1 Rois chapitre 20
- Ben Hadad, roi de Syrie, rassembla toute son armée ; il avait avec lui trente-deux rois, des chevaux et des chars. Il monta, mit le siège devant Samarie et l’attaqua.
- Il envoya dans la ville des messagers à Achab, roi d’Israël,
- et lui fit dire : Ainsi parle Ben Hadad : Ton argent et ton or sont à moi, tes femmes et tes plus beaux enfants sont à moi.
- Le roi d’Israël répondit : Roi, mon seigneur, comme tu le dis, je suis à toi avec tout ce que j’ai.
- Les messagers retournèrent, et dirent : Ainsi parle Ben Hadad : Je t’ai fait dire : Tu me livreras ton argent et ton or, tes femmes et tes enfants.
- J’enverrai donc demain, à cette heure, mes serviteurs chez toi ; ils fouilleront ta maison et les maisons de tes serviteurs, ils mettront la main sur tout ce que tu as de précieux, et ils l’emporteront.
- Le roi d’Israël appela tous les anciens du pays, et il dit : Sentez bien et comprenez que cet homme nous veut du mal ; car il m’a envoyé demander mes femmes et mes enfants, mon argent et mon or, et je ne lui avais pas refusé !
- Tous les anciens et tout le peuple dirent à Achab : Ne l’écoute pas et ne consens pas.
- Et il dit aux messagers de Ben Hadad : Dites à mon seigneur le roi : Je ferai tout ce que tu as envoyé demander à ton serviteur la première fois ; mais pour cette chose, je ne puis pas la faire. Les messagers s’en allèrent, et lui portèrent la réponse.
- Ben Hadad envoya dire à Achab : Que les dieux me traitent dans toute leur rigueur, si la poussière de Samarie suffit pour remplir le creux de la main de tout le peuple qui me suit !
- Et le roi d’Israël répondit : Que celui qui revêt une armure ne se glorifie pas comme celui qui la dépose !
- Lorsque Ben Hadad reçut cette réponse, il était à boire avec les rois sous les tentes, et il dit à ses serviteurs : Faites vos préparatifs ! Et ils firent leurs préparatifs contre la ville.
- Mais voici, un prophète s’approcha d’Achab, roi d’Israël, et il dit : Ainsi parle l’Éternel : Vois-tu toute cette grande multitude ? Je vais la livrer aujourd’hui entre tes mains, et tu sauras que je suis l’Éternel.
- Achab dit : Par qui ? Et il répondit : Ainsi parle l’Éternel : Par les serviteurs des chefs des provinces. Achab dit : Qui engagera le combat ? Et il répondit : Toi.
- Alors Achab passa en revue les serviteurs des chefs des provinces, et il s’en trouva deux cent trente-deux ; et après eux, il passa en revue tout le peuple, tous les enfants d’Israël, et ils étaient sept mille.
- Ils firent une sortie à midi. Ben Hadad buvait et s’enivrait sous les tentes avec les trente-deux rois, ses auxiliaires.
- Les serviteurs des chefs des provinces sortirent les premiers. Ben Hadad s’informa, et on lui fit ce rapport : Des hommes sont sortis de Samarie.
- Il dit : S’ils sortent pour la paix, saisissez-les vivants ; et s’ils sortent pour le combat, saisissez-les vivants.
- Lorsque les serviteurs des chefs des provinces et l’armée qui les suivait furent sortis de la ville,
- chacun frappa son homme, et les Syriens prirent la fuite. Israël les poursuivit. Ben Hadad, roi de Syrie, se sauva sur un cheval, avec des cavaliers.
- Le roi d’Israël sortit, frappa les chevaux et les chars, et fit éprouver aux Syriens une grande défaite.
- Alors le prophète s’approcha du roi d’Israël, et lui dit : Va, fortifie toi, examine et vois ce que tu as à faire ; car, au retour de l’année, le roi de Syrie montera contre toi.
- Les serviteurs du roi de Syrie lui dirent : Leur dieu est un dieu de montagnes ; c’est pourquoi ils ont été plus forts que nous. Mais combattons-les dans la plaine, et l’on verra si nous ne serons pas plus forts qu’eux.
- Fais encore ceci : ôte chacun des rois de son poste, et remplace-les par des chefs ;
- et forme-toi une armée pareille à celle que tu as perdue, avec autant de chevaux et autant de chars. Puis nous les combattrons dans la plaine, et l’on verra si nous ne serons pas plus forts qu’eux. Il les écouta, et fit ainsi.
- L’année suivante, Ben Hadad passa les Syriens en revue, et monta vers Aphek pour combattre Israël.
- Les enfants d’Israël furent aussi passés en revue ; ils reçurent des vivres, et ils marchèrent à la rencontre des Syriens. Ils campèrent vis-à-vis d’eux, semblables à deux petits troupeaux de chèvres, tandis que les Syriens remplissaient le pays.
- L’homme de Dieu s’approcha, et dit au roi d’Israël : Ainsi parle l’Éternel : Parce que les Syriens ont dit : L’Éternel est un dieu des montagnes et non un dieu des vallées, je livrerai toute cette grande multitude entre tes mains, et vous saurez que je suis l’Éternel.
- Ils campèrent sept jours en face les uns des autres. Le septième jour, le combat s’engagea, et les enfants d’Israël tuèrent aux Syriens cent mille hommes de pied en un jour.
- Le reste s’enfuit à la ville d’Aphek, et la muraille tomba sur vingt-sept mille hommes qui restaient. Ben Hadad s’était réfugié dans la ville, où il allait de chambre en chambre.
- Ses serviteurs lui dirent : Voici, nous avons appris que les rois de la maison d’Israël sont des rois miséricordieux ; nous allons mettre des sacs sur nos reins et des cordes à nos têtes, et nous sortirons vers le roi d’Israël : peut-être qu’il te laissera la vie.
- Ils se mirent des sacs autour des reins et des cordes autour de la tête, et ils allèrent auprès du roi d’Israël. Ils dirent : Ton serviteur Ben Hadad dit : Laisse-moi la vie ! Achab répondit : Est-il encore vivant ? Il est mon frère.
- Ces hommes tirèrent de là un bon augure, et ils se hâtèrent de le prendre au mot et de dire : Ben Hadad est ton frère ! Et il dit : Allez, amenez-le. Ben Hadad vint vers lui, et Achab le fit monter sur son char.
- Ben Hadad lui dit : Je te rendrai les villes que mon père a prises à ton père ; et tu établiras pour toi des rues à Damas, comme mon père en avait établies à Samarie. Et moi, reprit Achab, je te laisserai aller, en faisant une alliance. Il fit alliance avec lui, et le laissa aller.
- L’un des fils des prophètes dit à son compagnon, d’après l’ordre de l’Éternel : Frappe-moi, je te prie ! Mais cet homme refusa de le frapper.
- Alors il lui dit : Parce que tu n’as pas obéi à la voix de l’Éternel, voici, quand tu m’auras quitté, le lion te frappera. Et quand il l’eut quitté, le lion le rencontra et le frappa.
- Il trouva un autre homme, et il dit : Frappe-moi, je te prie ! Cet homme le frappa et le blessa.
- Le prophète alla se placer sur le chemin du roi, et il se déguisa avec un bandeau sur les yeux.
- Lorsque le roi passa, il cria vers lui, et dit : Ton serviteur était au milieu du combat ; et voici, un homme s’approche et m’amène un homme, en disant : Garde cet homme ; s’il vient à manquer, ta vie répondra de sa vie, ou tu paieras un talent d’argent !
- Et pendant que ton serviteur agissait çà et là, l’homme a disparu. Le roi d’Israël lui dit : C’est là ton jugement ; tu l’as prononcé toi-même.
- Aussitôt le prophète ôta le bandeau de dessus ses yeux, et le roi d’Israël le reconnut pour l’un des prophètes.
- Il dit alors au roi : Ainsi parle l’Éternel : Parce que tu as laissé échapper de tes mains l’homme que j’avais dévoué par interdit, ta vie répondra de sa vie, et ton peuple de son peuple.
- Le roi d’Israël s’en alla chez lui, triste et irrité, et il arriva à Samarie.
Attaques syriennes contre Samarie
- Ben-Hadad, roi d'Aram, rassembla toute son armée - il y avait avec lui trente-deux rois, des chevaux et des chars - et il vint investir Samarie et lui donner l'assaut.
- Il envoya en ville des messagers à Achab, roi d'Israël,
- et lui fit dire : " Ainsi parle Ben-Hadad. Ton argent et ton or sont à moi, tes femmes et tes enfants restent à toi. "
- Le roi d'Israël donna cette réponse : " A tes ordres, Monseigneur le roi ! Je suis à toi avec tout ce qui m'appartient. "
- Mais les messagers revinrent et dirent : " Ainsi parle Ben-Hadad. Je t'ai mandé : "Donne-moi ton argent et ton or, tes femmes et tes enfants. "
- Sois sûr que demain à pareille heure, je t'enverrai mes serviteurs, ils fouilleront ta maison et les maisons de tes serviteurs, ils mettront la main sur tout ce qui leur plaira et ils l'emporteront. "
- Le roi d'Israël convoqua tous les anciens du pays et dit : " Reconnaissez clairement que celui-là nous veut du mal ! Il me réclame mes femmes et mes enfants, pourtant je ne lui ai pas refusé mon argent et mon or. "
- Tous les anciens et tout le peuple lui dirent : " N'obéis pas ! ne consens pas ! "
- Il donna donc cette réponse aux messagers de Ben-Hadad : " Dites à Monseigneur le roi : Tout ce que tu as demandé à ton serviteur la première fois, je le ferai ; mais cette autre exigence, je ne puis la satisfaire. " Et les messagers partirent, emportant la réponse.
- Alors Ben-Hadad lui envoya ce message : " Que les dieux me fassent tel mal et qu'ils y ajoutent encore tel autre, s'il y a assez de poignées de décombres à Samarie pour tout le peuple qui me suit ! "
- Mais le roi d'Israël fit cette réponse : " Dites : Que celui qui boucle son ceinturon ne se glorifie pas comme celui qui le défait ! "
- Lorsque Ben-Hadad apprit cela - il était à boire avec les rois sous les tentes -, il commanda à ses serviteurs : " A vos postes ! " et ils prirent leurs positions contre la ville.
- Alors un prophète vint trouver Achab, roi d'Israël, et dit : " Ainsi parle Yahvé. As-tu vu cette grande foule ? Voici que je la livre aujourd'hui en ta main et tu reconnaîtras que je suis Yahvé. "
- Achab dit : " Par qui ? " Le prophète reprit : " Ainsi parle Yahvé : Par les cadets des chefs des districts. " Achab demanda : " Qui engagera le combat ? " Le prophète répondit : " Toi. "
- Achab passa en revue les cadets des chefs des districts. Ils étaient deux cent trente-deux. Après eux, il passa en revue toute l'armée, tous les Israélites, ils étaient sept mille.
- Ils firent une sortie à midi, alors que Ben-Hadad était à s'enivrer sous les tentes, lui et ces trente-deux rois, ses alliés.
- Les cadets des chefs des districts sortirent d'abord. On envoya dire à Ben-Hadad : " Des hommes sont sortis de Samarie. "
- Il dit : " S'ils sont sortis pour la paix, prenez-les vivants, et s'ils sont sortis pour le combat, prenez-les vivants aussi ! "
- Donc ceux-ci sortirent de la ville, les cadets des chefs des districts, puis l'armée derrière eux,
- et ils frappèrent chacun son homme. Aram s'enfuit et Israël le poursuivit ; Ben-Hadad, roi d'Aram, se sauva sur un cheval d'attelage.
- Alors le roi d'Israël sortit ; il prit les chevaux et les chars et infligea à Aram une grande défaite.
- Le prophète s'approcha du roi d'Israël et lui dit : " Allons ! Prends courage et considère bien ce que tu dois faire, car au retour de l'année le roi d'Aram marchera contre toi. "
- Les serviteurs du roi d'Aram lui dirent : " Leur Dieu est un Dieu des montagnes, c'est pourquoi ils l'ont emporté sur nous. Mais combattons-les dans le plat pays et sûrement nous l'emporterons sur eux.
- Fais donc ceci : destitue ces rois et mets des préfets à leur place.
- Pour toi, recrute une armée aussi grande que celle qui t'a abandonné, avec autant de chevaux et autant de chars ; puis combattons-les dans le plat pays et sûrement nous l'emporterons sur eux. " Il écouta leur avis et fit ainsi.
- Au retour de l'année, Ben-Hadad mobilisa les Araméens et monta à Apheq pour livrer bataille à Israël.
- Les Israélites furent mobilisés et ravitaillés, et ils marchèrent à leur rencontre. Campés en face d'eux, les Israélites étaient comme deux troupeaux de chèvres, tandis que les Araméens couvraient le pays.
- L'homme de Dieu aborda le roi d'Israël et dit : " Ainsi parle Yahvé. Parce que Aram a dit que Yahvé était un Dieu des montagnes et non un Dieu des plaines, je livrerai en ta main toute cette grande foule et tu sauras que je suis Yahvé. "
- Ils campèrent sept jours les uns en face des autres. Le septième jour, le combat s'engagea et les Israélites massacrèrent les Araméens, cent mille hommes de pied en un seul jour.
- Le reste s'enfuit à Apheq, dans la ville, mais le rempart s'écroula sur les vingt-sept mille hommes qui restaient. Or Ben-Hadad avait pris la fuite et s'était réfugié en ville dans une chambre retirée.
- Ses serviteurs lui dirent : " Vois ! Nous avons entendu dire que les rois d'Israël étaient des rois miséricordieux. Nous allons mettre des sacs sur nos reins et des cordes autour de nos têtes et nous nous rendrons au roi d'Israël ; peut-être te laissera-t-il la vie sauve. "
- Ils ceignirent de sacs leurs reins et de cordes leurs têtes, allèrent auprès du roi d'Israël et dirent : " Ton serviteur Ben-Hadad parle ainsi : Puissé-je vivre ! " Il répondit : " Il est donc encore vivant ? Il est mon frère ! "
- Les hommes en augurèrent bien et ils se hâtèrent de le prendre au mot en disant : " Ben-Hadad est ton frère. " Achab reprit : " Allez le chercher. " Ben-Hadad se rendit à lui et celui-ci le fit monter sur son char.
- Ben-Hadad lui dit : " Je restituerai les villes que mon père a prises à ton père ; tu établiras pour toi des bazars à Damas, comme mon père en avait à Samarie. " - " Pour moi, dit Achab, je te laisserai libre moyennant un traité ". Achab conclut un traité avec lui et le laissa libre.
- Un des frères prophètes dit à son compagnon, par ordre de Yahvé : " Frappe-moi ! " mais l'homme refusa de le frapper.
- Alors il lui dit : " Parce que tu n'as pas obéi à la voix de Yahvé, dès que tu m'auras quitté, le lion te tuera " ; comme il s'éloignait, il rencontra le lion, qui le tua.
- Le prophète alla trouver un autre homme et dit : " Frappe-moi ! " L'homme le frappa et le blessa.
- Le prophète s'en alla et attendit le roi sur le chemin - il s'était rendu méconnaissable avec un bandeau au-dessus des yeux.
- Comme le roi passait, il lui cria : " Ton serviteur marchait au combat quand quelqu'un a quitté les rangs et m'a amené un homme en disant : "Garde cet homme ! S'il vient à manquer, ta vie sera pour sa vie ou tu paieras un talent d'argent. "
- Or, pendant que ton serviteur était occupé ici ou là, l'autre a disparu. " Le roi d'Israël lui dit : " Voilà ton jugement ! Tu l'as toi-même prononcé. "
- Aussitôt celui-ci enleva le bandeau qu'il avait au-dessus des yeux, et le roi d'Israël reconnut qu'il était un des prophètes.
- Il dit au roi : " Ainsi parle Yahvé. Parce que tu as laissé échapper l'homme qui m'était voué par anathème, ta vie répondra pour sa vie, et ton peuple pour son peuple. "
- Et le roi d'Israël s'en alla sombre et irrité, et il rentra à Samarie. Nabot refuse de céder sa vigne.
- Ben-Hadad, roi de Syrie, mobilisa toute son armée et, assisté de trente-deux rois alliés, de chevaux et de chars de guerre, il alla assiéger la ville de Samarie et se prépara à lui donner l’assaut.
- Avant cela, il envoya dans la ville des messagers à Achab, le roi d’Israël :
- Il lui fit dire : - Voici un message de la part de Ben-Hadad : « Livre-moi ton argent et ton or, ainsi que tes femmes et les plus vigoureux de tes fils. »
- Le roi d’Israël répondit : - À tes ordres, mon seigneur le roi, je me livre à toi avec tout ce qui m’appartient.
- Les messagers vinrent de nouveau et dirent : - Voici un message de la part de Ben-Hadad : « Je t’ai envoyé l’ordre de me livrer ton argent et ton or, tes femmes et tes fils.
- J’enverrai donc demain à cette heure-ci mes officiers chez toi ; ils fouilleront ta maison et celles de tes hauts fonctionnaires, ils prendront tout ce qui a de la valeur à tes yeux et l’emporteront. »
- Alors le roi d’Israël convoqua tous les responsables du pays et leur dit : - Vous pouvez constater que cet homme nous veut du mal, car il m’a fait réclamer mes femmes et mes fils, mon argent et mon or, et je ne lui avais rien refusé !
- Tous les responsables et tout le peuple dirent à Achab : - Ne l’écoute pas ! N’accepte pas !
- Alors Achab répondit aux messagers de Ben-Hadad : - Dites à mon seigneur le roi : « Je ferai tout ce que tu as fait demander à ton serviteur la première fois, mais je ne puis céder à tes nouvelles exigences. » Les messagers allèrent rapporter cette réponse à leur maître.
- Alors Ben-Hadad envoya ce message au roi Achab : - Que les dieux me punissent très sévèrement, si je laisse subsister de Samarie assez de poussière pour remplir les mains de tous les guerriers qui me suivent.
- Mais le roi d’Israël dit aux messagers : - Allez donc lui dire : « Que celui qui part au combat ne se vante pas comme celui qui en revient ! »
- Lorsque Ben-Hadad entendit cette réponse, il était en train de boire avec les rois alliés sous les tentes. Il commanda à ses officiers : - En position pour l’attaque ! Et ils disposèrent leurs troupes pour donner l’assaut à la ville.
L’intervention d’un prophète et victoire d’Israël
- À ce moment, un prophète vint trouver Achab, le roi d’Israël, et lui dit : - Voici ce que déclare l’Éternel : « As-tu vu cette immense armée ? Je vais la livrer aujourd’hui en ton pouvoir, ainsi tu sauras que je suis l’Éternel. »
- Achab demanda : - Par qui l’Éternel la livrera-t-il ? Il répondit : - Voici ce que déclare l’Éternel : « Je la livrerai par les jeunes recrues des chefs des provinces. » Achab demanda encore : - Et qui devra engager le combat ? Le prophète répondit : - C’est toi.
- Alors Achab passa en revue les jeunes recrues des chefs des provinces, et il s’en trouva 232. Puis il recensa aussi toute l’armée des Israélites, et ils étaient sept mille.
- Ils firent une sortie à midi : Ben-Hadad était en train de s’enivrer sous les tentes avec les trente-deux rois venus à son aide.
- Les jeunes recrues des chefs des provinces sortirent les premiers. Ben-Hadad envoya des hommes voir ce qui se passait. On lui fit ce rapport : - Des hommes sont sortis de Samarie.
- - Que ce soit pour demander la paix ou au contraire pour nous attaquer qu’ils sont sortis, amenez-les-moi vivants !
- Les recrues et l’armée qui les suivait sortirent de la ville.
- Chacun s’acharna contre un adversaire et l’abattit, si bien que les Syriens prirent la fuite. Les Israélites se lancèrent à leur poursuite. Ben-Hadad, le roi de Syrie, se sauva sur un cheval avec d’autres cavaliers.
- Le roi d’Israël lança le gros de ses troupes et extermina les chevaux et les chars ennemis. Il fit subir une grande défaite aux Syriens.
La nouvelle victoire d’Israël
- Alors le prophète vint trouver le roi d’Israël et lui dit : - Va de l’avant avec courage, fortifie tes positions, examine et réfléchis à ce que tu dois faire, car l’année prochaine à la même époque, le roi de Syrie reviendra t’attaquer.
- Les ministres du roi de Syrie lui dirent : - Leur Dieu est un Dieu des montagnes, c’est pourquoi ils nous ont vaincus. Attaquons-les en plaine et, sûrement, nous l’emporterons sur eux.
- Voici donc ce que tu devrais faire. Destitue tous ces rois de leurs postes et remplace-les par des gouverneurs.
- Ensuite, recrute une armée aussi nombreuse que celle que tu as perdue, avec autant de chevaux et de chars. Puis nous les combattrons dans la plaine et, certainement, nous les vaincrons. Ben-Hadad suivit leur conseil et fit tout ce qu’ils lui avaient proposé.
- L’année suivante, à la même époque, il passa les Syriens en revue et s’avança jusqu’à la ville d’Apheq pour attaquer Israël.
- De leur côté, les Israélites furent aussi passés en revue et, pourvus de ravitaillement, ils se préparèrent à les affronter. Ils établirent leur camp en face d’eux, mais leurs troupes ressemblaient à deux petits troupeaux de chèvres, alors que les Syriens couvraient toute la plaine.
- Alors l’homme de Dieu vint trouver le roi d’Israël et lui dit : - Voici ce que déclare l’Éternel : « Les Syriens prétendent que je suis un Dieu des montagnes et non pas un Dieu des plaines. À cause de cela, je livrerai toute cette immense multitude en ton pouvoir. Ainsi vous saurez que je suis l’Éternel. »
- Pendant sept jours, les deux armées campèrent l’une en face de l’autre. Le septième jour, la bataille s’engagea, et les Israélites tuèrent cent mille fantassins syriens en un seul jour.
- Les survivants s’enfuirent à la ville d’Apheq où le rempart s’écroula sur vingt-sept mille rescapés. Ben-Hadad s’était enfui et réfugié dans la ville et il s’y cachait en passant de chambre en chambre.
Achab fait alliance avec le roi de Syrie
- Les ministres lui dirent : - Écoute, nous avons entendu dire que les rois d’Israël sont des rois pleins de bienveillance. Permets-nous de nous revêtir des habits de toile de sac et d’entourer nos têtes de cordes. Nous nous rendrons au roi d’Israël, et peut-être te laissera-t-il la vie sauve.
- Ils revêtirent donc des habits de toile de sac et mirent des cordes autour de leurs têtes, puis ils se rendirent chez le roi d’Israël et lui dirent : - Ton serviteur Ben-Hadad te fait dire : « Laisse-moi la vie sauve ! » Achab leur demanda : - Il est donc encore vivant ? Eh bien, il sera mon allié.
- Ces hommes prirent cette parole comme un signe favorable et s’empressèrent de prendre Achab au mot. - Oui, lui dirent-ils, Ben-Hadad sera ton allié ! Achab ordonna : - Allez le chercher ! Ben-Hadad sortit de sa cachette et vint se présenter à lui. Achab le fit monter sur son char.
- Ben-Hadad lui dit : - Je te restituerai les villes que mon père a prises à ton père, et tu pourras établir des comptoirs à Damas, comme mon père en avait installés à Samarie. - Et moi, reprit Achab, je te rendrai la liberté et je conclurai une alliance avec toi. Il conclut donc une alliance avec lui et le laissa repartir libre.
Un prophète reproche cette alliance à Achab
- Sur ordre de l’Éternel, l’un des disciples des prophètes demanda à son compagnon de le frapper. Mais cet homme refusa de le frapper.
- - Eh bien, lui dit le premier, puisque tu n’as pas obéi à l’ordre de l’Éternel, un lion t’attaquera et te frappera lorsque tu m’auras quitté. En effet, quand il l’eut quitté, un lion se jeta sur lui et le frappa.
- Le premier alla trouver un autre homme et lui adressa la même demande. Cet homme le frappa et le blessa.
- Alors le prophète, après s’être rendu méconnaissable en se mettant un bandeau sur les yeux, alla se poster sur le chemin que le roi devait prendre.
- Lorsque le roi passa, il lui cria : - Ton serviteur a pris part au combat. Pendant la bataille, un homme a quitté les rangs et m’a amené un prisonnier en disant : « Surveille-moi cet homme, si tu le laisses s’échapper, tu prendras sa place, ou bien tu devras me verser trois mille pièces d’argent ! »
- Or, pendant que j’étais occupé ça et là, le prisonnier a disparu. Le roi d’Israël lui dit : - Tu as prononcé toi-même le verdict !
- Aussitôt le prophète enleva le bandeau qui lui masquait les yeux, et le roi d’Israël reconnut que c’était un des disciples des prophètes.
- Il dit alors au roi : - Voici ce que déclare l’Éternel : Tu as laissé échapper d’entre tes mains l’homme que je m’étais voué. C’est pourquoi tu prendras sa place et ton peuple périra à la place du sien.
- Le roi d’Israël rentra chez lui maussade et abattu. C’est ainsi qu’il regagna Samarie.
Les Syriens assiègent Samarie
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וּבֶן־הֲדַ֣ד מֶֽלֶךְ־אֲרָ֗ם קָבַץ֙ אֶת־כָּל־חֵילֹ֔ו וּשְׁלֹשִׁ֨ים וּשְׁנַ֥יִם מֶ֛לֶךְ אִתֹּ֖ו וְס֣וּס וָרָ֑כֶב וַיַּ֗עַל וַיָּ֙צַר֙ עַל־שֹׁ֣מְרֹ֔ון וַיִּלָּ֖חֶם בָּֽהּ׃
Alors Ben-hadad Roi de Syrie assembla toute son armée, et il y avait avec lui trente-deux Rois, des chevaux, et des chariots; puis il monta, assiégea Samarie, et il lui fit la guerre.
וַיִּשְׁלַ֧ח מַלְאָכִ֛ים אֶל־אַחְאָ֥ב מֶֽלֶךְ־יִשְׂרָאֵ֖ל הָעִֽירָה׃
Et il envoya des messagers vers Achab Roi d'Israël dans la ville;
וַיֹּ֣אמֶר לֹ֗ו כֹּ֚ה אָמַ֣ר בֶּן־הֲדַ֔ד כַּסְפְּךָ֥ וּֽזְהָבְךָ֖ לִֽי־ה֑וּא וְנָשֶׁ֧יךָ וּבָנֶ֛יךָ הַטֹּובִ֖ים לִי־הֵֽם׃
Et il lui fit dire : Ainsi a dit Ben-hadad : Ton argent et ton or est à moi, tes femmes aussi, et tes beaux enfants sont à moi.
וַיַּ֤עַן מֶֽלֶךְ־יִשְׂרָאֵל֙ וַיֹּ֔אמֶר כִּדְבָרְךָ֖ אֲדֹנִ֣י הַמֶּ֑לֶךְ לְךָ֥ אֲנִ֖י וְכָל־אֲשֶׁר־לִֽי׃
Et le Roi d'Israël répondit, et dit : mon Seigneur, je suis à toi comme tu le dis, et tout ce que j'ai.
וַיָּשֻׁ֙בוּ֙ הַמַּלְאָכִ֔ים וַיֹּ֣אמְר֔וּ כֹּֽה־אָמַ֥ר בֶּן־הֲדַ֖ד לֵאמֹ֑ר כִּֽי־שָׁלַ֤חְתִּי אֵלֶ֙יךָ֙ לֵאמֹ֔ר כַּסְפְּךָ֧ וּזְהָבְךָ֛ וְנָשֶׁ֧יךָ וּבָנֶ֖יךָ לִ֥י תִתֵּֽן׃
Ensuite les messagers retournèrent, et dirent : Ainsi a dit expressément Ben-hadad : Puisque je t'ai envoyé dire : Donne-moi ton argent et ton or, ta femme, et tes enfants;
כִּ֣י ׀ אִם־כָּעֵ֣ת מָחָ֗ר אֶשְׁלַ֤ח אֶת־עֲבָדַי֙ אֵלֶ֔יךָ וְחִפְּשׂוּ֙ אֶת־בֵּ֣יתְךָ֔ וְאֵ֖ת בָּתֵּ֣י עֲבָדֶ֑יךָ וְהָיָה֙ כָּל־מַחְמַ֣ד עֵינֶ֔יךָ יָשִׂ֥ימוּ בְיָדָ֖ם וְלָקָֽחוּ׃
Certainement demain en ce même temps j'enverrai chez toi mes serviteurs, qui fouilleront ta maison, et les maisons de tes serviteurs, et se saisiront de tout ce que tu prends plaisir à voir, et ils l'emporteront.
וַיִּקְרָ֤א מֶֽלֶךְ־יִשְׂרָאֵל֙ לְכָל־זִקְנֵ֣י הָאָ֔רֶץ וַיֹּ֙אמֶר֙ דְּעֽוּ־נָ֣א וּרְא֔וּ כִּ֥י רָעָ֖ה זֶ֣ה מְבַקֵּ֑שׁ כִּֽי־שָׁלַ֨ח אֵלַ֜י לְנָשַׁ֤י וּלְבָנַי֙ וּלְכַסְפִּ֣י וְלִזְהָבִ֔י וְלֹ֥א מָנַ֖עְתִּי מִמֶּֽנּוּ׃
Alors le Roi d'Israël appela tous les Anciens du pays, et dit : Considérez je vous prie, et voyez que celui-ci ne cherche que du mal; car il avait envoyé vers moi pour avoir mes femmes, et mes enfants, mon argent et mon or; et je ne lui avais rien refusé.
וַיֹּאמְר֥וּ אֵלָ֛יו כָּל־הַזְּקֵנִ֖ים וְכָל־הָעָ֑ם אַל־תִּשְׁמַ֖ע וְלֹ֥וא תֹאבֶֽה׃
Et tous les Anciens et tout le peuple lui dirent : Ne l'écoute point, et ne lui complais point.
וַיֹּ֜אמֶר לְמַלְאֲכֵ֣י בֶן־הֲדַ֗ד אִמְר֞וּ לַֽאדֹנִ֤י הַמֶּ֙לֶךְ֙ כֹּל֩ אֲשֶׁר־שָׁלַ֨חְתָּ אֶל־עַבְדְּךָ֤ בָרִֽאשֹׁנָה֙ אֶעֱשֶׂ֔ה וְהַדָּבָ֣ר הַזֶּ֔ה לֹ֥א אוּכַ֖ל לַעֲשֹׂ֑ות וַיֵּֽלְכוּ֙ הַמַּלְאָכִ֔ים וַיְשִׁבֻ֖הוּ דָּבָֽר׃
Il répondit donc aux messagers de Ben-hadad : Dites au Roi mon Seigneur : Je ferai tout ce que tu as envoyé dire la première fois à ton serviteur, mais je ne pourrai faire ceci; et les messagers s'en allèrent, et lui rapportèrent cette réponse.
וַיִּשְׁלַ֤ח אֵלָיו֙ בֶּן־הֲדַ֔ד וַיֹּ֕אמֶר כֹּֽה־יַעֲשׂ֥וּן לִ֛י אֱלֹהִ֖ים וְכֹ֣ה יֹוסִ֑פוּ אִם־יִשְׂפֹּק֙ עֲפַ֣ר שֹׁמְרֹ֔ון לִשְׁעָלִ֕ים לְכָל־הָעָ֖ם אֲשֶׁ֥ר בְּרַגְלָֽי׃
Et Ben-hadad renvoya vers lui, en disant : Ainsi me fassent les dieux, et ainsi ils y ajoutent, si la poudre de Samarie suffit pour remplir le creux de la main de [tous] ceux du peuple qui me suivent.
וַיַּ֤עַן מֶֽלֶךְ־יִשְׂרָאֵל֙ וַיֹּ֣אמֶר דַּבְּר֔וּ אַל־יִתְהַלֵּ֥ל חֹגֵ֖ר כִּמְפַתֵּֽחַ׃
Mais le Roi d'Israël répondit, et dit : Dites-lui : que celui qui endosse [le harnois], ne se glorifie point comme celui qui le quitte.
וַיְהִ֗י כִּשְׁמֹ֙עַ֙ אֶת־הַדָּבָ֣ר הַזֶּ֔ה וְה֥וּא שֹׁתֶ֛ה ה֥וּא וְהַמְּלָכִ֖ים בַּסֻּכֹּ֑ות וַיֹּ֤אמֶר אֶל־עֲבָדָיו֙ שִׂ֔ימוּ וַיָּשִׂ֖ימוּ עַל־הָעִֽיר׃
Et il arriva qu'aussitôt que [Ben-hadad] eut entendu cette réponse (or il buvait alors dans les tentes avec les Rois) il dit à ses serviteurs : Rangez-vous en bataille. Et ils se rangèrent en bataille contre la ville.
וְהִנֵּ֣ה ׀ נָבִ֣יא אֶחָ֗ד נִגַּשׁ֮ אֶל־אַחְאָ֣ב מֶֽלֶךְ־יִשְׂרָאֵל֒ וַיֹּ֗אמֶר כֹּ֚ה אָמַ֣ר יְהוָ֔ה הְֽרָאִ֔יתָ אֵ֛ת כָּל־הֶהָמֹ֥ון הַגָּדֹ֖ול הַזֶּ֑ה הִנְנִ֨י נֹתְנֹ֤ו בְיָֽדְךָ֙ הַיֹּ֔ום וְיָדַעְתָּ֖ כִּֽי־אֲנִ֥י יְהוָֽה׃
Alors voici un Prophète qui vint vers Achab Roi d'Israël, et qui lui dit : Ainsi a dit l'Eternel, n'as-tu pas vu cette grande multitude? Voilà, je m'en vais la livrer aujourd'hui entre tes mains, et tu sauras que je suis l'Eternel.
וַיֹּ֤אמֶר אַחְאָב֙ בְּמִ֔י וַיֹּ֙אמֶר֙ כֹּֽה־אָמַ֣ר יְהוָ֔ה בְּנַעֲרֵ֖י שָׂרֵ֣י הַמְּדִינֹ֑ות וַיֹּ֛אמֶר מִֽי־יֶאְסֹ֥ר הַמִּלְחָמָ֖ה וַיֹּ֥אמֶר אָֽתָּה׃
Et Achab dit : Par qui? et [le Prophète lui] répondit : Ainsi a dit l'Eternel : Ce sera par les valets des Gouverneurs des Provinces. Et [Achab] dit : Qui est-ce qui commencera la bataille? et il lui répondit : Toi.
וַיִּפְקֹ֗ד אֶֽת־נַעֲרֵי֙ שָׂרֵ֣י הַמְּדִינֹ֔ות וַיִּהְי֕וּ מָאתַ֖יִם שְׁנַ֣יִם וּשְׁלֹשִׁ֑ים וְאַחֲרֵיהֶ֗ם פָּקַ֧ד אֶת־כָּל־הָעָ֛ם כָּל־בְּנֵ֥י יִשְׂרָאֵ֖ל שִׁבְעַ֥ת אֲלָפִֽים׃
Alors il dénombra les valets des Gouverneurs des Provinces, qui furent deux cent trente et deux; après eux il dénombra tout le peuple de tous les enfants d'Israël, qui furent sept mille.
וַיֵּצְא֖וּ בַּֽצָּהֳרָ֑יִם וּבֶן־הֲדַד֩ שֹׁתֶ֨ה שִׁכֹּ֜ור בַּסֻּכֹּ֗ות ה֧וּא וְהַמְּלָכִ֛ים שְׁלֹשִֽׁים־וּשְׁנַ֥יִם מֶ֖לֶךְ עֹזֵ֥ר אֹתֹֽו׃
Et ils sortirent en plein midi, lorsque Ben-hadad buvait, s'enivrant dans les tentes, lui, et les trente-deux Rois qui étaient venus à son secours.
וַיֵּצְא֗וּ נַעֲרֵ֛י שָׂרֵ֥י הַמְּדִינֹ֖ות בָּרִֽאשֹׁנָ֑ה וַיִּשְׁלַ֣ח בֶּן־הֲדַ֗ד וַיַּגִּ֤ידוּ לֹו֙ לֵאמֹ֔ר אֲנָשִׁ֕ים יָצְא֖וּ מִשֹּׁמְרֹֽון׃
Les valets donc des Gouverneurs des Provinces sortirent les premiers, et Ben-hadad envoya quelques-uns qui le lui rapportèrent, en disant : Il est sorti des gens de Samarie.
וַיֹּ֛אמֶר אִם־לְשָׁלֹ֥ום יָצָ֖אוּ תִּפְשׂ֣וּם חַיִּ֑ים וְאִ֧ם לְמִלְחָמָ֛ה יָצָ֖אוּ חַיִּ֥ים תִּפְשֽׂוּם׃
Et il dit : Soit qu'ils soient sortis pour la paix, ou qu'ils soient sortis pour faire la guerre, saisissez-les tous vifs.
וְאֵ֙לֶּה֙ יָצְא֣וּ מִן־הָעִ֔יר נַעֲרֵ֖י שָׂרֵ֣י הַמְּדִינֹ֑ות וְהַחַ֖יִל אֲשֶׁ֥ר אַחֲרֵיהֶֽם׃
Les valets donc des Gouverneurs des Provinces sortirent de la ville, et l'armée qui était après eux.
וַיַּכּוּ֙ אִ֣ישׁ אִישֹׁ֔ו וַיָּנֻ֣סוּ אֲרָ֔ם וַֽיִּרְדְּפֵ֖ם יִשְׂרָאֵ֑ל וַיִּמָּלֵ֗ט בֶּן־הֲדַד֙ מֶ֣לֶךְ אֲרָ֔ם עַל־ס֖וּס וּפָרָשִֽׁים׃
Et chacun d'eux frappa son homme, de sorte que les Syriens s'enfuirent, et Israël les poursuivit; et Ben-hadad Roi de Syrie se sauva sur un cheval, et les gens de cheval aussi.
וַיֵּצֵא֙ מֶ֣לֶךְ יִשְׂרָאֵ֔ל וַיַּ֥ךְ אֶת־הַסּ֖וּס וְאֶת־הָרָ֑כֶב וְהִכָּ֥ה בַאֲרָ֖ם מַכָּ֥ה גְדֹולָֽה׃
Et le Roi d'Israël sortit, et frappa les chevaux, et les chariots, en sorte qu'il fit un grand carnage des Syriens.
וַיִּגַּ֤שׁ הַנָּבִיא֙ אֶל־מֶ֣לֶךְ יִשְׂרָאֵ֔ל וַיֹּ֤אמֶר לֹו֙ לֵ֣ךְ הִתְחַזַּ֔ק וְדַ֥ע וּרְאֵ֖ה אֵ֣ת אֲשֶֽׁר־תַּעֲשֶׂ֑ה כִּ֚י לִתְשׁוּבַ֣ת הַשָּׁנָ֔ה מֶ֥לֶךְ אֲרָ֖ם עֹלֶ֥ה עָלֶֽיךָ׃ ס
Puis le Prophète vint vers le Roi d'Israël, et lui dit : Va, renforce-toi; et sache, et regarde ce que tu auras à faire; car l'an révolu le Roi de Syrie remontera contre toi.
וְעַבְדֵ֨י מֶֽלֶךְ־אֲרָ֜ם אָמְר֣וּ אֵלָ֗יו אֱלֹהֵ֤י הָרִים֙ אֱלֹ֣הֵיהֶ֔ם עַל־כֵּ֖ן חָזְק֣וּ מִמֶּ֑נּוּ וְאוּלָ֗ם נִלָּחֵ֤ם אִתָּם֙ בַּמִּישֹׁ֔ור אִם־לֹ֥א נֶחֱזַ֖ק מֵהֶֽם׃
Or les serviteurs du Roi de Syrie lui dirent : Leurs dieux sont des dieux de montagne, c'est pourquoi ils ont été plus forts que nous, mais combattons contr'eux dans la campagne; [et] certainement, nous serons plus forts qu'eux.
וְאֶת־הַדָּבָ֥ר הַזֶּ֖ה עֲשֵׂ֑ה הָסֵ֤ר הַמְּלָכִים֙ אִ֣ישׁ מִמְּקֹמֹ֔ו וְשִׂ֥ים פַּחֹ֖ות תַּחְתֵּיהֶֽם׃
Fais donc ceci : Ote chacun de ces Rois de leur place, et mets en leur lieu des capitaines.
וְאַתָּ֣ה תִֽמְנֶה־לְךָ֣ ׀ חַ֡יִל כַּחַיִל֩ הַנֹּפֵ֨ל מֵאֹותָ֜ךְ וְס֣וּס כַּסּ֣וּס ׀ וְרֶ֣כֶב כָּרֶ֗כֶב וְנִֽלָּחֲמָ֤ה אֹותָם֙ בַּמִּישֹׁ֔ור אִם־לֹ֥א נֶחֱזַ֖ק מֵהֶ֑ם וַיִּשְׁמַ֥ע לְקֹלָ֖ם וַיַּ֥עַשׂ כֵּֽן׃ פ
Puis lève une armée pareille à celle que tu as perdue, et autant de chevaux, et de chariots, et nous combattrons contr'eux dans la campagne, [et tu verras] si nous ne sommes pas plus forts qu'eux. Il acquiesça donc à ce qu'ils lui dirent, et le fit ainsi.
וַֽיְהִי֙ לִתְשׁוּבַ֣ת הַשָּׁנָ֔ה וַיִּפְקֹ֥ד בֶּן־הֲדַ֖ד אֶת־אֲרָ֑ם וַיַּ֣עַל אֲפֵ֔קָה לַמִּלְחָמָ֖ה עִם־יִשְׂרָאֵֽל׃
Un an donc après, Ben-hadad dénombra les Syriens, et monta en Aphek pour combattre contre Israël.
וּבְנֵ֣י יִשְׂרָאֵ֗ל הָתְפָּקְדוּ֙ וְכָלְכְּל֔וּ וַיֵּלְכ֖וּ לִקְרָאתָ֑ם וַיַּחֲנ֨וּ בְנֵֽי־יִשְׂרָאֵ֜ל נֶגְדָּ֗ם כִּשְׁנֵי֙ חֲשִׂפֵ֣י עִזִּ֔ים וַאֲרָ֖ם מִלְא֥וּ אֶת־הָאָֽרֶץ׃
On fit aussi le dénombrement des enfants d'Israël; et s'étant fournis de vivres, ils s'en allèrent contre les Syriens. Les enfants d'Israël se campèrent vis-à-vis d'eux; et ils ne paraissaient pas plus que deux troupeaux de chèvres; mais les Syriens remplissaient la terre.
וַיִּגַּ֞שׁ אִ֣ישׁ הָאֱלֹהִ֗ים וַיֹּאמֶר֮ אֶל־מֶ֣לֶךְ יִשְׂרָאֵל֒ וַיֹּ֜אמֶר כֹּֽה־אָמַ֣ר יְהוָ֗ה יַ֠עַן אֲשֶׁ֨ר אָמְר֤וּ אֲרָם֙ אֱלֹהֵ֤י הָרִים֙ יְהוָ֔ה וְלֹֽא־אֱלֹהֵ֥י עֲמָקִ֖ים ה֑וּא וְ֠נָתַתִּי אֶת־כָּל־הֶהָמֹ֨ון הַגָּ֤דֹול הַזֶּה֙ בְּיָדֶ֔ךָ וִֽידַעְתֶּ֖ם כִּֽי־אֲנִ֥י יְהוָֽה׃
Alors l'homme de Dieu vint, et parla au Roi d'Israël, et lui dit : Ainsi a dit l'Eternel : Parce que les Syriens ont dit : L'Eternel est Dieu des montagnes, et n'est point Dieu des vallées, je livrerai entre tes mains toute cette grande multitude, et vous saurez que je suis l'Eternel.
וַֽיַּחֲנ֧וּ אֵ֦לֶּה נֹ֥כַח אֵ֖לֶּה שִׁבְעַ֣ת יָמִ֑ים וַיְהִ֣י ׀ בַּיֹּ֣ום הַשְּׁבִיעִ֗י וַתִּקְרַב֙ הַמִּלְחָמָ֔ה וַיַּכּ֨וּ בְנֵֽי־יִשְׂרָאֵ֧ל אֶת־אֲרָ֛ם מֵאָה־אֶ֥לֶף רַגְלִ֖י בְּיֹ֥ום אֶחָֽד׃
Sept jours durant ils demeurèrent campés vis-à-vis les uns des autres; mais le septième jour ils en vinrent aux mains; et les enfants d'Israël frappèrent en un seul jour cent mille hommes de pied des Syriens.
וַיָּנֻ֨סוּ הַנֹּותָרִ֥ים ׀ אֲפֵקָה֮ אֶל־הָעִיר֒ וַתִּפֹּל֙ הַחֹומָ֔ה עַל־עֶשְׂרִ֨ים וְשִׁבְעָ֥ה אֶ֛לֶף אִ֖ישׁ הַנֹּותָרִ֑ים וּבֶן־הֲדַ֣ד נָ֔ס וַיָּבֹ֥א אֶל־הָעִ֖יר חֶ֥דֶר בְּחָֽדֶר׃ ס
Et le reste s'enfuit dans la ville d'Aphek, où la muraille tomba sur vingt et sept mille hommes qui étaient demeurés de reste. Et Ben-hadad s'enfuit, et entra dans la ville, [et il se cacha] dans le cabinet d'une chambre.
וַיֹּאמְר֣וּ אֵלָיו֮ עֲבָדָיו֒ הִנֵּֽה־נָ֣א שָׁמַ֔עְנוּ כִּ֗י מַלְכֵי֙ בֵּ֣ית יִשְׂרָאֵ֔ל כִּֽי־מַלְכֵ֥י חֶ֖סֶד הֵ֑ם נָשִׂ֣ימָה נָּא֩ שַׂקִּ֨ים בְּמָתְנֵ֜ינוּ וַחֲבָלִ֣ים בְּרֹאשֵׁ֗נוּ וְנֵצֵא֙ אֶל־מֶ֣לֶךְ יִשְׂרָאֵ֔ל אוּלַ֖י יְחַיֶּ֥ה אֶת־נַפְשֶֽׁךָ׃
Et ses serviteurs lui dirent : Voici maintenant, nous avons ouï dire que les Rois de la maison d'Israël sont des Rois débonnaires; maintenant donc mettons des sacs sur nos reins, et mettons des cordes à nos têtes; et sortons vers le Roi d'Israël; peut-être qu'il te donnera la vie sauve.
וַיַּחְגְּרוּ֩ שַׂקִּ֨ים בְּמָתְנֵיהֶ֜ם וַחֲבָלִ֣ים בְּרָאשֵׁיהֶ֗ם וַיָּבֹ֙אוּ֙ אֶל־מֶ֣לֶךְ יִשְׂרָאֵ֔ל וַיֹּ֣אמְר֔וּ עַבְדְּךָ֧ בֶן־הֲדַ֛ד אָמַ֖ר תְּחִֽי־נָ֣א נַפְשִׁ֑י וַיֹּ֛אמֶר הַעֹודֶ֥נּוּ חַ֖י אָחִ֥י הֽוּא׃
Ils se ceignirent donc de sacs autour de leurs reins, et de cordes autour de leurs têtes, et ils vinrent vers le Roi d'Israël, et lui dirent : Ton serviteur Ben-hadad dit : Je te prie que je vive. Et il répondit : Vit-il encore? Il est mon frère.
וְהָאֲנָשִׁים֩ יְנַחֲשׁ֨וּ וַֽיְמַהֲר֜וּ וַיַּחְלְט֣וּ הֲמִמֶּ֗נּוּ וַיֹּֽאמְרוּ֙ אָחִ֣יךָ בֶן־הֲדַ֔ד וַיֹּ֖אמֶר בֹּ֣אוּ קָחֻ֑הוּ וַיֵּצֵ֤א אֵלָיו֙ בֶּן־הֲדַ֔ד וַֽיַּעֲלֵ֖הוּ עַל־הַמֶּרְכָּבָֽה׃
Et ces gens étaient là comme au guet, et ils se hâtèrent de savoir précisément [s'ils auraient] de lui [ce qu'ils prétendaient], et ils dirent : Ben-hadad est-il ton frère? Et il répondit : Allez, [et] l'amenez. Ben-hadad donc sortit vers lui, et il le fit monter sur le chariot.
וַיֹּ֣אמֶר אֵלָ֡יו הֶעָרִ֣ים אֲשֶׁר־לָֽקַח־אָבִי֩ מֵאֵ֨ת אָבִ֜יךָ אָשִׁ֗יב וְ֠חוּצֹות תָּשִׂ֨ים לְךָ֤ בְדַמֶּ֙שֶׂק֙ כַּאֲשֶׁר־שָׂ֤ם אָבִי֙ בְּשֹׁ֣מְרֹ֔ון וַאֲנִ֖י בַּבְּרִ֣ית אֲשַׁלְּחֶ֑ךָּ וַיִּכְרָת־לֹ֥ו בְרִ֖ית וַֽיְשַׁלְּחֵֽהוּ׃ ס
Et [Ben-hadad] lui dit : Je te rendrai les villes que mon père avait prises à ton père, et tu te feras des places en Damas comme mon père avait fait en Samarie. Et moi, [répondit Achab], je te renverrai avec cette alliance. Il traita donc alliance avec lui, et le laissa aller.
וְאִ֨ישׁ אֶחָ֜ד מִבְּנֵ֣י הַנְּבִיאִ֗ים אָמַ֧ר אֶל־רֵעֵ֛הוּ בִּדְבַ֥ר יְהוָ֖ה הַכֵּ֣ינִי נָ֑א וַיְמָאֵ֥ן הָאִ֖ישׁ לְהַכֹּתֹֽו׃
Alors quelqu'un d'entre les fils des Prophètes dit à son compagnon, suivant la parole de l'Eternel : Frappe-moi ; je te prie : mais celui-là refusa de le frapper.
וַיֹּ֣אמֶר לֹ֗ו יַ֚עַן אֲשֶׁ֤ר לֹֽא־שָׁמַ֙עְתָּ֙ בְּקֹ֣ול יְהוָ֔ה הִנְּךָ֤ הֹולֵךְ֙ מֵֽאִתִּ֔י וְהִכְּךָ֖ הָאַרְיֵ֑ה וַיֵּ֙לֶךְ֙ מֵֽאֶצְלֹ֔ו וַיִּמְצָאֵ֥הוּ הָאַרְיֵ֖ה וַיַּכֵּֽהוּ׃
Et il lui dit : Parce que tu n'as point obéi à la parole de l'Eternel, voilà tu vas te séparer de moi, et un lion te tuera. Quand il se fut séparé de lui, un lion le trouva, et le tua.
וַיִּמְצָא֙ אִ֣ישׁ אַחֵ֔ר וַיֹּ֖אמֶר הַכֵּ֣ינִי נָ֑א וַיַּכֵּ֥הוּ הָאִ֖ישׁ הַכֵּ֥ה וּפָצֹֽעַ׃
Puis il trouva un autre homme, et lui dit : Frappe-moi, je te prie; et cet homme-là ne manqua pas à le frapper, et il le blessa.
וַיֵּ֙לֶךְ֙ הַנָּבִ֔יא וַיַּעֲמֹ֥ד לַמֶּ֖לֶךְ עַל־הַדָּ֑רֶךְ וַיִּתְחַפֵּ֥שׂ בָּאֲפֵ֖ר עַל־עֵינָֽיו׃
Après cela le Prophète s'en alla, et s'arrêta [attendant] le Roi sur le chemin, et il se déguisa ayant un bandeau sur ses yeux.
וַיְהִ֤י הַמֶּ֙לֶךְ֙ עֹבֵ֔ר וְה֖וּא צָעַ֣ק אֶל־הַמֶּ֑לֶךְ וַיֹּ֜אמֶר עַבְדְּךָ֣ ׀ יָצָ֣א בְקֶֽרֶב־הַמִּלְחָמָ֗ה וְהִנֵּֽה־אִ֨ישׁ סָ֜ר וַיָּבֵ֧א אֵלַ֣י אִ֗ישׁ וַיֹּ֙אמֶר֙ שְׁמֹר֙ אֶת־הָאִ֣ישׁ הַזֶּ֔ה אִם־הִפָּקֵד֙ יִפָּקֵ֔ד וְהָיְתָ֤ה נַפְשְׁךָ֙ תַּ֣חַת נַפְשֹׁ֔ו אֹ֥ו כִכַּר־כֶּ֖סֶף תִּשְׁקֹֽול׃
Et comme le Roi passait, il cria au Roi, et lui dit : Ton serviteur était allé au milieu de la bataille, et voilà quelqu'un s'étant retiré, m'a amené un homme, et m'a dit : Garde cet homme, s'il vient à s'échapper, ta vie en répondra, ou tu en payeras un talent d'argent.
וַיְהִ֣י עַבְדְּךָ֗ עֹשֵׂ֥ה הֵ֛נָּה וָהֵ֖נָּה וְה֣וּא אֵינֶ֑נּוּ וַיֹּ֨אמֶר אֵלָ֧יו מֶֽלֶךְ־יִשְׂרָאֵ֛ל כֵּ֥ן מִשְׁפָּטֶ֖ךָ אַתָּ֥ה חָרָֽצְתָּ׃
Or il est arrivé que comme ton serviteur faisait quelques affaires çà et là, cet homme-là ne s'est point trouvé. Et le Roi d'Israël lui répondit : Telle est ta condamnation, tu en as décidé.
וַיְמַהֵ֕ר וַיָּ֙סַר֙ אֶת־הָ֣אֲפֵ֔ר [מֵעַל כ] (מֵעֲלֵ֖י ק) עֵינָ֑יו וַיַּכֵּ֤ר אֹתֹו֙ מֶ֣לֶךְ יִשְׂרָאֵ֔ל כִּ֥י מֵֽהַנְּבִאִ֖ים הֽוּא׃
Alors cet homme ôta promptement le bandeau de dessus ses yeux, et le Roi d'Israël reconnut que c'était un des Prophètes.
וַיֹּ֣אמֶר אֵלָ֗יו כֹּ֚ה אָמַ֣ר יְהוָ֔ה יַ֛עַן שִׁלַּ֥חְתָּ אֶת־אִישׁ־חֶרְמִ֖י מִיָּ֑ד וְהָיְתָ֤ה נַפְשְׁךָ֙ תַּ֣חַת נַפְשֹׁ֔ו וְעַמְּךָ֖ תַּ֥חַת עַמֹּֽו׃
Et [ce Prophète] lui dit : Ainsi a dit l'Eternel, parce que tu as laissé aller d'entre tes mains l'homme que j'avais condamné à l'interdit, ta vie répondra pour la sienne, et ton peuple pour son peuple.
וַיֵּ֧לֶךְ מֶֽלֶךְ־יִשְׂרָאֵ֛ל עַל־בֵּיתֹ֖ו סַ֣ר וְזָעֵ֑ף וַיָּבֹ֖א שֹׁמְרֹֽונָה׃ פ
Mais le Roi d'Israël se retira en sa maison tout refrogné et indigné, et vint en Samarie.
La Bible David Martin 1744.
Audio: ℗ Talking Bibles.
-
— Victoire d'Achab sur Benhadad, roi de Syrie. —
- Benhadad, roi de Syrie, rassembla toute son armée ; il y avait avec lui trente-deux rois, des chevaux et des chars. Il monta et, ayant mis le siège devant Samarie, il l'attaqua.
- Il envoya dans la ville des messagers à Achab, roi d'Israël,
- pour lui dire : « Ainsi dit Benhadad : Ton argent et ton or sont à moi, tes femmes et tes plus beaux enfants sont à moi. »
- Le roi d'Israël répondit : « Comme tu le dis, ô roi, mon seigneur ; je suis à toi avec tout ce que j'ai. »
- Les messagers revinrent et dirent : « Ainsi dit Benhadad : Je t'ai envoyé dire : Tu me livreras ton argent et ton or, tes femmes et tes enfants.
- Or quand demain, à cette heure, j'enverrai mes serviteurs chez toi, ils fouilleront ta maison et les maisons de tes serviteurs, et tout ce qui est précieux à tes yeux, ils le prendront de leurs mains et ils l'emporteront. »
- Le roi d'Israël convoqua tous les anciens du pays, et il dit : « Reconnaissez et voyez que cet homme veut notre malheur ; car il m'a envoyé demander mes femmes et mes enfants, mon argent et mon or, et je ne lui avais pas refusé.
- Tous les anciens et tout le peuple dirent à Achab : « Ne l'écoute pas et ne consens pas. »
- Achab répondit donc aux messagers de Benhadad : Dites à mon seigneur le roi : Tout ce que tu as envoyé demander à ton serviteur la première fois, je le ferai, mais pour cette chose, je ne puis la faire. » Les messagers s'en allèrent, et lui portèrent la réponse.
- Benhadad envoya dire à Achab : « Que les dieux me traitent dans toute leur rigueur, si la poussière de Samarie suffit pour remplir le creux de la main de tout le peuple qui me suit ! »
- Et le roi d'Israël répondit et dit : « Dites-lui : Que celui qui revêt son armure ne se glorifie pas comme celui qui la dépose ! »
- Lorsque Benhadad entendit cette réponse, — il était à boire avec les rois sous les huttes, — il dit à ses serviteurs : « Prenez vos positions ! » Et ils prirent leurs positions contre la ville.
- Mais voici qu'un prophète, s'approchant d'Achab, roi d'Israël, lui dit : « Ainsi dit Yahweh : Tu vois toute cette grande multitude ? Voici que je vais la livrer aujourd'hui entre tes mains, afin que tu saches que je suis Yahweh. »
- Achab dit : « Par qui ? » Et il répondit : « Ainsi dit Yahweh : Par les serviteurs des chefs des provinces. » Achab dit : « Qui engagera le combat ? » Et il répondit : « Toi. »
- Alors Achab passa en revue les serviteurs des chefs des provinces, et il s'en trouva deux cent trente-deux ; après eux, il passa en revue tout le peuple, tous les enfants d'Israël : ils étaient sept mille.
- Ils firent une sortie à midi, pendant que Benhadad buvait et s'enivrait sous les huttes, lui et les trente-deux rois, ses auxiliaires.
- Les serviteurs des chefs des provinces étaient sortis les premiers. Benhadad envoya aux informations, et on lui fit ce rapport : « Des hommes sont sortis de Samarie. »
- Il dit : « S'ils sortent pour la paix, prenez-les vivants ; s'ils sortent pour le combat, prenez-les vivants. »
- Lorsque les serviteurs des chefs des provinces, ainsi que l'armée qui venait après eux, furent sortis de la ville,
- ils frappèrent chacun son homme, et les Syriens prirent la fuite. Israël les poursuivit. Benhadad, roi de Syrie, se sauva sur un cheval, avec des cavaliers.
- Le roi d'Israël sortit, frappa les chevaux et les chars, et fit éprouver aux Syriens une grande défaite. — Autre victoire d'Achab sur Benhadad. —
- Alors le prophète s'approcha du roi d'Israël et lui dit : « Va, fortifie-toi, examine et vois ce que tu as à faire ; car, au retour de l'année, le roi de Syrie montera contre toi. »
- Les serviteurs du roi de Syrie lui dirent : « Leurs dieux sont des dieux de montagnes ; c'est pourquoi ils ont été plus forts que nous ; mais combattons-les dans la plaine, et sûrement nous serons plus forts qu'eux.
- Fais encore ceci : ôte chacun des rois de son poste, et mets des chefs à leur place,
- et forme-toi une armée égale à celle que tu as perdue, avec autant de chevaux et autant de chariots. Nous les combattrons alors dans la plaine, et sûrement nous serons plus forts qu'eux. » Il écouta leur parole et fit ainsi.
- Au retour de l'année, Benhadad passa les Syriens en revue, et monta vers Aphec pour combattre Israël.
- Les enfants d'Israël furent aussi passés en revue ; ils reçurent des vivres et ils s'avancèrent à la rencontre des Syriens. Les enfants d'Israël campèrent vis-à-vis d'eux, semblables à deux petits troupeaux de chèvres, tandis que les Syriens remplissaient le pays.
- Un homme de Dieu s'approcha et dit au roi d'Israël : « Ainsi dit Yahweh : Parce que les Syriens ont dit : Yahweh est un dieu des montagnes, et non un dieu des vallées, je livrerai entre tes mains toute cette grande multitude, et vous saurez que je suis Yahweh. »
- Ils campèrent sept jours en face les uns des autres. Le septième jour, le combat s'engagea, et les enfants d'Israël tuèrent aux Syriens cent mille hommes de pied en un jour.
- Le reste s'enfuit à Aphec, à la ville, et la muraille tomba sur vingt-sept mille hommes qui restaient. Benhadad s'était enfui et il allait dans la ville de chambre en chambre.
- Ses serviteurs lui dirent : « Voici, nous avons appris que les rois de la maison d'Israël sont des rois cléments ; permets que nous mettions des sacs sur nos reins et des cordes à nos têtes, et que nous sortions vers le roi d'Israël : peut-être qu'il te laissera la vie. »
- Ils se mirent des sacs sur les reins et des cordes à la tête et, s'étant rendus auprès du roi d'Israël, ils dirent : « Ton serviteur Benhadad dit : Daigne me laisser la vie ! » Achab répondit : « Est-il encore vivant ? Il est mon frère. »
- Ces hommes tirèrent de là un heureux augure, et se hâtant de lui ravir cette parole, ils dirent : « Benhadad est ton frère. » Et il dit : « Allez le prendre. » Benhadad vint vers lui, et Achab le fit monter sur son char.
- Benhadad lui dit : « Je te rendrai les villes que mon père a prises à ton père, et tu établiras pour toi des rues à Damas, comme mon père en avait établi à Samarie. » Et Achab répondit : « Et moi, je te laisserai aller moyennant un traité d'alliance. » Il conclut une alliance avec lui, et le laissa aller.
- Un des fils des prophètes dit à son compagnon, dans la parole de Yahweh : « Frappe-moi, je te prie. » Mais cet homme refusa de le frapper.
- Et il lui dit : « Parce que tu n'as pas écouté la voix de Yahweh, voici, dès que tu m'auras quitté, le lion te frappera. » Et l'homme s'en alla d'auprès de lui, et le lion, l'ayant rencontré, le frappa.
- Il trouva un autre homme, et il lui dit : « Frappe-moi, je te prie. » Cet homme le frappa et le blessa.
- Alors le prophète alla se placer sur le chemin du roi, et il se déguisa avec un bandeau sur ses yeux.
- Lorsque le roi passa, il cria vers le roi, en disant : « Ton serviteur était sorti au milieu du combat ; voici qu'un homme s'éloigna et m'amena un homme en disant : Garde cet homme. S'il vient à s'échapper, ta vie sera pour sa vie, ou tu paieras un talent d'argent.
- Et pendant que ton serviteur agissait çà et là, l'homme disparut. » Le roi d'Israël lui dit : « C'est là ton jugement ; tu l'as rendu toi-même. »
- Aussitôt le prophète ôta le bandeau de ses yeux et le roi d'Israël le reconnut pour un des prophètes.
- Alors il dit au roi : « Ainsi dit Yahweh : Parce que tu as laissé échapper de tes mains l'homme que j'avais voué à l'anathème, ta vie sera pour sa vie et ton peuple pour son peuple. »
- Le roi d'Israël s'en alla chez lui, sombre et irrité, et il arriva à Samarie.
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