traces ?
- Vous croyez toujours que nous nous justifions auprès de vous. C'est devant Dieu, dans le Christ, que nous parlons, et tout cela, bien-aimés, nous le disons pour votre édification.
- Ma crainte, c'est qu'à mon arrivée je ne vous trouve pas tels que je voudrais, et que par suite vous ne me trouviez tel que vous ne voudriez pas. Je crains de trouver parmi vous des querelles, des rivalités, des animosités, des contestations, des médisances, des faux rapports, de l'enflure, des troubles.
- Je crains que, lorsque je serai de retour chez vous, mon Dieu ne m'humilie de nouveau à votre sujet, et que je n'aie à pleurer sur plusieurs pécheurs qui n'auront pas fait pénitence de l'impureté, des fornications et des dissolutions auxquelles ils se sont livrés.
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